Échec du sommet climatique de Durban : interview exclusive du chimiste István Markó

Qu’on arrête de nous faire croire que « le débat est clos » !

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Échec du sommet climatique de Durban : interview exclusive du chimiste István Markó

Publié le 10 décembre 2011
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Chimiste de renommée mondiale et président de l’European Chemical Society, István Markó a pour collègue universitaire le vice-président du GIEC. Cela ne l’empêche pas d’être en désaccord total avec lui sur la question des changements climatiques. À l’heure où le sommet de Durban se solde par un échec cinglant, Contrepoints a rencontré ce chercheur atypique dans le paysage universitaire belge.

Le 27 janvier 2011 à Bruxelles, István Markó était invité à débattre des changements climatiques avec Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du GIEC. À l’entame du débat, le public était prié de répondre à ces deux questions: « Le réchauffement climatique est-il vraiment en train de se produire? » et « Si c’est le cas, est-ce dû principalement aux activités humaines? ». Une majorité de « oui » sanctionnèrent ces deux questions. Mais, après le débat, la proportion de sceptiques s’inversa. Les arguments du Pr. Markó semblaient avoir conquis une grande partie du public. Depuis ce jour, Jean-Pascal van Ypersele refuse de débattre publiquement avec son collègue de l’UCL.

Docteur en chimie et professeur à l’UCL, István Markó remet les pendules à l’heure, au moment où le sommet de Durban se solde par un échec.

Nous ne savons que peu de choses du climat terrestre, et les déclarations du GIEC sont utilisées dans un but politique.

 

Contrepoints — Le Japon, le Canada, la Russie n’envisagent pas de prolonger le protocole de Kyoto. Les USA ne l’ont jamais fait. Est-ce que cela signifie qu’on va assister, à Durban, à un enterrement de première classe du protocole de Kyoto ?

István Markó — Il faut s’attendre à ce qu’on n’aille pas très loin. Le réalisme, une fois encore, l’emportera sur le dogmatisme. Prenez l’exemple de l’Allemagne : le gouvernement quitte le nucléaire sous la pression des Verts. Or, le nucléaire reste à ce jour la seule source capable de générer de l’électricité abondante et à coût compétitif, à l’exception de l’hydro-électricité, sans produire de CO₂. Lorsqu’on quitte le nucléaire, on devient dépendant des autres pays. Le coût de l’électricité augmente pour le citoyen. De plus, les éoliennes et les autres sources d’énergie renouvelable ne sont pas capables de produire assez d’électricité pour couvrir la consommation. Il faut donc retourner à des centrales au charbon ou au gaz.

Je ne peux pas concevoir qu’un pays comme l’Allemagne ne construise pas en parallèle un système basé sur le gaz ou le charbon. Donc, qu’il en soit amené inévitablement à générer plus de CO₂. Pourquoi, dès lors, l’Allemagne  prolongerait-elle le protocole de Kyoto ? La Grande-Bretagne est en train de faire la même chose… Sans subventions étatiques, il est impossible d’être compétitif dans le domaine des énergies renouvelables.

Or, avec la crise économique, les primes sont supprimées, voyez ce qu’on a fait en Belgique. Dans une écrasante partie du monde, les gouvernements se rendent enfin compte que les objectifs de Kyoto, en plus d’être inatteignables, sont extrêmement coûteux. En ces temps de crise de la dette, je me demande encore pourquoi l’Union européenne seule continue à pousser vers de nouveaux accords contraignants.

Contrepoints — Quel est votre principal grief, envers le débat actuel sur le réchauffement climatique ?

István Markó — C’est qu’on mélange allègrement deux aspects: un aspect purement  scientifique (y a-t-il réchauffement ? est-il dû à l’activité humaine ?) et un aspect « politique » (que fait-on ? quitter le nucléaire ? diminuer la quantité de CO₂ dans l’atmosphère ?, etc.)

Chacun de ces aspects doit être traité séparément. Or, en ce qui concerne la partie scientifique, on est très loin d’avoir une réponse, après plus de 20 ans de recherche, à la question principale, notamment le rôle des émissions de CO₂ des combustibles fossiles dans le réchauffement climatique.

On ne fait que découvrir l’influence des phénomènes naturels sur le climat. Voyez l’expérience CLOUD faite par le CERN à Genève. Il n’y a aucune certitude vu la complexité du problème et des processus en jeu. Des paramètres particulièrement importants sont quasiment ignorés (par exemple, l’effet de serre dû à la vapeur d’eau, notamment à travers les nuages…, la contribution du CO₂ volcanique). Nous sommes clairement dans un système physicochimique chaotique et créer des modèles de projection, à notre niveau de connaissance actuel, n’a pas beaucoup de sens et induit tout le monde en erreur.

Istvan MarkoSurtout, affirmer que le taux de CO₂ augmente la température du globe est erroné. La hausse de température précède l’augmentation du taux de CO₂, comme cela a été mis en évidence dans les glaces de Vostock, datées de 240.000 années ainsi que dans les données récentes du XXème siècle (Keeling). Le problème est l’observation (via des preuves indirectes) d’une augmentation de la température moyenne du globe. Dès lors, le discours officiel proclame que cette hausse provient de l’augmentation du CO₂ dû à l’activité humaine. Désolé, mais aucune démonstration n’a été faite, même par le GIEC.

On est donc en droit, scientifiquement, de se demander si cela vaut la peine d’investir une telle quantité d’argent et de mettre en péril nos industries et nos sociétés, pour un résultat qu’on ne sait de toutes façons pas atteindre.

Contrepoints — De nouveaux e-mails de ce que l’on appelle le « Climategate » ont été dévoilés, une fois encore, à la veille d’un sommet de l’ONU sur le climat. Que nous apprennent-ils de plus que la première série, sortie juste avant Copenhague en 2009 ?

István Markó — S’agit-il ou pas d’un hasard ? Je ne le pense pas, mais je n’oserai pas m’avancer là-dessus. Par contre, que nous apprennent ces courriels volés ? Fondamentalement, rien de neuf. Les scientifiques restent des humains. En l’occurrence, ceux du CRU [un de principaux centre de recherche climatique] paraissent malhonnêtes dans leur interprétation des choses : courbes trafiquées, effacement de données, petits arrangements pour faire croire au réchauffement inéluctable. Ce qui m’inquiète, c’est que, contrairement à la presse anglo-saxonne, cette affaire trouve peu de retentissement dans la presse européenne continentale et Belge en particulier. Est-ce volontaire ? Y a-t-il eu des pressions ? L’impact de ces courriels sur l’opinion publique reste négligeable, à l’exception des personnes qui s’informent via le Net. C’est regrettable.

