Les frères Péreire

Les frères Pereire, c’est bien mieux qu’un boulevard : des héros de la liberté

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Les frères Péreire

Publié le 18 avril 2011
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Les frères Pereire, c’est bien mieux qu’un boulevard. Au 19e siècle, Émile et Isaac ont transformé la France. On leur doit les réseaux centralisés du chemin de fer, la création du capitalisme populaire, l’action à bon marché et l’implantation de la banque jusque dans les petits bourgs, ce qui éradiquera l’usure, frein immoral de l’industrie et du commerce. On leur doit la gare Saint-Lazare et le crédit aux entreprises, le bouleversement de Paris, de Marseille et de Lyon, le parc Monceau et les beaux immeubles d’Haussmann, l’architecture délirante d’Arcachon. Tant d’autres trouvailles, tant d’audaces : le gaz de ville, les compagnies d’assurances et les omnibus parisiens, la Compagnie générale transatlantique…

Par Michel-Antoine Burnier

Émile et Isaac Pereire, socialistes saint-simoniens, ont inventé le capitalisme moderne sous Napoléon III. Paradoxe ? Cette force, cette vitalité, nos Républiques, IIIe et IVe, auront du mal à les retrouver.

Revenons en 1828. Voici deux jeunes hommes qui n’ont pas trente ans. Les cheveux un peu raides sur la tempe comme le veut l’époque, un début de côtelettes sur les joues, en redingote bleue avec un col haut que tient une grosse cravate, Émile et Isaac écoutent attentivement un étrange personnage, Barthélemy Prosper Enfantin, dit le Père Enfantin. Cet homme leur prêche la doctrine de Saint-Simon dont il se veut l’héritier. Le comte de Saint-Simon est mort pauvre, oublié, en 1825, mais quelques années plus tard, le saint-simonisme est à la mode, et c’est à Prosper Enfantin qu’on le doit.

Les disciples de la nouvelle foi industrielle sont habillés de bleu, bleu de roi pour les plus récents, bleu d’azur pour les sectateurs installés, bleu pervenche chez les membres du Conseil, jusqu’au bleu de Flore, le plus clair, réservé au Père de la Foi suprême.

Qu’écrivait Saint-Simon, que disait Enfantin ? Que l’âge d’or, absurdement situé dans le passé par la plupart des mythologies, nous attendait dans l’avenir. Qu’il adviendrait par la multiplication des richesses, le développement industriel, idée prodigieuse et si neuve pour l’époque, dont se servira fortement le jeune Kari Marx. Insistons : il fallait vraiment du culot pour croire à l’industrie et à l’entreprise à la fin de la Restauration, dans une France écrasée par une noblesse de tradition, par la propriété foncière, par un capitalisme de prébendes et d’héritages. Mais Saint-Simon, Enfantin ne sont pas révolutionnaires. Ils apprécient peu les émeutes des faubourgs et ces foules armées qui ont précipité la France dans la dictature de Robespierre. Non, ils veulent simplement débarrasser la société des parasites d’Église et de Cour, afin de libérer d’un même mouvement salariés et entrepreneurs pour le plus grand progrès. Pas de lutte des classes donc, mais l’Association des producteurs.

D’abord diffusées dans un cercle d’économistes et de polytechniciens, ces idées enthousiasment toute une jeunesse et des hommes d’affaires, des banquiers qui versent leur fortune à l’Ordre, des étudiants, des prolétaires que l’on s’efforce d’organiser dans les premiers logements sociaux.

D’une grande beauté, un peu anachronique avec ses cheveux longs et noirs coiffés en arrière, la barbe soignée, penchée sur sa cravate blanche, Enfantin parcourait la France et s’adressait à de larges auditoires. Sa haute taille et l’intensité de son regard étaient faits pour un rôle de prophète ; il irradiait un charme magnétique comme une prédestination à commander. On peut voir son buste, aujourd’hui encore, sur son tombeau au Père-Lachaise.

