Reconnaissances
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Journaliste indépendant, Maxime Chaix est spécialisé dans les domaines du renseignement, des opérations clandestines, des questions stratégiques, de la criminalité financière et du terrorisme global.
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Par Maxime Chaix.

Triple lauréat du prix Pulitzer, le célèbre éditorialiste du New York Times Thomas Friedman a récemment conseillé à l’administration Trump de soutenir militairement Daech en Syrie, tout en luttant contre cette même organisation terroriste en Irak. Une politique aussi contradictoire et dangereuse permettrait selon lui d’« imposer suffisamment de pression sur Assad, la Russie, l’Iran et le Hezbollah » pour qu’ils acceptent de négocier le départ du Président syrien.

Au début de cette tribune, intitulée « Pourquoi ... Poursuivre la lecture

L’instrumentalisation de l’eau dans les conflits armés est une tactique plurimillénaire. Selon le géographe Philippe Boulanger, dès l’Antiquité, « le détournement des eaux [est] recommandé par le stratège chinois Sun Tse dans L’Art de la guerre (Ve siècle av. J.-C.), ou par le stratège romain Frontin dans Les stratagèmes (Ier siècle apr. J.-C.) ».

D’après l’historien Jean-Nicolas Corvisier, il existe dans la Grèce antique

« une certaine conscience de ce qui se fait et de ce qui ne se fait pas durant l... Poursuivre la lecture

Par Maxime Chaix.

Depuis les Printemps arabes, le moralisme diplomatique à géométrie variable de Nicolas Sarkozy et de son successeur s’est imposé dans la politique étrangère française, en particulier à l’égard de l’axe chiite (sous Sarkozy) et de la Russie (sous Hollande). Justifiées par le pilonnage et le siège d’Alep-Est par les forces de Bachar el-Assad et ses alliés russes, les récentes hésitations et menaces de l’Éxécutif français contre Vladimir Poutine en sont un exemple paroxystique, tandis que la France et ses alliés ... Poursuivre la lecture

Par Maxime Chaix.

Le site du magazine Foreign Policy vient de publier une enquête particulièrement instructive sur la rencontre qui a conduit à la séparation entre le Front al-Nosra – la branche syrienne d’al-Qaïda dirigée par Abou Mohammed al-Joulani –, et le réseau qui était alors connu sous le nom d’État Islamique en Irak (EII).

Dans cet article, Foreign Policy nous détaille cette rencontre cruciale entre d’importants commandants jihadistes, dont Abou Bakr al-Baghdadi, qui était alors le leader de l’EII, et Abou Omar al-Shish... Poursuivre la lecture