La théorie du complot de Dupont-Aignan

Peut-on suggérer à Dupont-Aignan de mieux sélectionner ses sources à l’avenir

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La théorie du complot de Dupont-Aignan

Publié le 15 mai 2011
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Dans une interview récemment accordée sur Causeur, Nicolas Dupont-Aignan dénonce le « scandale France Trésor », un scandale qu’il a « découvert sur Internet ». Comme j’ai moi-même découvert un certain nombre de scandales sur Internet – l’homme n’a jamais mis le pied sur la lune, le monde est en réalité dirigé par une secte extraterrestre et, pire encore, Elvis Presley n’est pas mort – je me fais un devoir de vérifier les assertions de ceux qui les dénoncent et ce, en particulier, quand le « scandale » en question fleure la théorie du complot à plein nez.

L’Agence France Trésor (AFT), donc, est une agence gouvernementale française dont le métier consiste à gérer la dette et la trésorerie de l’État [1] – à laquelle monsieur Dupont-Aignan reproche d’être conseillée (pas dirigée) par un comité stratégique « composé de banquiers internationaux qui en sont aussi les bénéficiaires ». Traduction : l’AFT, dont le métier consiste à emprunter de l’argent sur les marchés financiers pour le compte de l’État, est (plus ou moins) dirigée par des banquiers privés (apatrides et avides de profits comme il se doit) qui ont tout intérêt à nous faire payer le plus possible d’intérêts puisque ce sont leurs banques qui achètent la dette de l’État. D’où l’« énorme conflit d’intérêt », d’où le scandale.

Le comité stratégique existe bel est bien et il n’a effectivement qu’un rôle de conseil – l’AFT étant, bien évidemment, dirigée par des représentant de l’État à commencer par monsieur Philippe Mills, son directeur général et monsieur Anthony Requin [2], son adjoint. Par ailleurs, le comité stratégique est composé de dix membres [2] parmi lesquels seuls deux correspondent vaguement à ce que monsieur Dupont-Aignan appelle des « banquiers internationaux » – messieurs de Larosière (ancien gouverneur de la Banque de France et conseiller du président BNP Paribas) et Hau (membre du directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild) – à moins que l’on ne considère BlackRock (qui est une société de gestion), la Banque nationale suisse (qui est la banque centrale de nos voisins helvètes) et la BEI (qui est un organisme public de l’Union Européenne) comme des « banques internationales » ; ce qui élèverait – en tirant bien par les cheveux – la proportion de « banquiers internationaux » à cinquante pour cent de l’effectif. Passons…

Pour illustrer le scandale de ce « racket de la richesse nationale », monsieur Dupont-Aignan affirme que « la Banque centrale européenne prête aux banques au taux de 1%, et celles-ci prêtent à la France à 3% ». Il faudrait un livre d’introduction à l’économie pour expliquer à quel point cette affirmation est ridicule mais restons simples : 1%, c’est le taux que payent les banques commerciales à la BCE pour des emprunts sur une journée (c’est un taux « au jour-le-jour ») et 3%, c’est le taux que paye l’État pour des emprunts à dix ans. Avec un minimum de culture économique – et j’admets ici que c’est un problème de culture économique –, monsieur Dupont-Aignan aurait certainement cherché à comparer des choses plus comparables : par exemple, pas plus tard que le 9 mai 2011, alors que le « taux refi » de la BCE (c’est-à-dire le taux auquel les banques commerciales empruntent de l’argent à la BCE) était à 1,25%, l’AFT a emprunté €4 milliards sur 3 mois à un taux de… 1,02% ; soit 0,23% de moins [4].

Rajoutons que la dette de l’État français est majoritairement détenue par des compagnies d’assurance, des fonds d’investissement ou des organismes de retraite c’est-à-dire – in fine – par d’honnêtes gens qui ont placé les économies d’une vie de travail dans des contrats d’assurance-vie, des OPCVMs ou des plans de retraite complémentaire. Les banques ne détiennent vraisemblablement pas beaucoup plus d’un dixième de notre dette publique et – mieux encore – ne le font que parce que la réglementation bancaire les y incite fortement ! C’est une simple question de bon sens : quel intérêt pourrait bien avoir une banque à prêter de l’argent à un État qui, par nature, se finance moins cher qu’elle si on ne l’y a pas incité par voie réglementaire ?

Enfin, juste pour le principe, cette accusation portée contre les instigateurs de cette fameuse loi de 1973 – aussi connue chez ses détracteurs sous le nom de « loi Rothschild » [5] – relève non seulement de l’analphabétisme économique mais surtout du procès d’intention le plus abject. Cette petite théorie complotiste que monsieur Dupont-Aignan a découvert sur Internet dégage un fumet nauséabond qui n’est pas sans rappeler une époque où l’on tenait le même genre de discours en marchant au pas, le bras tendu bien haut. Puis-je suggérer à monsieur Dupont-Aignan de mieux sélectionner ses sources à l’avenir et, par la même occasion, de se fendre d’une lettre d’excuses adressée à l’équipe de l’AFT ?

