Faut-il sortir de l’Unesco?

Les États-Unis sont sortis de l’Unesco suite à l’entrée de la Palestine. La France ne devrait-elle pas faire de même?

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Faut-il sortir de l’Unesco?

Publié le 9 novembre 2011
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Les États-Unis sont sortis de l’Unesco suite à l’entrée de la Palestine. La France ne devrait-elle pas faire de même ?

Par Michel de Poncins

L’entrée de la Palestine à l’Unesco, pour devenir ainsi le 195ème membre conduit réellement à se poser des questions essentielles. Bien sûr, cette manœuvre est purement politicienne, elle laisse espérer aux Palestiniens d’accéder un jour à l’ONU, centre impérial du pouvoir totalitaire mondial en voie d’organisation accélérée. Israël ne s’y trompe pas et a convaincu son allié américain de sanctionner brutalement l’Unesco.

Les Américains sont donc sortis de l’Unesco la privant d’un seul coup de 22 % de ses ressources. Habituée à son budget conséquent, l’organisme frémit de devoir subir la moindre restriction pour ses dirigeants et fonctionnaires.

Voici l’occasion de montrer comment cette organisation ruine ses membres et se rend coupable de dérives idéologiques graves. La France doit-elle quitter l’Unesco ? La question est, donc, posée.

Ruine et désordres

Par son budget en accroissement constant, ce dinosaure entraîne la ruine. Dans ce budget, les salaires et avantages immenses des 175 directeurs et 1000 consultants comptent pour une large part comme dans tout organisme international conscient de sa dignité. La richesse se traduit par des impôts dans le monde entier.

Un collectif africain a écrit un mémorandum à Frédéric Mayor, à l’époque, directeur général de l’Unesco :

Les structures de cette organisation papivore sont ankylosées et garnies de personnel essentiellement carriériste au sens primaire de la déontologie administrative. Les États se contentent de meubler et de truffer les différents services de l’organisation d’éléments qui n’ont d’autres qualifications que celle des liens de parenté qui les attachent aux dirigeants ou ministres des gouvernements qui les affectent.

L’organisation est, ainsi, gangrenée par une ignorance que nous n’osons pas dire cancéreuse, mais pour correspondre à l’actualité, « sidéenne », parce que généralisée et paralysante, toute activité des départements de l’organisation se confinant en gestion administrative et en la reproduction de vieux documents non actualisés, de rejet systématique de tout document nouveau comportant des projets de renouvellement ou d’enrichissement de la réflexion et de la pensée créatrices…

Le patrimoine mondial

Une des nombreuses causes de la ruine, non citée dans cette déclaration, est le monopole du classement au patrimoine mondial.

En 1972, les États membres ont donné à l’Unesco le droit exorbitant de classer des monuments dans un prétendu patrimoine mondial. L’avidité des « Unescocrates » pour l’extension rémunératrice de leurs pouvoirs voyait un champ illimité s’ouvrir devant eux.

Après les monuments, vinrent les sites comme les rivages de la Seine puis l’immatériel comme les « odeurs » : la fameuse place El Djamena à Marrakech fut « distinguée » pour son atmosphère et ses odeurs ; en fait se mêlent aujourd’hui de nombreuses odeurs d’essence ; les bonimenteurs sont sans doute condamnés à se répéter de père en fils pour ne pas toucher au patrimoine mondial ! Vint le tour de la « cuisine française ». Les fourchettes des « Unescocrates » furent en état d’alerte maximum lors des travaux préparatoires et, ceci, au détriment de tous les affamés de la planète ! Le bœuf bourguignon et le gratin dauphinois seront-ils soumis à des normes fixées pour l’éternité ?

Les règlementations sont cruellement nocives. Derrière le classement se cache une réduction grave du droit de propriété. En France, le logement souffre de la règlementation ubuesque du permis de construire. Le classement des rives de la Seine et de bien d’autres lieux allonge les délais et ajoute des servitudes propres qui renchérissent le coût des logements.

Les dérives idéologiques

Quand il s’agit de dinosaures internationaux dans la mouvance de l’ONU, les dérives financières et idéologiques ne sont jamais loin.

En 1984, les USA avaient une première fois quitté l’organisation. L’une des raisons était la gestion catastrophique avec une foule de malversations. En plus, l’Unesco était un repère de marxistes et elle l’est restée. Quand les USA partirent à grand fracas, l’Unesco se trouva, comme aujourd’hui, avec un gros problème de budget. Il fallait à tout prix revoir les dépenses, d’autant plus que la Grande-Bretagne et Singapour avaient suivi en 1985. Les 175 Directeurs n’étaient pas capables de prendre les décisions d’économie nécessaires sans partir d’urgence en séminaire lointain pour les étudier. Le séminaire eut lieu à Taormine, ce lieu magique en Sicile, d’où on voit les fumerolles de l’Etna sans risquer d’avoir trop chaud !

