Être socialiste rendrait intolérant et peu généreux ?

Le socialisme et l’étatisme, qu’ils soient de droite ou de gauche, ne mènent qu’à une société de personnes intolérantes et repliées sur elles-mêmes.

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Statue of Karl Marx by David Merrett (CC BY 2.0)

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Être socialiste rendrait intolérant et peu généreux ?

Publié le 2 janvier 2020
- A +

Par Alexis Vintray.

Les personnes de gauche et, plus généralement, les interventionnistes de tout bord, sont les premiers à revendiquer les valeurs de tolérance et de générosité.

En particulier pour cette dernière valeur, le fait de vouloir utiliser l’État à des fins « sociales » est présenté comme gage de générosité.

L’intolérance, une valeur de gauche ?

L’intolérance est une maladie contagieuse car elle contamine toujours ceux qui la combattent. Raymond Aron.

La phrase pourrait s’appliquer à la gauche française qui a fait de la lutte contre l’intolérance un de ses chevaux de bataille. Et pourtant, à en croire la sociologue réputée, et de gauche, Anne Muxel, elle se révèle largement moins tolérante que la droite.

Anne Muxel a mené une étude sociologique pour connaitre comment les gens de droite et de gauche réagissaient face à des proches ne partageant pas leurs idées.

Le constat a été sans appel : les personnes se disant de droite se montrent beaucoup plus tolérantes que celles se déclarant de gauche.

Ce qui explique cette plus grande tolérance de la droite, c’est sa culture de la liberté (et donc l’influence libérale) à en croire Anne Muxel dans son ouvrage Toi, moi et la politique, amour et conviction.

La sociologue résumait ainsi les conclusions de ses travaux sur France Inter :

Ça a été une surprise pour moi dans la mesure où les valeurs de tolérance, de respect de la différence, du respect de l’autre font partie d’une culture en tout cas revendiquée par la gauche. [Pourtant] il y a une plus grande difficulté pour les personnes qui se classent à gauche d’accepter la divergence politique dans la sphère privée[…] La culture de la droite suppose la liberté, la liberté de l’autre de penser, de vivre et d’être comme il veut. Cela suppose une plus grande ouverture.

Ces résultats d’une étude sociologique se retrouvent sans surprise confirmés par l’étude de la générosité respective des personnes de droite et de gauche.

La générosité, une valeur libérale, et non étatiste ou de gauche

Arthur Brooks est docteur en économie, spécialiste des sciences sociales et d’économie comportementale.

Dans Who really cares (Basic Books, 2006), il étudie les comportements respectifs des conservateurs et des liberals (gauchistes) américains en matière de générosité1.

Ces deux positions ont une traduction concrète dans le comportement des individus qui s’en revendiquent2: ceux qui « pensent que le gouvernement devrait mener une politique de redistribution plus forte » donnent… nettement moins à des associations ou aux moins fortunés que ceux qui veulent réduire le rôle de l’État.

Cela alors que les premiers ont un revenu supérieur de 6 % aux seconds.

Là encore, c’est la culture individualiste qui explique en grande partie cette différence de générosité en fonction des opinions politiques.

Ceux qui font confiance à l’individu et non à l’État pour aider autrui donnent plus.

Ceux qui en appellent à l’action de l’État donnent nettement moins et se reposent sur les autres pour aider les moins fortunés. Ils n’ont aucun droit à revendiquer la notion de générosité dont ils parlent mais qu’ils ne mettent pas en pratique.

On retrouve exactement le même schéma pour le don du sang : les personnes de droite donnent nettement plus souvent leur sang que celles de gauche. Si ces dernières ainsi que celles du centre donnaient autant que celles de droite, il y aurait 45 % de don du sang en plus aux États-Unis selon Brooks !

If liberals and moderates gave blood at the same rate as conservatives, the blood supply of the United States would jump about 45 %.