Cette loi de 1973, votée sous l’impulsion de Valéry Giscard d’Estaing, est un des rares garde-fous qui nous restent pour empêcher des politiciens incompétents de financer leurs lubies en dévaluant massivement la valeur de nos économies et le niveau de nos salaires réels. Depuis quand les politiciens sont-ils plus compétents que les gens dont c’est le métier – et par ailleurs l’intérêt bien compris – pour savoir combien et où investir ? Qui peut être assez naïf pour croire qu’il suffit de faire « tourner la planche à billets » pour créer de véritables richesses ? À combien d’expériences désastreuses – comme celle de la république de Weimar en 1923 ou les imbécilités de Robert Mugabe plus récemment – faudra-t-il que nous assistions pour comprendre que la création de richesse, l’innovation et – finalement – le bien être des gens ne se planifie pas ? La proposition de Nicolas Dupont-Aignan représente bien le même genre d’alternatives que celles de Marine le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon : le suicide collectif.

Notes :

[1] Ce que monsieur Dupont-Aignan appelle improprement « la dette de la France » ; tombant ainsi dans le vieux travers socialiste qui consiste à confondre la société et l’État.
[2] Ca ne s’invente pas !
[3] Donc vous trouverez la liste ici.
[4] Si, comme Nicolas Dupont-Aignan, vous avez internet chez vous : vous pouvez vérifier.
[5] Georges Pompidou fut directeur général de la Banque Rothschild ; il est donc ici accusé d’avoir « vendu » notre intérêt national à une banque… Sans commentaire.

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  • Comme quoi le fantasme du complot judéo-maçonnique a encore de beaux jours devant lui …

  • Peut-être même que l’AFT est dirigé par des banques interplanétaire par des extraterrestres communistes.^^
    Lorsque les politiciens ne trouve rien à dire, ça donne ça.

    • C’est vrai. D’ailleurs, je me souviens de ce documentaire par ce journaliste, voyons, quel était son nom, déjà. Ah oui: David Vincent.

  • OVNI-EXTRATERRESTRE

    -Rapport COMETA (IHEDN)
    -Lettre ouverte de Versailles du Ctr amiral Gilles Pinon (14 avril 2008)
    -Déclarations de nombreux généraux dont le Grl Dotte-Charvy et le Grl Letty
    -Dévoilement du secret par des agents et astronautes américains
    -Disparition du chat de Mme Michu
    -Declassification des dossiers confidentiels dans une multitude de pays dont la France

    Je suis désolé, mais il faut être totalement désinformé pour ne pas prendre le sujet ovni-extraterrestre et de l’occultation d’Elvis Presley au sérieux. Aujourd’hui, la dérision ne suffit plus.

    fC

  • Une réfutation plus complète et plus pédagogique de cette théorie serait la bienvenue.

    En effet, elle n’est pas avancée seulement par Nicolas Dupont-Aignan, mais aussi par une bonne partie de l’extrême-droite de gauche (en particulier par Fortune, le site « économique » de Fdesouche actuellement en sommeil), par l’extrême-gauche, et, sauf erreur, par Marine le Pen elle-même. Je prédis un grand succès à cette thèse dans les mois à venir.

    Le postulat sous-entendu est que la Banque de France devrait prêter à 0 % à l’Etat.

    Personnellement, je suis souvent amené à réfuter le complot dit de la loi Pompidou-Rotschild, mais je manque un peu de billes sur le sujet. En particulier, que contient réellement cette fameuse loi ?

    Evidemment que cette thèse est anti-sémite, mais le relever ne suffit pas à la réfuter. Elle pourrait être anti-sémite et, en même temps, pertinente économiquement.

    Après tout, Hitler condamnait bien le communisme au nom de l’anti-sémitisme. Cela n’entraîne pas que le communisme ne soit pas condamnable.

    • « Une réfutation plus complète et plus pédagogique de cette théorie serait la bienvenue » totalement d’accord avec vous. je vous conseille de lire mes réponses à v en dessous pour une réfutation plus complète

  • Shalom.

    Vous me faites rire ! Dès qu’on prononce le nom d’un présumé juif, on a souvent une foule de types qui nous pondent des théories du bras levé, des diagnostics de nausées, et des légendes sur les insecticides.

    Êtes-vous certain de ne pas faire partie d’une secte très étrange qui vous aurez lavé le cerveau ? avez-vous consulté ces derniers temps ? Et votre régime alimentaire est-il équilibré ?

