Louis Michel est choqué par « la connerie des banquiers » !

Comme Degrelle et Pétain avant lui, Louis Michel a besoin d’un bouc émissaire à cette crise.

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Louis Michel est choqué par « la connerie des banquiers » !

Publié le 10 décembre 2011
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Par Fosc Zaga, depuis la Belgique

Rien de neuf sous le soleil. Lorsqu’il y a une crise, il faut un bouc émissaire. Comme Degrelle et Pétain avant lui, Louis Michel pointe les banques du doigt. Tout ceci a un inquiétant air de déjà vu.

L’État à rasé gratis pendant 50 ans et on se rend compte que finalement, ce n’était pas gratis. Les banques ont prêté l’argent des épargnants à l’État, ce qu’elles n’auraient jamais dû faire. L’État n’a pas de ressources propres ; il n’a que l’argent qu’il confisque au citoyen au travers de l’impôt. Une banque ne prête normalement jamais d’argent à quelqu’un qui n’a pas de revenus.

Et comme la source se tarit, peu importe les nouveaux impôts décrétés, l’État ne peut plus rembourser ses dettes, donc vos économies… et c’est de la faute des banques. Belle logique que voilà.

Un homme politique, qui est par définition à la base de l’endettement de l’État, et critique la moralité des banques, c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Dire que ce n’était pas prévisible est une vaste blague. Dira-t-il aussi qu’il n’était pas prévisible qu’Electrabel répercute sur le consommateur la taxe sur la rente nucléaire ?

Les banques sont dans un triangle impossible. Elles doivent à la fois augmenter leurs marges pour financer les provisions obligatoires sous la règlementation Européenne « Bâle III », elles doivent s’acquitter d’impôts spécifiques pour combler la prodigalité de l’État, et elle ne devrait pas augmenter leurs marges sur taux d’intérêts ni leurs frais.

Au passage, Louis Michel oublie aussi de dire ce que « aider les banques » rapporte à l’État en termes de dividendes (l’État Belge est le principal actionnaire de BNP en Belgique), et d’intérêts. Il oublie de dire que les garanties qui ont été octroyées par l’État aux banques ne l’ont pas été gratuitement, mais bien avec un taux d’intérêt sur le montant de la garantie (qui n’a pas été effectivement déboursée par l’État).

Que l’État ait dû emprunter pour financer ses participations dans les banques soit à l’origine d’une augmentation des taux sur la dette belge, c’est sans doute exagéré. D’une part, l’État possède des participations qui ont une valeur, qui peuvent être vendues et par-là même accroissent la solvabilité de l’État. D’autre part, les entreprises subsidiées comme Mittal (vous vous souvenez des quotas carbones ?), les primes aux voitures propres, les primes à l’énergie verte, et tant d’autres mesures dilapidatrices et sans contrepartie (contrairement à la possession d’actifs réalisables comme les actions de BNP détenues par l’État),  ont certainement une responsabilité importante dans l’endettement récent du Léviathan.

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  • Juste un bémol a cet article… Les banques ne prêtent pas l’argent des épargnants. Les banques créent de l’argent à partir de l’argent des épargnants.
    Et ce « pouvoir » leur a été donné par l’état. Avec 3 à 15 € d’épargnants une banque peut prêter 100 €. Tout cela contre simplement une promesse de remboursement de la part de l’emprunteur (hypothèque et garantie prisent par la banque). Il existe encore un ensemble de processus qui dans l’absolu permettent de créer 10 000 € à partir de 100 € en garantie. C’est ainsi qu’est financée toute notre économie par les banques.

    Il est absurde qu’une banque puisse créer de l’argent à partir de presque rien et que l’état qui lui octroie ce droit ne le puisse pas.

    Ce qui n’est pas normal et absurde c’est que l’état, qui a donné ce pouvoir aux banques, ne puisse lui même emprunter à taux ZERO ou un taux minime régit par une loi plutôt que la spéculation. Un taux d’emprunt régit par une loi retire complètement le pouvoir des agences de notation sur les états.

    Car, comme nous le voyons actuellement une dérive du système actuel est que la charge d’intérêt des emprunts de l’état devient tellement énorme qu’il doit emprunter pour les rembourser.

