Comment éviter de parler de la dette?

Rubin Sfadj déplore avec humour l’absence de débat sérieux sur la dette et énumère une liste de moyens d’éviter la question

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Comment éviter de parler de la dette?

Publié le 23 août 2011
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Dans un article publié sur son blog, Rubin Sfadj déplore avec humour l’absence de débat sérieux sur la dette et énumère une liste de moyens d’éviter la question. A lire en intégralité sur son site.

Le problème avec la dette, c’est que non seulement on ne parle plus que de ça, mais qu’en plus personne n’y comprend rien. Tous ces chiffres, ces pourcentages, ces acronymes, ça fout franchement la trouille — et on sent bien que nous n’avons, nous, honnêtes citoyens, aucune emprise sur tout ce micmac.

Je vous propose donc de laisser nos gouvernants démêler ce sac de noeuds tous seuls, et de discuter pendant ce temps des vrais sujets : ceux sur lesquels on peut émettre une opinion raisonnable et pondérée avec une poignée de cacahouètes dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Vous trouverez ci-dessous un échantillon gratuit de cinquante (oui, 50) de ces grandes questions de société.

Cette liste n’est en aucun cas exhaustive : n’hésitez pas à vous montrer créatifs et à m’en suggérer d’autres si le coeur vous en dit. (Les candidats à la présidentielle, eux, ne se gêneront pas.)

1. La circulation routière (si si, ça marche à tous les coups)
2. L’insécurité galopante (vieux pot, meilleure soupe)
3. L’immigration, non moins galopante (éviter les tabous)
4. Le communautarisme/le multiculturalisme/la binationalité/l’islam (facile)
5. La séparation de l’église et de l’État/la laïcité (un peu pareil mais plus consensuel)
6. La suppression des allocations familiales en cas d’absence scolaire (exemple anglais)
7. DSK (presque trop facile)
8. La réforme de la justice (trop longtemps repoussée)
9. La réforme du droit du travail (idem)
10. La réforme des institutions (prendre les problèmes à la racine)
11. La réforme de tout ce qu’on veut (faire preuve de créativité)
12. La productivité en entreprise (moteur de la croissance)
13. L’égalité hommes-femmes en entreprise (modernité, etc.)
14. Les minimas sociaux (France qui se lève tôt)
15. La lutte contre le terrorisme (vigilance)
16. Les révolutions arabes (échange de poncifs)
17. Les émeutes anglaises (Schadenfreude)
18. Les manifestations en Israël (idem + ultra-libéralisme)
19. La possibilité de déclaration d’un État palestinien (indignation)
20. La guerre en Libye (BHL, voir n. 4)

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Les articles de Contrepoints sur la crise de la dette

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En janvier dernier, dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, annonçait la fin du « quoi qu’il en coûte ».

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gouvernement électricité carburants taxes remaniement Bruno Le Maire
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