    A vrai dire, le sujet qui préoccupe avec la banque Rotschild et la loi qui porte son nom, n’est pas tant Rotschild lui même, mais c’est le fait de devoir payer une dime sur l’argent en circulation à une banque privée alors que nous pourrions fort bien nous en passer.

    Le reste n’est que délires de comploteuses adeptes des raéliens et des grands mages galactiques.

    • « alors que nous pourrions fort bien nous en passer »

      Ah oui, souveraineté monétaire, yakaimprimer de l’argent gratuit, toussa. On connaît cette théorie, et surtout ses beaux résultats : hyperinflation et spoliation des épargnants. Demandez à un Allemand de 1923 ce que ça faisait d’aller acheter un oeuf (pas 12, mais un) avec une brouette de papier.

      • renseignez vous un peu mieux, l’impression de billets etait une conséquence de l’hyperinflation de 1923, et non une cause. la cause est une attaque spéculative : tout le monde s’est mis a vendre des deutschemarks. les brouettes de billets est une image forte, mais ont très vite été remplacées par des billets de plusieurs milliards de DM.

        Dire que « la souveraineté monétaire a eu pour résultat l’hyperinflation » est totalement faux, puisque au contraire elle a permis de résoudre cette crise.

    • La fameuse loi de 73 n’a pas empêché l’Etat d’emprunter à la BNF, ce n’est que depuis Maastricht que c’est le cas.
      Si on regarde la Belgique, soumise à Maastricht diminuer sa dette relative de 50 points et le Japon qui n’y est pas soumis voire sa dette passer à pres de 250%, c’est marrant.
      L’Etat empruntait déjà aux marchés avant, la majorité des créanciers sont composés des pensions, des assurances vies, etc. D’ailleurs, il suffit de voir l’évolution des taux, plus bas après cette loi pour se rendre compte que c’est faux.
      il faut arrêter de confondre les taux journaliers de la BCE et les taux longs des obligations. Les banques ne peuvent pas faire le swap entre les divers taux.
      regardez l’évolution des dépenses et des recettes en chiffres absolus. La charge de la dette peut être rapidement compensée en n’augmentant pas les dépenses pendant un an ou 2.
      La dette a été triplée par rapport à il y a 20 ans, la charge de la dette non. (En chiffres absolus et constants.)
      comparez les estimations de croissance et la croissance observée, regardez l’évolution du déficit selon les écarts et vous trouverez a cause de la dette.

    • Cette théorie de la conspiration est une fumisterie de plus, comme toutes les théories de la conspiration. Le probleme c’est le monopole monetaire et le fait qu’on s’en serve pour donner cours force a des monnaies fiduciaires. EN somme on « force votre confiance ».
      On cree ainsi un marche captif, un monopole artificiel purement legal.
      QUe ce soit des banques qui profitent de ce monopole a travers des interets ou que ce soit l’Etat qui en profite en « empruntant » a 0% tout en nous facturant l’inflation, je ne vois pas ce que ca change. QUe le citoyen de base se voit depourvu de son capital par l’impot (remboursement d’interet) ou par l’inflation je ne vois pas ce que ca change. C’est comme se demander si l’injection etale est plus ou moins humaine que la chaise electrique… Pour le mort ca ne fait aucune difference apres… l’inflation prive les acteurs économiques du fruit de leur travail. C’est pourquoi il faut une monnaie stable. Autres raisons pour lesquelles la monnaie doit être stable, c’est que la monnaie est un 1) instrument d’échange 2) un instrument d’évaluation commun 3) une réserve de valeur. L’inflation corrompt ces trois finalités de la monnaie.

    • La banque Rothschild fait des fusions acquisitions, et non pas du crédit. On ne peut donc MEME PAS dire qu’elle a bénéficié de cette loi.
      d’autres pays ont interdit le Trésor Public local de présenter ses propres effets à l’escompte de la Banque centrale nationale, ils n’ont pas tous une dette publique galopante pour autant : Finlande, Suisse ou Norvège par exemple.
      la dette a explosé à partir de cette période parce que c’est à partir des années 80 que nous avons du affronter la conjonction de la hausse du nombre de fonctionnaires + les générations de retraités issus des générations post SPremière Guerre Mondiale.