Contrepoints — Et c’est néfaste pour le débat scientifique ?

István Markó — Absolument ! De nos jours, il y a des idées qui sont établies en dogmes. On y croit : ce n’est plus une question de science. C’est ainsi. Cela a été établi on ne sait par qui, on ne sait pas quand, mais c’est ainsi. Ces scientifiques, membres d’un grand organisme onusien, n’ont pas envie de voir mourir la poule aux œufs d’or. Voilà pourquoi ils bloquent le débat en nous traitant, moi comme des millions d’autres à travers le monde, de « sceptiques » ou même parfois de « négationnistes ».

Le pire, c’est que le monde politique et les médias y trouvent aussi leur compte. Les politiciens et les autres ont trouvé dans ces mensonges un moyen de faire admettre aux citoyens qu’il fallait vivre avec une énergie plus chère, avec une production d’énergie verte plus abondante, etc. La presse, elle, n’a jamais pris de position déontologique et de recul critique. Elle a répercuté les infos provenant du GIEC sans se poser de questions. On lit régulièrement que l’Arctique est en train de disparaître, alors que les études montrent le contraire. Idem pour les mouvements, naturels, de l’Antarctique.

Mais je ne blâme pas les journalistes, même les scientifiques. Ils risquent de se heurter à une censure parfois violente, à un dénigrement.

Contrepoints — Quel est votre sentiment aujourd’hui ? Vous pensez que l’humanité a perdu du temps et de l’argent en se fourvoyant dans un débat volontairement tronqué ?

István Markó — Avec le temps, de plus en plus de scientifiques devraient sortir du bois. On sent que le message du GIEC passe de moins en moins bien. Notamment grâce au travail d’internautes, qui montrent comment des graphes ont été trafiqués. Dans les cénacles académiques, beaucoup de scientifiques ont eu peur pour leur avenir. Les choses sont en train de changer. Au début, je n’y connaissais rien en chimie environnementale. C’est en m’y intéressant, en discutant avec des géologues, des physiciens… que j’ai constaté que je n’étais pas satisfait des réponses qu’on me fournissait.

La climatologie, qui est une science récente, doit encore progresser énormément dans des tas de domaines : l’étude de l’impact des fonds marins, de l’atmosphère et du soleil… tout cela est encore incompris aujourd’hui. Le mieux, pour la science, c’est qu’on nous laisse travailler sereinement, et sans parti-pris, à l’évolution de nos connaissances et qu’on arrête de nous faire croire que « le débat est clos »…

Contrepoints — Qui visez-vous en particulier ?

István Markó — Tous ceux qui ont intérêt à poursuivre le martèlement publicitaire. Greenpeace, WWF et les autres vont, par exemple, s’obstiner dans leur combat idéologique. Moi, je crois qu’on va assister à un tassement de la quantité d’argent dépensé dans l’économie verte. Elle n’est pas viable, je le rappelle, sans subventions ou découvertes fondamentales majeures. Le politique va ouvrir les yeux, en raison de la crise. Le gouvernement japonais a constaté qu’il allait détruire son économie s’il continuait à subventionner l’économie verte.

En Europe, on commence à se rendre compte de l’impact des mesures « vertes » sur le pouvoir d’achat des citoyens. Le fait que le nouveau gouvernement belge n’aie plus un ministre en charge du climat en dit long sur l’évolution de ces dernières années. Le problème, c’est que les recherches technologiques ne sont pas abouties. En matière photovoltaïque, par exemple, d’énormes progrès restent à faire. Mais il faut financer la recherche dans les domaines du futur. Cela veut dire demander aux politiciens d’avoir une vision à dix ou quinze ans. Sur ce dernier point, je réserve toujours mon optimisme.

 

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  • Points principaux du Rapport final officiel de DURBAN* à faire signer par les 190 pays présents (Traduit d’après **):

    Une nouvelle Cour internationale du Climat. La Cour aura le pouvoir de contraindre les nations occidentales à payer des sommes toujours plus grandes aux pays du tiers monde au nom de la réparation des « dettes climatiques » supposées. La Cour n’aura aucun pouvoir sur les pays du tiers-monde. Ici et partout dans le projet, l’Occident est la seule cible. « Le processus » est désormais irrémédiablement anti-occidental.

    « Les Droits de Mère Terre »: Le projet, qui semble avoir été écrit par des militants verts faibles d’esprit et des écologistes extrémistes, parle de « La reconnaissance et la défense des droits de la Terre Mère pour assurer l’harmonie entre l’humanité et la nature ». En outre, «il n’y aura pas de co-marchandisation (commodification, en anglais) [ce terme n’est pas dans le dictionnaire et ne mérite pas d’y être] des fonctions de la nature, donc aucun marché du carbone ne sera développé dans ce but».

    . »Droit de survivre »: Le projet affirme naïvement que «Les droits, pour certaines Parties, de survivre sont menacées par les impacts négatifs du Changement climatique, y compris l’élévation du niveau de la mer». Avec 5 cm par siècle, selon les données sur huit ans du satellite Envisat?

    Oh, que c’est faux ! Le satellite Jason 2, le petit dernier, montre que l’élévation du niveau des mers a réellement baissé au cours des trois dernières années.

    La guerre et le maintien des forces de défense et de ses équipements doivent cesser – juste comme ça – parce qu’ils contribuent au changement climatique. Il y a d’autres raisons pourquoi la guerre doit cesser, mais le projet ne les mentionne pas.

    Une cible nouvelle de température mondiale aura pour objectif, de limiter le « réchauffement global » pour aussi peu que 1°C au-dessus de niveaux pré-industriels. Puisque la température est déjà de 3°C au-dessus de ces niveaux, ce qui est en effet proposé est une diminution de 2°C des températures d’aujourd’hui. Ce serait nous faire retourner à mi-chemin du dernier âge glaciaire, et tuerait des centaines de millions de personnes. Plus de froid est beaucoup plus dangereux que plus de chaud.

    La nouvelle cible d’émissions de CO2, pour les pays occidentaux seulement, sera une réduction de jusqu’à 50% des émissions au cours des huit prochaines années et de « plus de 100% » [ces mots figurent réellement dans le texte] en 2050. Donc, pas de voitures à moteur, pas de centrales électriques au charbon ou au gaz, aucun avion, aucun train. Retour à l’âge de pierre, mais sans même le droit d’allumer un feu émettant du carbone dans nos grottes. Éoliennes, panneaux solaires et autres « énergies renouvelables » sont les seules alternatives proposées dans le projet. Il n’y a aucune mention de l’extension immédiate et rapide de l’énergie nucléaire dans le monde entier pour empêcher la destruction quasi-totale de l’économie.