Comme tant d’autres, les frères Pereire ont été séduits. A la fin de la réunion, dans le salon bleu, ils chantent avec tous : « Allons, bourgeois et prolétaires / Le travail nous a faits égaux / Ensemble remuons la terre / Montrons à tous l’Homme nouveau. »

Bien sûr, quand de nos jours nous lisons les vieux textes, le saint-simonisme nous semble un mélange pompeux de grands sentiments et d’utopies. Malgré le fatras, les idées fortes du 19e et du 20e siècles sont là. Et l’on comprend d’où vient l’inspiration géniale des frères Pereire.

Le chemin de fer d’abord. C’est l’obsession d’Enfantin. La France entière pense que l’être humain va suffoquer à trente kilomètres à l’heure, qu’il sera étouffé dans les tunnels, que les monstres de fer et de feu vont brûler les campagnes et empoisonner nos villes. Mais lors de ses voyages comme courtier en vins – le bon Croze-Hermitage -, Enfantin avait vu poser en Russie, près de Pétersbourg, les premiers rails. C’est en Russie qu’il avait compris l’industrie, qu’il avait entendu les nobles et les popes ignorants se rire des ingénieurs : ces marmites à vapeur, les locomotives, se mettaient en branle sur leurs tringles de métal malgré les sarcasmes, comme l’apparition prophétique des temps nouveaux. Enfantin savait que le monde moderne viendrait du transport moderne et que, d’une France quadrillée, resserrée, plus rapide, naîtrait le progrès. Il avait aussi repris une vieille idée de Saint-Simon : percer l’isthme de Suez par un canal. Il s’y essaiera lui-même en 1833, échouera devant les épidémies et l’incompréhension du sultan, se verra plus tard voler ses travaux et sa Société d’études du canal par un diplomate indélicat, Ferdinand de Lesseps. Mais au-delà de l’amertume, il songera avant tout à percer un autre canal, à Panama. Devant ses saint-simoniens, Enfantin brassait tous les projets. Il avait conçu l’architecture métallique et le sens unique dans les villes, il rêvait de l’émancipation de la femme, voulait instaurer une Société des Nations et négocier un désarmement universel. Il croyait au Crédit foncier, qui verra le jour en 1852. Enfantin est un farouche partisan du papier-monnaie et de l’impôt progressif sur le revenu. Il critique nos méthodes de colonisation en Algérie et nous prévoit, en Afrique du Nord, de grands malheurs.

Et puis, une rareté : parmi les socialismes naissants, le socialisme saint-simonien est le seul qui ne soit pas antisémite. Fourier pense furieusement qu’un seul juif peut détruire la morale d’un village, Proudhon qu’il faut se méfier partout des enfants d’Israël et Karl Marx, lui-même, écrit que « le seul Dieu du juif, c’est l’argent ». L’antisémitisme moderne ne vient pas que de l’extrême droite. Le saint-simonisme, à l’inverse, est pour une part fondé par les juifs de Bordeaux, Olinde Rodrigues en tête, un ami d’Émile et Isaac Pereire.

