Le mythe de l’équilibre climatique

Vouloir faire taire le doute scientifique, c’est la mort de la science, et l’avènement de l’idéologie

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Le mythe de l’équilibre climatique

Publié le 28 septembre 2010
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En fin de semaine dernière le journal Libération et la ville de Lyon ont organisé un Forum pour une planète durable.

De nombreuses personnalités y ont été invitées pour des débats sur l’environnement. Bien des thèmes ont été abordés : du nucléaire au pétrole, avec ce que l’on nomme désormais changement climatique qui, s’il n’était pas toujours présent dans l’intitulé des débats, n’en restait pas moins en toile de fond. Ce glissement sémantique du « réchauffement » au « changement climatique » n’est pas anodin.

Quand Yves Cochet, lors d’un très bon débat avec Pascal Bruckner sur le catastrophisme écologique, rappelait qu’en 1974 il se battait déjà pour la cause climatique, il a subtilement oublié de mentionner qu’à l’époque cette cause s’appelait… refroidissement climatique. Après un pic de réchauffement dans les années 1920 et début des années 1930, la Terre était repartie vers la glaciation, et la grande peur de l’époque qui envahissait les médias était « l’englacement global ». Et ce n’était alors pas le CO2 qui était en cause, mais les poussières industrielles qui barraient la route à la lumière du Soleil.

 

Implicite équilibre

Pourquoi donc ce changement de direction dans le standard de la « bonne température » ?

Et que se cache-t-il derrière le glissement sémantique noté plus haut ?

Premièrement, il semble qu’apparait une idée, que l’on trouve d’ailleurs aussi en économie, qui voudrait implicitement que le climat soit en équilibre : pas de hausse, pas de baisse, le changement est « mauvais ». Et exactement comme en économie, cette obsession de l’équilibre a presque totalement effacé l’idée qu’il pouvait y avoir au contraire une évolution, naturelle ici, des phénomènes. Le climat de la Terre n’a jamais été en équilibre : il est en constante évolution, avec des périodes chaudes (l’optimum médiéval par exemple) et froides (le petit âge glaciaire).

C’est bien pour cela que l’on a trouvé des restes de vie romaine là où les glaciers alpins se retirent aujourd’hui ou, encore, que l’entrée de la grotte préhistorique Cosquer dans les calanques de Marseille est à 37 mètres en dessous du niveau de la mer. Il y a 20 000 ans, la mer était 100 mètres plus bas… Si le climat de la Terre est en constante évolution et non pas en équilibre, nos petits mains d’humains, et même nos grosses usines, ne pourront pas faire grand-chose pour en inverser les tendances.

Deuxièmement, cette obsession de l’équilibre choisit implicitement ici aussi comme standard, en gros, le climat d’il y a un siècle et demi, bien plus froid. Avons-nous une garantie que, mondialement, ce climat était « optimal » en comparaison avec aujourd’hui ? Il y avait comme aujourd’hui tempêtes, tornades, inondations, incendies, désertification ici, montée des eaux là. Mais moins de caméras pour les filmer c’est certain… Pourquoi donc aujourd’hui « sélectionner » ce type de climat alors que dans les années 1970, encore une fois, on se plaignait du refroidissement global ?

Sans doute parce que nous étions alors avant l’avènement du capitalisme.

Car les nombreuses allusions et commentaires à l’encontre de l’économie de marché, le productivisme et le profit lors des débats fleuraient bon les lendemains qui chantent. Pour beaucoup, du vert au rouge il n’y a qu’un pas. Il est alors difficile de ne pas penser que les positions idéologiques sont allées jusqu’à entacher le politiquement correct scientifique.

Voilà qui laisse ainsi l’impression étrange que le « changement climatique » ne serait peut-être que l’instrument sémantique d’un « stratagème immunisateur » : s’il fait trop froid, c’est à cause de l’économie de marché ; s’il fait trop chaud, c’est à cause de l’économie de marché. Et quand le réchauffement se fait attendre sur plus d’une décennie ?

 

Inversion de priorités

Non, bien sûr, qu’il faille nier stupidement les problèmes environnementaux, ou minimiser le problème de la rareté des ressources.