    La cible nouvelle de concentration en CO2 pourrait être aussi basse que 300 ppmv d’équivalent CO2 (soit, y compris tous les autres gaz à effet ainsi que le CO2 lui-même).C’est une réduction de près de moitié par rapport à l’équivalent 560 ppmv de CO2 aujourd’hui. Elle implique simplement 210ppmv de CO2 à lui seul, avec 90 ppmv équivalent CO2 de gaz à effet de serre. Mais à 210 ppmv, les plantes et les arbres commencent à mourir. Le CO2 est la nourriture des plantes. Ils ont besoin de beaucoup plus que de 210 ppmv.

    L’année cible de crête des gaz à effet de serre – pour l’Occident seulement – sera cette année actuelle. Nous serons obligés de réduire nos émissions à partir de maintenant, indépendamment de l’effet sur nos économies (et l’absence d’effet sur le climat).

    L’Occident va payer pour tout, en raison de sa «responsabilité historique» pour avoir provoqué « le réchauffement planétaire». Les Pays du tiers monde ne seront pas obligés de payer quoi que ce soit. Mais ce sont les Nations unies, et non pas les pays du tiers-monde, qui vont récupérer l’argent de l’Occident, en prenant presque tout pour eux-mêmes comme d’habitude. Il n’existe aucune disposition n’importe où dans le projet pour l’ONU, de publier des comptes sur façon dont elle va dépenser 100 milliards de dollars par an, le projet exige que l’Occident doit « casquer » à partir de maintenant.

    *http://unfccc.int/resource/docs/2011/awglca14/eng/crp38.pdf

    **http://wattsupwiththat.com/2011/12/09/durban-what-the-media-are-not-telling-you/

    Voici ce que les « cinglés » verts de l’ONU (UNFCCC) ont pondu*.
    Après lecture vous penserez sans doute comme moi, que le mot « cinglé » est trop faible.

    • Indeed, it is insane.

      • « Une nouvelle Cour internationale du Climat. La Cour aura le pouvoir de contraindre les nations occidentales à payer »

        Vu que les USA et la Chine n’ont jamais accepter, ni participer, ni ratifier Le Tribunal Pénale International (TPI), je vois vraiment pas comment un Tribunal du Climat verra le jour…
        Surtout si c’est pour faire « casquer » les USA…

        Donc ce projet est mort né!!!

        Et les escrolo de vrais débiles mentaux.

  • Enfin un scientifique belge de haut niveau ose se « découvrir » face à la voix médiatique exclusive de son confrère et vice-président du GIEC Jean-Pascal Van Ypersele…

  • Rien à ajouter à votre texte ni surtout sur votre conclusion.

  • Je fais partie des sceptiques et c’est POURQUOI je n’aime pas que l’on raconte n’importe quoi : « Le satellite Jason 2, le petit dernier, montre que l’élévation du niveau des mers a réellement baissé au cours des trois dernières années. » Le satellite en question a montré que le niveau des mers à augmenté d’environ 3mm par an sur les trois années de son exploitation. C’est loin du déluge, mais ça n’est pas rien.

    • La réalité est que la VARIATION de l’élévation est négative: ça continue donc de monter, comme depuis 20 000 ans, mais ça monte moins vite: il y a une décélération (dérivée seconde du niveau des océans ou dérivée de la vitesse).

      • donc l’élévation (qui est une vitesse) diminue, il n’est pas dit que le niveau des mers diminue, il est dit que sa vitesse d’élévation diminue.

        • C’est logique non, que la vitesse diminue, compte tenu de l’augmentation de la surface (prélevée sur les terres) due à l’augmentation de volume. Le contraire serait très très alarmant.

          • Quelles terres ont été englouties (prélevées) ?
            J’habite au bord de la mer, juste au bord, les pieds dans l’eau, je n’ai aucun problème avec ça et je n’ai pas de poissons dans ma maison. 😉
            Le volume dont vous parlez (surface en plus x hauteur en plus) est totalement négligeable par rapport au volume des océans.

        • Ok pour l’explication. La formulation initiale était maladroite. Il aurait donc fallu écrire, vénérable professeur, un truc du genre « la vitesse d’élévation diminue » (bien qu’en lisant différentes sources, elle semble relativement constante depuis pas mal de temps : 3mm par an. Encore une fois on est loin des scénarios catastrophiques tartinés complaisamment ici et là. Pas de quoi fouetter un chat).

    • Très intéressant ces marégraphes.

      Tiens, ce serait marrant de trouver de vieilles photos des littoraux avec la date et surtout l’heure exacte (pour retrouver le coefficient de marée de ce jour/heure) et comparer avec le niveau actuel en mettant les photos côte à côte pour les mêmes circonstances de marée.

      • Attention aux fausses preuves… Les côtes subissent soit un phénomène d’érosion naturel et la mer semble avancer (donc monter), soit un phénomène d’ensablement dû aux dépôts de limon et la mer semble reculer (donc baisser). Autre problème : les mouvements tectoniques (des côtes s’enfoncent, d’autres émergent). Quand on est à l’échelle du mm ou du cm comme maintenant, le catastrophisme est ridicule et les « preuves » sont dérisoires. En tout cas, avant d’être noyés sous les eaux à Brest ou Bordeaux, faudra atendre encore quelques millénaires ou jamais…

    • Tu dois confondre Sète (sans « s » 😉 ) et Aigues-Mortes. Mais le port d’Aigues-Mortes ne débouchait pas sur la mer mais sur un étang.

  • Ce qui ne me déplairait pas, c’est qu’on fasse un sondage concernant la sensibilité politique des milieux scientifiques et surtout chez les climatologues. Il est notoire que les scientifiques ont des tendances gauchistes, écolos et d’extrême gauche, sensibles à l’organisation +scientifique+ de la société, mais ce n’est pas chiffré.

    Si on constate que les climatologues sont composés en grande majorité de militants écolos fanatiques et de nostalgiques de l’URSS, cela laissera un doute sur la validité de leurs études, tout comme on se méfiera d’une étude faite par un groupe de scientifiques composé de religieux intégristes prouvant le créationnisme.

    Sinon, la crise peut être une opportunité : les subventions pour les alarmistes ne pourront que baisser et vu qu’il ne permettra plus d’accéder aux subsides, l’alarmisme devrait logiquement baisser.