    • il faut lire le livre « Les Faits sont Têtus » d’Olivier Berruyer (janvier 2013) qui tord le cou des inepties qu’on raconte sur la » loi de 1973″ en « sept mensonges » p225 à 231.
      Berruyer cite notamment celles et ceux qui ont utilisé le mythe : JM Le Pen, N. Dupont Aignan, Jacques Cheminade, P. poutou, J.L. mélenchon et enfin Marine le Pen qui a déclaré le 1er novembre 2010 sur TF1 : « si nous arrivons au pouvoir, nous allons tourner le dos à la décision mortifère de 1973 qui a obligé la France a emprunté sur les marchés financiers internationaux (…) et là, on nous a forcés, « ils » nous ont forcés, à aller emprunté sur les marchés ».
      PS : posez vous la question de savoir pourquoi Mitterrand n’a pas touché à la loi de 1973 si elle était si mortifère ? Alors même que Mitterrand faisait absolument TOUT ce qu’il voulait sans contrainte : la preuve, il a NATIONALISE 39 BANQUES ! (trente neuf) etc.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_nationalisation_du_13_f%C3%A9vrier_1982

      • pour rappel, Olivier Berruyer ne peut pas vraiment être considéré comme un ami de la finance, il combat le financiarisme. il soutient Nouvelle donne. c’est lui qui a fondé crises.fr

    • l ne faut pas oublier que les banques privées payent des intérêts à la banque centrale européenne, qui à la fin sont redistribués aux banques centrales nationales, dont la banque de France détenue à 100 % par l’état. L’état encaisse donc une partie de ces intérêts : http://www.lefigaro.fr/societes/2012/04/13/20005-20120413ARTFIG00597-la-banque-de-france-verse-34milliards-a-l-etat.php
      Certes, le taux d’intérêt des banques privées est plus élevé que celui de la banque centrale. Cela peut s’expliquer de deux manières :
      – Le secteur bancaire n’est pas assez concurrentiel : il y aurait un oligopole des banques privées, qui appliquerait un taux de marge à ses clients. Cela me semble difficile à accepter, car les marchés financiers sont constitués d’un très grand nombre d’acteurs, qui ne peuvent s’entendre entre eux sur les prix à fournir.
      – Les banques privées courent un risque en faisant des prêts « de détail » : celui de ne pas être remboursées. Ce sont des choses qui arrivent : pensez au récent défaut grec ! Les prêteurs n’ont pas été remboursés ! En prêtant aux banques privées, la banque centrale court un risque de défaut beaucoup plus faible, tandis qu’en prêtant aux acteurs de l’économie, les banques privées courent un risque plus grand, ce qui justifie des taux d’intérêt différents.
      En résumé, le taux d’intérêt plus élevé des banques privées s’explique soit par un manque de concurrence du secteur de la banque de détail et des marchés financiers. Soit par la prise de risques des banques privées, prise de risques qui a un coût. la première hypothèse n’est pas crédible. donc, ce qui explique le taux d’intérêt plus élevé des banques privées s’est la prise de risques des banques privés.

  • Surtout depuis l’affaire DSK qui réveille les théories complotistes les plus délirantes ! J’imagine que vous serez d’accord avec moi …

  • C’est le narrateur qui rédige vers le complot.
    l’article lui dénonce un conflit d’intérêt et déontologique.
    Certain font promettre à des étrangers devant le drapeau de tout faire pour servir le pays. Alors quel genre de loyauté on est en droit d’attendre banquier qui joue avec le pognon des autres (les conseillers sont pas les payeurs) dans un autre pays.(Peu d’État condamne les crimes commis dans un autre état) On zappe sur le banquier suisse et neutre au milieux d’un guerre économique et on va directement à l’essentiel.

    On besoin d’être autant pour changer les taux ou c’est quand même la secrétaire qui fait les modification dans le soft ?
    Quel marge de manœuvres ont-il dans un monde ou les agences de notation font la pluie et le beau temps ?
    Quel décision peuvent-il prendre quand tous les ponte de l’europe de la BCE, du FMI et de la BMI décide à quels sauces il vont mangé leur patates…
    Est-il encore logique de pouvoir émettre des obligations quand on peut plus contrôler la devise qui permet de la réguler ?
    Pensez-vous normale de laisser ces banquiers et les gens croire qu’ils régulent l’inflation keneysienne pendant qu’il crée de l’inflation autrichienne ?
    Pis en fin de compte le ministre des finances, il fait quoi ? Il décide quand il doivent bosser ou glander ?

  • Je vous cite: « Cette loi de 1973, votée sous l’impulsion de Valéry Giscard d’Estaing, est un des rares garde-fous qui nous restent pour empêcher des politiciens incompétents de financer leurs lubies en dévaluant massivement la valeur de nos économies et le niveau de nos salaires réels. Depuis quand les politiciens sont-ils plus compétents que les gens dont c’est le métier – et par ailleurs l’intérêt bien compris – pour savoir combien et où investir ? »

    …. mmm, à ceci près qu’aujourd’hui les nouveaux emprunts de l’Etat sont entièrement destinés à financer les intérêts de la dette publique, rendant impossible tout investissement, toute préparation de l’avenir (au contraire c’est l’avenir qui est sacrifié au bénéfice du présent).