    Les grands gagnants dans tous cela sont les banques qui récoltent des milliards d’intérêts chaque années. Et, si rien de change dans le système des taux octroyés aux états. Elles continueront a gagner plus. Et c’est le contribuable qui paie grâce aux augmentation d’impôts. Il n’est pas normal que nos impôts servent en grande partie à enrichir les banques.

    Attention aussi, ici je ne nie pas la responsabilité du gouvernement, ni le besoin de régulation des dépenses du gouvernement. Je pointe simplement un effet pervers du système qui permet à une très petite partie de la population de s’enrichir sur le dos des autres.

    • « Il est absurde qu’une banque puisse créer de l’argent à partir de presque rien et que l’état qui lui octroie ce droit ne le puisse pas. »

      Sujet discuté maintes fois.
      Si l’Etat pouvait le faire, Il y a fort à parier qu’on se retrouverait en situation d’inflation galopante. L’Etat ne sait pas gérer sont argent, et d’après vous la solution est de donner encore plus de pouvoir?

      Ce qui est absurde c’est que les banques créent de l’argent à partir de rien, avec l’aide de l’Etat qui en profite bien.

    • C’est faux, les banques prête bien l’épargne, c’est d’ailleurs leur rôle. Il suffit de regarder le bilan d’une banque pour le comprendre. Au passif, l’épargne, à l’actif les prêts octroyés (bon, je ne rentrerai pas dans la problématique complexe de la différence entre, la marge commerciale, la marge « asset & Liability Management », et les diverses frais). Globalement, la banque n’est qu’un agrégateur d’offre et de demande et elle se fait rétribuer pour se faire. Il n’y a pas de création monétaire au sens propre par les banques, dans l’UE c’est un monopole de la BCE.
      Les banques convertissent l’épargne à court terme en dettes à long termes.

      • Il y a également une sorte de circuit fermé… La banque doit mettre un certain montant en garantie. A partir de ce montant il lui est accordé le droit de « prêter » (créer). 9 x ce montant (là il y a création à partir de presque rien). Ce montant est injecté dans le système et sera remis sur un compte d’une (autre) banque sous forme d’épargne. A partir de ce montant, la banque peut émettre des prêt (et c’est là que nous avons l’impression dans le bilan que les banques prêtent l’épargne) pour 90% des montants épargnés. Ces montants vont une fois de plus se retrouver sur un autre compte et peuvent permettre d’émettre un autre prêt pour 90% de cette somme. Et ainsi de suite de banque en banque. Le fait que les banques prêtent l’épargne n’est qu’une impression, car l’épargne des épargnants restent sur leur comptes.

        Donc mathématiquement : pour un dépôt à la BCE de 1 111 € est créé un prêt de 10 000 €. Ces 10 000 € se retrouvent dans une autre banque et permettent un prêt de 9000 €. Puis 8 100 et ainsi de suite.

        A partir des 1 111 € mis en consignation il y a création d’argent à partir de rien. Et le cycle continue. Ici juste après 3 cycles nous sommes déjà à 27 100 € créé à partir de 1 111 €.

        Le seul moment ou le cycle s’arrête est le moment ou les personnes transforment cet argent « informatique » à l’argent papier et ne le mettent pas sur un compte.

        • Erreur. Vous avez oublié un paramètre essentiel, qui est bien visible dans les bilans bancaires, et que vous-même sentez bien quand vous emprunter : en face du prêt il y a une garantie. Les banques ne créer par d’argent à partir de rien, elle convertissent un « crédit » (au sens de la confiance qu’elle vous fait) en un autre « crédit » (au sens comptable : un chiffre qui apparait dans votre compte bancaire) qui est transférable et qui est donc de la monnaie convertible en billets (qui ne sont eux aussi que des titre de créance de la BCE, encore du « crédit » !).