Nous voici en 1832, Louis-Philippe est au pouvoir depuis deux ans. Saoulé par ses succès, Enfantin délire. Il veut transformer la doctrine en religion, changer l’homme plus que la société. Il veut la communauté des femmes, prétend que le monde sera féminin sous l’autorité d’une Mère qui s’installera à ses côtés. Comme dans toutes les sectes, la querelle, les tendances, les manoeuvres, les exclusions et le culte de la personnalité du Père. Celui-ci se retire dans sa maison de Ménilmontant avec quarante cénobites, instaure la chasteté obligatoire pour ne pas s’y soumettre. Il invente un uniforme, dont ce fameux gilet qui se boutonne dans le dos, pour exiger en un geste obligatoire et familier la solidarité humaine. A Ménilmontant, on chante, on joue à la communauté, on construit le Temple nouveau en creusant le fond du jardin. Des milliers de personnes visitent les cénobites le dimanche. Les frères Pereire apprécient peu la mascarade. Ils s’écartent, tout en gardant une vieille fidélité au Père. Émile et Isaac demeurent des réalistes. Dans leur famille juive qui avait connu l’exil, tournant entre l’Espagne, le Portugal, le sud-est de la France au gré des persécutions et des vexations politiques, on aime les mathématiques et les inventions concrètes : le grand-père Jacob avait trouvé une méthode pour enseigner les sourds-muets et monté une machine à calculer qui trônait sur le bureau du baron Necker. Quand, à l’automne 1832, Enfantin est poursuivi par la police pour immoralité, mis en prison, libéré, et qu’il s’échappe vers Suez pour saluer l’Orient et l’unir à l’Occident en tentant de creuser son canal, Émile et Isaac Pereire présentent le premier projet d’un chemin de fer entre Paris et Saint-Germain-en-Laye. Jusqu’alors le train n’est qu’une curiosité, une machine essoufflée qui tourne sur des rocades. Émile et Isaac ont l’esprit romain – un vaste réseau, partant de la capitale, doit traverser la France. Dans le même temps, ils déposent leur plan de création de caisses d’épargne.

Ainsi se préfigure l’alliance, puis bientôt la guerre, entre deux conceptions du capitalisme : celle des barons de Rothschild, déjà puissants et déjà conservateurs, et celle des « petits Pereire », qui multiplient les articles dans les journaux. Ceux-là travaillent beaucoup, études sur études, polémiques. En 1835, le roi accorde enfin la concession du Paris-Saint-Germain au sieur Émile Pereire et, au début, Rothschild finance.

Le crédit ? La sécurité sociale ? Les sociétés par actions ? Le canal de Panama ? Les frères Pereire ont tout inventé

Il est toujours émouvant de regarder les cartes du chemin de fer en France. D’abord, ce minuscule Paris-Saint-Germain. Puis, dans les années 1840, l’essor des lignes Bordeaux-Arcachon, Montpellier-Sète, Strasbourg-Mulhouse. Entre elles, tant de pointillés qui se remplissent peu à peu, trop lentement dans la concurrence de la Compagnie du Nord, de celle de l’Ouest, d’Orléans, de l’Est, du Midi… En 1848, la France a trois fois moins de kilomètres ferrés que la Grande-Bretagne ou l’Allemagne. Bien sûr, vingt-huit compagnies se partagent le territoire : imaginez les navettes, les transbordements, les billets, les guichets et la mauvaise humeur des employés aux uniformes différents. L’unification, ce fut Enfantin – revenu à la raison – qui la réussit, administrateur du PLM, le grand Paris-Lyon-Méditerranée. L’ouverture de la ligne de Bordeaux à Sète eut lieu plus tôt, le 22 avril 1857. Émile Pereire prit le train à Bordeaux, Isaac à Sète : la rencontre se fit à Toulouse, où les deux frères s’embrassèrent, joyeux, devant une foule qui applaudissait.

Aujourd’hui, nous avons une conception bureaucratique du chemin de fer, cette grosse SNCF nationalisée, empêtrée dans son système Socrate. En 1840, c’était une autre aventure. Il fallait convaincre le gouvernement, qui résistait, qui n’entendait rien, et d’abord ce petit Adolphe Thiers qui vous regardait, sous sa houppe, le menton dressé : « Il faudra donner des chemins de fer aux Parisiens comme un jouet, disait-il, mais jamais on ne transportera ni un voyageur, ni un bagage. » Là-dessus, les terrains.

