La SNCF « sort du glyphosate » pour le pire

Pour le désherbage des voies ferrées et des abords, le glyphosate sera remplacé par de l’acide pélargonique et du flazasulfuron. Une stratégie perdante à tous points de vue.

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La SNCF « sort du glyphosate » pour le pire

Publié le 26 décembre 2020
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Par André Heitz.

On peut la faire laïque : « Tadam ! ». Ou de saison : « Jouez hautbois, résonnez musettes ! »

La SNCF a trouvé la « solution » pour se passer de glyphosate pour le désherbage des voies et de leurs abords, lequel désherbage répond à d’importants impératifs d’intérêt général : assurer la sécurité des personnels et des voyageurs, préserver les infrastructures ainsi qu’éviter les départs d’incendies.

 

Au début, un diktat macronien

La « solution » pour répondre à une ambition délirante du président Emmanuel Macron proclamée le 27 novembre 2017 par dépit ou calcul politicien.

Par dépit car, contre toute attente, les États membres de l’Union européenne avaient trouvé une majorité introuvable pour renouveler l’autorisation du glyphosate pour cinq ans (en cas d’échec, il serait revenu à la Commission européenne de prendre cette décision) ; par calcul pour, notamment, donner des gages à son ombrageux ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Nicolas Hulot.

Notez bien : cela ne l’a pas empêché de faire le fier…

 

La SNCF n’était pas obligée !

Si nous avons bien compris le travail d’évaluation de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), la SNCF pouvait bénéficier de la position de repli jupitérienne – qui prenait acte des situations d’impasse.

En effet, l’ANSES écrivait le 9 octobre 2020, dans « Glyphosate : l’Anses publie les résultats de son évaluation comparative avec les alternatives non chimiques disponibles » :

« Usages non agricoles

Les différents usages du glyphosate en zones non agricoles (sites industriels, militaires, voies ferrées, autoroutes, aéroports, réseau électrique, conservation des monuments historiques…) ne peuvent être totalement substitués par des alternatives non chimiques sans avoir des conséquences importantes, notamment pour la sécurité des opérateurs et des utilisateurs de ces services. La réduction de l’usage du glyphosate dans ces différentes situations ne peut donc relever d’une restriction fixée dans les autorisations de mise sur le marché, mais doit s’envisager dans le cadre d’une évolution des pratiques de désherbage. »

 

Le glyphosate remplacé par… deux matières actives

Quelle mouche a donc piqué les dirigeants de la SNCF ?

L’information nous a été livrée en premier lieu, semble-t-il, par Le Parisien dans « La SNCF sur la voie pour bannir le glyphosate ».

Il écrit benoîtement en chapô :

« SNCF Réseau qui s’est engagé à ne plus utiliser le glyphosate en 2021 doit désherber près de 30 000 km sur ses lignes. Un nouveau produit va être utilisé même si sa toxicité n’est pas nulle. »

En fait, il s’agit de deux produits : l’acide pélargonique et une sulfonylurée, le flazasulfuron dont une formulation s’appelle fort opportunément Railtrax.

 

Parlons argent…

Le Parisien écrit :

« On estime notre surcoût de maintenance lié à la sortie du glyphosate et à la loi Egalim à environ 110 millions par an, ajoute Jean-Pierre Pujols [responsable de la maîtrise de la végétation chez SNCF Réseau]. Bien moins que les 300 à 500 millions d’euros un temps avancés en l’absence de ce nouveau produit. »

Le demi-milliard d’euros, c’était l’estimation de la Fondation Concorde dans un rapport de juillet 2017 qui avait fait quelque bruit.

Notre petit doigt nous dit que l’estimation de la SNCF est bien optimiste, tout comme est curieuse l’estimation de 150 millions actuellement dépensés pour la maîtrise de la végétation (pour la Fondation Concorde, c’était 30 millions)… Enfumage ?

 

Le contribuable paiera, pas la SNCF !

Mais ce n’est pas un problème pour la SNCF, au moins temporairement (on sait toutefois que le temporaire a la vie dure…).