La Grande-Bretagne a, pour sa part, réintégré l’organisation en 1997. Les Américains sont revenus peu après prétextant que depuis la chute du mur de Berlin le marxisme n’était plus dangereux….

Les malversations, quant à elles, risquent de continuer de plus belle, car elles sont « monnaie courante » dans ces organismes gigantesques où les vrais contrôles n’existent pas.

Les dérives idéologiques sont nombreuses. Indépendamment d’un penchant connu pour le marxisme, l’organisation milite pour la biodiversité et le prétendu changement climatique dû à des causes humaines. Au titre de ces dérives l’Unesco a innové d’une façon terrifiante en rendant public le texte des « droits de l’animal » :

« Considérant que la vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s’étant différenciés au cours de l’évolution des espèces. Considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d’un système nerveux possède des droits particuliers … » Après avoir dit que l’espèce humaine n’est qu’une espèce animale parmi les autres, elle termine en exigeant que « la défense et la sauvegarde de l’animal aient des représentants au sein des gouvernements et organismes ».

Autre dérive à signaler le polythéisme. Un document de l’Unesco de 1991 condamne « La tradition judéo-chrétienne envers l’environnement… Les judéo-chrétiens ont soutenu que, selon la genèse, l’Homme est créé à l’image de Dieu qui lui a ordonné d’assujettir la terre. La Genèse confère manifestement à l’homme un droit venu de Dieu d’exploiter la terre sans restrictions morales. » Le Secrétaire Général de l’ONU, à l’époque Boutros Ghali, avait fait, à la conférence de Rio, l’apologie du polythéisme : « La nature est la demeure des divinités. Celles-ci ont conféré à la forêt, au désert, à la montagne, une personnalité, qui inspire le respect. La terre a une âme, la ressusciter, telle est l’essence de Rio. »

La culture ne peut se développer que dans la liberté. Les Unescocrates ne peuvent comprendre un tel raisonnement. À force de se considérer comme des animaux, ils doivent voir se rétrécir leurs capacités cognitives, ce qui ne les empêchent pas de partager avec leurs frères jumeaux une voracité bien connue !

Sortir de l’Unesco ?

De combien le dinosaure ruine-t-il la France ? C’est impossible à évaluer. La participation au budget de l’ordre de 14 % du total n’est que le haut de l’iceberg. Il faut ajouter, en plus du ministère de la culture, le jeu de toutes les administrations innombrables qui traitent avec l’organisme.

Sortir de l’Unesco aurait certes un effet financier positif pour la France. L’effet psychologique serait encore plus important. Cela signifierait à la multitude des dictateurs mondiaux agissant dans les centaines d’agences publiques internationales que la « danse devant le buffet » pourrait bien s’arrêter un jour… .

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  • Il n’y a que sur Contrepoints que l’on peut lire des points de vue aussi contrariants du politiquement correct, aussi argumentés. Bravo.

  • Des points de vue contrariants du politiquement correct, argumentés …. et erronés !

    Il n’existe pas de contrainte Unesco supplémentaire, tout simplement parce qu’il n’existe pas de droit de l’urbanisme ou du patrimoine international ! Les seules contraintes qui s’appliquent sur les rives de la Seine sont donc celles du droit et des règlements français …

    Quant à une sortie de l’Unesco pour la France en raison de l’acceptation de la Palestine, dans la mesure où la France a voté pour, cela paraît assez peu probable …

    Et en ce qui concerne l’effet positif des économies réalisées à l’occasion d’une telle sortie en ne participant plus au budget, rappelons simplement que la France est la 1ère destination touristique au monde, grâce à notamment à ses sites patrimoniaux, auxquels les inscriptions Unesco donnent une grande visibilité à l’international. Inutile de dire qu’une sortie de l’Unesco aurait une influence négative sur les retombées économiques de cette ressource financière non délocalisable qu’est le tourisme patrimonial !

    Bref, merci pour votre avis éclairé …

    • « la France est la 1ère destination touristique au monde, grâce à notamment à ses sites patrimoniaux, auxquels les inscriptions Unesco donnent une grande visibilité à l’international.

      La France possède 37 des « 936 biens constituant le patrimoine culturel et naturel que le Comité du patrimoine mondial considère comme ayant une valeur universelle exceptionnelle. » source: http://whc.unesco.org/fr/list/ (et encore, un de ces 37 « biens » est situé en Nouvelle Calédonie.)

      C’est comparable à l’Allemagne mais très inférieur à l’Italie, à l’Espagne et même à la Chine.

      Conclusion: Le tourisme hexagonal ne doit probablement rien à l’UNESCO.

  • Il serait aussi bon de préciser que l’UNESCO a son siège à Paris et donc, avant de dire que « Sortir de l’Unesco aurait certes un effet financier positif pour la France » il faudrait calculer les répercussions financières que peuvent avoir les centaines de personnes vivant et travaillant au siège !
    Comparé aux milliards qui sont investis chaque année dans l’armement je pense que ce que peut coûter l’UNESCO et un mal mineur et même bien plus utile pour l’Humanité!