Le train de l’époque ne pouvait prendre de vrais virages sans dérailler. Les tracés s’imposaient, rectilignes, cela impliquait d’acheter ce champ, ce bois, dans la propriété morcelée de la France ; d’un coup, tout s’arrêtait : le Fanfan ne voulait pas vendre son demi-hectare, une si bonne herbe pour sa chèvre ; le marquis détestait les bourgeois, on ne traverserait jamais son bois. Pis, les compagnies de diligences avaient vite perçu qu’on préparait là leur ruine. Elles encourageaient les propriétaires dans leur entêtement, elles payaient des hommes de main. Un jour, le chantier était attaqué ; un autre, la locomotive sabotée. Des coups de fusil, des bagarres. Des villes champignons le long du trajet, pour ces nouveaux ouvriers qu’on arrachait à la campagne et qui coupaient les arbres, fixaient les traverses. Les beuveries, le jeu, les putes. Le chemin de fer a transformé les agriculteurs en prolétaires et, le chantier terminé, ceux-là ne retournaient plus aux champs : ils avaient connu l’exploitation, le salaire, l’argent, une forme nouvelle de liberté. Ils partaient dans les villes à la recherche d’un autre travail. Bref, l’histoire de France n’en a pas gardé la mémoire, mais c’était le western, les Indiens en moins. Sans parler des tunnels, car les locomotives ne pouvaient monter les côtes : alors il fallait percer la colline au pic, à la pioche, à la mine. Quand on réfléchit au nombre des ouvrages d’art construits dans la deuxième moitié du XIXe siècle, ces viaducs admirables, grandes voûtes et piliers montés pierre à pierre, ces remblais, ces tranchées, pour filer droit, pour aller vite, on reste admiratif. Les frères Pereire vivaient sous la tente et dans les baraquements, le long des chantiers, avant de retrouver leurs salons dorés de Paris.

Parce qu’à Paris ils font bien d’autres choses. Impossible ici de tout raconter, il faut derechef recourir à l’énumération : ils créent le Comptoir d’escompte, qui se fondra en notre siècle dans la BNP, le Crédit mobilier, le Crédit foncier, le Crédit mutuel. Le principe consiste toujours soit à acheter les actions des sociétés nouvelles, soit à leur offrir prêts et avances. Comme Saint-Simon s’était accommodé du premier Empire, ils s’accommodent du second, Louis Napoléon Bonaparte et Morny. Ils retrouvent aux Finances le baron Fould, leur employeur de jeunesse, et Michel Chevalier, l’ancien compagnon du Père Enfantin, devenu le grand théoricien du libéralisme. Leur succès et leur position sont tels qu’ils éveillent l’antisémitisme de la réaction, celle qui n’a pas d’autres arguments. Ils gagnent, ils perdent, ils s’opposent à Rothschild, gagnent plus qu’ils ne perdent. Ils veulent toucher à tout. Émile Pereire prononce une phrase qui restera longtemps célèbre : « Il ne suffit pas d’avoir tracé de gigantesques programmes ; je veux encore écrire mon idée sur le sol. » D’où une prodigieuse spéculation immobilière, où nos financiers fricotent avec le pouvoir impérial, souvent les Rothschild devant eux, et un ministre, un ami, un ennemi, mais toujours une création et un succès. lis participent à l’aventure d’Haussmann : l’histoire de la transfiguration de Paris est si connue que nous ne la raconterons pas.

Ils s’intéressent au monde. Ils relancent la Compagnie générale transatlantique à l’époque où les initiales CGT désignaient une énorme société, la Transat, qui joignait la France aux Antilles et au Mexique. Après, c’est les chantiers navals et les paquebots, le Louisiane, le La Fayette et le Napoléon III, enfin le Pereire, qui traversera l’océan avec la gloire de ses promoteurs.

Parfois, en suivant la biographie des héros, nous nous demandons comment ils ont pu mener autant d’entreprises différentes, sauter de l’une à l’autre et s’occuper de tout. Les Pereire sont omnipotents mais menacés, ils décident de l’architecture des villes, ils représentent un empire européen, mondial.

Ont-ils vu trop grand ? Les Rothschild les guettent, comme une vieille aristocratie de finance guette les nouveaux riches. Aux premières difficultés, on frappe, on encourage les gouvernants à retirer leur confiance. A la fin des années 1860, les Pereire trébuchent. Le 22 novembre 1869, Isaac dit sa fatigue : « Moi, je juge que j’ai assez travaillé. Je veux me reposer. J’en ai assez. Je ne veux plus amasser d’argent pour des indifférents ou des ingrats. »

Il se bat toujours. Les deux frères ont gardé leur fidélité au saint-simonisme, aidant de leur fortune les vieux militants abandonnés de tous. Ils créent encore des hôpitaux, une sorte de sécurité sociale. Ils n’ont jamais oublié les sourds-muets de leur grand-père, ils financent des établissements et des recherches. Émile meurt en 1875, Isaac en 1880. Le génie des frères Pereire, c’est l’universalisme.