Notre mode de vie occidental induit davantage d’externalités négatives, comme les déchets, et repose effectivement sur l’accaparement des ressources naturelles. Mais les poubelles nucléaires, du site de Hanford à la vallée de Ferghana en Asie Centrale, voilà bien des problèmes réels et urgents à traiter : bien avant un possible réchauffement climatique d’origine humaine qui n’aurait pas grand-chose à dire devant la puissance de l’évolution climatique naturelle.

On le voit, le principe de précaution, cher pourtant aux écologistes, est en somme totalement inversé dans ses priorités ici : le catastrophisme climatique, très incertain et fondé sur une vision erronée de l’équilibre, a retiré des ressources financières fondamentales au traitement de problèmes environnementaux 100 % certains et extrêmement urgents comme les poubelles nucléaires. Cette inversion des priorités est difficilement compréhensible.

 

Quelques oublis…

Outre que sa théorie de la décroissance était testée quotidiennement par une bonne partie de l’Afrique et que cela n’avait rien de très « joyeux », il fallait alors aussi expliquer à M. Cochet, durant la séance de questions, que les divers plans de protectionnisme dit vert proposés autour de Copenhague allaient empêcher, avec certitude ici aussi, le développement de la moitié de l’humanité en fermant l’accès des marchés du Nord et en mettant en place un système de compensation sur le modèle de mécanismes d’aide affreusement corrompus qui étouffent le développement depuis cinquante ans.

Puis il fallait aussi rappeler que vouloir imposer le réchauffement climatique comme vérité scientifique, alors que le débat critique scientifique dans une science aussi jeune et au sujet aussi complexe n’est pas du tout clos, comme cela a été amplement constaté en 2009, revient à avoir une attitude antiscientifique. Vouloir faire taire le doute scientifique, c’est la mort de la science, et l’avènement de l’idéologie.

Enfin, comment ne pas mentionner qu’en choisissant la stratégie du catastrophisme climatique fondée sur « l’ennemi CO2 », on avait implicitement fait la promotion du nucléaire, ce qui n’est pas le moindre paradoxe pour la pensée écologiste.

Article repris depuis Unmondelibre.org, avec l’aimable autorisation de l’auteur. Image: 4 novembre 2006 Journée internationale contre le réchauffement climatique, licence CC, auteur CAP21.

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  • Tout à fait d'accord !

    Le soleil, les mouvements tectoniques, l'oscillation de la terre, etc… peuvent influencer réellement notre climat, mais pas la fourmi qu'est l'homme !

  • parti pris philosophique qui n'a rien à voir avec la science.

    Encore cet amalgame entre doute déconstructif et doute méthodique.

    Et enfin mélange des cycles naturels. C'est du niveau de collège.

    Bref ce plaidoyer pour la liberté a un arrière goût de manipulation, exactement comme ce qu'il dénonce.

    On est mal barré pour l'honnêteté intellectuelle.

    • Merci de cette critique constructive, méthodique et scientifique de niveau universitaire ! Plaisanterie mise à part, je serais heureux de discuter de manière sereine ce débat, et, croyez-le, en toute honnêteté intellectuelle.

      Emmanuel Martin

  • Bah c'est simple, c'est une prise en otage de la science. Les verts l'ont fait, maintenant c'est à vous.

    Dans un cas comme dans l'autre, c'est pas glorieux.

    Afin de vous affranchir de ces filtres qui vous font voir des écolos et des communistes partout, je vous conseille de bien vous concentrer sur les aspects scientifiques avant toute déduction hâtive.

    Ca vous évitera peut-être d'avoir une attitude anti-science d'amalgame et d'insinuation du doute qui vous rend comme ceux que vous dénoncez.

    • Non justement, je demande que le débat reste ouvert… et que tant qu'il n'est pas clos scientifiquement, et non pas politiquement, qu'on s'occupe des réelles urgences environnementales. Je ne vois pas trop où je prend en otage la science…

      Lorsque je parlais des écolos et des communistes c'était au Forum de Lyon, dans les réactions – assez impressionnantes – de l'assistance (dont des profs) lors des débats.

  • 2 remarques pour cet article:

    1) Concernant la source:

    C’est marrant de voir les articles mettant en doute le réchauffement climatique, comme celui-ci, reprendre systématiquement ceux diffusés par des think tanks néolibéral et financé par l’industrie du pétrole.

    Unmondelibre.org est une division de la Cato Institute.

