Antiislam, quelles propositions ?

Le libéralisme n’est pas une baguette magique mais c’est un bon point de départ pour répondre intelligemment aux défis que peut poser l’islam

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Minaret d'une mosquée en Tunisie (Crédits Kouks licence Creative Commons)

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Antiislam, quelles propositions ?

Publié le 4 août 2011
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Par Alexis Vintray

Minaret d'une mosquée en Tunisie (Crédits Kouks licence Creative Commons)
Minaret d’une mosquée en Tunisie (Crédits Kouks licence Creative Commons)

L’effroi et la consternation face aux attaques d’Oslo et d’Utoya commencent à peine à retomber, plus d’une semaine après qu’Anders Behring Breivik a assassiné plus de 75 personnes.

Chacun tente de mettre la responsabilité des événements sur le compte de ses ennemis, criant qui au fondamentaliste chrétien, qui au franc maçon, qui à l’extrême droite, qui à l’ultralibéral (sic), etc. Malgré la confusion qui règne encore sur les motivations exactes du tueur, il est temps de réfléchir aujourd’hui au développement de l’islamophobie dans le monde occidental, dont Breivik peut être vu comme un épiphénomène.

Certes, le terme est très polémique, laissant penser qu’il ne peut y avoir d’autre critique de l’islam que haineuse ou guidée par une peur panique.

Mais peu importe la qualification exacte que l’on choisisse, ces idées se portent bien dans le monde occidental. Quel pays n’a pas aujourd’hui son parti spécialisé sur le créneau, ses sites internet dédiés ou ses penseurs médiatiques ? La France a son Fdesouche, ses apéros saucisson pinard, ses Malika Sorel, Christine Tasin, Riposte Laïque, Enquête et débat, etc. Les Républicains américains surfent régulièrement sur la menace fantôme de voir la charia imposée aux États-Unis, tandis que, cette semaine en Italie, c’est un parlementaire de la Ligue du Nord qui a fait la Une après avoir déclaré que les idées de Breivik étaient bonnes, voire excellentes.

Un point en commun, le rejet de l’islam, considéré incompatible avec les valeurs occidentales ou la République. La civilisation telle que nous la connaissons serait menacée dans ses fondements. Loin d’être cantonnée à ceux qui en font leur fonds de commerce, cette opinion se diffuse dans l’électorat, tant à droite qu’à gauche d’ailleurs, et pas uniquement aux extrêmes de l’échiquier politique.

Le risque aujourd’hui ne vient pas tant des islamophobes que de la réaction des politiques.

Les actes ignobles d’Anders Behring Breivik pousseront-ils le politiquement correct à diaboliser plus encore ces opinions, et à en empêcher toute expression dans le débat public ? Elles connaîtraient en réaction une diffusion souterraine, sans être jamais exposées à la lumière crue du débat public.

Comme diraient certains, « on ne diminue pas l’ébullition en couvrant la casserole et en diabolisant l’eau ». La discussion libre et le débat public sont seuls en mesure d’apporter des réponses aux questions que peuvent poser les islamophobes. La diabolisation n’aboutirait qu’à renforcer les extrémistes, jamais contredits, et à valider leurs réponses, laissées seules en lice.

Pourtant, il ne faut pas être grand clerc pour voir l’échec programmé d’un discours dont les seules propositions sont le rejet pur et simple. À l’inverse, les idées libérales, nées pour partie en réponse aux guerres de religion, sont en mesure d’apporter de bien meilleures réponses que la peur panique propagée par certains.

C’est la société ouverte des libéraux, contre la société close.

La première est la seule voie qui fonctionne, établie sur le respect strict de la Rule of Law (État de droit); comme le défendit Locke, liberté religieuse et neutralité du pouvoir politique, sans négliger la liberté et la responsabilité individuelle. Cela ne signifie pas que la solution soit parfaite et que le débat sur le fondamentalisme religieux ne doive pas avoir lieu. Le libéralisme n’est pas une baguette magique mais, comparé au repli sur un monde fermé que proposent certains, c’est un bien meilleur point de départ pour répondre intelligemment aux défis que peut poser à nos sociétés le développement de l’islam.

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  • Quel genre de « libéral » aurait l’idée d’interdire un parti, un site, un apéro ou des gens de s’exprimer ? Une société ouverte c’est pouvoir faire partie d’un groupe si on le souhaite sans que l’état s’en mêle mais c’est aussi pouvoir défendre sa propre vison sur son territoire… Je n’aime pas du tout ce terme « islamophobie » qui bloque le cerveau en empêchant toute discussion ou critique.

