École: la méthode syllabique, une efficacité prouvée

Trois études scientifiques menées par des orthophonistes prouvent la supériorité de la méthode syllabique pour l’apprentissage de la lecture

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École: la méthode syllabique, une efficacité prouvée

Publié le 20 novembre 2011
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Trois études scientifiques menées par de jeunes orthophonistes prouvent la supériorité de la méthode syllabique pour l’apprentissage de la lecture.

Un article de SOS Éducation

100% d’une classe de CP qui sait lire à la fin de l’année: c’est possible avec la méthode syllabique. Mieux encore, comparée avec une classe ayant appris à lire avec une méthode mixte, ces élèves comprennent mieux les textes qu’ils lisent. L’écart entre ces deux classes a tendance à s’approfondir en CE1 : les élèves ayant appris avec des méthodes mixtes ont de moins bons résultats en lecture et en compréhension que les autres.

C’est ce que démontrent trois mémoires, réalisés par de jeunes orthophonistes et présentés au groupe de travail lecture de SOS Éducation, le 14 novembre dernier, par Brigitte Étienne, orthophoniste.

Les enfants ayant appris à lire avec des méthodes syllabiques comprennent mieux les tâches à effectuer, souligne B. Étienne. Ils sont mieux organisés que ceux ayant appris avec des méthodes mixtes. Ces derniers agissent dans la précipitation. Ils n’écoutent pas les consignes entièrement, seulement les mots-clefs.

Ces trois études scientifiques, réalisées à l’École d’orthophonie de Tours, sous la direction de Brigitte Étienne, orthophoniste libérale chargée de cours en Langage Oral, avaient pour objectif de comparer l’efficacité des méthodes de lecture.

Ayant constaté, à partir des années 80, une augmentation du nombre d’enfants présentant des symptômes de dyslexie phonologique, enfants ne fonctionnant qu’en devinettes ou par approximations successives avec un décodage inexact ou très laborieux, Brigitte Étienne a initié ces trois mémoires de fin d’études, élaborés avec une méthodologie scientifique sérieuse, des tests étalonnés et une analyse statistique valide des résultats.

La 1ère étude en 2005 par E. Bernard comparait 2 classes de CP, dont l’une apprenait avec la méthode « Léo & Léa » et l’autre avec une méthode semi globale (lecture de textes avec mots lus globalement, parallèlement à un apprentissage du code). La supériorité de la méthode « Léo & Léa » était très nettement démontrée.

La 2ème en 2006 par L. Houvenaeghel évaluait les mêmes élèves en fin de CE1, étude élargie à une cinquantaine d’enfants. Elle confirmait l’étude précédente en montrant que les élèves « Léo & Léa » non seulement décodaient mieux les textes mais aussi qu’ils avaient de meilleurs résultats en orthographe (transcription de mots connus et inconnus réguliers).

La 3ème étude en 2007 par A.-S. de Rancourt évaluait la compréhension en début de CE1 chez une cinquantaine d’écoliers. Elle démontrait de façon nette qu’un déchiffrage bien automatisé entraîne une meilleure compréhension écrite (pour des enfants sans difficultés de langage oral).

Le résumé de ces 3 études est en ligne sur le site de « Léo et Léa », dans la rubrique textes théoriques.

Fichiers PDF : ResumeMemoire1.pdfResumeMemoire2.pdfResumeMémoire3.pdf

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  • 37 ans instit., je veux vous dire que sans être contre votre hypothèse, votre étude scientifique de 3 jeunes orthophonistes…euh ça m’a l’air un peu court !!

    • 37 ans instit ?