    La Cato Institute est financé entre autre par Koch Industries (24,9 millions de dollars entre 2005 et 2008) et par ExxonMobil.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Un_monde_libre
    http://www.hns-info.net/spip.php?article22672
    http://www.greenpeace.org/usa/en/campaigns/global-warming-and-energy/polluterwatch/koch-industries/cato-institute/
    http://weblog.greenpeace.org/archives/milloy.html
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/03/31/greenpeace-accuse-un-petrolier-de-soutenir-les-climato-sceptiques_1326998_3244.html

    2) concernant les variations climatiques:

    Tous le monde sait très bien que le climat varie. Personne ne le conteste. Personne ne nie les périodes glacières et interglacières. Faire un tout un article là dessus est ridicule.

    Le débat n’est pas là. Il se situe sur la rapidité du changement climatique actuel. Et là c’est totalement inédit. La Terre n’a jamais connu un tel bouleversement. Et comme par hasard, ça a commencé lors de la révolution industrielle et coïncide avec l’augmentation de CO2 d’origine anthropique.

    La Terre a connu pas mal de catastrophes naturelles (chute d’astéroïdes, super-volcan, traps, etc…), mais celle-ci semble être la pire.

    • A ceci près que je ne suis pas financé par le Cato puisqu’un UnMondLibre fait partie d’Atlas depuis près de deux ans, qu’Atlas n’a pas de position officielle et ne veut surtout pas en avoir sur le sujet (pour ne pas faire fuir certains donateurs), que j’ai travaillé sur ces sujets que depuis septembre 2009 après avoir constaté que M Sarkozy président du Grenelle de l’environnement confondait publiquement effet de serre et trou dans la couche d’ozone et que personne ne réagissait, après avoir constaté que le climategate avait été traité de manière scandaleuse par les médias et mettre rendu compte qu’il y avait quelque chose de pourri au Royaume de Copenhague. On ne me l’a effectivement pas pardonné, aux Etats-Unis même : http://motherjones.com/environment/2009/12/climate-deniers-atlas-foundation?page=2

      Bien sûr certains pétroliers financent ce qu’on appelle « climatoscepticisme », mais il se trouve que ce n’est pas mon cas. Il y a des gens honnêtes des deux côtés, des gens malhonnêtes des deux côtés, des gens financés spécialement pour le débat, d’autres non, des gens honnêtes honnêtes qui sont financés ou dont le travail dépend de cette croyance et qui y croient « de bonne foi mais par intérêt » en même temps…

      Mais effectivement, si vous voulez chercher du côté des intérêts, vous allez servi du côté des partisans du réchauffement : vu le niveau de subventionnement de la recherche sur le « réchauffement », vu les intérêts que l’industrie du nucléaire a à interdire son concurrent direct, que la finance verte (Al Gore et GIM !) a à créer des marchés artificiels carbone, peut-être devriez-vous chercher de ce côté-là aussi…

      http://www.unmondelibre.org/Martin_Copenhague_secrets_071209

      Je n’ai pas exactement l’impression qu’il y ait « rapidité » depuis plus d’une dizaine d’année dans le réchauffement ou alors nous n’habitons pas la même planète… Et je n’ai pas l’impression de vivre une « catastrophe » globale actuellement. Comparer une chute d’astéroïde à ce qui ne se passe pas actuellement … !

      Faire un article sur les variations peut paraitre ridicule parce que « tout le monde le sait » et pourtant j’ai justement essayé de débusquer le mythe implicite de l’équilibre que les partisans acharnés que j’ai rencontrés défendaient, encore une fois de manière implicite. Il me semblait que ces deux hypothèses implicites au raisonnement sont importantes à mettre en avant dans le débat.

    • "Unmondelibre.org est une division de la Cato Institute."

      Lol.

      Et là c’est totalement inédit.

      C'est surtout totalement faux. Et ça a été discrédité plein de fois.

      • C’est clairement mentionné dans Wikipedia:

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Un_monde_libre

        Ce sont des organismes qui n’ont rien de scientifique. Ils défendent d’abord des idées (ici néo-libéral). Ensuite, ils essayent de nous présenter des articles pseudo-scientifique pour appuyer leurs thèses. Je dit « pseudo-scientifique » car ce genre d’article n’apporte rien, comme ici. Bien sûr que c’est une évidence que le climat est en perpétuel évolution. Aucun climatologue ne dira le contraire. Par contre la rapidité de ce changement, autrement plus inquiétant, l’auteur n’en parle pas.