Une autre comparaison intéressante qui vient à l’appui des conclusions d’Arthur Brooks est celle entre les États-Unis et le Canada.

Comme l’écrit Martin Masse (depuis le Canada) :

« On pourrait croire qu’une société comme le Québec, où les mots solidarité, équité et compassion sont sur toutes les bouches, une société qui « résiste au vent froid de droite qui souffle sur le reste du continent » comme se plaisent à nous répéter nos politiciens défenseurs du « modèle québécois », est un endroit où les individus font preuve d’une plus grande générosité qu’ailleurs. Comparés à ces Anglosaxons matérialistes et individualistes du reste du continent, ne sommes-nous pas une grande famille généreuse et tricotée serrée ?

Eh bien non. Comme des sondages et études le montrent année après année, les Canadiens sont moins généreux que les Américains, et les Québécois sont les moins généreux des Canadiens. Ils sont donc les Nord-Américains qui contribuent le moins aux œuvres de charité. Une étude du Fraser Forum de décembre 2000 (Canadian & American Monetary Generosity) qui compare tous les États américains et provinces canadiennes en termes de générosité (nombre de donateurs et montants donnés) place les provinces au bas de la liste. C’est l’Alberta, paradis du conservatisme et de la fiscalité minimale au pays, qui fait meilleure figure. Le Québec est bon dernier.

Cette réalité n’est pas si surprenante et l’explication en est fort simple. Le contribuable québécois doit supporter l’État le plus lourd sur le continent et est forcé de contribuer au financement d’un tas de programmes sociaux pour les plus démunis, dont un Fonds spécial de lutte contre la pauvreté. Logiquement, il se dit qu’il fait déjà sa part. Pourquoi donner une seconde fois à des œuvres privées, alors qu’on est déjà obligé de donner pour des programmes publics ?

Les Québécois ne sont pas plus égoïstes que les autres Nord-Américains, ils agissent de façon rationnelle dans le contexte socialiste qui est le leur. Les Albertains aussi, eux qui sont les moins taxés au pays. Ils se sentent logiquement plus responsables et contribuent donc plus à des œuvres privées.

Le résultat est cependant loin d’être le même sur le plan de la moralité. Les donateurs privés peuvent prétendre être véritablement généreux : c’est leur argent à eux qu’ils donnent, de façon libre et volontaire. Au contraire, la charité publique n’est qu’une vaste tromperie socialiste. Ceux qui y contribuent sont forcés de le faire. Et ceux qui s’en attribuent le mérite, nos gouvernants, ne sont en réalité que des bandits de grand chemin et des hypocrites. »

Conclusion

La liste des travaux appuyant ces conclusions serait sans fin, mais la logique reste toujours la même. À force de demander à l’État de tout faire, on finit par ne plus rien faire soi-même pour l’autre. Tendre vers toujours davantage de socialisme et d’étatisme, c’est se diriger vers une société fermée. Le socialisme et l’étatisme, qu’ils soient de droite ou de gauche, ne mènent qu’à une société de personnes intolérantes et repliées sur elles-mêmes.

Aller vers une société ouverte implique de responsabiliser l’individu, de cesser de tout confier à l’État pour rendre le pouvoir à celui qui en est la source : l’individu.

Comme certains le disent bien : « je n’ai pas trahi mon idéal socialiste en devenant libéral. »

Tout individu de bonne foi souhaitant réellement l’épanouissement de l’individu dans une société ouverte et tolérante ne peut désirer qu’une société de liberté.

Lire aussi :

- Charité capitaliste vs charité étatiste
- Les idées charitables de Bill Gates, Robert Barro
- Karl Popper, La Société ouverte et ses ennemis

 

Cet article est paru originellement sur la première version de Contrepoints.

Article initialement publié en octobre 2010.