    • La France a longtemps été (est sans doute encore?) un très gros marchand d’armement. L’UNESCO coûte de l’argent, l’armement en rapporte.

      Sinon, oui, la guerre c’est pas beau, tout ça, tout ça…

  • Je prie le ciel pour qu’aucune personne au monde ne partage le point de vue navrant de Monsieur Poncins sur ce sujet.

    En plus de la forme qui est loin d’être honnête intellectuellement (il qualifie systématiquement de « dérive » toutes les thèses contraires au siennes), le fond de sa pensée n’est pas plus convaincante:

    -Il qualifie de dérive idéologique la volonté affichée par l’UNESCO de reconnaître des droits naturels à tout être vivant et des droits particuliers aux animaux qui ont un système nerveux. Différentes expériences scientifiques (comme le test du miroir par exemple) semblent indiqués que plusieurs espèces animales (en plus de l’homme) ont consciences d’elles mêmes. Pourquoi alors serait-il farfelu de leur reconnaître certains droits? La domination de notre espèce sur toutes les autres ne nous donne pas, a priori, le droit dans jouir pleinement sans aucunes considérations morales. La question mérite du moins d’être posée, et je ne vois pas en quoi cela est une « dérive ». Il y a fort à parier que 200 ans en arrière, le même Monsieur Poncins aurait été un fervent défenseur de l’esclavage et aurait qualifié les thèses abolitionnistes de « dérive idéologique ». Les forts ne souhaitent que rarement accorder des droits aux faibles puisqu’ils ont biens sûr, d’un point de vue strictement matériel, tout à y perdre.

    -Evidemment, il ne faudrait pas placer le polythéisme (quel qu’il soit) au dessus des religions monothéistes (quelles qu’elles soient) mais l’inverse est tout aussi vrai et, à la lecture de cet article, je n’ai pas l’impression que l’auteur s’accorde avec moi sur ce dernier point. J’ajoute, par exemple, que la notion de « peuple élu » qui est omniprésente dans l’ancien testament s’oppose radicalement au concept d’universalité défendu par l’ONU et qui est également l’un des fondements idéologique de la révolution française. Monsieur Poncins perçoit-il donc la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 comme une autre « dérive idéologique ». Ce n’est pas insultant que de soumettre à la critique la philosophie judeo-chrétienne. Le contraire nous ferait vivre dans un monde dogmatique figé pour l’éternité. Dans un tel monde, la Terre serait toujours plate !

    -Enfin, pour ce qui est de la corruption au sein de l’UNESCO, n’ayant pas de connaissance sur le sujet, je veux bien accorder le bénéfice du doute à l’auteur. Mais les conclusions qu’il en tire sont pour le moins ridicules. Seul un imbécile tirerait une balles dans la tête d’un individu atteint de la gangrène là où un bon médecin proposerait simplement l’amputation du membre gangrené. Si la supériorité de l’intelligence de l’espèce humaine sur toutes les autres espèces animales connues à ce jour semble indéniable de manière statistique, le raisonnement de Monsieur Poncins permet d’affirmer que ce résultat n’est malheureusement plus vrai pour ce qui est de certains cas particuliers…c’est bien dommage.

    • « Pourquoi alors serait-il farfelu de leur reconnaître certains droits? »
      Et pour les devoirs des animaux, vous faites comment? A moins de considérer que les animaux aient des droits, mais aucun devoirs?

      « La domination de notre espèce sur toutes les autres ne nous donne pas, a priori, le droit dans jouir pleinement sans aucunes considérations morales. »
      En parlant de devoirs, la cruauté envers les animaux est répréhensible, au cas ou vous l’ignoreriez. Bien entendu, cette règle ne s’applique qu’aux hommes. Par contre, si un chat tue une souris, il ne sera pas condamné, parce que c’est un animal, il n’a pas de devoirs, et donc pas de droits… Vous comprenez?

      « Il y a fort à parier que 200 ans en arrière, le même Monsieur Poncins aurait été un fervent défenseur de l’esclavage »
      C’est sûr! En plus il est blanc et quand il était petit, il a certainement acheté des « têtes de nègre » à la boulangerie. Il y a donc « fort à parier » qu’il est raciste!

      « je n’ai pas l’impression que l’auteur s’accorde avec moi sur ce dernier point. »
      La correction (et la modestie) devrait vous avoir incité à rédiger votre phrase de la façon suivante: Je ne m’accorde pas (ou je ne suis pas d’accord) avec l’auteur sur ce dernier point. »

      « Ce n’est pas insultant que de soumettre à la critique la philosophie judeo-chrétienne. »
      Mais où avez vous vu une insulte? Une critique n’est pas forcement une insulte mais dans le cas qui nous occupe, cette « critique » consiste à dire une ânerie, et c’est ça que dénonce l’auteur.

      « Dans un tel monde, la Terre serait toujours plate ! »
      Bien sûr! Par exemple la révolution industrielle est venue presque exclusivement du monde judeo-chrétien justement parce qu’il n’était pas figé et dogmatique, en tous cas bien moins que la plupart des autres « mondes », qu’ils soient poly ou monothéiste.

