Ils ne peuvent pas nous mettre tous en prison

Que se passerait-il si nous refusions de payer, comme je le fais chaque année jusqu’à ce qu’ils envoient les huissiers

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Ils ne peuvent pas nous mettre tous en prison

Publié le 19 février 2011
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Une journée de l’apathie. C’est à ça qu’appelle la dernière caricature de Matt, souhaitant que tout le monde descende dans la rue. Il parle ici de la réforme du scrutin qui est actuellement d’actualité au Royaume-Uni mais, comme souvent, il a parfaitement capturé l’humeur du moment -nettement mieux en tout cas que la phalange de commentateurs politiques et de reporters du Féelegraph. Encore une apologie par l’oléagineux Osborne de Dave le vaseux (David Cameron le premier ministre, NdT), et il va me pousser des envies de meurtre.

Mais je soupçonne que ce n’est pas l’apathie qui nous empêche de descendre dans la rue, mais bien l’impuissance, l’incapacité où nous sommes de mettre la main sur ce genre de personnes et de lui faire rendre gorge.

Quelle que soit l’idée que se fait Phil Nolan, 54 ans, d’à quel point il mérite £ 569.000 d’argent des contribuables, en salaire, retraite et indemnités après avoir quitté son poste de chef de l’exécutif du district du council de South Somerset  -et il pense clairement « qu’il les vaut »- aucun officiel de collectivité locale ne devrait gagner autant, en aucune circonstance.

Qu’il soit maintenant actif en tant que consultant pour d’autres collectivités locales, et que deux autres membres de l’exécutif du council du district de South Somerset aient pu jouir de largesses équivalentes, ne fait qu’ajouter l’insulte à la blessure.

Ces gens, je soupçonne, sont si détachés de la réalité qu’ils ne se rendent pas compte à quel point ils sont haïs. Ou à quel point le système qu’ils représentent est haï. Et, alors même que les services sont coupés pour payer pour ces larcins, et que les officiels font une tournée de plus, la main tendue, pour encore plus d’argent, le murmure de la rébellion s’amplifie. Si un petit nombre de personnes refuse de payer -comme je le fais moi même chaque année jusqu’à ce qu’ils envoient les huissiers- ils peuvent nous attraper un par un.

Mais, quand ils éjecteront de prison les voleurs et les meurtriers pour faire de la place pour le prochain lot de refuzniks, ils pourraient se rendre compte soudain que, cette année, il n’y a pas assez de place pour nous tous. Et à e moment là, qu’est-ce qu’ils pourront bien faire ?

Repris de EU Referendum avec l’aimable autorisation de Richard North.

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