La croissance suédoise s’accélère

Au rythme du retrait de l’État

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La croissance suédoise s’accélère

Publié le 14 avril 2011
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Déjà économie la plus prospère d’Europe, la Suède a remonté ses prévisions de croissance pour les années à venir; la croissance devrait être de 4,6% en 2011, après 4,8% en 2010 et les prévisions jusqu’en 2013 avoisinent les 4%. Le taux de chômage devrait flirter avec les 7% cette année et descendre à 5,8% en 2013 et 5% en 2014. Cela en ferait le taux le plus bas depuis le début des années 1990.

Le ministre des finances suédois, Anders Borg, s’est engagé à poursuivre la politique qui fait le succès actuel du pays: baisse des dépenses et des impôts. Depuis son arrivée au pouvoir en 2006, le gouvernement en place a réduit les impôts chaque année, rendant plus de 11 milliards de dollars aux contribuables du pays. En particulier, le gouvernement de centre droit a axé sa politique économique sur l’encouragement au travail pour sortir les suédois de l’État-providence, à travers des baisses d’impôts sur le revenu. La TVA et l’impôt sur les sociétés ont été également revus à la baisse.

Commentant la crise actuelle de la dette publique, il a par ailleurs ajouté que le gouvernement continuerait à afficher des budgets en excédent pour être préparés à de potentielles futures crises. La dette publique est tombée de 63,3% en 2001 à 40,8% en 2010 (E). Si les dépenses publiques restent à un niveau élevé, elles n’ont de cesse de baisser et les réformes pour accroître la liberté économique ont été nombreuses. L’indice de liberté économique du pays tel que mesuré par la Heritage Foundation a fortement cru, en faisant le 22e pays le plus libre économiquement au monde.

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  •  » Commentant la crise actuelle de la dette publique, il a par ailleurs ajouté que le gouvernement continuerait à afficher des budgets en déficit pour être préparés à de potentielles futures crises  »

    C’est pas plus tot en éxcédent ?

  • Bonsoir, le fait que la Suede a refusé l ‘euro est la raison principale de ce succés.

    • pétition de principe.

      Qui ne tient pas debout, puisque la couronne suédoise est stable par rapport à l’euro (1 EUR = 9,2 SEK environ ) depuis 1999, avec deux courtes périodes d’exception : autour de 2000 la couronne a relativement plus de valeur, et autour de 2009 elle en a relativement moins. La stabilité EUR/SEK est particulièrement remarquable de 2001 à 2008.

      http://www.ecb.int/stats/exchange/eurofxref/html/eurofxref-graph-sek.en.html et choisir le graph « all »

      Comme Xavier le fait remarquer, les réformes économiques ne dépendent pas des taux de changes.

      • Deux « courtes périodes d’exception » ? La dernière période dont vous parlez coincide justement avec la dernière crise économique/financière. Et c’est justement cette flexibilité, cette possibité d’adaptation, elle-même due au fait que la Suède a pu conserver son indépendance monaitaire, qui a entre autre permis à ce pays de sortir plus facilement de la crise. Depuis fin 2008, la couronne suédoise suis son propre chemin, bien distinct de celui de l’Euro. Il ne s’agit en aucun cas d’une simple « courte période d’exception ».

  • «Bonsoir, le fait que la Suede a refusé l ‘euro est la raison principale de ce succés»
    Et peut-on savoir sur quoi se base cette affirmation ?

    C’est sans doute l’euro qui aurait empêcher la Suède d’opérer toutes les réformes économiques et sociales qui permettent à ce pays de performer bien !?

    • Oui, justement. La Suède est un pays très dépendant de ses exportations. Avec l’arrivée de la crise économique fin 2008, la Suède a pu dévaluer sa monnaie, ce qui lui a permis de devenir plus compétitive (moins chère) que ses voisins européens, et de pouvoir ainsi continuer à exporter et soutenir son économie. Avec une balance économique très positive, la Suède a pu, peu à peu, rembourser une bonne partie de ses dettes publiques et faire ainsi baisser ses coûts. Alors que la dette de la Suède atteignait 70% du PIB dans les années 90, elle représente aujourd’hui moins de 40% du PIB. Et le fait de ne pas crouler sous les dettes permet en effet à la Suède de réaliser et de financer bon nombre de réformes économiques et sociales, ce qui n’est pas le cas de beaucoup d’autre pays membres de l’Union Monétaire Européenne.

  • Cela ne tient pas debout. La dévaluation est une piste illusoire. En quelle monnaie sont libellées les créances de la Suède ? Pas en SEK. Si elle dévalue, comme le propose Marine Le Pen pour la France, le remboursement des dettes n’en devient que plus onéreux en EUR ou en USD, comme l’importation de tous les intrants d’ailleurs… Les réformes menées en Suède, comme celles nécessaires en France, n’ont pas de lien avec l’étiquette monétaire posée sur les choses.

    • L »explication de cette performance économique est un peu légère, dommage. On a du mal à croire que la simple baisse de l’impôt sur les sociétés explique la hausse la croissance ni même l’affaiblissement relatif de l’État providence suédois. Quid de la politique publique de financement de la R&D, de l’excellent système (public…euh pardon c’est un gros mot…)de formation et d’éducation, des partenariats publics privés (encore le mot public…désolé), de l’implication des collectivités publiques dans le financement des PME innovantes?

      • Bien entendu, la Suède réussit grâce à son État.
        Vive la coercition !
        Pourquoi chercher dans la liberté et l’autonomie des individus ce qui peut être obtenu par la bureaucratie et la contrainte ?

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