      Pour se convaincre des contre-performances de l’EdNat française, il suffit juste de regarder les résultats très médiocres des petits français aux tests PISA.
      Et en tant qu’instit, vous êtes complice de cette médiocrité.
      D’ailleurs venant d’un(e) instit, c’est étonnant que vous trouviez « un peu court » une étude d’orthophonistes: je ne suis pas certain que vous soyez compétent(e) et bien placé(e) pour juger de ce qui est bon ou mauvais pour les élèves, vu justement leurs résultats médiocres.

      http://www.youtube.com/watch?v=n_suCbLA_PQ

      Eh oui, c’est ça l’école poubelle gratuite.

    • Ça fait toujours trois de plus. Le malheur c’est qu’on ait encore besoin de prouver que la terre est ronde, alors que c’est fait depuis longtemps : il n’existe pas une seule étude qui démontre la supériorité, on même la simple équivalence, entre la méthode globale (ou semi-globale, ou mixte) et la simple syllabique. Il en existe des quantité qui prouvent au contraire la supériorité du syllabique, et pas que par des « jeunes orthophonistes ».
      Dire que la globale est un désastre absolu est évidemment excessif, et de même que tous les fumeurs n’attraperont pas un cancer, une majorité d’enfants apprendront — plus ou moins — à lire avec n’importe quelle méthode, même globale ; mais une minorité …

  • vu les résultats depuis des décennies , je pense qu’il n’y a que la mauvaise foi d’un prof pour renier cette étude.

  • Instit. en 1955 on avait la vocation …et j’en suis fier malgré vos insultes à deux balles …et des générations de bons lecteurs j’en ai sorti !!! Le Daniel et Valérie de la mixte n’a jamais empêché de lire, surtout, le plus souvent, pratiqué sur le terrain …plutôt côté syllabique et pas global ! Et puis c’est le maître qui vaut.. et moins la méthode. Vous ne savez pas manifestement que les causes de la déroute de l’E.N sont avant tout exogènes. Et puis votre sectarisme méthode-méthode est à mille lieues d’une conception « libérale », adaptée de l’Education . Et si c’est youtube , les ortho. ou une vague Association qui donnera le la… on est mal barré !

  • Pour rire un peu sur la vertu de la syllabique en période d’apprentissage… et des fois plus tard…tiré des Propos d’Alain sur l’Education (1932). Deux troufions ont reçu une lettre et l’un d’eux demande à l’autre:  » Bonnes nouvelles chez toi »_ L’autre répond:  » J’sais pas. J’suis en train de lire » !!!!

    • Ah parce que des élèves qui après 12 ans d’études (dans le meilleur des cas) ne savent pas écrire une seule phrase sans la larder de fautes, c’est un sujet qui vous fait rire ???
      Vous avez raté votre vocation, c’est pas instist que vous auriez dû être mais clown.

  • « Et puis c’est le maître qui vaut.. et moins la méthode. »
    ——————
    Oui mais quand le maître ne vaut pas, c’est idiot de persister à défendre une méthode dont vous-même reconnaissez la faiblesse. C’est comme lester **exprès** un coureur et mettre ses résultats de queue de peloton sur le compte de l’entraîneur. On note d’ailleurs le comique involontaire de votre tournure quand vous parliez de la mixte-côté-syllabique-qui-n’empêche-pas-de-lire, sans doute pour ne pas avoir à parler des ravages la mixte-côté-globale sur l’orthographe et la grammaire.

    Quant à accuser les critiques de la méthode globale (et son bâtard la « mixte ») de sectarisme, quand on sait que pendant des années, ceux qui osent pratiquer la syllabique subissent blâmes et sanctions et sont obligés de le faire en cachette (lire par ex. La Fabrique du Crétin de Brighelli, instituteur mais éclairé, lui), c’est quand même l’hôpital qui se fout de la charité. Si l’Edulcoration Nationale n’était justement pas d’un tel sectarisme en imposant la méthode globale par la propagande et l’intimidation pendant des décennies, en restant sourde aux alertes répétées et en s’entêtant dans son erreur, que dis-je, son abomination, on n’aurait pas une telle génération d’analphabètes.