    En l’état actuel des choses les rues sont publiques il est donc anormal qu’elles soient monopolisées par des prières de rue. Il est anormal que des mosquées soient financées par le contribuable. Il est anormal que le hallal soit imposé dans certaines cantines ou restaurant d’entreprise. Il est anormal de réserver des horaires spéciaux à certaines confessions religieuses dans des piscines financées par le contribuable, ou d’empêcher des professeurs de l’E.N d’aborder certains sujets… Finalement je trouve que l’ »islamophobie », c’est libéral ! 😉

  • -qui peut citer un pays musulman qui soit véritablement démocratique ?
    -qui peut citer un pays musulman où la Femme a strictement les mêmes droits que les Hommes ?
    -qui peut citer un pays musulman où toutes les religions sont représentées et protégées ?
    -qui peut citer un pays musulman qui accepte et encourage la construction de lieu de culte chrétien ?
    -qui peut citer un pays musulman qui offre à sa jeunesse un avenir de liberté et de prospérité ?
    -qui peut citer les contributions scientifiques du monde musulman à la connaissance de l’Humanité ? Autrement dit combien de prix Nobel dans les sciences dures ?

    • Votre réaction en pilote automatique sans regarder de quoi on parle ici conforte ce que j’écris.

      • Pourquoi utilisez-vous le terme « islamophobie » qui ne veut rien dire mais est une création de l’ayatollah khomeini visant à empêcher toute critique de l’islam?
        Au passage je conseille la lecture attentive du premier texte mis en lien puis des commentaires… tout y est dit!
        Quant aux idées libérales de l’islam, expliquez-moi comment il se fait que depuis sa création – 14 siècles quand même!! – la voie « libérale » que vous évoquez n’ait jamais été réellement suivie? Comment se fait-il qu’au jour d’aujourd’hui, ce soit également la voie la plus sectaire et la plus antilibérale qui soit prônée et suivie par les défenseurs les plus en vue de cette idéologie religieuse?
        Je suis vraiment désolé mais je ne vois rien de libéral dans le fait de prôner la haine systématique de l’autre, sa soumission ou son anéantissement ; je ne vois rien de libéral dans les propos de nombre d’organisations pro islamiques qui crient chaque jour par tous les moyens médiatiques possibles leur haine de l’occident, de ses valeurs et en souhaitent la mort – sans non plus oublier le recours systématique à la violence sous toutes ses formes…
        Il existe certes quelques musulmans dit modérés qui défendent une réinterprétation du coran (j’admire d’ailleurs leur courage car ils sont comme par un fait exprès menacés de mort et risquent réellement leur vie en osant remettre en question le dogme) et appellent de leurs vœux une abrogation de tous les passages violents mais que représentent-ils pour le moment? Qui touchent-ils réellement?
        A mes yeux, on doit pouvoir juger d’un arbre à ses fruits ; et bien, ceux que je vois pour le moment ne me conviennent guère et ne me prédisposent nullement à l’optimisme pour la suite des événements…

        • Idem que plus haut, le titre de l’article n’est pas « l’islam est-il libéral ». L’emploi du terme islamophobie est faute de mieux, comme expliqué dans l’article (et d’où les guillemets à chaque fois).

          Vous vous placez sur le terrain du « c’est mal », alors qu’il s’agit de l’étape suivante des propositions… Les prises de position en commentaire confirme ce que j’écris: au delà du rejet pur et simple, il n’y a rien…

          • C’est vous qui me placez sur le terrain en question! Je n’ai nullement parlé de bien ou de mal mais des conséquences visibles, mesurables…
            Quant aux prises de position, je ne vois pas du tout en quoi elles confirmeraient vos dires, désolé…

          • Critique sans proposition, rejet pur et simple sans alternative, etc.

            Je ne vous place pas sur ce terrain, ce n’est pas le sujet de l’article, relisez le.

    • Pour cela il faudrait que vous y alliez pour en juger.

  • imposer le multiculturalisme a un peuple, c’est du meme niveau que vouloir interdire par exemple aux musulmans de pratiquer leur religion entre eux

  • L’ironie, c’est que Breivik est qualifié unanimement par nos merdias de néo-nazi donc de l’extrême droite alors que nazi signifie dans le sens et dans la pratique National Socialiste !
    C’est beau la pensée post-moderne, où les mots peuvent dire tout et le contraire.