      • @Fosc
        si Jean Giltay se trompe (Cf. plus haut), il a quand même raison et vous tort sur un point : les banque ne prêtent pas l’épargne, et ce n’est pas leur rôle. Elle prêtent en contrepartie de garanties qui peuvent être … n’importe quoi, et pas seulement l’épargne monétaire pré-existante ; une maison, un terrain, des actions, des obligations, un stock commercial, un cash flow … et même le grand bazar qui fait le fond de commerce de « ma tante ». Elle peuvent même prêter sur la simple confiance que leur inspire l’emprunteur, en échange d’une bête reconnaissance de dette qu’il écrit spécialement pour l’occasion ; et c’est très dangereux, c’est exactement ce qu’elles ont fait avec les états et maintenant …

    • @Giltay Jean: Mais pourquoi les entrprises qui creent la richesse et font l’essentiel du commerce ne pourraient pas elles ausi creer leur monnaie?
      Le probleme c’est pas la reserve fractionnaire c’est monopole. VOus mettez fin au systeme de la reserve fractionnaire ou juste fin a la loi pompidou de 1973 et vous vou retrouvez avec une autre monnaie monopolistique inflationniste fiduciaire etc… Par ailleursle pouvoir vient du peuple pourquoi preterait ont gratuitement a l’Etat pas aux particuliers?

      Il n’y a qu’une culture economique sommaire et recente et beacoup de partiallite dans votre post. Sans oublier une cnfiance hallucinante en un Etat qui a historiquement plus oprime le peuple qu’autre chose.

      • « Mais pourquoi les entrprises qui creent la richesse et font l’essentiel du commerce ne pourraient pas elles ausi creer leur monnaie? » (sic)

        Mais elles le font !!! le monopole n’est pas absolu, il ne porte que sur la monnaie qu’on ne peut refuser, qui à « cours légal » : vous ne pouvez pas refuser des billets de la BCE pour éteindre une dette à votre égard.
        Mais à coté de ça, vous pouvez créer toute monnaie que vous souhaitez, et vous pouvez même leur donner une contrevaleur en euro ; votre problème sera de trouver des gens qui acceptent votre monnaie, mais certains y arrivent (Disney avec ses « disney-dollar, Nintendo avec ses « points », les compagnies aérienne avec leurs « miles », les « chèques-cadeaux, etc.).

  • « Il est absurde qu’une banque puisse créer de l’argent à partir de presque rien et que l’état qui lui octroie ce droit ne le puisse pas.
    Ce qui n’est pas normal et absurde c’est que l’état, qui a donné ce pouvoir aux banques, ne puisse lui même emprunter à taux ZERO ou un taux minime régit par une loi plutôt que la spéculation. Un taux d’emprunt régit par une loi retire complètement le pouvoir des agences de notation sur les états. »

    Vaut mieux lire ça que d’être aveugle.

  • « Ce qui n’est pas normal et absurde c’est que l’état, qui a donné ce pouvoir aux banques, ne puisse lui même emprunter à taux ZERO  »

    Oh joie, financer de façon presque illimitée les dépenses de nos états, c’est surement une très bonne idée qui ne coutera rien à la population (non non, il n’y aura pas d’inflation !). Pour ruiner le peuple hélas, y’a pas mieux.

    Si on l’a interdit, c’est pour une bonne raison. Emprunter à 0% = création monétaire gigantesque pour les besoins des états= inflation. Or l’inflation est une taxe et appauvrit la population.

    « la charge d’intérêt des emprunts de l’état devient tellement énorme qu’il doit emprunter pour les rembourser. »
    La faute à qui ? L’état n’a qu’à baisser ses dépenses pour pouvoir rembourser ses intérêts. Tu emprunterais à 0% pour rembourser des dettes précédentes ? L’état lui le ferait sans problème.

    « Les grands gagnants dans tous cela sont les banques qui récoltent des milliards d’intérêts chaque années »
    Non. Si tu regardes un peu les actualités, tu te rends compte que les banques se sont surtout fait avoir et qu’elles vont perdre beaucoup.

    La véritable absurdité du système est que puisque les états ont tellement emprunté aux banques, ils risquent de faire faillite ce qui entrainerait une faillite bancaire ensuite.

    Alors certes les banquiers ont été stupides de faire confiance aux états (voir l’article), et le système monétaire actuel est à coté de la plaque. De plus, on sait très bien qu’il y a un copinage banque/états (à Washington c’est sans équivoque). Je ne cautionne pas non plus le sauvetage des banques. Mais ce n’est pas en permettant aux états de s’endetter à 0% qu’on va régler la situation.

    Sinon je suis d’accord sur le fait que les banques ne devraient pas avoir le pouvoir de créer de la monnaie (qui ne vaut rien) à partir de rien mais bon c’est un autre sujet.