    • Aux US ils avaient mené une étude assez large, et oui on trouve beaucoup plus de «démocrates» dans les milieux scientifiques et dans les études supérieures longues que de «républicains». À contrario, on trouve beaucoup plus de «républicains» dans les milieux des affaires, du commerce.
      Il est par contre difficile, disait l’étude, de déterminer qui précède quoi, si l’on devient «de gauche» par les études ou si l’on fait des études parce que l’on est «de gauche». Je n’ai plus le lien, désolé, mais ça peut se retrouver 🙂

  • Oui, félicitations à ce courageux scientifique : ne peut-on, comme pour les Miss France, faire un Prix Nobel alternatif pour lui ? Ou retirer celui donné au GIEC et lui ceindre l’écharpe à Oslo en place de M Van Yperseel de Strihou ?

  • István Markó — « Tous ceux qui ont intérêt à poursuivre le martèlement publicitaire. Greenpeace, WWF et les autres vont, par exemple, s’obstiner dans leur combat idéologique. Moi, je crois qu’on va assister à un tassement de la quantité d’argent dépensé dans l’économie verte. Elle n’est pas viable, je le rappelle, sans subventions ou découvertes fondamentales majeures. Le politique va ouvrir les yeux, en raison de la crise. Le gouvernement japonais a constaté qu’il allait détruire son économie s’il continuait à subventionner l’économie verte. » :

    Tiens, encore des subventions à récupérer !

  • Enfin un article qui quitte l’omerta et la désinformation de nos misérables médias. Voici quelques éléments complémentaires à ce bel article.

    Pourquoi le GIEC n’est pas crédible
    A) Aspects structuraux
    1° La solution est imposée
    Dans ses statuts, rédigés par l’UNEP (United Nations Environment Program), il est demandé au GIEC de travailler sur le « Réchauffement Climatique Anthropique » (RCA). Donc, avant même que le GIEC n’ait commencé ses travaux, on lui impose LA SOLUTION : il y a réchauffement (ce qui est vrai, mais il est minime : +0,7°C en 150 ans, non linéaire et une seule fois en phase avec le CO2, sur 1980-1998) ET il est anthropique. Donc, mécaniquement, les dirigeants du GIEC vont tout faire pour justifer cette solution, et ils n’ont pas hésité à utiliser de la science fausse, comme, par exemple, le modèle d’effet de serre d’Arrhénius, qui avait été réfuté par les physiciens de son époque, et que le GIEC a fort opportunément sorti de son chapeau.
    2° La bureaucratie règne en maître et la science est dévoyée
    Une fois que le rapport scientifique est rédigé (compilation de nombre de publications judicieusement sélectionnées), le résumé pour les décideurs (SPM) est préparé entre les dirigeants du GIEC et les représentants des gouvernements. Il est négocié mot par mot, à la virgule près, selon les bonnes habitudes du Grand Machin Onusien. De ce fait, le SPM gomme toutes les nuances, toutes les interrogations, tous les aveux de méconnaissance que l’on peut trouver dans le rapport scientifique. Puis, il est publié et présenté en grande pompe aux Etats, aux institutions internationales, et aux médias du monde entier pour qu’ils relayent la bonne Parole « GIECquienne » aux peuples de toute la planète. Après ce faste clinquant et fort onéreux, les scientifiques sont priés de mettre le rapport scientifique en conformité avec le SPM, qui a force de Loi Divine, et leur rapport ainsi trafiqué amendé est publié environ 6 mois après le SPM. Jamais la science n’avait été ainsi dévoyée (sauf avec le lyssenkisme, cousin proche du dogme du RCA) et jamais son éthique la plus élémentaire n’avait été ainsi foulée aux pieds.

    B) Quid des annonces et des prévisions cataclysmiques ?
    En 2002, l’ONU annonçait 10 millions de réfugiés climatiques pour les prochaines années. On les attend toujours…
    Le GIEC annonçait une montée continue de T, avec l’augmentation du taux de CO2 : on attend toujours, car T est stable depuis 1999.
    L’Arctique devait se réduire comme peau de chagrin : il est toujours là et sa glace se reconstitue en hiver (certes, il a perdu de l’étendue de mer de glace à la fin de l’été depuis 2007)
    L’Antarctique devait se réchauffer : il ne le fait pas, et même se refroidit quelque peu.
    Les océans devaient monter à plus de 3mm/an (certains, comme Al Gore, annonçaient même, sans sourciller, +6 m en 2100) : ils sont en tendance de stabilisation (mesures satellitaires Jason et Topex)
    Les océans devaient gagner beaucoup de chaleur : ils n’en gagnent pas (publication de Spencer et Braswell), et le GIEC recherche avec acharnement où est cette sacrée chaleur perdue, mais refuse étrangement de remettre en cause ses modèles numériques…
    Le flux IR quittant la haute atmosphère devait suivre les prévisions des modèles numériques : une publication de Spencer, qui a analysé les données satellites sur plusieurs années montre que le flux réel est bien inférieur aux prévisions.
    Les points chauds des Tropiques devaient être LA preuve de la pertinence du modèle de l’effet de serre du GIEC : les nombreuses mesures satellitaires et par ballon n’en ont pas trouvé.
    Dans ses premiers rapports, le GIEC affirmait que la baisse d’écart de T entre les pôles et les Tropiques allait diminuer le nombre et l’intensité des tempêtes. Ils ont fait un beau virage à 180°. Curieux, non ? Un jour c’est blanc, le lendemain c’est noir, sans aucune justification ? En fait, les températures des deux pôles ayant diminué (alors qu’elles avaient augmenté dans les années 1950), les anticyclones mobiles polaires sont plus fréquents et plus intenses (plus de 1030 hPa), ce qui génère des dépressions plus fortes. Voyez ce document du climatologue français Marcel Leroux:
    http://www.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges-meridiens-Chang-clim.pdf

  • Bon article a l’exception d’un point sur le quel je souhaite apporter un correctif. Le Nucléaire serait bon marché ?

    Non, du fait de la responsabilité limité des constructeurs et exploitant (ou pire de la responsabilité nulle d’EDF protégé par la loi), le risque nucléaire est reporté sur le contribuable, il n’est donc pas intégré au prix et sous évalué.

    Le nucléaire « sûr et pas cher » est donc un mensonge produit par un privilège assimilable à une subvention comparable à celles reçue par les sois disant alternatives « verte ».

    La prise en compte intégrale du risque rehausserai sensiblement le prix conduirait naturellement les marchés à orienter les capitaux vers la réduction active (éclairage diodes…) ou passive (isolation) de la consommation d’énergie.

    • Dans le cas du pétrole ou du charbon, le coût du risque est reporté sur le prix de vente.
      Donc sur l’acheteur.

      Au final, que l’énergie soit étatique (coût du risque sur le contribuable qui utilisent tous le système d’état) ou privé (coût sur le consommateur) cela revient au même:
      le coût du risque est prit en charge par quelqu’un.

      En outre, si le nucléaire est une propriété de l’état, alors il est normal que le coût du risque soit aussi pour l’état, donc le contribuable.