  1. Il faut noter que tous les conservateurs américains se retrouvent dans la défense du capitalisme libéral, ce qui n’est pas le cas de la droite française.
  2. Plus précisément, les convictions politiques sont un des trois facteurs qui influent sur la générosité des individus, avec la religion et la structure familiale.
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  • Le socialisme, c'est comme la gangrène. Soit on ampute, soit on en meurt!

    • Dans une salle de réunion, exemple de l’intolérance socialiste-communiste-syndicaliste envers un opposant : t’va voir ta gueule à la sortie !

  • Ouais, pas tout à fait exact… La droite US donne en effet plus aux oeuvres de charité car les conservateurs sont souvent nettement plus impliqués dans la vie chrétienne. Or ce sont les différentes églises du pays qui organisent le plus de ces galas de charité sur le territoire américain. Les conservateurs étant en majorité beaucoup plus croyants que les libéraux, ils sont donc plus nombreux et plus enclin à donner. Dire qu’il s’agit de la droite (en citant un économiste) me paraît donc fort réducteur. Sur le territoire américain, ce sont donc les dons en provenance des églises qui finissent par être les plus importants.
    Alors de droite oui, mais pas spécialement d’un point de vue économique.

    Un lecteur agnostique de gauche qui devrait donner plus.

    • Non, ce n'est pas ce que dit l'auteur justement. La croyance religieuse est un des facteurs. Les idées politiques jouent également un grand rôle. Lire le livre concerné pour plus de détails.

    • Et oui. Et la est toute la subtilité : les conservateurs sont souvent libéraux et chrétiens et les athées sont souvent socialistes. 🙂

  • Au sujet de la baisse significative de générosité lorsqu'on s'appuie sur l'état pour faire la charité à la place des individus, cette étude très rigoureuse de Stephen Ferris et Edwin West montre exactement les mécanismes à l'œuvre, et comment chaque sou de dépense publique diminue de plus d'un sou la charité privée, mais aussi le résultat net des transferts de richesse.

  • A rapprocher aussi de ceci sur les consommateurs qui se veulent éthiques ou verts: http://archives.contrepoints.org/Verts-et-mechant

  • Je savais les gauchistes radins, voilà des études pour le démontrer ! 🙂 Merci !

  • cette article montre bien l’intolerance libertaire,partir d’une vision politique pour trouver des essences individuelle me fait penser . intolerance ui a eu lieu dans le temps contre le communism au USA ou autre.
    Souvent on a utilise des etude trafique pour demontrer superiorite (etude femme plus frgile homme+sous race noir.)

    • Boire ou écrire des commentaires, il faut choisir.

    • Les communistes étaient des criminels, partout où ils ont pris le pouvoir la première chose qu’ils ont fait c’est tuer les opposants. Alors s’il vous plait pour l’intolérance choisissez autre chose comme modèle, en particulier la leur !

  • Tiens marrant, j’aurais dis que la gauche est moins tolérante envers la droite que le contraire parce que la gauche considère que la droite est immorale et égoïste (quand la droite considère que la gauche est idéaliste et incapable).

  • Ici en France, les socialistes ne parlent pas de redistribution, et d’ailleurs ça doit pas être très différent aux Etat-Unis, étude non pertinente.

  • le totalitarisme (nazisme ,fascisme et communisme )est dérivée du socialisme… je vous conseille de lire « La mentalité anticapitaliste » de Ludwig von Mises. petite histoire (pour vous montrer la mentalité des socialistes et des communistes): Le questionnaire de Lénine:
    Camarade, si tu avais deux maisons, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond le camarade.
    Et si tu avais deux voitures de luxe, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond de nouveau le camarade.
    Et si tu avais deux millions sur ton compte en banque, tu en donnerais un à la révolution?
    – Bien sûr que je le donnerais ! Répond le fier camarade.
    Et si tu avais deux poules, tu en donnerais une à la révolution?
    – Non ! Répond le camarade.
    Mais … pourquoi tu donnerais une maison si tu en avais deux, une voiture si tu en avais deux, un million si tu avais deux million … et que tu ne donnerais pas une poule si tu en avais deux ?
    – Mais, camarade Lénine, parce que les poules, elles, je les ai !!!!
    Moralité :
    « Il est toujours très facile d’être socialiste avec la propriété, le travail et l’argent des autres ! »
    C’est pour ça qu’on est socialiste ou qu’on le devient.
    C’est comme ça que les recruteurs appâtent les envieux, les fainéants, les gens à la moralité douteuse. d’ailleurs, lisez aussi:
    http://www.contrepoints.org/2011/01/06/10334-etre-de-gauche-intolerant-et-peu-genereux
    http://www.contrepoints.org/2011/04/13/21001-radins-envieux-racistes-et-intolerants-les-socialistes-et-les-anticapitalistes