  • Je pense qu’une solution possible serait justement la transition vers l’étalon-or. Ainsi tant de services seraient rendus aux individus.

  • Pourquoi l’or plutot que le platine le cuivre ou l’argent? Pourquoi l’Or plutot que des actions d’entreprises productives? Pourquoi revenir vers un systeme unique? Si l’etalon or doit s’imposer, qu’il le fasse sur un marche libre. Laissez les monnaies coexister et se concurrencer et on verra bien si l’or revient.

  • Ce qui est déja le cas ! Il suffit de regarder les SEL, bitcoin, openudc… Il existe des quantités de projets de monnaie alternatives. Il faut juste les « populariser » !

  • Oui je suis partial,
    Je me rend compte également du pouvoir hallucinant que prennent des institutions comme les banques, la BCE, le FMI et les agences de notation comme standart & poors. Qui sont en train de faire paniquer les marchés financiers et rendent la population encore plus pauvres. Je préfère être dirigé par un gouvernement pour lequel nous pouvons voter que par des institutions obscures ou les dirigeants ne sont pas élus démocratiquement.
    Il faut bien se rendre compte aussi a un moment donné que ces institutions sur lesquelles le citoyen n’a aucun pouvoir ont énormément de pouvoir sur nos gouvernements. C’est à mon avis une manière de retirer le pouvoir de notre vote.
    Le pouvoir (sur le quotidien) de ces institutions non démocratiques ne fait qu’augmenter et retire toute sa substance à notre vote vu que nos dirigeant doivent se conformer à leur décisions. C’est a mon sens une manière de prendre un certain pouvoir tout en nous laissant dans l’illusion d’une vraie démocratie.
    Et, je le répète, je ne me fais pas d’illusion sur la compétence de nos membres du gouvernement et ne nie aucunement leurs travers. J’estime être simplement conscient des deux plateaux de la balance.
    Je pointe simplement la dérive dans laquelle nous allons maintenant.

    • « Qui sont en train de faire paniquer les marchés financiers et rendent la population encore plus pauvres.  »
      Pov’ti marchés tout paniqués.

    • Ce qui est « hallucinant » c’est cette incompréhension fondamentale du travail des banques, qui conduit à leur attribuer le pouvoir de « créer » de la monnaie.
      C’est stupide. Une banque n’est pas un faux-monnayeur. Même la BCE ne crée pas d’argent.

      Et cette sacralisation du vote comme matérialisation de la démocratie est encore plus hallucinante. Le vote est la procédure anti-démocratique par excellence, aristocratique et militariste de ses fondements jusqu’à ses conséquences ; dieu sait combien de conneries le fameux Chouard a pu et peut encore débité, mais il a raison sur un point important : une démocratie ne fait (quasiment) pas appel au vote, seulement au tirage au sort et au consensus au sein d’un large collège (au moins 7 à 12 personnes), doublées d’un contrôle a posteriori féroce. En bon libéral on ajoutera une liberté d’association compète (c’est à dire avec la liberté de NE PAS s’associer ; notamment NE PAS adhérer aux divers machins censé faire notre bien malgré nous et NE PAS payer pour eux !), et ça devrait faire un bon début.

      Les banques, la BCE, le FMI et les agences de notation ne font que prendre la température (selon leur perception pas parfaite, mais pas pire que celle de n’importe qui d’autre), et le dire. Il n’y a rien a leur reprocher de ce point de vue (même si il y a d’autres critiques pas minces à leur faire !), et ça ne leur donne aucun « pouvoir hallucinant » : c’est juste la réalité qui apparait, et cette réalité c’est que le train collectiviste a déraillé

      La « dérive » (banale, en fait) c’est de prendre le messager pour la cause, et de vouloir le pendre ; ça ne remettra pas le train sur les rails !

    • « Je préfère être dirigé par un gouvernement pour lequel nous pouvons voter que par des institutions obscures ou les dirigeants ne sont pas élus démocratiquement. »

      Je vous invite à regarder plus souvent votre fiche de paie. Ce n’est pas la BCE ou le FMI qui augmente régulièrement les prélèvements obligatoires, c’est le gouvernement.