  • Le nucléaire bon marché ? Mon oeil !!! Les japonais ont bien vu ce que le nucléaire peut coûter. Le nucléaire semble « bon marché » à deux conditions. 1) on n’intègre pas dans les coûts les risques de catastrophe et 2) on n’intègre pas dans les coûts les frais de démantèlement des centrales usagées et de stockage des déchets, dont, actuellement, on ne sait toujours absolument pas comment les traiter pour en enlever la dangerosité. Quelqu’un ici peut-il dire combien cela va coûter de mettre à l’abri des produits radioactifs avec une demi-vie de plusieurs milliers d’année ?
    Oui, si on « oublie » ces « détails », alors le nucléaire peut sembler bon marché. En réalité, le nucléaire consiste à profiter maintenant et à faire payer les générations à venir… Merci pour nos petits-enfants !!!

    • Le problème des gens comme vous c’est l’incroyable incompétence.

      1) le cout des risques est pris largement en compte. C’est d’ailleurs la raison du prix des centrales nucléaires, car le seul prix du béton ou de l’infrastructure est l’équivalent de quelques kilomètres d’autoroute.
      2) le cout du démantèlement est pris aussi en compte. Les écolos s’évertuent à le nier et sont totalement incapable de prouver ce qu’ils avancent. Puisque c’est vous qui porter ces accusations, alors prouvez moi vos dires!!!

      Enfin, la majorité des produits radioactifs issus d’une centrale ont une durée de demi-vie courte (moins de 50 ans).
      Le cœur du réacteur peut-être réutilisé comme combustible (technologie qui n’existait pas il y a 30 ans).
      Il reste en fait très peu de matière à durée de vie longue.
      Les technologies évoluant, rien en dis que nous ne sauront pas nous en servir dans 10, 30 ou 50 ans.
      Or les écolo étant totalement et irrémédiablement anti-science, cet aspect des choses leur échappent totalement.

    • J’aimerais apporter un éclaircissement sur ce que tu dis. Tu parles des déchets nucléaires en disant que l’on ne sait absolument pas comment les traiter pour enlever leur dangerosité. Mais c’est largement faux, on sait très bien comment fabriquer des centrales nucléaires utilisant des technologies largement différentes de celles d’aujourd’hui ( comme les centrales à sels fondus) dont certaines savent fonctionner via ces fameux  » déchets » (qui donc ici n’en seront plus, et serviront de combustible). Tout les problèmes ne sont en réalité (ou presque) que purement politique et économique.

  • « Oui, si on « oublie » ces « détails », alors le nucléaire peut sembler bon marché. En réalité, le nucléaire consiste à profiter maintenant et à faire payer les générations à venir… Merci pour nos petits-enfants !!! »

    Etant donné que les premières centrales nucléaires fonctionnent depuis le milieu des années cinquante (20e siècle), on peut dire que plusieurs générations bénéficient déjà d’une électricité bon marché. Sinon, nous ne pouvons rien dire concernant les générations à venir.
    A moins bien sûr d’avoir un pouvoir spécial pour connaître le futur…

  • La France a fait un double choix avec l’énergie nucléaire, ceux de l’efficacité et de l’indépendance énergétique. Si des petits génies, ici, trouvent mieux, on attend avec impatiente leurs brillantes idées.

  • Et pendant ce temps, les staliniens du Front de gauche parlent d’un futur tribunal climatique:

    « Aux dernières nouvelles, le monde continue de s’acheminer vers une hausse de la température globale de plus de 3 degrés C. Pour le Front de gauche, les responsables de cette catastrophe annoncée devront en être rendus pénalement comptables devant un futur Tribunal de justice climatique, »

    http://www.romandie.com/news/n/_Accord_de_Durban_le_Front_de_gauche_s_inquiete_du_statu_quo111220111612.asp

  • Encore et toujours de la désinformation sur Contrepoint…

    Rien de ce que prétend ce « scientifique » en ce qui concerne justement la science n’est correct. Totalement honteux

     » Or, en ce qui concerne la partie scientifique, on est très loin d’avoir une réponse, après plus de 20 ans de recherche, à la question principale, notamment le rôle des émissions de CO₂ des combustibles fossiles dans le réchauffement climatique. »

    C’est faux. Il existe des centaines d’études indépendantes qui relie réchauffement climatique et émissions anthropiques. Il en est justement sorti un la semaine dernière:

    http://thingsbreak.files.wordpress.com/2011/12/anthropogenic-and-natural-warming-inferred-from-changes-in-earths-energy-balance.pdf

    « The observed trends are extremely unlikely (<5%) to be caused by internal variability, even if current models were found to strongly underestimate it. Our method is complementary to optimal fingerprinting attribution and produces fully consistent results, thus suggesting an even higher confidence that human-induced causes dominate the observed warming."

    "On ne fait que découvrir l’influence des phénomènes naturels sur le climat. Voyez l’expérience CLOUD faite par le CERN à Genève."

    Totalement à côté de la plaque. L'expérience CLOUD recrèe des conditions totalement artificielle (une petite chambre bombardée de rayonnement ionisant issu d'un accélérateur de particule), comment donc pourrait-elle nous renseigner sur "l'influence des phénomènes naturels" ?? Pour le coup, on fait également des expériences en labo sur le CO2:

    http://www.youtube.com/watch?v=SeYfl45X1wo

    "Il n’y a aucune certitude vu la complexité du problème et des processus en jeu."

    En gros: "j'y comprends rien, donc rien n'est sûr"… Il faudrait que ce monsieur ouvre quelques journaux scientifiques…

    "Des paramètres particulièrement importants sont quasiment ignorés (par exemple, l’effet de serre dû à la vapeur d’eau,"

    Hallucinant d'ignorance. L'effet de serre de la vapeur d'eau est le phénomène le plus étudié et compris. Les premières modélisations datent des année 60 (par exemple, cet article fondateur de 1966:

    http://www.gfdl.noaa.gov/bibliography/related_files/sm6701.pdf

    Il existe des milliers d'études sur le sujet. Une simple recherche sur google scholar avec les mots "water vapor atmosphere feedback" donne 16'000 références rien que pour les année 2005-2011.

    Quelques études siginificatives:

    http://www.agu.org/pubs/crossref/2005…/2005GL023624.shtml

    " However, high correlation of increasing cloud-free longwave downward radiation with temperature (r = 0.99) and absolute humidity (r = 0.89), and high correlation between ERA-40 integrated water vapor and CRU surface temperature changes (r = 0.84), demonstrates greenhouse forcing with strong water vapor feedback. "

    http://geotest.tamu.edu/userfiles/229/Dessler_et_al_2008b.pdf

    http://www.agu.org/pubs/crossref/2008/2008GL034859.shtml

    http://www.agu.org/pubs/crossref/2006/2005GL025505.shtml

    "la contribution du CO₂ volcanique"

    On atteint le sommet du n'importe quoi. Les émissions de CO2 volcanique actuelle sont insiginifiantes face aux émissions anthropiques.