Pour les investissements en matériel nouveau et les frais courants elle pourra ponctionner dans les 4,7 milliards d’euros du plan de relance du gouvernement et/ou les 1,5 milliard d’euros débloqués ou à débloquer « pour sécuriser et rendre plus durables les activités du groupe SNCF », ce qui comprend la sortie du glyphosate, mais aussi l’entretien de ponts.

Nous devons concéder qu’avec toutes ces annonces, nous ne savons plus très bien où nous en sommes. Mais une chose est sûre : le contribuable paiera pour un caprice présidentiel et ce qui semble être une manifestation de cynisme entrepreneurial et d’à plat-ventrisme devant le gouvernement et l’opinion dite publique.

 

L’acide pélargonique… produit dit de biocontrôle loin d’être anodin

Les 35 à 38 tonnes de glyphosate utilisées annuellement pour désherber 30 000 km de voies d’abords et 95 000 hectares seront donc remplacés par un produit que l’on qualifie de biocontrôle.

C’est que l’acide pélargonique (ou nonanoïque) se trouve naturellement sous forme d’esters dans l’huile de Pelargonium. Mais sa production se fait principalement par des procédés chimiques à partir d’acide oléique – la nature et le génie humain résistent au binarisme cher aux idéologues antipesticides (de synthèse)…

Sur le plan toxicologique et écotoxicologique, l’acide pélargonique est loin d’être anodin.

Le Parisien a d’ailleurs largement repris dans ses colonnes un avertissement – « Les nouveaux désherbants « Bio » un miroir aux alouettes » – lancé en juin 2015 par… le groupe EELV des Deux-Sèvres. En bref – et comme le montrent aussi les fiches du site e-phy de l’ANSES – il est bien pire.

Mais il est prétendument « bio » et « naturel » ; il n’a pas été marqué du sceau de l’infamie, « cancérogène probable » par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) par une décision qui relève de l’escroquerie et qui a été invalidée par le monde de l’évaluation et de la réglementation ; il n’a pas été frappé d’une interdiction de séjour par le président de la République ; et comme il n’a pas été voué aux gémonies par la vox publica militante, les recherches sur ses véritables effets sur la santé – autres que les irritations et corrosions cutanées et les atteintes oculaires graves – sont très lacunaires.

À ce profil – qui serait sans doute qualifié au minimum d’inquiétant si le produit sortait d’une compagnie dont le nom commençait par un M et maintenant par un B  – s’ajoutent :

  • une efficacité faible (il assèche les feuilles par corrosion de la cuticule, sans atteindre les racines) ;
  • un effet de durée limitée (les racines n’ayant pas été détruites, certaines plantes repoussent illico), et par conséquent la nécessité de passages multiples ;
  • un prix élevé et la nécessité de très fortes doses à l’hectare (pour une comparaison appliquée aux produits pour le grand public, voir ici)…
  • et l’effet corrosif d’un acide ! Or, dans les zones à traiter, il y a des rails, des éclisses, des boulons, des câbles…

 

Sans entrer dans des calculs sophistiqués, un produit bien connu à base d’acide pélargonique à 680 g/litre est autorisé pour deux applications maximum à la dose maximum d’emploi de 16 litres/ha en cultures fruitières. Pour certains usages résiduels du glyphosate, il y a lieu de ne pas dépasser une dose annuelle de 2160 g/ha.

 

Le flazasulfuron… un pesticide de synthèse

On complétera donc avec du flazasulfuron qui pose aussi une série de problèmes.

Premièrement, il est autorisé pour le désherbage des voies ferrées à la dose de 0,2 kg/ha (50 grammes de matière active/hectare), mais uniquement pour une application par an en pré-émergence à début de post-émergence et au plus tard lorsque les feuilles mesurent 10 cm de hauteur. La fenêtre d’application est donc limitée.

Deuxièmement, les sulfonylurées sont connues pour être sujettes à l’apparition de résistances. Les agriculteurs peuvent y remédier en alternant les matières actives… la SNCF sera en principe coincée.

Troisièmement, la molécule est classée « très toxique pour les organismes aquatiques ».