  • Le libéralisme est incompatible avec le fait religieux.
    La religion c’est la parole divine ou son interprétation, le libéralisme c’est la loi naturelle des hommes; vérité révélée contre vérité raisonnée.

    Ces deux notions sont totalement incompatibles, la religion est le tombeau du libéralisme qui laisse faire en croyant bien faire.

    Le libéralisme ne peut marcher que dans une société uniforme et homogène.

    • Et la marmotte?

      • Je suis un peu d’accord avec Jarod, mais je le dirais autrement: »tu crois ce que tu veux, je m’en contrefiche, mais tu ne m’emm… pas avec tes croyances »…

        Le titre de cet article c’est « « Islamophobie »: quelles leçons tirer après Anders Behring Breivik? »
        1) Il faudrait définir exactement ce qu’est « l’islamophobie », mais daredevil2007 l’a fait c’est un terme inventé par khomeini 😉

        2) Personnellement je n’accepte pas de me plier aux vues de ce connard de komeini

        3) Je ne viens pas lire Contrepoints pour me prendre des leçons morale qu’on trouve à longueur d’articles dans la presse subventionnée…

        4) Je n’aime pas l’islam: est-ce un crime?

        Breivik était « islamophobe » (c’était les Iraniennes qui refusaient de porter le voile islamique qu’on accusait d’islamophobie), chrétien, nationaliste et aussi libéral (entre autre) il était aussi Norvégien et respirait de l’air, faut-il haïr tous les Norvégiens et cesser de respirer?

        • Comme dit à de nombreux endroits déjà, le terme est utilisé faute de mieux, systématiquement entre guillemets et avec une explication dans l’article…

          Quant au 3/4, il n’est nulle question de haïr, pas plus que d’aveuglement mais de pointer que la critique sans proposition, le simple rejet et repli sur soi que proposent les antiislams n’est pas une solution. A l’inverse, le libéralisme peut apporter au minimum des débuts de réponse. Le résumé de l’article est clair : « Le libéralisme n’est pas une baguette magique mais c’est un bon point de départ pour répondre intelligemment aux défis que peut poser l’Islam ». Il ne s’agit nullement de dire qu’il n’y a pas de défis/problèmes, ce que vous voulez. Les procès d’intention sont donc particulièrement malvenus.

        • @Michèle : « 4) Je n’aime pas l’islam: est-ce un crime?  »

          Non, Michèle, ce n’est pas un crime. Ce qui est un crime c’est, par exemple, de flinguer 78 personnes parce qu’elles ne pensent pas comme vous. Ce sont ces meurtres et non ses idées que puniront le tribunal qui jugera ce Mr. Breivik.

          Alexis, votre article est intéressant, mais peut-être que la première réponse que le libéralisme apporte, c’est de rappeler constamment qu’en démocratie libérale, chacun peut penser ce qu’il veut, mais ne peut pas faire ce qu’il veut aux autres. Cette leçon s’adressera à tous, quelle que soit leur religion.

          Il faudrait recentrer le débat : ce n’est pas ce que pense ce Norvégien qui pose problème, c’est le fait qu’il ait choisi de traduire ses pensées en tirant à balles réelles sur ceux qui ne les partagaient pas.

        • Il était aussi libéral que mes couilles, et je ne suis pas chrétien, mais si je l’étais je n’aimerais pas que ce mec me soit associé.

    • @Jarod :
      « Le libéralisme ne peut marcher que dans une société uniforme et homogène. »

      Par « uniforme et homogène » que voulez-vous dire : une société peuplée de petits jarod ayant tous le même âge et les mêmes vêtements, les mêmes idées et, si possible, qui pensent exactement la même chose au même moment ?

  • la solution d une societe ouverte, on ne peut y etre que favorable, le seul probleme c est qu en face les musulmans eux n ont pas l esprit liberal du tout, et tentent d imposer leurs idees, par la force s il le faut.
    les musulmans, il faut bien les appeler comme ca, pronent la charia, donc la loi de l islam, et ceci est parfaitement contradictoire avec une societe libre.
    vous faites preuve d angelisme en croyant que le liberalisme en l espece peut etre un point de depart, l islam est une religion politique anti liberal.

    • En gros : « la liberté c’est bien, mais il existe des vilains, donc il vaut mieux priver tout le monde de liberté ».