    "Nous sommes clairement dans un système physicochimique chaotique et créer des modèles de projection, à notre niveau de connaissance actuel, n’a pas beaucoup de sens et induit tout le monde en erreur."

    Encore une confusion entre météo et climat…Il a trouvé son diplôme dans une pochette surprise, ce M. Marko ? Le caractère chaotique de l'atmosphère n'a jamais empêché l'été d'être plus chaud que l'hiver…

    Lire à ce sujet cette excellente introduction du Pr Held:

    http://www.gfdl.noaa.gov/blog/isaac-held/2011/04/27/9-summer-is-warmer-than-winter/

    "Surtout, affirmer que le taux de CO₂ augmente la température du globe est erroné. La hausse de température précède l’augmentation du taux de CO₂, comme cela a été mis en évidence dans les glaces de Vostock, datées de 240.000 "

    Encore un vieux classique climato-sceptique complètement éculé. Il y a en effet un décalage entre taux de CO2 et température sur le dernier millénaire, parce que le CO2 y joue un rôle de rétroaction positive qui amplifie le forçage radiatif lié au changement des paramètre orbitaux. Un stock à peu près constant de CO2 se réparti différemment entre les océans et l'atmosphère. Actuellement, on ajoute du CO2 supplémentaire dans l'atmosphère ET les océans. La situation est totalement différente.

    "ainsi que dans les données récentes du XXème siècle (Keeling). "

    Les mêmes données montrent une décroissance (infime, mais mesurable) du taux d'oxygène dans l'atmosphère, qui correspond à l'augmentation du CO2: c'est donc bien par combustion que le CO2 est produit, et pas par "dégazage" des océans induits par le réchauffement.

    http://www.skepticalscience.com/images/CO2_vs_oxygen.gif

    Bref, un vrai ramassi de n'importe quoi… A quand sur contrepoints des articles sur "le VIH ne cause pas le SIDA", "les américains n'ont jamais été sur la Lune", "la terre a moins de 10'000 ans", "Elvis est toujours vivant" ?

    • Le réchauffement climatique ***anthropique catastrophique*** ne peut pas être vérifié et prouvé actuellement, il faudra attendre les dates mentionnées, ça n’est donc en l’état qu’une théorie.

      De une, ce qu’on observe ces toutes dernières années ne colle pas du tout avec les modèles. De deux le tout est salement entaché de lutte de clocher ce qui est tout à fait normal quand aucune vérification définitive n’est faite. C’est le fonctionnement normal de la science.

      Vous prétendez qu’on à tout compris au système atmosphérique et c’est en l’état une affirmation gratuite au mieux, une escroquerie scientifique au pire.

      Et de trois des scientifiques qui « ont eu leurs diplômes dans des pochettes surprise » ça commence à en faire un paquet :

      • (Lisibilité je continue sur un post séparé)

        Lettre de 141 scientifiques à l’ONU pour dénoncer la chape de plomb idéologique.

        http://www.larecherchedubonheur.com/article-climate-gate-lettre-ouverte-au-secretaire-general-des-nations-unies–40947129.html

        extrait :
        ——————————-
        Nous, signataires, étant compétents dans des disciplines scientifiques liées au climat, défions le CCNUCC [Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques – ndt] et ses partisans, de fournir des preuves expérimentales convaincantes pour soutenir leur thèse d’un dangereux réchauffement ou autre changement climatique causé par l’homme…
        ——————————-

        Les signataires :

        1. Habibullo I. Abdussamatov, Dr. Sci., mathematician and astrophysicist, Head of the Russian-Ukrainian Astrometria project on the board of the Russian segment of the ISS, Head of Space Research Laboratory at the Pulkovo Observatory of the Russian Academy of Sciences, St. Petersburg, Russia
        2. Göran Ahlgren, docent organisk kemi, general secretary of the Stockholm Initiative, Professor of Organic Chemistry, Stockholm, Sweden
        3. Syun-Ichi Akasofu, PhD, Professor of Physics, Emeritus and Founding Director, International Arctic Research Center of the University of Alaska, Fairbanks, Alaska, U.S.A.
        4. J.R. Alexander, Professor Emeritus, Dept. of Civil Engineering, University of Pretoria, South Africa; Member, UN Scientific and Technical Committee on Natural Disasters, 1994-2000, Pretoria, South Africa.
        5. Jock Allison, PhD, ONZM, formerly Ministry of Agriculture Regional Research Director, Dunedin, New Zealand
        6. Bjarne Andresen, PhD, dr. scient, physicist, published and presents on the impossibility of a « global temperature », Professor, The Niels Bohr Institute, University of Copenhagen, Denmark
        7. Timothy F. Ball, PhD, environmental consultant and former climatology professor, University of Winnipeg, Member, Science Advisory Board, ICSC, Victoria, British Columbia, Canada
        8. Douglas W. Barr, BS (Meteorology, University of Chicago), BS and MS (Civil Engineering, University of Minnesota), Barr Engineering Co. (environmental issues and water resources), Minnesota, U.S.A.
        9. Romuald Bartnik, PhD (Organic Chemistry), Professor Emeritus, Former chairman of the Department of Organic and Applied Chemistry, climate work in cooperation with Department of Hydrology and Geological Museum, University of Lodz, Lodz, Poland
        10. Colin Barton, B.Sc., PhD, Earth Science, Principal research scientist (retd), Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO), Melbourne, Victoria, Australia
        11. Joe Bastardi, BSc, (Meteorology, Pennsylvania State), meteorologist, State College, Pennsylvania, U.S.A.
        12. Ernst-Georg Beck, Dipl. Biol. (University of Freiburg), Biologist, Freiburg, Germany
        13. David Bellamy, OBE, English botanist, author, broadcaster, environmental campaigner, Hon. Professor of Botany (Geography), University of Nottingham, Hon. Prof. Faculty of Engineering and Physical Systems, Central Queensland University, Hon. Prof. of Adult and Continuing Education, University of Durham, United Nations Environment Program Global 500 Award Winner, Dutch Order of The Golden Ark, Bishop Auckland County, Durham, U.K.
        14. M. I. Bhat, Professor & Head, Department of Geology & Geophysics,

        etc. etc. (voir lien)

        • Le météorologue Reid Bryson, considéré comme un des « Pères de la Météorologie », est devenu un des leaders du scepticisme sur le Réchauffement Global dans les dernières années avant son décès en 2008.