      « là où un bon médecin proposerait simplement l’amputation du membre gangrené »
      Et quand tout est pourri jusqu’au cou, un bon médecin comme vous ampute juste au dessous des oreilles?

      « le raisonnement de Monsieur Poncins permet d’affirmer que ce résultat n’est malheureusement plus vrai pour ce qui est de certains cas particuliers »
      On le constate effectivement à la lecture de certains commentaires…

      • Vous m’attaquez sur beaucoup de choses que je n’ai absolument pas dites et que je ne pense même pas. Pour d’autres, vous me contredisez en ne disant en fait ni plus ni moins que ce que j’ai dit. Je vais donc vous répondre point par point:

        -Pour ce qui est des animaux. Nous parlions de droits, vous parlez de devoirs. Bien que ces deux notions soient liées, l’une n’implique pas inconditionnellement l’autre (ce que vous affirmez lorsque vous dites grosso modo: pas de devoirs donc pas de droits). Un foetus humain n’a, dans les faits, aucun devoir pourtant il a des droits aujourd’hui qui lui sont propres (par exemple ses parents ne peuvent pas, passé un certain stade, décidé de le supprimer simplement parce qu’ils le souhaitent). Pensez vous donc également que cela aussi est une « dérive idéologique » ? De plus, je n’ai jamais affirmé que les animaux « devraient » avoir des droits (bien que je le pense), j’ai simplement dit qu’il n’est pas stupide de se poser la question. C’est ni plus ni moins ce que fait l’UNESCO en réalité. L’organisation dit reconnaître des droits aux animaux mais ne précise pas lesquels. Le but est donc simplement de soulever la question (l’UNESCO n’a aucune souveraineté sur aucun Etat). Ce que j’ai reproché à Monsieur Poncins c’était d’avoir condamné (il parle de dérive) cette action sans le moindre argument, comme s’il était évidant qu’il s’agissait d’une aberration. Si cela était si évidant, il n’aurait pourtant pas eu beaucoup de mal à nous l’expliquer, mais il ne s’en est pas donné la peine. Voilà ce que je lui reproche, ni plus ni moins. Pour ce qui est de la législation française, je sais parfaitement que la cruauté envers les animaux est répréhensible et je ne vois vraiment pas ce qui a pu vous laisser croire le contraire.
        -En se qui concerne ma phrase: « Il y a fort à parier que 200 ans en arrière, le même Monsieur Poncins aurait été un fervent défenseur de l’esclavage ». Elle n’était là que pour faire un parallèle entre le sentiment de supériorité démesuré des hommes d’aujourd’hui envers les autres espèces animales et le sentiment de supériorité qui a poussé, au cours de l’histoire, bien des peuples à en réduire d’autres à l’état d’esclave. Mon « il y a fort à parier » que vous semblez ne pas apprécier n’était là que pour traduire une probabilité. Je n’est rien affirmé et pour être honnête j’espère me tromper sur ce point puisque le contraire serait assez triste. Quant à votre commantaire:
        « C’est sûr! En plus il est blanc et quand il était petit, il a certainement acheté des « têtes de nègre » à la boulangerie. Il y a donc « fort à parier » qu’il est raciste! »
        il est tout simplement navrant. Il faudra que vous m’expliquiez en quoi le fait d’être blanc (ce qui est mon cas) et d’appeler un chat un chat (en l’occurrence une tête de nègre à l’époque de l’enfance de Monsieur Poncins) fait de quelqu’un un raciste. Ah non, ca y est, j’y suis. Vous essayiez de faire de l’ironie (enfin je l’espère). Chapeau bas !
        -A ma phrase « Ce n’est pas insultant que de soumettre à la critique la philosophie judeo-chrétienne. » Vous répondez : « Mais où avez vous vu une insulte? » ce que je ne comprends pas. Justement, je ne vois aucune insulte puisque je dis : »Ce n’est pas insultant » je ne peux pas être plus clair. Par contre, je reproche à Monsieur Poncins de qualifier de dérive le fait que l’UNESCO critique un point très particulier des fondements idéologiques de la tradition Judéo-Chrétienne, à savoir : »selon la genèse, l’Homme est créé à l’image de Dieu qui lui a ordonné d’assujettir la terre. La Genèse confère manifestement à l’homme un droit venu de Dieu d’exploiter la terre sans restrictions morales. » Je dis ni plus ni moins que cette critique n’est pas une insulte en soit (« Ce n’est pas insultant ») et je ne vois pas pourquoi Monsieur Poncins s’en offusque. Au minimum, s’il ne trouve pas cette critique pertinente, qu’il explique à l’aide d’arguments. Mais comme tout au long de cet article, il se contente d’affirmer que cela est une dérive (si oui pourquoi ?). Je critique donc le fait que l’auteur critique (ou méprise en l’occurrence) le fait que l’UNESCO critique ce point de la pensée Judéo-Chretienne (d’accord, cette phrase est horrible mais elle reste compréhensible). Pour l’auteur c’est une dérive, pour vous une ânerie, mais cela n’engage que vous. On ne peut pas souhaiter la dissolution d’une organisation