        • UnMondeLibre a fait effectivement partie des programmes internationaux partenaires du Cato pendant un an. A l'époque je n'ai rien publié sur le réchauffement car je ne m'étais pas penché sur le débat. Non seulement on ne m'a jamais rien demandé, ordonné, financé sur ce sujet, de la part de Cato ou Atlas, mais Atlas refuse d'avoir une position sur le sujet…

  • à jpm :
    « Le débat n’est pas là. Il se situe sur la rapidité du changement climatique actuel. Et là c’est totalement inédit. La Terre n’a jamais connu un tel bouleversement »
    Ceci est tout simplement faux.
    Dans une interview à la BBC du 14 février 2010, le Dr Phil Jones, Directeur du CRU et l’un des inventeurs de la théorie de l’origine humaine du réchauffement climatique rappelait que depuis 1850, la planète a connu trois phases de réchauffement. Il donnait les chiffres suivants :
    1860-1880 : +0,163°C
    1910-1940 : +0,150°C
    1975-1998 : +0,166°C
    Il concluait en disant qu’il n’y avait « pas de différence statistiquement significative » entre les trois périodes.
    Il est où le « caractère exceptionnel » du réchauffement que nous venons de connaître (et qui est maintenant terminé depuis plus de dix ans) ?

    • Ça serait bien de mettre tes sources.

      Sinon pour te répondre, je te laisse méditer sur un graphe de Météo France (évolution des températures moyennes de l’hémisphère nord):

      http://climat.meteofrance.com/content/2008/4/3794-48.pdf

      Le « caractère exceptionnel », il est assez visible en fin de courbe.

      Il y a aussi celle du Metoffice:
      http://hadobs.metoffice.com/hadcrut3/diagnostics/global/nh%2Bsh/index.html

      Une autre courbe intéressante, c’est celle de l’évolution du niveau de la mer, signe incontestable d’un réchauffement en cours (pour ceux qui s’imagine que le réchauffement est terminé):

      http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/biblio/pigb19/00_grandes/03/01.htm

      • Il y a réchauffement depuis la sortie du petit âge glaciaire, comme il y avait eu réchauffement pendant l’optimum climatique médiéval. Quant à la « rapidité » de celui-ci récemment, elle n’est trouvée que de 1987 à 1998. Si un astéroïde tombait sur la terre, je pense que la catastrophe serait donc effectivement légèrement plus importante. Ou plutôt que cela serait une catastrophe. Une vraie, pour le coup. Mon problème c’est qu’il y a des problèmes environnementaux réels, avérés et beaucoup plus urgents, comme traiter les déchets nucléaires (qui vont se démultiplier grâce à la « lutte contre le réchauffement » par le biais du nucléaire. Les milliards dilapidés dans la lutte contre le réchauffement ne sont pas disponibles ailleurs pour des problèmes avérés.

  • BBC online, c’est trop difficile à trouver ? Pas étonnant que tu croies à l’origine humaine du réchauffement climatique.
    Concernant les courbes, tu oublies aussi la courbe de Mann, qui est bien meilleure que toutes les autres.De toute manière tes courbes ne signifient rien tant que la fiabilité des données sur lesquelles elles sont fondées n’est pas établie. Ce qui n’est pas le cas : trifouillages, cafouillages et manipulations des mesures partout, que ce soit en Russie, en Nouvelle-Zélande, au Canada, aux Usa, en Australie. Avec des gens qui trafiquent les données, quel dialogue est possible ?
    Je te signale également qu’il n’y a pas d’élévation exactement mesurable du niveau de la mer. Pour Mörner, dont tu as peut-être entendu parler, elle a été de l’ordre de 10 cm en un siècle. Avec une marge d’erreur de +/- 100 mm.
    J’arrête là, dialogue de sourds sans intérêt.

    • Concernant les courbes, si vous faites référence au climategate, il y a eu une enquête indépendante qui a blanchi les climatologues:

      http://www.liberation.fr/terre/0101645693-climategate-une-enquete-independante-blanchit-les-chercheurs-accuses

      Donc, pour vous répondre, les courbes que j’ai mis en lien sont établies.

