Nous économisons et eux dilapident

Comment nous sommes nous mis dans un pétrin pareil

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Nous économisons et eux dilapident

Publié le 20 octobre 2010
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Au moment même où le chancelier de l’échiquier était debout face à la chambre des communes, les Eurodéputés étaient en train de voter une augmentation substantielle des dépenses de l’UE. Une augmentation, c’est à dire, en plus de celle déjà comprise dans le budget 2011.

J’ai blogué la semaine dernière au sujet d’où va cet argent supplémentaire : un nouveau corps diplomatique de l’UE, une nouvelle police de l’UE, de nouveaux régulateurs des services financiers. Mais toute cette bonne soupe en plus n’est pas encore assez pour les eurodéputés. Dans l’état actuel des choses, la part de la Grande Bretagne dans le supplément de dépenses (pas sa part du budget total, sa part de l’augmentation) serait de 380 millions de Livres Sterling. Comme George Osborne vient d’annoncer 490.000 suppressions d’emploi dans le secteur public, ça vaut la peine de rappeler combien de postes cette dépense aurait pu financer: 6.020 docteurs du public, 12.760 infirmières, 14.640 agents de police, ou 22.330 simples soldats.

Le parlement Européen, cependant ne s’en satisfait même pas. Il vient de voter des mesures supplémentaires qui pousseraient la part de la Grande Bretagne dans l’augmentation à 880 millions. Vous vous rappelez la scène dans Docteur Jivago où les capitalistes font tinter des coupes de champagne dans un restaurant pendant que les travailleurs défilent dehors? C’est à ça que faisait penser le parlement Européen à ce moment là.

Toutes les économies dans l’Etat providence annoncées cet après midi se montent à 7 milliards de Livres Sterling par an, et pourtant, l’année dernière nous avons cédé 14 milliards à l’Union Européenne. Mais bon sang, comment nous sommes nous mis dans un pétrin pareil ?

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