sous prétexte qu’elle peut, dans certains cas, proliférer ce que vous appelez des ânerie, d’autant plus que ce qui est perçu comme une idiotie par une personne peut bien être perçu comme une vérité par une autre. Pour ma part, je pense que croire que Jesus christ a marché sur l’eau est une stupidité, je pense que croire que Moise a ouvert la mer rouge est une stupidité et je pense que croire que Mahomet est monté au ciel à cheval (à dos de Bouraq si vous préférez) est une stupidité. Mais ce n’est pas pour cela que je souhaite la dissolution des Eglises Catholiques, Juives et Musulmanes qui ont par ailleurs d’autres vertus. Il serait donc juste, à mon avis, que Monsieur Poncins fasse preuve de la même clémence. Rien n’est parfait en ce bas monde, donc un argumentaire aussi simpliste que celui de l’auteur qui sous entend que puisqu’il y a des imperfections dans l’UNESCO, il faudrait en sortir et donc la mener tout droit à sa perte n’ont que bien peu de valeur. On pourrait tenir ce raisonnement pour absolument toute chose sur Terre, doit-on donc tout arrêter?
        – Vous me dite » la révolution industrielle est venue presque exclusivement du monde judeo-chrétien justement parce qu’il n’était pas figé et dogmatique » Comme si j’avais dit le contraire. Je n’ai jamais dit que le monde Judéo-Chrétien n’avait pas en soi la capacité de se remettre en cause et d’évoluer, bien au contraire, j’ai dit que cela était même souhaitable. La révolution industrielle mais plus généralement le progrès scientifique (de l’astronomie à la médecine) a été possible parce que des hommes ont eu le courage de remettre en cause des thèses fondamentales aux yeux des autorités religieuses de leur époque. Cela n’était pas pour moi plus une « dérive » à l’époque que cela ne l’est aujourd’hui (et je pense, vue votre commentaire sur la révolution industrielle, que vous êtes d’accord avec moi). Je pense donc que votre critique partait d’un mal entendue car vous semblez soutenir, comme moi, que la remise en cause des dogmes religieux peut conduire à de bonnes choses. Vous vous opposez donc, sur ce point, à Monsieur Poncins qui n’a pas l’air de le penser (du moins dans cet article).
        – Pour répondre à votre:
        « « là où un bon médecin proposerait simplement l’amputation du membre gangrené »
        Et quand tout est pourri jusqu’au cou, un bon médecin comme vous ampute juste au dessous des oreilles? »
        je dirait simplement que vous usez dans ce cas précis d’une certaine malhonnêteté intellectuelle. Vous me contredisez en vous attaquant à la limite de la validité de la métaphore que j’ai utilisée. Vous n’avez donc en rien attaquer le fond de ma pensée mais simplement la forme. Si vous voulez, la métaphore de l’individu gangrené n’était pas scrupuleusement identique à la situation de l’UNESCO. Dans un corps humain, la survie d’une cellule dépend étroitement de la survie de ses voisines. Ce qui n’est pas le cas dans une organisation humaine. Même si tous les membres de l’UNESCO étaient corrompus, on pourrait tout à fait envisager de les remplacer tous, sans exception, sans pour autant remettre en cause l’existence de cette organisation (ce qui n’est pas encore, comptes tenue des connaissances actuelles de la médecine, possible pour un individu qui serait, comme vous dite, « pourri jusqu’au cou »). Ce que je dis simplement c’est que la corruption n’est pas un motif suffisant à la dissolution. Ce n’est parce qu’une institution est corrompu qu’elle est mauvaise en soi. Il y a certainement de la corruption dans la justice mais souhaiteriez vous vivre dans un monde sans justice? Il y a certainement de la corruption dans la Police mais croyez-vous sincèrement que nous serrions plus heureux sans services de maintient de l’ordre? Bref, si tous ce qu’on reproche à une institution c’est la corruption, on se doit de proposer de la réformer, mais pas de la supprimer. Si Monsieur Poncins prouvait que la corruption est omniprésente dans l’UNESCO et qu’il proposait en conséquence de la réformer, je serai le premier à le soutenir. Mais si tout ce qu’il préconise (comme il le fait dans son article) c’est d’en finir, purement et simplement, avec cette organisation, je suis contre et je viens de vous dire pourquoi.
        – Vous considérez que mon commentaire témoigne de moins d’intelligence qu’un animal pourrait en montrer. C’est votre droit. Toujours est-il que je me suis efforcé, pour ma part, d’argumenter mes idées là où Monsieur Poncins s’est borné à quelques affirmations gratuites. Vous pourrez dire ce que vous voulez, mais cela constitue déjà une sacrée différence.
        -Pour terminer (il est temps), je n’irai pas plus en avant concernant vos reproches sur le ton de mon commentaire précédant ou sur mon prétendu manque de modestie. Votre réponse suffit à prouver que dans ce domaine, vous n’avez pas de leçon à donner.