    … à ceci près que la période 1958 – 1973 a été une période de croissance , de grands projets structurants d’investissement et d’équilibre des comptes publics (alors que la France était sortie ruinée de la guerre).

    Il s’ensuit que (i) la loi de 1973 n’a pas empêché, bien au contraire, les politiques de ruiner le pays, avec l’aide des banques; (ii) ruiner le pays … sauf les banques naturellement, qui s’enrichissent en prenant leur marge et leurs commissions au passage (car ce n’est que sur le marché secondaire que la dette est refourguée aux épargnants et autres souscripteurs de contrats d’assurance vie) .

    Une réfutation argumentée de mes arguments autre que les sempiternelles évocations de la « théorie du complot » serait appréciée.

    Il est évident, jusqu’à la preuve du contraire que j’attends que vous apportiez, que c’est le système en vigueur depuis 1973 qui nous mène au suicide collectif: une part de plus en plus grande de la richesse produite par la nation est utilisée à payer les intérêts et autres frais de la dette.

    NDA est un des seuls hommes politiques de ce pays à être à la fois compétent et intègre, et la condescendance des « expert » connivents avec le système (pas besoin de complot pour ça, juste d’intérêt, de conformisme et de lâcheté) devient difficilement supportable pour un nombre croissant de français.

    Banzaï!

    • Si vous supprimez la loi de 73, vous donnerez à NDA (ou ses concurrents et à ses successeurs) le pouvoir absolu et sans limite de créer la monnaie. C’est donc un pouvoir (certes partagé) que vous perdrez, que nous perdrons tous individuellement. Sa compétence et son intégrité supposées n’entrent pas dans l’équation.

      • @Bubulle

        L’état a déjà un pouvoir bien suffisant, qui est de lever l’impôt. Ce qui n’est pas un problème si celui-ci est légitime ( gros si, tout de même ). Le problème de cette loi, c’est qu’elle ouvre la porte de la crise de la dette. il aurait fallu voter la règle d’or en même temps pour éviter aux politiques de céder à l’inévitable facilité de l’endettement.

        De ce point de vue, les politiques ont donné de sacré billes aux complotistes avec l’emprunt giscard qui a suivi de très près cette loi …

    • si vous voulez des arguments qui démontent cette théorie de la loi de 1973. lisez mes réponses à v au dessus

  • Je citerais les excellents propos d’un certain charly10:

    Continuez à croire nos élus ! !

    Gauche ou droite nous n’arriverons pas à nous en sortir sans que nos élus prennent des décisions fermes contre la finance. Petit retour en arrière. Dans la loi du 3 janvier 73, portant sur la réforme des statuts de la banque de France, nous trouvons en particulier cet article 25 très court, qui bloque toute possibilité d’avance au trésor : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. »Ce qui signifie que l’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 interdit à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts ; alors qu’avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt. Autrement dit : auparavant, l’État français avait le droit de battre monnaie, et avec cette nouvelle loi, il perd ce droit qui est du même coup légué aux banques privées, qui en profitent pour s’enrichir aux dépens de l’État en lui prêtant avec intérêt l’argent dont il a besoin. Cette décision correspond à une privatisation de l’argent et ramène la nation au même rang que n’importe lequel de ses citoyens. L’accroissement sans fond de la dette publique trouve son origine précisément là…
    Deuxième coup de boutoir : Cette loi adaptée et amplifiée par le traité de Maastricht article 104 qui interdit aux états de se financer auprès de leur banque centrale et impose de s’endetter auprès des marchés et banques privées, lesquels ne se privent pas de se sucrer largement en intérêts ; Ces intérêts représentent aujourd’hui en valeur, plus que l’argent emprunté La dette à fin 1979 était de 239 milliards d’euros (*), déjà injustifiables ; la dette à fin 2008 s’établit à 1327 milliards d’euros ! Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros et nous avons payé 1306 milliards d’euros d’intérêts. Par la grâce des fameuses agences (Fitch, Moodys, Poors), qui suite à leur notation permettent aux marchés de prêter à des taux supérieurs à 8 % alors qu’elles se fournissent à 1% à la BCE les dettes s’emballent ;
    Le déficit et la dette, sont, comme le chômage aujourd’hui, structurel. C’est une nécessité ; Voulue d’abord par finance internationale qui en tire profit avec le concours d’un grand nombre de politiciens aux ordres. Il est aussi, la part, que les plus aisés d’entre nous refusent de reverser sous la forme de l’impôt. Si toutes les grandes entreprises payaient leurs charges, et l’Urssaf au lieu de faire du chantage à l’emploi, si les salaires étaient en adéquation avec le coût de la vie actuelle… Si les égo démesurés pensaient à autre chose qu’à la puissance personnelle, peut – être pourrions- nous parler d’autre chose que ces débats qui tournent en rond depuis 1500 ans… C’est usant à la fin. Ce que je sais, c’est qu’à chaque fois que le peuple gronde, 1789, 1830, 1936… 1945… Les puissants se taisent et acceptent. Ensuite ils passent leur temps à truander ce qui a été mis en place pour la justice sociale. Dire que la France ne peut rien faire toute seule est une erreur. La France à le devoir d’être un phare, un idéal de société, ni communiste, ni libérale, ni angélique, juste humaine et solidaire…