    Un libéral est pour quelque chose qui marche, pas pour du n’importe quoi sous le prétexte bidon de la diversité. Alors svp, n’assaisonnez pas le mot libéral à toutes les sauces, c’est une insulte à l’intelligence.

    • Petite correction : Brighelli est professeur en CPGE ; c’est Marc Le Bris qui est instituteur (enfin professeur des écoles). Si le premier est bel et bien l’auteur de La Fabrique du crétin, le second l’est de Bonheur d’école – un très beau livre !

  • Encore un qui confond allègrement libéralisme et laxisme ! Alors que le laxisme est plutôt de l’autre côté…
    Bien parlé, miniTAX

  • Je passe sur les quolibets, les insultes…..et les erreurs !! La perception qui alterne pointillisme et globalisme est un fait… et le va et vient de l’un à l’autre est constant. Pourquoi un moule fixe dans les premiers apprentissages alors ? ? Pointillisme à tout crin: lettre, syllabe, mot ! Ou globalisme à tout va: message, mot, syllabe, lettre. La mixte bien conduite ménage les passerelles et n’a aucunement déméritée! Ce qui est sûr c’est que vous, adulte, vous lisez globalement….heureusement !!

    • « erreurs », quelles erreurs svp ?

    • « La mixte bien conduite « … et oui. Un bon maitre pourra toujours faire des miracle même avec une méthode à la con ; peut-être même qu’un maitre génial aura des techniques qui, dans les mains d’un individu moyen, ne conduiront qu’à des catastrophes (Cf. les généraux français tentant de faire du Napoléon…) . Mais le maitre moyen, lui ? Sans parler du mauvais, qui existe aussi…

      Avec la syllabique c’est tout juste si on besoin de maitre : il suffit de prononcer les lettres une après l’autre et on a choppé le truc, sauf diphtongue (et même pour les diphtongue, en fait, ça passe pas mal, il suffit de les mâcher ). En deux mois c’est torché, tous les enfants savent lire à Noël.
      Avec les globale et mixte … seul un bon maitre s’en sort, et encore, pas avec tous les enfants.

    • PS : l’état final d’un système n’est pas représentatif de la façon dont il est construit. Dire que l’enfant peut ou même doit apprendre à lire globalement parce que c’est ce que fait l’adulte, c’est aussi con que de dire qu’un nouveau-né peut tenir debout puisque c’est naturel pour un adulte, ou qu’on peut construire une maison sans échafaudage. Et de fait, les expériences montrent que les enfants ne lisent pas globalement, ça vient plut tard, avec l’habitude qui transforme un mouvement appris (plus ou moins laborieusement) en réflexe.

  • « Pourquoi un moule fixe dans les premiers apprentissages alors ?  »
    —————————-
    Tout ça a déjà été fort bien expliqué depuis longtemps, cf par ex. le site de Marc Le Bris ou SOS Education qui fournissent une foule de liens (déjà, assimiler la méthode classique à du pointillisme est une caricature grotesque mais typique de la propagande utilisée par les promoteurs de la globale pour dénigrer la syllabique).

    On trouvera dans chaque camp une foule de rationalisations toujours cohérentes… en théorie et le plus souvent sous le couvert du prestige de telle ou telle « science » sociale ou cognitive.
    Mais en pratique, la méthode globale (qui s’appuie sur le prémisse archi-faux mais maintes fois répétées que la méthode syllabique privilégierait l’automatisme aux dépens du sens) est un désastre, c’est un fait massif et incontestable. C’est la pratique et les faits qui tranchent, pas la théorie, sinon autant s’en retourner aux temps de l’obscurantisme.

  • Il m’avait semblé que les écoles étaient libres de choisir globale, syllabique et semi-globale.

    Est-ce que je me trompe ?

    Sinon, puisque les écoles sont libre de choisir le type d’enseignement, en quoi est-ce une atteinte au libéralisme ? Le manque de transparence ?
    (N’ayant pas d’enfants en âge d’être scolarisés, j’ai eu des échos contraires et pas tous vérifiés à ce sujet.)