      • Bravo El Gringo.Je salue votre excellent argumentaire.

        • Pas moi! C’est presque aussi simpliste que l’article de base. Aller à contre-courant ne doit pas toujours être salué comme une marque d’indépendance et de supériorité intellectuelles quand on dit des bêtises d’un ton docte (merci à Lisoute de remettre les choses en perspective de manière objective). Puisqu’El Gringo semble surtout s’intéresser à pinailler point par point plutôt qu’élever le débat ou donner son point de vue particulier, je commencerai pour ma part par souligner la grosse faute sur le nom de la place Jemaa el-Fna (et pas El Djamena, confusion avec N’Djamena???), et puis non: la blanquette ne veau ne sera pas figée dans sa recette: l’auteur a-t-il seulement lu les critères et directives relatifs au Patrimoine Culturel Immatériel. C’est facile et démago comme argument mais apparemment ca fait son petit effet!! Oui il est intéressant de se poser des questions sur nos institutions (seul intérêt de l’article qui par ailleurs est très mal construit) et non rien n’est rose et totalement humaniste, ne soyons pas naïfs.

  • Vous m’attaquez sur beaucoup de choses que je n’ai absolument pas dites et que je ne pense même pas. Pour d’autres, vous me contredisez en ne disant en fait ni plus ni moins que ce que j’ai dit. Je vais donc vous répondre point par point:

    -Pour ce qui est des animaux. Nous parlions de droits, vous parlez de devoirs. Bien que ces deux notions soient liées, l’une n’implique pas inconditionnellement l’autre (ce que vous affirmez lorsque vous dites grosso modo: pas de droits donc pas de devoirs). Un foetus humain n’a, dans les faits, aucun devoir pourtant il a des droits aujourd’hui qui lui sont propres (par exemple ses parents ne peuvent pas, passé un certain stade, décidé de le supprimer simplement parce qu’ils le souhaitent). Pensez vous donc également que cela aussi est une « dérive idéologique » ? De plus, je n’ai jamais affirmé que les animaux « devraient » avoir des droits (bien que je le pense), j’ai simplement dit qu’il n’est pas stupide de se poser la question. C’est ni plus ni moins ce que fait l’UNESCO en réalité. L’organisation dit reconnaître des droits aux animaux mais ne précise pas lesquels. Le but est donc simplement de soulever la question (l’UNESCO n’a aucune souveraineté sur aucun Etat). Ce que j’ai reproché à Monsieur Poncins c’était d’avoir condamné (il parle de dérive) cette action sans le moindre argument, comme s’il était évidant qu’il s’agissait d’une aberration. Si cela était si évidant, il n’aurait pourtant pas eu beaucoup de mal à nous l’expliquer, mais il ne s’en est pas donné la peine. Voilà ce que je lui reproche, ni plus ni moins. Pour ce qui est de la législation française, je sais parfaitement que la cruauté envers les animaux est répréhensible et je ne vois vraiment pas ce qui a pu vous laisser croire le contraire.

    -En se qui concerne ma phrase: « Il y a fort à parier que 200 ans en arrière, le même Monsieur Poncins aurait été un fervent défenseur de l’esclavage ». Elle n’était là que pour faire un parallèle entre le sentiment de supériorité démesuré des hommes d’aujourd’hui envers les autres espèces animales et le sentiment de supériorité qui a poussé, au cours de l’histoire, bien des peuples à en réduire d’autres à l’état d’esclave. Mon « il y a fort à parier » que vous semblez ne pas apprécier n’était là que pour traduire une probabilité. Je n’est rien affirmé et pour être honnête j’espère me tromper sur ce point puisque le contraire serait assez triste. Quant à votre commantaire:
    « C’est sûr! En plus il est blanc et quand il était petit, il a certainement acheté des « têtes de nègre » à la boulangerie. Il y a donc « fort à parier » qu’il est raciste! »
    il est tout simplement navrant. Il faudra que vous m’expliquiez en quoi le fait d’être blanc (ce qui est mon cas) et d’appeler un chat un chat (en l’occurrence une tête de nègre à l’époque de l’enfance de Monsieur Poncins) fait de quelqu’un un raciste. Ah non, ca y est, j’y suis. Vous essayiez de faire de l’ironie (enfin je l’espère). Chapeau bas !