Quatrièmement, une source comme Pestweb Canada le donne comme cancérogène de catégorie 1A, mais elle semble isolée. La dose journalière admissible du flazasulfuron est de 0,013 mg/kg poids corporel/jour – contre 0,5 mg/kg p.c./jour pour le glyphosate. Il ne s’agit nullement de peindre ici le diable sur la muraille – il ne faut pas confondre le danger et le risque et tenir compte notamment de l’exposition. Mais si l’on s’en tient aux gesticulations des antipesticides, c’est tomber de Charybde (fille de Gaïa…) en Scylla.

 

Rêves et délires

C’est vraiment par hasard que nous avons trouvé que la SNCF élaborait une charte de bonnes pratiques – ou d’engagements en application de l’article 83 de la loi Égalim (les fameuses « zones non traitées »)… et consultait le public d’une manière qui semble bien confidentielle.

Elle vient notamment d’écrire :

« Les alternatives au glyphosate et aux produits phytosanitaires conventionnels

SNCF a engagé un programme de recherche d’alternatives à l’usage des produits phytosanitaires de synthèse qui a permis d’aboutir à une sélection de projets faisant l’objet d’études de faisabilité ou de tests opérationnels (selon le niveau d’avancement des recherches).
De telles solutions ne présentent pas, toutefois, le niveau de maturité attendu et nécessitent plusieurs années pour conduire les phases de confirmation de leur efficacité, de prototypage, de test, d’homologation et d’industrialisation. »

Moyennant quoi SNCF Réseau ambitionne de ne plus utiliser de glyphosate dès fin 2021 – c’est même un engagement –, de pérenniser les solutions sans glyphosate à partir de 2022 et « de se rapprocher du Zéro Phyto conventionnel (incluant possiblement une solution phytosanitaire à 100 % en biocontrôle) ».

Rêves et délires…

Et ailleurs il est dit :

« À partir de 2022, le désherbage des voies et pistes emploiera une proportion d’au moins 95 % de produits de biocontrôle, ces derniers étant sans rémanence dans l’environnement. »

Compte tenu des volumes d’acide pélargonique nécessaires, le compte de 95 % est probablement bon. Mais « sans rémanence… » ne signifie pas sans effets…

 

La SNCF se paye une bonne conduite ?

En définitive, on peut s’interroger sur les finalités réelles des démarches.

Certainement faire plaisir à un gouvernement, l’actionnaire majoritaire qui tient les cordons de la bourse, et répondre à ses lubies sans égards pour les réalités techniques et économiques ; sans doute aussi faire (et se faire) plaisir en surfant sur la vague du rejet des pesticides… « de synthèse » ou « conventionnels ».

À quel prix en termes de sécurité des personnes et des biens ? On peut ne pas être optimiste.

Renoncer au glyphosate et gesticuler sur les pesticides « de synthèse ou « conventionnels » vaut bien quelques sacrifices… Il n’y a pas que chez les particuliers et les collectivités locales que pour désherber il faut être fou pour dépenser moins… à la SNCF aussi.

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  • La SeuNeuCeuFeu continue à tout polluer, non ce n’est pas possible ! c’est pourtant une entreprise collectiviste d’état modèle . . . .

  • Quand le réel est nié à ce point, et falsifié devant l’opinion publique manipulée, on ne peut pas être optimiste en effet.
    On mesure ici les effets de la propagade anti-glyphosate. Répéter 10000 fois un mensonge en fait une vérité.
    C’est exactement pareil pour la pseudo pandémie, avec des conséquences bien pires.

    • pour le glyphosate…on dit aux gens c’est un cancérogène probable.. ce qui n’est pas « faux »..
      pour le reste ..on dupe..et on enfume…

      pour la pandémie où sont les mensonges « mille fois répétés »..?
      nous avons d’abord l’acceptation du  » à n’importe quel prix » …
      puis  » à n’importe quel prix nous éviterons le débordement des hopitaux »..

      le bal funeste des « angoissites » contre les « rassuristes » auquel assistent les gens « comme moi » est une autre affaire…

      • Une enquête épidémiologique a été faite en France par l’INSERM sur la santé des paysans (http://cancerspreventions.fr/wp-content/uploads/2014/12/AGRICAN.pdf). Idem aux USA par le NIH (www. aghealth.nih.gov).
        Il s’avère qu’ils ont moins de cas de cancer que le reste de la population! Alors qu’ils sont les seuls à être en contact avec des doses massives de Glyphosate!