  • World Giving Index : plus un pays est socialiste, moins les gens sont généreux. La France est bien entendu dans les derniers.

  • Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes
    Défenseur de Louis XVI
    « Qui eût cru que la tolérance même aurait ses fanatiques ? »

    • Ça commence avec la prétention de détenir la vérité à soi tout seul (individuellement ou collectivement). A partir de là, on n’a pas besoin des autres – et peu à peu, on les rejette.
      Ce qui manque aux suffisants – socialistes – de gauche ou de droite, c’est l’humilité…

  • Ce qui fait la valeur morale de la générosité, c’est la liberté. Quand on vous oblige à être généreux, c’est de la spoliation, vous y perdez votre fric et votre âme!

  • Moi je crois aux résultats, plutôt qu’aux théories

    A t on observé dans l’histoire les résultats engendrés par les politiques socialistes?
    Peut on montrer la réussite des sociétés qu’elles ont engendrées?
    Peut on par observation constater les catastrophes humaines dont elles ont été la cause?

    et tout deviens limpide, les sociétés parfaites n’existent pas , mais il en est qui sont plus agréables a vivre que d’autres

    • les pays socialistes réussissent à être ..socialistes..
      en ce sens c’est le succès du socialisme…

      ensuite…
      ça dépend en effet de ce qu’on appelle succès…

  • Si au 19e et surtout au 20e siècle le socialisme (révolutionnaire notamment=communisme) était le plus nocif, aujourd’hui c’est clairement l’étatisme qui devient l’ennemi n°1 en particulier en France ! Il est en outre beaucoup plus difficile à combattre puisqu’il est la principale structure qui dirige, administre et contrôle tout ou partie de l’activité sociale ou économique. A la limite on pouvait comprendre le socialisme dans ses débuts qui visait à défendre une classe sociale contre une autre, et par conséquent le combattre et contenir ses ambitions. Mais l’étatisme n’a pas d’identité, de couleurs, de valeurs, de limites, c’est juste une organisation désincarnée, sans âme, qui consomme de plus en plus de ressources pour de moins en moins d’efficacité (automatisation de la complexité). A partir d’un certain seuil, que nous avons franchi en France et ailleurs dans une moindre mesure, plus rien ne semble pouvoir se décider sans l’arbitrage de l’Etat avec la complaisance passive des personnes toujours plus sensibles à une sécurité maximale. Mince réveillez vous c’est l’absence de stimulations qui tuent !

  • « Pourquoi donner une seconde fois à des œuvres privées, alors qu’on est déjà obligé de donner pour des programmes publics ? »
    Personnellement, ayant été durant 20 ans gérant d’une société commerciale ( donc privée), j’estime être de sensibilité libérale, bien que je pense ainsi. Ce qui ne m’empêche pas de tendre la main ( ou un billet) à quelqu’un que je vois dans le besoin, sans que quiconque m’y oblige. La solidarité forcée socialiste ce n’est pas mon truc!
    Par contre, mon épouse, enseignante (donc fonctionnaire payée par l’état), donnerait un peu à n’importe qui, pour peu que le demandeur soit suffisamment pitoyable et miséreux. J’y vois parfois un geste dicté plus par la culpabilité inconsciente d’avoir un emploi garanti, rémunéré par l’état donc par le contribuable, qu’une position naturellement altruiste. J’ai de plus en plus tendance à penser que les gens de gauche se prétendent généreux ( avec l’argent des autres) parce qu’en fait cela les valorise à leurs propres yeux!

