La sortie de la Grèce de l’euro évoquée

« Désormais sur la table ! » a déclaré la représentante de la Grèce à la commission

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La sortie de la Grèce de l’euro évoquée

Publié le 26 mai 2011
- A +

Euro Drachme

La représentante de la Grèce à la commission européenne, Maria Damanaki, commissaire européen aux affaires maritimes et à la Pêche, a fait des commentaires intéressants au sujet de la crise grecque aujourd’hui. En fait, elle est apparue comme le premier officiel grec ou européen à admettre ouvertement que la participation de la Grèce à l’euro est mise en doute — et ce, malgré le fait qu’elle est sous pression pour rester dans la ligne de déni total, dictée par l’UE et le gouvernement grec. Elle a déclaré :

« Le scénario d’une sortie de la Grèce de l’euro est désormais sur la table, comme l’est sa mise en application. Je me vois obligée de parler de façon ouverte. Nous avons une responsabilité historique de regarder clairement ce dilemme en face : soit nous nous mettons d’accord avec nos bailleurs de fonds sur un programme de durs sacrifices qui donnera des résultats, prenant ainsi la responsabilité de nos actions passées, soit nous retournons à la drachme. Tout le reste est secondaire étant données les conditions actuelles. »

Des propos assez forts pour un officiel de l’UE, je suis sûr que vous en conviendrez.

Des représentants de la Grèce et de l’UE se sont précipités pour dissiper les rumeurs, comme toujours, suggérant que seul le premier ministre, George Papandreou, peut parler au nom de la Grèce.

Et sur un tout autre sujet

Les discussions multipartites en Grèce ont échoué à livrer un consensus sur de nouvelles mesures d’austérité, ce qui fait monter les évocations d’un éventuel référendum sur la question, ou même d’une élection anticipée. De toute évidence, il n’y a pas que Mme Damanaki qui pose la question de savoir si Papandreou est le seul qui devrait avoir le droit de parler au nom de son pays.

Nous n’y pouvons rien, le gouvernement est resté le bec dans l’eau ces deux dernières semaines.

—-

Sur le web.

Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)
  • Ca négocie ferme, sur le mode « retenez-moi ou je fais un malheur » !

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le Salon de l’agriculture s'est ouvert à Paris le 24 février.

Nous sommes dans l’attente des réponses que le gouvernement va donner aux agriculteurs, suite à la révolte qui a éclaté dans ce secteur en janvier dernier. Pour la déclencher, il a suffi d’une simple augmentation du prix du GNR, le gas-oil utilisé pour leurs exploitations, et elle a embrasé subitement toute la France.

Tous les syndicats agricoles se sont entendus pour mobiliser leurs troupes, et des quatre coins du pays, des milliers de tracteurs ont afflué vers Paris... Poursuivre la lecture

Voilà maintenant quatre ans que le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne. Depuis le Brexit, la Grande-Bretagne a connu trois Premiers ministres, et d'innombrables crises gouvernementales. Néanmoins, malgré le chaos de Westminster, nous pouvons déjà constater à quel point les régulateurs du Royaume-Uni et de l'Union européenne perçoivent différemment l'industrie technologique. Le Royaume-Uni est un pays mitigé, avec quelques signes encourageants qui émergent pour les amateurs de liberté et d'innovation. L'Union européenne, qua... Poursuivre la lecture

2
Sauvegarder cet article

It has been four years since the UK formally left the European Union. Since Brexit, Britain has been through three prime ministers and countless government crises. Nonetheless, despite the chaos of Westminster, it is already becoming clear how differently regulators in the UK and EU view the technology industry. The UK is a mixed bag, with some encouraging signs emerging for fans of freedom and innovation. The EU, meanwhile, is pursuing a path of aggressive antitrust regulation on various fronts.

 

AI ‘Bletchley Declaration’

Now... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles