La fabrique des bons petits Français

Eric Besson veut que son ministère produise « de bons petits Français »

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La fabrique des bons petits Français

Publié le 30 septembre 2010
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Eric Besson veut que son ministère produise « de bons petits Français », des Français honnêtes qui traversent dans les clous, ne travaillent pas plus de 35 heures par semaines, payent leurs impôts et élèvent correctement leurs enfants. Pas des grossiers personnages qui insultent leurs concitoyens à coup de « casse-toi, pôv’ con », qui versent des enveloppes en liquide au parti au pouvoir pour bénéficier de la mansuétude de Bercy, et récoltent une moisson de médailles récompensant leurs efforts déployés en faveur du pouvoir. Non, des Français nouveaux, obéissants et formatés. Bref, intégrés.

Pourtant, les jeunes de notre élite au pouvoir se conduisent bien autrement. Peut-être faudrait-il les placer quelque temps dans les mains du ministère de l’intégration pour juger si la méthode Besson fonctionne, comme un bon service après-vente qui reprendrait ses éléments défectueux. Le dorénavant fameux Péchenard, super flic chargé des sales combines du pouvoir comme par exemple espionner en toute illégalité les journalistes des grands quotidiens du pays, a un voyou de fils qu’il couvre afin de lui assurer l’impunité. Etonnante éthique pour le patron de la Police Nationale d’un gouvernement qui prône la tolérance zéro.

Poursuivi et arrêté pour conduite dangereuse en état d’ébriété à l’âge de 16 ans, vous savez ce genre de bêtise qui fait qu’on vous retire le permis, éventuellement qu’on vous confisque votre véhicule, le fils Péchenard a copieusement insulté les policiers : « tu fais qu’un métier de con, je vais te muter à la circulation« . Pourtant, cette jeune graine de racaille des beaux quartiers a été relâchée rapidement sur « consigne d’en haut ». Il faut dire que si Péchenard est intraitable avec la délinquance, il a une petite faiblesse pour ses proches et l’entourage du pouvoir. Il est par exemple très à l’aise avec les « vérifications techniques », « écoutes téléphoniques occultes » en langage décrypté , c’est à dire sans accord de la commission nationale des interceptions de sécurité censée superviser ce genre d’intrusion délicate. Lorsque cette histoire de fils voyou est sortie, Péchenard père et flic n’a pas choisi de s’excuser publiquement pour ces erreurs patentes. Il s’est au contraire enfoncé en cherchant les responsables des fuites pour les punir. Que pense Eric Besson, de cette famille française idéale ?

Pour la seule année 2009, on pourrait ajouter à cette liste de « bons Français » modèles le fils de François Fillon, Antoine, qui a percuté une motarde avec son 4X4 sur l’autoroute et n’a jamais consenti à payer les dégâts, mais surtout distingué en insultant sa victime le jour de l’incident.  Le fils Balkany impunément bagarreur en sortie de boite avec un bon coup dans le pif, ou conducteur sans permis, lors de ses escapades nocturnes dans les bois peuplés de travelos. Ou le fils Woerth , Jérôme, qui a fait muter un douanier après une petite mésaventure sans gravité qu’il n’a pas digérée. Que pense Eric Besson du fils Sarkozy qui entre en collision place de la Concorde avec un malheureux conducteur de décapotable, commet un délit de fuite puis attaque le citoyen plaignant et le fait condamner à 2.000 euros de réparation pour procédure abusive ? Bon, c’était en 2005, Besson ne pouvait pas encore fabriquer ces bons petits Français. Est-ce qu’il peut rattraper le temps perdu avec ces jeunes primo-délinquants d’origine étrangère hongroise ?

Si les jeunes commencent aussi mal que leurs parents, que vont-ils devenir dans quelques années, je vous le demande ? Je ne vois qu’une seule solution pour leur avenir : faire de la politique à l’UMP… Pour la fabrique des « bons Français », peut-être faudrait-il penser à la délocaliser.

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  • Une déchéance sans échéance …
    Qui a dit que la peur a changé de camp ?
    C’est comme si les enfants d’immigrés voulaient à tout prix nous faire payer les pots cassés du passé décomposé.
    L’un d’entre eux, Malek Boutih parle de contre-culture pour nous signifier que les petits caïds de banlieue n’accepteront jamais la moindre identification. Ils ne se sentent ni immigrés, ni intégrés, ni assimilés… Points de suspension !
    En vérité, ils ne partagent avec nous, pas le moindre sentiment… c’est le ressentiment qui les caractérise ou les stigmatise.
    Déni de culture. Non ! ce serait plutôt la culture du déni : déni de nos valeurs, de nos institutions et de notre mode de fonctionnement. A tort ou à raison
    C’est toujours non… même pour dire oui.
    Est-ce un délit ? Est-ce un crime ?
    De voir des jeunes gens brûler ce qu’ils sont censés adorer ? Et de haïr le sol sur lequel ils sont nés ? Nous y sommes peut-être pour quelque chose ? Un peu… beaucoup… malheureusement.
    Et s’ils ne sont pas contents d’être français, c’est peut-être parce que nous n’avons pas encore trouvé les mots pour leur parler.
    Le seul qu’il faudrait commencer par éliminer : c’est l’identité. Sinon nous ne leur ferons jamais avaler le miel ou le fiel de la citoyenneté.

    http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20Identite

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