  • Question d’un béotien un peu cucul la praline :

     » Si le libéralisme est la réponse à nombre de difficultés pourquoi n’est-il pas appliqué par les gouvernants  » ?

  • Voilà, les gauchistes sont généreux par procuration, ils ont le monopole du cœur.

  • Je conseille de parcourir le rapport 2018 du « World Giving Index » pour avoir une vision plus complète (et donc plus nuancée) de cette question. La Birmanie et l’Indonésie sont en première place des pays les plus généreux en terme pécuniaire par exemple
    En complément cet index, lire aussi le « panorama de la philanthropie en Europe » où deux phrases peuvent en être extraites :
    – « Alors même que le patrimoine philanthropique (somme des actifs des fondations) est beaucoup plus conséquent aux Etats-Unis qu’en Europe, l’affectation de cette richesse à des actions d’intérêt général est bien plus dynamique en Europe. L’indice de vitalité des fondations (rapport dépenses/actifs) illustre cela : la moitié des pays européens étudiés, dont la France, présentent un indice de vitalité philanthropique plus élevé que celui des Etats-Unis. Avec un ratio dépenses/actifs de 34%, la France peut ainsi être considérée comme l’un des pays ayant les fondations les plus dynamiques, ce ratio étant quatre fois plus élevé que celui des fondations américaines (8,6%). »
    – « Le faible dynamisme des fondations américaines peut s’expliquer par la large prépondérance des fondations de type Independent Foundations, créées par des individus ou des familles. Composant plus de 90% du paysage des fondations américaines, celles-ci ont un rapport dépenses/actifs beaucoup plus bas que les autres catégories de fondations (notamment les fondations d’entreprises qui dépensent l’équivalent de 24% de leurs actifs). Avant tout issues d’une démarche de capitalisation des richesses personnelles et familiales, les fondations américaines dépensent ainsi une part relativement faible de leurs actifs, part qui serait certainement encore plus maigre si ces Independent foundations n’étaient pas tenues par la loi de dépenser un minimum de 5% de leur capital chaque année. (L’indice de vitalité des Independent Foundations s’élève à 6%, ce qui montre qu’elles respectent le plancher imposé par la loi mais ne font pas d’effort philanthropique supplémentaire important). Peu tournées vers la collecte de fonds, les fondations américaines se placent donc davantage dans un modèle financier de stock que de flux. »

    •  » La Birmanie et l’Indonésie sont en première place des pays les plus généreux en terme pécuniaire par exemple »
      je connais ces deux pays…vous avez vu le niveau de vie?
      alors la générosité des « fondations » merci bien

      • ah c’est mal expliqué
        « The United States of America is the world’s most generous country over the last 10 years, »
        voila voila donc le temple du libéralisme s’avère etre le plus généreux de la planete en matier de don aux pauvres doont les plus representatifs sont le myanmar (birmanie) et l’indonésie

        • lisez la construction de l’index svp.
          Il est clairement écrit que « The CAF World Giving Index does not take into account other factors which might drive or impede growth in generosity, such as the political, social and economic situation in any given country or region. »

  • Être Socialiste ça rend surtout CON.

  • Pourquoi être tolérant puisque le socialiste est par définition le « bien » ou la vertu incarné?
    Et pourquoi être généreux puisque, toujours par définition, le socialisme est lui-même généreux, cette générosité rejaillissant sur ses partisans?
    Ils ont tout compris: je suis socialiste, donc je suis le bien et ça me permets de faire ce que je veux et de faire la morale aux autres en m’en affranchissant.

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