    • Bah… En fait, certains se plaignent que la réalité (l’économie) est plus forte que la volonté politique (démocratie). Je ne crois pas qu’une seule fois dans l’Histoire le contraire se soit produit…

      La pensée ne créé rien si elle n’est pas accompagnée d’une action (même si c’est une pensée politique super bien top cool).
      Aucune loi n’empêchera jamais 1+1 de faire 2 (les communistes ont bien essayé avec le succès qu’on leur connait….).

      On ne peut pas consommer plus qu’on ne produit sans que certains produisent plus qu’ils ne consomment. En Europe (et encore plus en France), on ne produit plus grand chose, mais on consomme comme des furieux et ça fait des décennies que ça dure. Si ça a fonctionné c’est parce qu’on a promis qu’on paierait plus tard. Plus tard, c’est aujourd’hui.
      Rien à voir avec les marchés, les banques, les spéculateurs ou quoi que ce soit d’autre… C’est juste le moment de payer les factures… Et elles sont salées.
      Alors soit on se retrousse les manches et on paie. Soit on continue à croire que mettre des bouts de papier dans des urnes (ou faire des sitings / manifs / initiatives) va modifier la réalité.

  • Oui c’est vrai je devrai plutôt peut-être utiliser le terme « ruée spéculative sans scrupule » d’une poignée de personnes voulant faire de l’argent grâce à l’argent.

    • Vous voulez dire qu’il y a des gens qui veulent devenir pauvre et qu’on ne leur laisse pas la parole ni les commandes ? Ah. Effectivement, c’est embêtant.

  • Discussion intéressante merci aux intervenants. :o)

    @ P: Je ne comprends pas bien la négation de la création monétaire par les banques. Prêter en contrepartie de garanties en quoi est ce différent de créer de l’argent en contrepartie de garanties?

    @h16: Je pense que Jean Giltay voulait mettre en balance deux types de recherche de richesses:

    – celle qui est « réelle » (production de matières premières et leurs transformations en produits manufacturés, infrastructures,…)

    – celle qui provient de la spéculation (qui ne crée rien mais rempli juste les poches de certains au détriment souvent de créateurs de richesse du premier type)

    • Souci : cette « spéculation » n’existe pas. Elle est effectivement utile et n’est pas apparue par hasard, juste pour plumer les innocents.

      • De toute manière, je crois bien que personne ne comprendra jamais le fait que la « speculation » n’existe pas en tant que telle. Il faudrait tout reprendre à la base pour expliquer ça.

        1 – Les marchés financiers servent à amener l’épargne à la production.
        2 – Toutes les productions (entreprises) n’étant pas égales, certaines drainent plus d’épargnes que d’autres.
        3 – Création d’un marché avec des valeurs et des taux changeants.
        4 – Comme les opérateurs font un pari sur l’avenir (comme tout investisseur), ils prennent des risques qui sont rémunérés (bien ou mal n’est pas la question).
        5 – Au final, tout le monde est censé en profiter : les épargnants obtiennent un bon rendement et les productifs peuvent financer leur production.

        Donc, c’est vrai, les marchés financiers ne créent rien physiquement et directement. Pas plus que le commerçant qui revend des produits fabriqués ailleurs ou le journaliste qui relaie une information…

        Seul soucis : les marchés financiers fonctionnent très mal en ce moment parce qu’ils ont beaucoup trop de sous (qui ont été généreusement offert par les états pour « relancer l’économie »). Bref, on est en train de noyer le moteur et tout le monde accuse les pistons sans se dire qu’il faut être stupide pour continuer à actionner le carburateur…

        • +1

          avec une jolie métaphore en plus

        • Merci de rappeller les bases, c’est toujours une bonne chose, mais force est de constater que ça ne marche pas comme dans la belle théorie hein, sinon on ne serait pas dans cette crise. 😉

          La spéculation existe et elle est multiple. Tout marcherait très bien si tout le monde avait les mêmes informations justes et vérifiées mais force est de constater que ce n’est pas le cas. Les credit default swap, la spéculation sur les matières premières qui devient un facteur dominant d’influence sur les prix détachée des réalités de la production, certains produits dérivés,… Tout ça est loin des bases que vous mettez en avant non?

          Dire que les marchés fonctionnent mal parce que les états y ont injecté de l’argent est ce que ce n’est pas oublier que les états ont injectés de l’argent parce que les marchés fonctionnaient mal?

  • Les commentaires sont fermés.

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