    • La loi de 73 n’a pas légué la création monétaire aux banques, mais à vous, à moi, à tous les individus qui créent la richesse. L’Etat ne créant aucune richesse, il n’a besoin ni de « battre monnaie », ni de s’endetter.

      L’accroissement de la dette publique et des charges illégitimes est liée à la collectivisation sans fin imposée par l’Etat depuis toutes ces années, étouffant l’activité économique et amplifiant l’injustice sociale par le chômage. Si les politiciens se concentraient sur la réduction drastique des dépenses publiques plutôt que sur leur recherche de puissance personnelle et leur ego démesuré, peut-être pourrions-nous parler d’autre chose : création de valeur, performance, plein-emploi, harmonie sociale, avenir, etc.

      • bubulle, tu délires? création de richesse et création monétaire sont deux choses bien distinctes ; pour preuve : une banque d’affaires qui octroie un prêt crée de la monnaie sans créer aucune richesse

        • Cela dépend à qui elle octroie ce prêt : si c’est à l’État ou à un particulier pour s’acheter un bien de consommation, il est certain que je vois mal où est la création de richesse. Par contre si elle prête à une entreprise pour investir là, il y a création de richesse. Car il ne faut pas oublier que l’État ne crée pas de richesses et que le rendement de ses « investissement » est ridiculement bas, voire nul, ou négatif dans la plupart des cas.

      • L’auteur de l’article n’a pas beaucoup d’arguments raffinés pour si vite invoquer la reductio ad Hitlerum et atteindre le point de Godwin dès la conclusion de l’article, avant même toute discussion.
        Thomas Piketty a calculé à 150 milliards d’euros les cadeaux fiscaux faits par l’Etat français au 1% les plus riches en 10 ans. C’est autant qu’ils peuvent placer et que l’Etat français leur empruntera.
        Les personnes qui travaillent le plus péniblement ne sont pas ces « ’honnêtes gens qui ont placé les économies d’une vie de travail » dont parle l’auteur. La milliardaire Liliane Bettencourt n’a guère travaillé, n’est-ce pas?
        En plus, dire que l’Etat ne crée pas de richesse, c’est n’importe quoi. Le premier budget de l’Etat était l’enseignement (« l’Education Nationale ») et on ne peut pas dire que ce ne soit pas une richesse d’avoir des enfants qui apprennent à lire, écrire et d’autres choses plutôt que d’errer dans des terrains vagues pendant que leurs parents travaillent. Pareil pour la santé.
        Alors, comment justifier que la création de la monnaie nationale ou européenne (nécessaire de par l’augmentation de la population et des échanges commerciaux) ne soit pas le monopole public de la nation ou des Etats, sans intérêt supplémentaire à payer, mais soit payée par des intérêts sur les marchés?

