Wright et ses éoliennes

Manifestement, pour les éoliennes au Royaume-Uni, le vent tourne, et pas favorablement

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Wright et ses éoliennes

Publié le 29 octobre 2010
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Les gens n’aiment pas les hachoirs à oiseaux. Plus de 230 groupes locaux différents qui luttent contre les champs d’éoliennes agissent au Royaume-Uni, depuis l’Ecosse, le Kent, Norfolk, le Yorkshire et les Cornouailles. Ces groupes obtiennent des succès impressionnants contre les installations planifiées de parcs éoliens — même s’ils luttent contre d’importantes recommandations officielles.

C’est d’Oliver Wright, de The Independant, apparemment comme « Whitehall Editor » — quoi que cela puisse être. Notez son ton incrédule : « …même s’ils luttent contre d’importantes recommandations officielles. » The Independant devrait se relire : « Recommandations officielles…« . Hum…

Quoi qu’il en soit, dans les douze derniers mois jusqu’à septembre, il y a eu une diminution de 50% dans les approbations des projets de parcs éoliens en Angleterre, et les approbations en Ecosse ont aussi chuté. Le nombre de nouveaux parcs mis en production a lui aussi baissé de 30% — baisse en partie due à la récession.

Horreur et désespoir ! Ces chiffres, révélés dans un rapport sur l’état des lieux de l’industrie en question, « jettent le doute sur la capacité du Gouvernement à atteindre ses objectifs de 20% d’énergie renouvelable dans toute notre énergie d’ici à 2020« . C’est suivi de : « Les changements introduits dans les lois de planifications, qui seront annoncées plus tard dans l’année, risquent bien de rendre encore plus compliqué l’obtention des permis pour ces projets. »

Vous pouvez détecter l’hystérie grandissante dans le ton de Wright lorsqu’il écrit : « Les militants anti-éolien expliquent que, bien que ces équipements soient nécessaires pour combattre le réchauffement global, les turbines – souvent aussi hautes que le London Eye – sont un véritable affront esthétiques aux plus beaux panoramas du pays. » Ces (terribles) militants disent que ces turbines sont « assourdissantes et déciment les populations locales d’oiseaux. Ils suggèrent que les nouvelles installations soient construites off-shore. »

Mais contre cette proposition, nous trouvons bien sûr des « experts écologistes et industriels« . Ils expliquent que c’est irréaliste. Le temps nécessaire pour construire de telles installations off-shore peut monter à sept ans, elles coûtent bien plus cher et la technologie correspondante est encore trop jeune. Si le Royaume-Uni veut atteindre ses objectifs  en matière d’énergie renouvelable, expliquent-ils, il est vital que des parcs éoliens terrestres continuent d’être installés à un rythme soutenu bien au-delà de 2020.

Et Wright de se lamenter : « L’exemple typique de la situation est donné par ce qui se passe dans le North Yorkshire, où des politiciens locaux ont récemment posé leur veto à la construction de sept turbines après avoir reçu le conseil officiel d’aller effectuer une campagne locale de concertation« . Grands dieux, jusqu’où cela peut-il aller ? Des politiciens locaux qui rejettent des conseils officiels ! Le monde est en train de s’effondrer !

Pauvre Wright. On pourrait presque sentir sa douleur.

—-

Article traduit depuis EUReferendum

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