  • Une approche libérale du problème contenterait tout le monde: chacun serait libre d’envoyer ses enfants dans l’école pratiquant la méthode de son choix.

    Et l’on pourrait comparer l’efficacité des deux méthodes, et je suis sûr que bizarrement on verrait de plus en plus d’écoles et de profs laissant tomber la méthode globale/semi/mixte…

    Mais ce serait une horriiible mesure ultra-néo-méga-hyper-giga-libérale de laisser les individus libre de choisir, vous n’y pensez pas! Et puis que faites-vous de l’égalité des chances? Certains iraient dans de bonnes écoles et d’autres non. Alors que dans notre merveilleux système, cela ne peut arriver: tout le monde ou presque (les pistonnés, ceux qui connaissent bien le système – profs – et ceux qui ont les moyens de payer 2 fois pour l’éducation de leurs enfants) est logé à la même ancienne: école pourrie pour tous! Et puis si on laisse les gens libres de choisir ils seront tout perdus et certains choisiraient une mauvaise école, les cons! (sans compter le fait que certaines écoles pourraient ne pas assez encenser le rôle bienfaiteur du Dieu-État, laissées aux griffes du libéralisme le plus sauvage!)

  • Pour savoir de quoi on parle !!!

    BULLETIN OFFICIEL hors-série n° 3 du 19 juin 2008

    CYCLE DES APPRENTISSAGES FONDAMENTAUX – PROGRESSIONS POUR LE COURS PRÉPARATOIRE ET LE COURS ÉLÉMENTAIRE PREMIÈRE ANNÉE

    – Connaître le nom des lettres et l’ordre alphabétique.
    – Distinguer entre la lettre et le son qu’elle transcrit ; connaître les correspondances entre les lettres et les sons dans les graphies simples (ex. f ; o) et complexes (ex. ph ; au, eau).
    – Savoir qu’une syllabe est composée d’une ou plusieurs graphies, qu’un mot est composé d’une ou plusieurs syllabes ; être capable de repérer ces éléments (graphies, syllabes) dans un mot.
    – Connaître les correspondances entre minuscules et majuscules d’imprimerie, minuscules et majuscules cursives.
    – Lire aisément les mots étudiés.
    – Déchiffrer des mots réguliers inconnus.
    – Lire aisément les mots les plus fréquemment rencontrés (dits mots-outils).
    – Lire à haute voix un texte court dont les mots ont été étudiés, en articulant correctement et en respectant la ponctuation.
    – Connaître et utiliser le vocabulaire spécifique de la lecture d’un texte : le livre, la couverture, la page, la ligne ; l’auteur, le titre ; le texte, la phrase, le mot ; le début, la fin, le personnage, l’histoire.
    – Dire de qui ou de quoi parle le texte lu ; trouver dans le texte ou son illustration la réponse à des questions concernant le texte lu ; reformuler son sens.

  • Puis-je suggérer la lecture de cet ouvrage, disponible sur Internet gratuitement :

    « Pour un enseignement efficace de la lecture et de l’écriture ».
    http://foundationsforliteracy.cllrnet.ca/index.php/Foundations_For_Literacy

    Dans cet ouvrage, traduit par une équipe de l’Université du Québec à Montréal, il est fait état non pas d’une recherche, ni de trois recherches, mais bien de dizaines de recherches qui démontrent que l’apprentissage d’une langue alphabétique passe nécessairement par le décodage graphophonétique.

    Je vous suggère également le site suivant concernant les premiers apprentissages de l’anglais, qui s’avère avoir une orthographe aussi complexe à maitriser que le français (comportant des correspondances graphophonétiques non transparentes) :

    http://www.nationalreadingpanel.org/

    Il est (grand) temps de réfléchir aux représentations culturelles qui nous empêchent de considérer des résultats significatifs de recherche sous prétexte que « ça a toujours été comme ça avant », car, comme avant, trop de petits écoliers québécois et français éprouvent de la difficulté à apprendre à lire et à écrire.