          Le chercheur climatologue Tad Murty, professeur de Sciences de la Terre à l’Université de Flinders, a dit : « Au début, je croyais fermement au réchauffement global, jusqu’à ce que je travaille dessus moi-même ».

          La spécialiste de l’atmosphère Joanna Simpson, première femme au monde docteur en météorologie : « Maintenant que je ne fais plus partie d’aucune organisation et que je ne reçois plus de financements, je peux parler franchement ». Anciennement à la Nasa, elle a écrit plus de 190 études.

          Le climatologue Chris de Freitas de l’Université d’Auckland, Nouvelle-Zélande, de croyant au réchauffement global anthropique, est devenu sceptique.

          Le mathématicien et ingénieur David Evans a consacré six ans à la comptabilisation des émissions de carbone, et à élaborer des modèles pour le Bureau de l’Effet de Serre Australien. Il a écrit le modèle (FullCAM) qui évalue le respect des obligations par l’Australie au regard du Protocole de Kyoto pour les secteurs « occupation des sols et forêts ». Evans est devenu sceptique en 2007.

          • Le géologue Bruno Wiskel de l’Université d’Alberta avait commencé à construire une « Maison de Kyoto », en l’honneur du Protocole du même nom, mais a écrit récemment un livre intitulé « Le Climat Neuf de l’Empereur : démystification du réchauffement global. »

            L’astrophysicien Nir Shaviv, un des jeunes scientifiques les plus récompensés d’Israël, pense que de plus en plus de scientifiques se
            convertiront au scepticisme lorsqu’ils découvriront l’absence de preuve. »

            La spécialiste de l’atmosphère Joanna Simpson, première femme au monde docteur en météorologie : « Maintenant que je ne fais plus partie d’aucune organisation et que je ne reçois plus de financements, je peux parler franchement ». Anciennement à la Nasa, elle a écrit plus de 190 études.

            Le mathématicien et ingénieur David Evans a consacré six ans à la comptabilisation des émissions de carbone, et à élaborer des modèles pour le Bureau de l’Effet de Serre Australien. Il a écrit le modèle (FullCAM) qui évalue le respect des obligations par l’Australie au regard du Protocole de Kyoto pour les secteurs « occupation des sols et forêts ». Evans est devenu sceptique en 2007

            Le météorologue Reid Bryson, considéré comme un des « Pères de la Météorologie », est devenu un des leaders du scepticisme sur le Réchauffement Global dans les dernières années avant son décès en 2008.

            Le chercheur climatologue Tad Murty, professeur de Sciences de la Terre à l’Université de Flinders, a dit : « Au début, je croyais fermement au réchauffement global, jusqu’à ce que je travaille dessus moi-même ».

            Le climatologue Chris de Freitas de l’Université d’Auckland, Nouvelle-Zélande, de croyant au réchauffement global anthropique, est devenu sceptique.

            Docteur Kiminori Itoh, docteur ès sciences ayant reçu de nombreuses récompenses en physique et chimie de l’environnement, a déclaré que la peur du réchauffement est « le pire scandale de l’histoire. Lorsque les gens connaîtront la vérité, ils se sentiront trompés par la science et les scientifiques. »

            Ivar Giaever, Prix Nobel de physique qui a dit : « Je suis un sceptique… Le réchauffement global est devenu une nouvelle religion. »

            Le Docteur Richard Courtney, relecteur expert du GIEC et consultant en science du climat et de l’atmosphère basé en Angleterre : « Jusqu’à maintenant, aucune preuve convaincante du RCA (réchauffement climatique anthropique) n’a été découverte ».

            Le physicien de l’atmosphère James A. Peden qui note que « Beaucoup de [scientifiques] sont en train de chercher un moyen de revenir doucement en arrière [après avoir répandu la peur du réchauffement], sans ruiner leur carrière. »

      • Et pour conclure on va manger des pop-corn en vous regardant vous entre-bouffer entre écolos anti-nucléaire et écolo anti-co2.

        Bonne décroissance.

        (Enfin pas vous hein ! Vous ne comptez absolument pas renoncer à vos 4.5tep par année)

    • Oui, un troll chaud, of course, qui tente ainsi d’apporter un peu de chaleur à la basse troposphère, laquelle a tendance à ne pas suivre les directives du GIEC!!! Mais qui, malgré une avalanche verbeuse et malgré des liens divers et variés (pour ne pas dire avariés…), ne peut toujours pas prouver que le CO2 a un rôle pivot sur T, ni que les modèles ont un minimum de crédibilité….

      Nous n’avons donc pas besoin de …. warmifuge…

  • Le Canada quitte le protocole de Kyoto.

  • Kuing Yamang : « Tiens, ce serait marrant de trouver de vieilles photos des littoraux avec la date et surtout l’heure exacte . »
    —————————————-
    Il y a des photos de vieilles cartes postales des plages, il suffit de comparer l’emplacement des échoppes sur la plage, il y a des exemples de Nice ou des plages californiennes sur WUWT.

    Sinon, une toute dernière étude « pire rivioude » sur le niveau des mers en Espagne sud, à Cadiz, sur une série marégraphique longue de plus d’un siècle, entre 1880 et 2009. Résultat : hausse de … 1mm/an !

    Comme dab, dès qu’on regarde les mesures, et non la CAO réchauffiste (catastophe assistée par ordinateur), le thermageddon fait pschitt. On peut donc être sûr que ce genre d’étude, les escrologistes ne vont jamais en parler dans les médias.

    JOURNAL OF GEOPHYSICAL RESEARCH, VOL. 116, C12003, 10 PP., 2011
    doi:10.1029/2011JC007558
    The long sea level record at Cadiz (southern Spain) from 1880 to 2009
    The long sea level record at Cadiz (southern Spain) from 1880 to 2009
    Key Points
    * Archived historical sea level data were recovered
    * A composite time series longer than 100 yrs was built using leveling information
    * Sea level trends are consistent among nearby records in southern Spain

    http://www.agu.org/pubs/crossref/2011/2011JC007558.shtml

    • Je ne passe pas souvent ici, mais le niveau des articles et des commentaires y est d’évidence toujours aussi navrant.

      Alors, notamment depuis l’ère des données satellitaires il est connu, et même de ceux qui suivent de très loin le sujet, que le niveau de la mer est une quantité dynamique qui n’augmente pas de manière uniforme autour du globe.

      Alors qu’une étude donne 1 mm/an à Cadiz sur la période 1880/2009 au lieu de 1,6 mm/an pour l’ensemble du globe sur la même période n’a absolument rien de révolutionnaire.