        •  » l’Etat ne crée pas de richesse, c’est n’importe quoi » non c’est la stricte vérité, l’état capte les richesses. l’argent public ne vient pas de l’état mais du contribuable (des impots et des taxes). le secteur privé peut très bien s’occuper de la plupart des fonctions de l’état . pour l’enseignement, l’état peut mettre en place un système de chèque éducation. on voit le désastre de l’éducation nationale qui en plus de produire un enseignement médiocre fait de la propagande socialiste. le service public n’a aucune incitation à la rentabilité (puisqu’il est subventionné moins par ses usagers que par la coercition fiscale), au contraire du privé, pour qui la rentabilité est une question de survie. Ce manque d’incitation se traduira par des gaspillages, des sur-effectifs, une forte inertie du personnel (avec un usage fréquent de la grève), de la bureaucratie, des tâches improductives faites au nom du prétendu « intérêt général », des retards technologiques, etc.
          Les cas où le service public est en apparence moins cher que le service privé s’expliquent aisément par les subventions étatiques affectées au service public (pour donner à l’usager une apparence de gratuité ou de coût bas), subventions dont le secteur privé ne profite évidemment pas, ce qui l’oblige à afficher le « vrai coût » de ses services, à la différence du secteur public. renseignez vous sur la loi de Savas (le secteur privé est entre 20 et 40% moins cher que le secteur public pour un service collectif équivalent. Ainsi, selon les calculs de Savas dans le cas américain, l’économie est de 42% pour les ordures, 73% pour le nettoyage des bureaux, 56% pour l’entretien de la signalisation lumineuse, 40% pour la tonte du gazon ou encore 37% pour l’émondage des arbres). en france, un élève en classe préparatoire publique coûte à la collectivité plus de 14 000€ par an, alors que les frais de scolarité s’élèvent à 7 500€ dans le privé chez Ipesup (chiffres 2007). une étude de 2011 de l’Ifrap montre que l’enseignement public serait entre 30 et 40 % plus cher que le privé. Une opération de l’appendicite coûte en France deux fois plus cher dans un hôpital public que dans un hôpital privé. L’assurance-santé publique obligatoire, en France, coûte beaucoup plus cher que l’assurance-santé privée vendue par les compagnies d’assurances. Il y a six implications principales du poids de l’État qui expliquent sa relation adverse avec la prospérité: (1) l’extraction de ressources, qui inclut les impôts et leur prélèvement, l’endettement, l’inflation et la réglementation, (2) l’inefficacité du secteur étatique en raison de l’absence du signal des prix et de la mesure du profit, (3) la substitution au secteur privé, auquel les dépenses de l’État livrent une concurrence déloyale, (4) les mauvaises incitations liées aussi bien à la fiscalité qu’aux dépenses, (5) l’inhibition de l’innovation que cause la rigidité des structures (CNRS) et des processus étatiques et (6) l’affaissement moral qu’implique la dépendance sociale ainsi que la violation des choix personnels et des droits légitimes de propriété. Le marché libre et la société civile, c’est-à-dire les personnes directement touchées par les décisions qui les concernent, peuvent non seulement produire les biens et les services nécessaires à leur bien-être, mais peuvent le faire mieux et moins cher.
          L’expérience le montre depuis fort longtemps que la baisse des impôts et l’aide à l’investissement sont les meilleurs remèdes pour sortir de la crise. Comme le disait Hölderlin, « si l’État est un enfer, c’est parce que l’homme veut en faire un paradis ». le marché a des imperfections mais comparer le marché à un état parfait est erroné. l’état a aussi des imperfections. or si on étudie les imperfections du marché et les imperfections de l’état on se rend compte que le marché a moins d’imperfections que l’état. c’est pour cela qu’il faut un état limité. Pour comprendre ce qu’est la «création de richesse» http://www.iedm.org/node/47434

        • il faut se renseigner car il a été prouvé que Piketty a diffusé et employé des courbes des impôts qu’il avait manipulées pour faire croire que les riches payaient un pourcentage d’impôts plus bas que les autres. sans parler de son livre le capital où il manipule les chiffres. le seul moyen de supprimer les niches fiscales et d’éviter l’évasion fiscale s’est instaurer une flat tax. il faut un système fiscal simple. la flat tax a prouvé son efficacité. les gens qui s’y opposent le font juste pour des raisons idéologiques. une flat tax permettrait un abaissement du taux d’imposition. quand le système fiscal est complexe, les riches grace à leurs avocats fiscalistes peuvent éviter de payer des impots, ils peuvent profité de niches fiscales. les socialistes me font rire. ils s’offusquent de cette situation alors qu’ils sont les responsables. le socialisme s’est accordé des privilèges à certaines catégories de personne, le socialisme s’oppose à l’égalité de droit

    • si vous voulez des arguments qui démontent cette théorie de la loi de 1973. lisez mes réponses à v au dessus

  • A l’heure actuelle ce sont les banquier qui créer la monnaie… sauf qu’ils nous la font payer. Y’a des jolies études qui démontrent que le total de notre dette actuelle est de l’intérêt (pas du remboursement, de l’intérêt), en gros, nous sommes devenus les esclave des banques et nous leur devons presque un an de PIB par le simple droit qui leur est octroyer de créer de la monnaie.

  • Une chose transpire de votre commentaire, vous n’avez aucune idée de ce que signifie le mot « richesse ».

  • « La proposition de Nicolas Dupont-Aignan représente bien le même genre d’alternatives que celles de Marine le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon : le suicide collectif ».
    Oui Georges, et c’est bien là une des clefs du problème: il n’y a aucune alternative crédible à des gens qui ne le sont pas plus. La seule différence résultant dans la spécialisation marketing de leur clientèlisme respectif, et la pratique du pouvoir (promue expérience pour l’occasion) ou son indemnité (virginité séduisante en certaines circonstances) selon le goût de chacun.
    Le vrai problème est là, et le système des partis ainsi que leur financement ne font qu’accentuer cet état de fait.