      Concernant la courbe de Mann, elle a été retiré des rapports du GIEC à cause de la polémique qui s’en est suivi. Et d’ailleurs dans les courbes que j’ai mis en lien, on voit a bien l’optimum médiéval.

      Je voudrais rajouter une chose concernant cet optimum médiéval: il y a une énorme différence entre cette période chaude et celle de nos jours car elle n’a touché que l’Europe. Voila pourquoi Mann a voulu la retirer pour avoir une vision plus mondiale. Chose dont il ne s’est pas caché, mais que les climatoseptiques se sont emparés pour monter cette affaire en épingle (de tout de façon il ne font que ça).

      http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/11/l%C3%A9volution-du-climat-depuis-1500-ans-pr%C3%A9cis%C3%A9e.html

      Des courbes des 2 hémisphères:
      http://www.pnas.org/content/105/36/13252/F3.large.jpg

      Concernant la montée des eaux, vous allez certainement me dire que les problèmes que rencontre les polynésiens aujourd’hui (voir le lien suivant) sont une illusion d’optique ou que ces actualités font partie d’un grand complot international !

      http://polynesie.rfo.fr/infos/actualites/rechauffement-la-montee-des-eaux-inquiete-aux-tuamotu_27875.html

      Je ne suis pas sur que c’est moi qui fait un dialogue de sourd. Dans mes argumentations, je fourni des liens vers des articles (et des courbes) qui sont fondés sur la science et l’observation. Alors que vous, il faut vous croire sur parole. Tout ce que je demande, c’est des preuves de ce que vous avancez.

      • « Le maire d’un petit atoll de l’archipel des Tuamotu » « réclame des moyens » « en prévision du jour où l’élévation du niveau des eaux de l’océan Pacifique, du fait du réchauffement climatique, aura rendu la vie impossible sur son île. »

        Qu’un maire réclame de l’argent public en prévision de ceci ou de cela ne constitue aucunement une preuve des « problèmes que rencontre(nt) les polynésiens aujourd’hui »

        http://www.lepost.fr/article/2009/10/21/1752512_le-president-des-maldives-sous-l-eau-mais-pas-les-maldives.html

        http://www.pensee-unique.fr/oceans.html#atoll

        • « La température moyenne globale a augmenté au siècle dernier de plus de 0,7 °, les océans se sont élevés de 17 cm. Voilà pour les constats. »

          « A l’île de Ré, en trois ans, la mer a progressé de plus de 30 mètres et dévore tout le littoral. Un exemple : le petit bois de Trousse -Chemise, au nord-est de l’île. Les arbres ont les pieds dans l’eau. Ce petit paradis de 25 ha est rongé par l’océan. D’ici 10 ans, le bois pourrait perdre un quart de sa superficie. Aujourd’hui la dune n’est plus qu’un souvenir. La mer attaque cette perle de l’île de Ré. Les pins jonchent la plage. »

          Source: http://www.france-info.com/dossiers-la-conference-de-copenhague-sur-le-climat-2009-12-02-l-ile-de-re-menacee-par-la-montee-du-niveau-de-la-mer-376087-107-439.html

          « Depuis cinquante ans, le niveau moyen de la mer monte de 1,8 mm par an, mais cette élévation s’est accélérée pour atteindre 3 mm par an depuis une douzaine d’années. D’après les chercheurs, environ 60 % de cette élévation est due à la dilatation thermique de l’océan qui, comme l’atmosphère, se réchauffe. Le reste s’explique par la fonte des glaciers de montagne (0,8 mm par an) et la fonte des glaces du Groenland et, dans une moindre mesure, de l’Antarctique (0,2 à 0,4 mm par an). »

          « Les données qui ont permis d’arriver à ces résultats sont d’abord les mesures par satellite (dont Jason-1, Envisat et bientôt Jason-2), une vraie révolution pour l’étude des océans et des climats. »

          Source: http://www2.cnrs.fr/presse/journal/2985.htm

          Je connais penssee-unique de Jean Martin (sorti maintenant de l’anonyma :-)). Je te conseil de vérifier ce qui est dit: tu auras des surprises :-)…

          Un conseil: puises tes sources dans des sites sûrs (genre CNRS ou presse).

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