      Une fois encore, votre biais de confirmation atteint des niveaux rarement atteints même chez les pires négateurs du changement climatique, et rejoint votre totale ignorance de la littérature scientifique du climat en alimentant vos habituels délires enrobés d’une rhétorique à la fois baveuse et conspirationniste. Parfaitement indigeste.

      Pour une étude globale de référence sur le niveau des mers, voir donc Church&White 2011 :
      http://www.springerlink.com/content/h2575k28311g5146/

      « For 1993–2009 and after correcting for glacial isostatic adjustment, the estimated rate of rise is 3.2 ± 0.4 mm year−1 from the satellite data and 2.8 ± 0.8 mm year−1 from the in situ data. The global average sea-level rise from 1880 to 2009 is about 210 mm. The linear trend from 1900 to 2009 is 1.7 ± 0.2 mm year−1 and since 1961 is 1.9 ± 0.4 mm year−1. There is considerable variability in the rate of rise during the twentieth century but there has been a statistically significant acceleration since 1880 and 1900 of 0.009 ± 0.003 mm year−2 and 0.009 ± 0.004 mm year−2, respectively. »

      • Alors, faut plus passer du tout papy…

      • Il est vrai que le niveau de vos commentaires est toujours aussi navrant. Pas de doute, faut arrêter de venir.

      • Cher h16,

        J’ai espéré un moment que, pour la première fois depuis que vous réagissez aux arguments scientifiques des nombreux commentaires qui démontrent la profonde absurdité de chaque article lié au climat de ce site, vous alliez fournir un argument autre que « lol », « troll » ou encore comme ici « céçuikikikyé ». Mais en fait, toujours pas.

        Alors merci pour le ridicule récurrent de vos interventions : c’est en partie pour ça que je me ferai toujours un plaisir de sporadiquement repasser vous faire coucou ici, votre blog présentant encore moins d’intérêt que celui-ci, à moins de vouloir faire une thèse sur la sophistique bien sûr.

        • Papy: « vous alliez fournir un argument autre que « lol » »

          Vous devriez écouter la voix de votre maitre le sieur Pachaury qui déclare en sa qualité de directeur du GIEC. « Pas de réchauffement pendant les 15 dernières années ».

          Bigre ! Voilà qui fait bien tâche dans le catastrophisme, à moins d’un cataclysme météoritique on voit mal comment les températures vont rattraper les scénarios.

          On vous fait confiance toutefois, avec un bon pied de biche (une canne de hockey fait aussi l’affaire) aucune courbe n’est infalsifiable.

          Ps: lol !

  • Il y a quelque chose qui me fait sourire dans cette interview et qui la rend un peu caduque : le Pr. Markó est un expert en chimie organique. Tout est dit.

    Je ne mets pas en doute son intelligence mais bien la légitimité de sa parole. Son travail, c’est de faire de la recherche en synthèse organique. Pas de travailler sur les questions énergétiques et climatiques.

    • Georges: « Je ne mets pas en doute son intelligence mais bien la légitimité de sa parole. »

      Si on pousse plus loin vous n’avez aucune légitimité pour décider de sa légitimité.

      On peut se dire qu’il sait lire un papier scientifique d’une part, qu’il a peut-être bien étudié le sujet d’autre part et la majeur partie de l’article porte sur des choses aisément vérifiable: les glaces de vostock, les échec des sommets climatique, le bilan carbone désastreux de l’Allemagne, le peu de retentissement des climategate, bbcgate en France.

      Au final vu la divergence complète entre les modélisations et ce qu’on mesure depuis 15 ans ses dires sur le fond sont crédibles et sa légitimité complète à moins de démontrer la fausseté de l’un ou l’autre des arguments.

      • Je me rappelle très bien de ce monsieur Marko.

        Surtout de cette fois où, devant un parterre d’étudiants de 1ère CANDI médusés, il avait trouvé de bon ton de descendre en flamme Greenpeace (qui avait récemment bloqué un transport de chlore) en disant, je cite:

        « Ces [insérez une insulte] de Greenpeace s’opposent au chlore, et bien moi, Istvan Marko, je les ai rencontré et je leur ai demandé: Mettez vous du sel sur vos frites ?

        Oui

        Et bien dans le sel il y a du chlore!!!  »

        Il avait bien rigolé ensuite, de sa bonne blague. Pas moi.

  • J’accepte et je comprends une majeure partie des critiques formulées par le Pr. Marko. Plus, d’un point de vue scientifique je suis d’accord sur la nécessité de toujours conserver un esprit critique et de se garder des « vérités scientifiques » érigées en dogmes. Les arguments scientifiques en faveur du réchauffement climatique anthropique me semblent écarter bien trop facilement des paramètres encore méconnus ou jugés insignifiant, ce qui relève de la faute professionnelle ! Ou est passée notre humilité ?

    D’un autre côté, qui peux répondre à la question banco : dans quel but un organisme tel que le GIEC agirait-il ainsi ? Pourquoi mentir à des milliards de personnes sur un réchauffement climatique inexistant ? Comme on dit à qui profite le crime ? Car si j’en crois cet interview et les travaux de M. Godefridi, nous serions victimes d’une manipulation à travers le GIEC, organe politisé davantage scientiste que scientifique…

    Manipulation de la part de qui ? Dans quel but ? Je suis désolé mais derrière une critique reposant sur des arguments scientifiques cohérents, j’attends une contre-argumentation cohérente et pas une enième théorie du complot ! Et je passe sur certains commentaires (j’ai failli hurler de rire à la mention « nostalgiques de l’URSS ») qui ne volent guère plus haut que l’argumentation de certains écologistes fanatiques (type les méchants lobbys du pétrole).

    • Salut M. Eddy,

      j’ignore si vous lirez cette réponse tardive un mois après, mais la première réponse qui me vient est que le GIEC n’est pas du tout un organisme scientifique, mais bien une agence à but politique environnementaliste.

      Si vous n’êtes pas convaincu, vérifiez
      1) les conditions de sa création par le PNUE (programme ONU prônant le développement durable…)

      2) les CV des gens qui l’ont porté sur les fronts baptismaux (Maurice Strong par exemple…)

      3) ses statuts,
      http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml#1
      en particulier cette phrase « […] mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. »

      4) son mode de fonctionnement (avec les trois groupes de travail dont un seul peut raisonnablement être qualifié de « scientifique », et encore !)

      5) Ses « succès » prévisionnels depuis sa création : aucuns ! (ou alors trouvez m’en…)

      Si après ces petits tours sur le web vous restez sur une idée d’un « organisme impartial regroupant des milliers de climatologues », je n’aurais pas d’autres arguments à vous proposer.

      Cdlt,
      Murps

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