    -A ma phrase « Ce n’est pas insultant que de soumettre à la critique la philosophie judeo-chrétienne. » Vous répondez : « Mais où avez vous vu une insulte? » ce que je ne comprends pas. Justement, je ne vois aucune insulte puisque je dis : »Ce n’est pas insultant » je ne peux pas être plus clair. Par contre, je reproche à Monsieur Poncins de qualifier de dérive le fait que l’UNESCO critique un point très particulier des fondements idéologiques de la tradition Judéo-Chrétienne, à savoir : »selon la genèse, l’Homme est créé à l’image de Dieu qui lui a ordonné d’assujettir la terre. La Genèse confère manifestement à l’homme un droit venu de Dieu d’exploiter la terre sans restrictions morales. » Je dis ni plus ni moins que cette critique n’est pas une insulte en soit (« Ce n’est pas insultant ») et je ne vois pas pourquoi Monsieur Poncins s’en offusque. Au minimum, s’il ne trouve pas cette critique pertinente, qu’il explique à l’aide d’arguments. Mais comme tout au long de cet article, il se contente d’affirmer que cela est une dérive (si oui pourquoi ?). Je critique donc le fait que l’auteur critique (ou méprise en l’occurrence) le fait que l’UNESCO critique ce point de la pensée Judéo-Chretienne (d’accord, cette phrase est horrible mais elle reste compréhensible). Pour l’auteur c’est une dérive, pour vous une ânerie, mais cela n’engage que vous. On ne peut pas souhaiter la dissolution d’une organisation sous prétexte qu’elle peut, dans certains cas, proliférer ce que vous appelez des ânerie, d’autant plus que ce qui est perçu comme une idiotie par une personne peut bien être perçu comme une vérité par une autre. Pour ma part, je pense que croire que Jesus christ a marché sur l’eau est une stupidité, je pense que croire que Moise a ouvert la mer rouge est une stupidité et je pense que croire que Mahomet est monté au ciel à cheval (à dos de Bouraq si vous préférez) est une stupidité. Mais ce n’est pas pour cela que je souhaite la dissolution des Eglises Catholiques, Juives et Musulmanes qui ont par ailleurs d’autres vertus. Il serait donc juste, à mon avis, que Monsieur Poncins fasse preuve de la même clémence. Rien n’est parfait en ce bas monde, donc un argumentaire aussi simpliste que celui de l’auteur qui sous entend que puisqu’il y a des imperfections dans l’UNESCO, il faudrait en sortir et donc la mener tout droit à sa perte n’ont que bien peu de valeur. On pourrait tenir ce raisonnement pour absolument toute chose sur Terre, doit-on donc tout arrêter?

    – Vous me dite  » la révolution industrielle est venue presque exclusivement du monde judeo-chrétien justement parce qu’il n’était pas figé et dogmatique » Comme si j’avais dit le contraire. Je n’ai jamais dit que le monde Judéo-Chrétien n’avait pas en soi la capacité de se remettre en cause et d’évoluer, bien au contraire, j’ai dit que cela était même souhaitable. La révolution industrielle mais plus généralement le progrès scientifique (de l’astronomie à la médecine) a été possible parce que des hommes ont eu le courage de remettre en cause des thèses fondamentales aux yeux des autorités religieuses de leur époque. Cela n’était pas pour moi plus une « dérive » à l’époque que cela ne l’est aujourd’hui (et je pense, vue votre commentaire sur la révolution industrielle, que vous êtes d’accord avec moi). Je pense donc que votre critique partait d’un mal entendue car vous semblez soutenir, comme moi, que la remise en cause des dogmes religieux peut conduire à de bonnes choses. Vous vous opposez donc, sur ce point, à Monsieur Poncins qui n’a pas l’air de le penser (du moins dans cet article).

    – Pour répondre à votre:
    « « là où un bon médecin proposerait simplement l’amputation du membre gangrené »
    Et quand tout est pourri jusqu’au cou, un bon médecin comme vous ampute juste au dessous des oreilles? »
    je dirait simplement que vous usez dans ce cas précis d’une certaine malhonnêteté intellectuelle. Vous me contredisez en vous attaquant à la limite de la validité de la métaphore que j’ai utilisée. Vous n’avez donc en rien attaquer le fond de ma pensée mais simplement la forme. Si vous voulez, la métaphore de l’individu gangrené n’était pas scrupuleusement identique à la situation de l’UNESCO. Dans un corps humain, la survie d’une cellule dépend étroitement de la survie de ses voisines. Ce qui n’est pas le cas dans une organisation humaine. Même si tous les membres de l’UNESCO étaient corrompus, on pourrait tout à fait envisager de les remplacer tous, sans exception, sans pour autant remettre en cause l’existence de cette organisation (ce qui n’est pas encore, comptes tenue des connaissances actuelles de la médecine, possible pour un individu qui serait, comme vous dite, « pourri jusqu’au cou »). Ce que je dis simplement c’est que la corruption n’est pas un motif suffisant à la dissolution. Ce n’est parce qu’une institution est corrompu qu’elle est mauvaise en soi. Il y a certainement de la corruption dans la justice mais souhaiteriez vous vivre dans un monde sans justice? Il y a certainement de la corruption dans la Police mais croyez-vous sincèrement que nous serrions plus heureux sans services de maintient de l’ordre? Bref, si tous ce qu’on reproche à une institution c’est la corruption, on se doit de proposer de la réformer, mais pas de la supprimer. Si Monsieur Poncins prouvait que la corruption est omniprésente dans l’UNESCO et qu’il proposait en conséquence de la réformer, je serai le premier à le soutenir. Mais si tout ce qu’il préconise (comme il le fait dans son article) c’est d’en finir, purement et simplement, avec cette organisation, je suis contre et je viens de vous dire pourquoi.