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  • Très beau texte, qui montre un visage trop oublié, trop disparu, du socialisme : celui qui cherche à convaincre par la réalisation concrète, et non à imposer (dans tous les sens du terme)

  • On peut aussi consulter sur wikiberal les articles :
    Saint-Simon ; Saint-simonisme ; Henri Germain ; Arlès-Dufour ; Michel Chevalier

  • « il fallait vraiment du culot pour croire à l’industrie et à l’entreprise à la fin de la Restauration, dans une France écrasée par une noblesse de tradition, par la propriété foncière, par un capitalisme de prébendes et d’héritages. »

    En même temps, la révolution industrielle était largement avancée en angleterre et aux US avec un niveau de vie sensiblement suppérieur, et sans sa mise en place par une classe d’ingénieurs planificateurs. Pas besoin d’être devin non plus.

    Quand au réseau centralisé des chemins de fer on le doit surtout à l’intervention de l’Etat via la caisse ds dépots. Une nuisance certaine pour le commerce inter-régional.

  • Les frères Péreire n’étaient pas les seuls à leur époque ; j’en connais qui ont même supplanté dès 1843 Emile Perreire de leur puissance banquière et financière qu’il ont bâtis sur des créneaux industriels, d’abord de négoce puis de production de charbon, inventé les briquette de Houille pour le fonctionnement de machines à vapeur et le transport ferroviaire ; ils ont prospecté dans les mines américaines et s’étaient aussi lancés dans la chimie. Ils avaient aussi lancé l’éclairage au gaz dans de grandes villes du pays , et avait leur siège à l’emplacement d’une des dépendances d’une grande gare de Paris et avait le château Landon à proximité où la rue porte leur nom. Leur oeuvre leur survit enfin toujours dans des organismes à Paris comme qui se positionnent sur l’Immobilier en France, comme développeur immobilier de la Caisse des Dépôts dans le secteur concurrentiel, se déployant sur l’ensemble de la chaîne de valeur des trois grands marchés de l’immobilier :
    a) le logement (individuel et collectif) à destination des particuliers locataires, accédants ou investisseurs.
    b) le tertiaire (bureaux, locaux industriels ou logistiques, loisirs et commerces) à destination des entreprises et institutionnels.
    c) des partenariats publics & Santé (équipements collectifs et de santé) à destination des collectivités, administrations et services publics.

  • C’est bien preuve de votre méconnaissance que certains nobles n’ont alors pas hésité à se lancer dans l’industrie .
    Il y a de lointains cousins de ceux que j’indiquais aujourd’hui ici, qui sont d’une famille de noblesse immémoriale (Vicomte de Haine-St Paul, de Talma et Granicourt, connue dès le XIII°s). S’alliant à la Maison de Bryas, autre famille d’origine noble, ceux ci sont connus pour faire partis des fondateurs du constructeur automobile de Dion-Bouton. fondée par le comte (puis marquis) nantais Albert de Dion, Georges Bouton et Armand Trépardoux à Puteaux ; dans la fabrication d’automobiles, elle commence par des véhicules à vapeur en 1882 ; l’entreprise s’implante rapidement à Puteaux, au quai National, renommé ensuite « quai De Dion-Bouton ».
    L’entreprise évolue vers le ferroviaire de 1923 à 1948. Bouton est décédé en 1938, Albert de Dion en 1946.
    Voyez qu’il n’y a pas d’âge pour en apprendre de nos jours grâce à internet.
    Vous m’excuserez de ne pas citer nommément cette maison, car elle existe toujours.
    Bien cordialement.

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