"Il a mis une cible dans mon dos » dixit Yaël-Braun Pivet au sujet d’un tweet récent de Mélenchon dans lequel il écrivait qu’elle était partie « camper à Tel-Aviv ». La poésie made in Jean-Luc.
C’est un classique, la gauche se déchire. Au siècle dernier, le rapport de force se jouait entre gauche socialiste et communiste. La première voulait asphyxier la seconde, qui voulait garder une place chèrement acquise après la Seconde Guerre mondiale. Après le congrès d’Épinay, coup de maître de François Mitterrand, la gauche s’est unie jusqu’à...
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Voici quelque chose de très peu dit, ou pas du tout : dans le programme de Hollande, il y a deux sortes de projets : 1/ ceux auxquels le candidat tient et qu’il s’efforcerait de réaliser s’il était élu, et 2/ ceux qu’il n’a pas l’intention de réaliser pour la bonne raison soit qu’il les juge en fait sans intérêt, soit parce qu’il sait qu’ils ne sont pas réalisables pour une raison financière ou autre. On dira : « mais alors pourquoi cette deuxième catégorie figure-t-elle dans le programme ? » Pardi, pour séduire, pour enthousiasmer, pour faire rêver ceux qui ont besoin de rêver.
Quand la bande de Sarkö dénonce l’impossibilité financière de certains projets de Hollande, il savent très bien en réalité que Hollande le sait aussi bien qu’eux.
Maintenant, les gens qui n’aiment jamais qu’on leur dise : « vous n’aviez pas pensé à ça » diront : « c’est la même chose pour tous les programmes électoraux ». Plus ou moins, et parfois très peu. Il arrive qu’un programme sans démagogie puisse l’emporter. Bayrou a un programme dénué de démagogie.
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