    • A ce propos, permettez-moi de citer un passage d’un texte lu sur le net qui me parait intéressant :

      « Comme tous les adeptes d’une religion, ce sont des croyants c’est-à-dire des hommes, des femmes inaccessibles au discours rationnel et tout ce qui ne rentre pas dans leur cosmos n’existe simplement pas ou doit être liquidé. Cf. la réplique de Raymond Aron à Jean Hyppolite […] lors de la soutenance de la thèse de doctorat de Julien Freund à la Sorbonne. Freund soutenait qu’il n’y a de politique que là où il y a un ennemi. Hyppolite : « Si vous avez vraiment raison, il ne me reste qu’à cultiver mon jardin ! » A quoi Freund répondit : « Comme tous les pacifistes, vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitié, du moment qu’il veut que vous soyez l’ennemi, vous l’êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin! » Hyppolite dit alors : « Si c’est comme ça, je n’ai plus qu’à me supprimer »… Aron lui fait alors la remarque que cette attitude est consternante en ce sens qu’il est tragique de voir un homme tel que lui refuser d’admettre la réalité au motif que celle-ci ne corrobore pas sa vision du monde (en l’occurrence son pacifisme d’avant-guerre) »

  • Précision: le titre de l’article a été amendé.

  • Je me souviens avoir vu au cours d’un JT un ministre norvégiens préciser que la Norvège n’avait pas adopté une politique multiculturelle mais simplement avait fait le pari d’une société ouverte fondée sur un Etat de droit où chacun, quelles soient ses origines et sa religion, pourrait vivre au mieux.
    C’est une option noble et défendable, n’en déplaise à Breivik. Peut-être trop optimiste ? Il est certain que ce type de société requiert des individus suffisamment rationnels pour comprendre ce qu’ils ont à gagner à se conformer à ce modèle. Cela implique sans doute aussi des renoncements. On peut se demander si la religion musulmane possède en elle-même suffisamment de rationalité pour forger de bons Norvégiens, de bons Européens. Difficle d’y voir clair. Pour les chrétiens, foi et raison marchent de conserve, y a-t-il cette Tradition chez les théologiens musulmans ? Comment les textes sont-ils discutés, interprétés ? Je n’en sais rien et j’aimerais bien en savoir plus. ça éviterait de tourner en rond.

  • J’ai l’impression que beaucoup de commentateurs ici se méprennent complètement sur la conception de la liberté en général, et appliquée à l’islam en particulier.
    Si les musulmans ont envie de croire au Coran et à la Charia, et bien tant mieux pour eux ! Si des musulmans veulent créer une école confessionnelle financée avec LEURS sous, contruire une mosquée financée avec LEURS sous, pourquoi pas !
    Si des musulmans se mettent en tête d’appliquer la Charia sur leur femme, leurs enfants, leur voisins, leurs coreligionnaires ou encore les dhimmis, et bien… intervention de l’Etat de droit régalien pour faire appliquer la loi, où il est écrit « tu n’emm… pas ton prochain avec tes idées ».
    C’est aussi simple que ça.

  • Un « peuple » n’a pas de droits. Seuls les individus ont des droits. A moins d’être marxiste (ou con).

  • Alexis « Antiislam, quelles propositions » en fait vous voulez casser le thermomètre, vous ne voulez pas vous attaquer aux causes mais aux symptômes… C’est ça le problème.

    BenFranklin votre solution est tout à fait acceptable mais dans une société ou l’islam est largement minoritaire. Or il y a une notion en islam qui est assez méconnue : le Dar al-islam, le Dar al-Kufr et le Dar al-Harb http://fr.wikipedia.org/wiki/Division_du_monde_dans_l'islam , ce ne sont pas les « antiislam » qui ont inventé ça, ce sont des préceptes qu’il faut appliquer quand on est croyant et des préceptes, en islam, il y en a plein d’autres et pas toujours très gentils…

    Daredevil : «Comme tous les pacifistes, vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitié, du moment qu’il veut que vous soyez l’ennemi, vous l’êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin! » Hyppolite dit alors : « Si c’est comme ça, je n’ai plus qu’à me supprimer »… Aron lui fait alors la remarque que cette attitude est consternante en ce sens qu’il est tragique de voir un homme tel que lui refuser d’admettre la réalité au motif que celle-ci ne corrobore pas sa vision du monde (en l’occurrence son pacifisme d’avant-guerre) »

    Magnifique, c’est la meilleure réponse. C’est sur quoi il faut réfléchir, et vite.

    Alors quelles propositions ? Ce n’est pas le toubib qu’il faut agresser quand on a la grippe, il faut juste de bonnes défenses naturelles or le socialisme et le pacifisme ont détruit nos défenses. Que faire ? Apprendre ce qu’est vraiment l’islam et cesser de gober des couleuvres…

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