    – Vous considérez que mon commentaire témoigne de moins d’intelligence qu’un animal pourrait en montrer. C’est votre droit. Toujours est-il que je me suis efforcé, pour ma part, d’argumenter mes idées là où Monsieur Poncins s’est borné à quelques affirmations gratuites. Vous pourrez dire ce que vous voulez, mais cela constitue déjà une sacrée différence.

    -Pour terminer (il est temps), je n’irai pas plus en avant concernant vos reproches sur le ton de mon commentaire précédant ou sur mon prétendu manque de modestie. Votre réponse suffit à prouver que dans ce domaine, vous n’avez pas de leçon à donner.

    • L’édulcoration nationale à l’oeuvre : français et pensée approximatifs, théologisme ignare tenant lieu de thèse, argumentation tautologique. Cela serait plutôt amusant s’il n’y avait, dissimulée dans cette logorrhée déversée pèle-mêle, une haine farouche de l’humanité, une fascination morbide pour le suicide de masse, à l’origine de tous les crimes, individuels ou de masse. Double dose de cachets pour le nouveau troll !

  • Unesco : non seulement ce sont des marxistes nocifs pour la planète qui nous coûtent un bras, mais ce sont de plus des profiteurs fainéants. Les chefs de service, embauchés sur des critères politiques dans les pays membres, pris par le vertige des cimes car surpayés, ne sont jamais dans leurs bureaux, et dans les pays où ils ont des projets, tous ces projets se plantent. Pourquoi ? Parce que les chefs de mission sur place sont eux aussi recrutés sur critères politiques et marchandages divers, ils se vivent comme des expatriés qui profitent des facilités qui leur sont faites. Compte-rendus d’activités aussi bidon que le reste.

  • Et on a récupéré un troll du genre bavard… Bon je sors 🙂

  • Allez vous acheter une vie au lieu de vous masturber sur des threads de site internet…

    La seule personne qui présente un point de vue reellement argumenté ici, c’est Foux. Bien que ces arguments soient discutables, ils se basent au moins sur des axiomes standards qui semblent, eux inalienables. Ce qui est discutable est la relation qui lie ces axiomes au cas particuliers qu’il commente – la logique de son raisonnement en somme.

    Les autres acteurs de ce débat ne font que fournir des allusions vagues et tres discutables, qui font tristement foi dans certains milieux reactionnaires Français. Ah ! Ils attaquent aussi ce pauvre Foux sur les quelques fautes d’orthographe qui parsement son pamphlet… Et s’autocongratulent au sein du meme cercle d’éveillés auquel ils croient appartenir.

    Bref… Pour aller plus loin dans le debat je pense qu’il faudrait quitter l’UNESCO, l’Europe et l’OMC… Et migrer vers un modele d’agriculture de type : potager dans le jardin…
    Hahaha… Au moins j’aurai bien rigolé !

    • Vous reproduisez vous-même ce que vous reprochez aux autres dans votre commentaire.

    • Quand nous étions enfants, nous restions scotchés devant la reconstruction du Temple d’Abou-Simbel par l’UNESCO, pierre par pierre à cause d’un barrage. Ça, c’était l’UNESCO au départ.
      C’est devenu une machine de guerre politique et marxiste et un fromage comme les autres.
      Citez une seule réalisation d’envergure que l’on doit à l’UNESCO ces 20 dernière années.
      Nib.

  • A Shrekky:

    Oui bien entendu si on quite l’Unesco on vit en autarcie, preuve en est pour les USA. D’aileurs Il existe un pays qui n’est pas dans UE et qui n’était pas à l’ONU jusqu’en 2002: la Suisse, ho, mon dieu, le resultat est effrayant.

    Non mieux vaut financer les organisation terroristes liès à l’ONU, d’ailleurs elle sauvent des guerres, preuve qu’elle est garente de la paix, la guerre de Corée, la guerre d’Indochine, du Vietnam, du Kantaga, du biafra, les guerres Israelo-arabes, la guerre des tamouls, des Osséte, les deux guerres d’Afganisatant, la guerre Irano-Irakienne, la guerre de l’Irak et du Koweit, les deux guerres du golf, la guerre chino vietnamiene, la guerre entre le Tchad et la Libye, la guerre de Serbie,les deux guerres d’Ossetie, celle d’Abkazie, la guerre des Malouine, la guerre de Somalie, de Côte d’Ivoire, de Libye et la liste est loins d’être exaustives, inutile de dire que pour la plupart l’ONU à appeler au massacre directement ou indirectement.

  • la reconstruction pierre par pierre du temple du Baphuon au Cambodge!! (EFEO sous égide de l’unesco)

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