  • Bonjour,
    Je viens de lire avec attention vos différents échanges . Actuellement mère de famille, mon aîné est en CP et la méthode utilisée est la Globale pour la lecture. Mon fils n’y adhère pas du tout et je pose beaucoup de questions, car quoi de plus normal que de vouloir que son enfant réussisse ses bases ? Je n’ai pas voulu interférer dans cet apprentissage, aussi j’ai laissé faire , et puis aujourd’hui, j’ai tout ce qu’il faut a la maison pour lui apprendre la méthode syllabique, je pense que chaque enfant est bien différent , on ne peut pas adapter une méthode a chaque élève, mais pour ce qui me concerne je ne vais pas assister a la défaite de mon fils sans rien faire, c’est fort dommage….

    • Vous êtes sur le bon site, Madame, si je puis me permettre, puisque, par essence, les libéraux réclament la liberté, et par là même, l’ouverture du « marché » de l’enseignement à la concurrence, à savoir des écoles enseignant également, entr’autres, la méthode syllabique.

      A chacun ensuite de déterminer quelle sera la meilleure école pour ses enfants.

  • Bonjour.
    J’adhère à 200% à la méthode syllabique qui pour moi est une référence à mon apprentissage de la langue française depuis toute petite. J’ai une fille de 4 ans qui va à la maternelle et qui espère que cette méthode sera redevenue d’actualité pour elle. Je dis NON à l’échec scolaire à cause d’une méthode, qui pour moi, est non adaptée à l’enseignement scolaire.

  • Pourquoi changer une méthode qui gagne, telle pourrait être la question ? Imperturbable par rapport aux méthodes changeantes, l’école Hattemer est restée fidèle à la lecture syllabique car reconnue comme une méthode progressive et constructive pour l’enfant. Tant est si bien que cette méthode enseignée dès la maternelle permet aux enfants de savoir lire et surtout comprendre le sens des mots…Jean d’Ormesson, Anne Sinclair, Françoise Sagan et bien d’autres ont pu bénéficié de cet enseignement traditionnel qui a bien de l’avenir http://hattemer-academy.com/actualites/1767-prenez-de-lavance-avec-hattemer-a-la-maison-en-maternelle/

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Mario Vargas Llosa, dont nous avions récemment présenté l’un des derniers ouvrages, et qui a fait régulièrement l’objet de nombreuses chroniques sur Contrepoints depuis quelques années, est aussi le prix Nobel de littérature de 2010.

Les éditions Gallimard ont édité la conférence qu’il a donnée à cette occasion, véritable éloge de la lecture et de tout ce qu’elle recèle à la fois comme trésors, comme potentiel de résistance au conformisme et comme moyen de défendre les libertés.

 

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Michel Desmurget est l’auteur notamment de La Fabrique du crétin digital, ouvrage sorti en 2019. Docteur en neurosciences et directeur de recherche à l’Inserm, il s’appuie sur ses travaux, ainsi que sur de très nombreuses études approfondies qui ont été menées à travers le monde, pour mesurer l’impact de la lecture sur l’intelligence dès le plus jeune âge, et d’autres qualités humaines essentielles qu’elle permet de développer.

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François Kersaudy est un auteur, historien reconnu, spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale et de l’histoire diplomatique. Auteur de De Gaulle et Churchill (Perrin, 2002), De Gaulle et Roosevelt (Perrin, 2004), il a aussi écrit une biographie de Churchill pour Tallandier, et une autre consacrée à Lord Mountbatten pour Payot. Il est aussi l’auteur d’ouvrages consacrés à l’Allemagne nazie.

Tout au long de Dix faces cachées du communisme, Kersaudy explore une série de dix questions variées, principalement liées aux actions de l'URSS de... Poursuivre la lecture

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