Atlas Shrugged (part I)

Sortie de la première partie de l’adaptation cinématographique du roman culte d’Ayn Rand

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Atlas Shrugged (part I)

Publié le 12 février 2011
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Atlas Shrugged est le plus célèbre roman d’Ayn Rand, publié en 1957 aux États-Unis. La première partie de l’adaptation cinématographique de ce roman culte pour des millions d’Américains sortira sur les écrans le 15 avril prochain.

Le thème de Atlas Shrugged (la Révolte d’Atlas, littéralement : « Atlas haussa les épaules » – pour faire tomber le monde qu’il portait sur ses épaules) met en avant la pensée rationnelle et indépendante comme moteur du monde (d’après l’auteur elle-même : « le rôle de l’esprit humain dans la société »).

Dans ce livre, les « hommes de l’esprit » (scientifiques indépendants, entrepreneurs honnêtes, artistes individualistes, travailleurs consciencieux) disparaissent mystérieusement, provoquant crises et catastrophes. Celui qui les entraîne dans cette « grève », dans ce retrait à l’écart d’une société de plus en plus collectivisée et règlementée, est John Galt, héros randien type, à la fois entrepreneur, philosophe et grand savant, qui a inventé un nouveau moteur extraordinaire, mais a refusé de le développer (on raconte que sa référence implicite était Nikola Tesla, grand savant serbe de Croatie et grand entrepreneur aux États-Unis, promoteur du courant alternatif). En l’absence de ceux qui supportent le monde (tel le légendaire titan grec Atlas), la société s’écroule.

Le morceau de bravoure du roman est le long discours de John Galt (plusieurs dizaines de pages) dans lequel il explique le sens de son combat.

Pour certains, la lecture d’Atlas Shrugged a été une révélation intellectuelle, qui leur a permis de comprendre les ravages de la démocratie sociale interventionniste, de même que l’Archipel du Goulag de Soljénitsyne à l’égard du communisme.

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  • Sortira-t’il dans l’union européenne ou subira-t’il une censure ?

  • « En dehors des privatisations , c’est à dire le vol des biens de l’état et des populations pour les vendre à bas prix à des investisseurs amis il n’y aurait pas de solutions ? Bien que le libéralisme s’en défende il s’agit bien d’une idéologie quasi religieuse dans laquelle le seul Dieu porte des noms différents :Fric , Oseille , Comptes , Avoirs Edge fonds Liquidités , etc … On crée des situations de déficit en délocalisant le travail là où il ne coûte rien , là où les gens vivent avec 50 ans de retard , puis on déclare qu’on n’a plus d’argent , plus de travail à donner au peuple , qu’on est en faillite . Là , intervient le sauveur très provisoire qui dit en somme : vendez ce qui vous reste , ne changer rien d’autre , vous serez renfloués pour trois ou quatre ans , après nous verrons , demain est un autre jour …. »
    Sorry, j’ai pas résisté…

    • « En dehors des nationalisations , c’est à dire le vol des biens des individus et des populations pour les distribuer aux électeurs potentiels il n’y aurait pas de solutions ? Bien que le socialisme s’en défende il s’agit bien d’une idéologie quasi religieuse dans laquelle le seul Dieu porte des noms différents : Etat , Solidarité , Egalité , Justice Sociale, etc … On crée des situations de déficit en subventionnant des activités qui ne rapportent rien , là où les gens vivent au dessus de leurs moyens réels , puis on déclare qu’on n’a plus d’argent , plus de subsides à donner au peuple , que le capitalisme est en faillite. Là , intervient le sauveur très provisoire qui dit en somme : continuez à vous endettez , ne changez rien d’autre , vous serez renfloués pour trois ou quatre ans , après nous verrons , demain est un autre jour …. »

      Fixed

  • Vous « donnez » l’argent, pire encore vous déclarez que le travail se « donne » ! Certainement, vous voyez le travail ou le capital comme un stock fini (et non comme un flux), un gâteau à découper. Vous n’avez toujours pas compris que la vraie richesse est le résultat d’un flux permanent d’échanges libres.

    Plutôt que de produire, vous faites le choix de la prédation. On vous comprend, d’ailleurs : c’est fatigant, de produire ! Votre idéologie, parce que vous en avez une, est celle du mafieux qui légitime sa prédation par l’onction étatiste. Le fric est bel et bien votre Dieu, mais surtout le fric des autres.

    Aveuglé par votre idéologie, vous cherchez une explication simpliste avec les délocalisations. Vous ne pouvez comprendre que le niveau de chômage qui affecte le peuple est strictement lié au poids de l’Etat dans l’économie. Vous ne pouvez comprendre que l’interventionnisme collectiviste ralentit les flux d’échanges, donc de création de richesse, jusqu’à créer un niveau de chômage et de pauvreté élevé (France) ou même la faillite (URSS).

    Votre idéologie, utopie nihiliste, nous conduit tout droit à la ruine.

  • **She is fighting two battles: the first, against the idea of the State…**
    L’état subsiste par la violence physique ou sa menace. C’est une institution immorale, c’est tout à fait sain de vouloir limiter son champs d’action.

    **For one thing, it is gratuitous to advise any human being to look out for himself. You can be sure that he will.**
    Non puisque vivre égoïstement implique de vivre vertueusement ce qui n’est pas automatique.

    **But since we must live together, dependent upon one another for many things and services, altruism is necessary to survival.**
    L’échange EST nécessaire, qu’il soit d’ordre spirituel ou matériel. Avec la division du travail c’est ce qui permet la civilisation.

    **That it is right to help someone less fortunate is an idea which ahs figured in most systems of conduct since the beginning of the race.**
    **until now we have all agreed that to help others is a right action.**
    Le don n’est pas une obligation: une personne qui reçoit quelque chose « gratuitement » contracte une dette morale qui peut s’exprimer à travers la gratitude ou la reconnaissance.
    De plus, établir l’altruisme comme norme éthique est immoral puisque cela revient à sanctionner identiquement le bien et le mal.

    Gore Vidal a ouvert sa grande bouche de socialo mais il ne comprend rien à l’objectivisme qui est visiblement une philosophie encore trop compliquée pour lui.

    Histoire de cerner la moralité du personnage, voici ce que dit Gore Vidal dit à propos de la petite fille violée par Polanski:
    « I really don’t give a fuck. Look, am I going to sit and weep every time a young hooker feels as though she’s been taken advantage of? »
    http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2009/10/a-conversation-with-gore-vidal/7767/

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