  • L’AFT n’a pas à avoir dans son « comité stratégique » des personnes suspectes de conflit d’intérêt, mais des gens de la haute fonction publique ou des fonctionnaires universitaires, et uniquement eux. L’organisme est un organe du pouvoir et ne doit donc pas se « conseiller » d’un autre pouvoir (ici celui de la finance). Gagner « honnêtement » son argent, ça veut trop souvent dire tirer légalement profit de la misère des autres, ce n’est donc pas un gage de morale ni de respectabilité !
    Et bravo pour le point Godwin !

  • Voici une technique pour repérer les manipulateurs.

    Une personne qui essaye de vous faire peur en vous traitant de fou de paranoïaque de théoricien du complot,… est malhonnête car comme le disent les philosophes et psychiatres la peur annihile toute raison. Mais si l’on considère comme SOCRATE que l’homme est naturellement bon, on se demande, pourquoi veulent-ils que l’on ait moins de raison ? Je pense que la réponse est dans leur manque d’amour pour eux même.

    Le manipulateur est une personne qui pense être bon à rien, il pense ne pas être capable de raisonner, il à un manque total de confiance en lui .Son ego à été blessé (dans son enfance). Ainsi dans l’espoir de retrouver l’amour de lui même il essaye de rabaisser les autres en se montrant agressif, vexant,accusateur,…

    Ainsi le manipulateur s’imagine que ses arguments objectifs ne suffiront pas, que la personne qui le lira jugera négativement ses propos. Le manipulateur est en fait un paranoïaque qui par peur agis de façon cynique. Alors je tiens à dire à l’auteur de se texte que s’il s’est égaré. Je le comprend, moi même je m’égare et me trompe souvent et même si s’est dur de l’admettre les autres sont plus indulgents que l’on ne se l’imagine.

  • Bonjour,

    Excusez-moi de vous interpeller sur vos propos, mais vous dites, à propos du comité stratégique de l’AFT « (…) Par ailleurs, le comité stratégique est composé de dix membres parmi lesquels seuls deux correspondent vaguement à ce que monsieur Dupont-Aignan appelle des « banquiers internationaux » – messieurs de Larosière (ancien gouverneur de la Banque de France et conseiller du président BNP Paribas) et Hau (membre du directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild) – à moins que l’on ne considère BlackRock (qui est une société de gestion), la Banque nationale suisse (qui est la banque centrale de nos voisins helvètes) et la BEI (qui est un organisme public de l’Union Européenne) comme des « banques internationales » ; ce qui élèverait – en tirant bien par les cheveux – la proportion de « banquiers internationaux » à 50% de l’effectif. Passons… »

    Ne passons pas trop vite si vous me le permettez et allons au bout des choses. Voici la composition du comité stratégique de l’AFT qui, rappelons-le malgré tout, n’a qu’un rôle de conseil, et je consède ce point. Néanmoins :

    —————————-

    PRESIDENT
    M. Jacques de LAROSIÈRE
    Ancien gouverneur de la Banque de France et conseiller du Président BNP Paribas

    MEMBRES
    M. Peter R. FISHER
    Co-responsable de la gestion obligataire chez BlackRock
    Ancien sous-secrétaire du Trésor américain

    M. Jean-Louis FORT
    Ancien secrétaire général de la Commission bancaire

    M. Francesco GIAVAZZI
    Professeur d’économie à l’université Bocconi (Milan)

    M. Jean-Pierre HALBRON
    Ancien Directeur général adjoint d’Alcatel

    M. Emmanuel HAU
    Membre du directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild

    M. Assaad J. JABRE
    Membre du conseil d’administration d’Ecobank Transnational Incorporated
    Membre du conseil consultatif de la SID (filiale de la BID)

    M. René KARSENTI
    Président exécutif de l’International Capital Market Association

    M. Ng KOK SONG
    Directeur général de Government of Singapore Investment Corp.

    M. Bertrand de MAZIERES
    Directeur général des Finances à la Banque européenne d’investissement (BEI)

    —————————-

    Je tenais à ce que votre article soit complet.
    A donner une information, autant la livrer toute entière.

    Certains penseront effectivement au « suicide collectif » que vous évoquez, à l’inflation galopante, à la dégénérescence du pouvoir politique, à son incapacité à gérer avec pertinence sa dette et à une nécessité de conseils multilatéraux americo-franco-chinois pour entretenir un système dans un contexte de mondialisation du Tout.

    D’autres voient cela comme une insurrection citoyenne et libératrice, en guerre contre les inégalités exacerbées dans le partage des richesses, et exaspérés par les scandales financiers à répétition, sans forcément savoir ce que le « modèle » suivant leur réservera.

    Personnellement je ne suis pas là pour donner mon avis. Chacun a sa vision des choses et ses convictions. A chacun de se faire sa propre opinion.

    Bonne chance à tous.
    Peace.

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