        • cancérogène probable signifie qu’il est possible de causer des cancers grâce à une exposition à un produit ou par une action qui n’a rien à voir avec le risque que l’on court.. lors d’une exposition ou d’ un usage normal..

          cancérogène probable signifie danger probable…

          l’epidimiologie suggère jusque présent que l’usage du round’up ne pose pas de problème au consommateur, il ne reste qu’un vague doute sans interet quantitafif (en français rien à cirer) pour les gens qui l’utilisent directement ..en français aucun risque observé…pas deproblème pour la santé publique connu.

          un tigre est un animal certainement dangereux … c’est un « carnivore  » certain.
          vous levez vous le matin en ayant le sentiment de risquer d’etre mangé par un tigre?

          quand on vous dit que le glyphosate est un cancerogène probable…sans vous parler d’exposition, de dose et de mécanisme ça vous fait une belle jambe… et pour contester ça..on peu contester la probabilité!!

          démontrer que le glyphosate ne peut pas être cancérogène par contre ça n’est du domaine du titanesque…
          la liste des trucs et des machins qui pourraient induire des cancers est très longue..et sans interet pratique…

        • vous ne répondez pas au fait que ce soit cancerogène avec l’epistemiologie mais vous montrez une curiosité de notre époque…

          on réussit à imaginer des problèmes de santé publique dont on a pourtant la quasi certitude observationnelle qu’ils n’existent pas…

          Le mensonge qui nest pas fait par irc mais des verts est de dire cancérogène donc problème de santé publique..

          non on la la quasi certitude que ce n’est PAS un problème de santé publique..

  • Si au moins ils envisageaient de se tromper…et donc de faire marche arrière..
    ensuite quoi? mettre les sceptiques climatiques ou sceptiques de la bonté de la nature à sarcler? puis arrêter de sarcler car après tout le train n’est pas très écologique..?

    La campagne contre le glyphosate a été un modèle :
    Il est donc étable qu’on peut faire interdire l’utilisation de n’importe quoi pour peu que cela ait des conséquences négatives réelles et même hypothétiques..
    On PEUT TOUT interdire.
    C’est un déplacement de paradigme funeste, on se fiche des avantages , on ne regarde que les défauts .

    Et on ne peut qu’admirer le fait d’interdire un pesticide de synthèse pour le remplacer par un pesticide de synthèse et de célébrer cela come une victoire..

    Et c’est la parfaite illustration de l’écologisme politique il s’agit d’ interdire. des trucs et des machins…

    Or, comme les trucs et les machins sont utilisés pour une raison…que le choix de ces machins a repose sur le fait qu’ils aient gagné auparavant la compétions du rapport qualité /prix.. On ne peut que perdre de l’argent ou perdre en qualité ou simplement faire pire..

    Tout repose sur l’idée certaines conséquences sont ignorées.. ce qui est d’ailleurs parfaitement vrai, il est arrivé que l’on découvre des problèmes liés à l’usage d’un produit… Sauf que
    le problème découvert on l’intergrait dans un rapport qualité prix..
    Les écolo ont bien compris qu’ une mauvaise image dans l’opinion est que l’opinion on peut le modeler…On peut imaginer des diables..sans avoir vu la moindre diablerie..

    le progrès ce n’est pas la perfection, le progrès c’est un mieux qui est effectivement subjectif et circonstanciel…

    Des décennies d’utilisation du glyphosate…
    la satisfaction des utilisateurs.. une efficacité supérieurs aux alternatives, un prix plus bas..
    quelques études sur sa toxicité https://scholar.google.com/scholar?start=30&q=glyphosate+toxicity&hl=fr&as_sdt=0,5

  • L’interdiction du glyphosate est un scandale qui nous a déjà coûté beaucoup d’argent.
    Il suffit de voir les dégâts dans les communes rurales très étendues, plus rien n’est entretenu ou alors au prix de recrutements de nombreux agents municipaux qui viennent encore plomber un peu plus les comptes des communes concernées.
    Nous avons décidemment un pouvoir dont le cynisme le dispute à l’incompétence.
    Il se fout complètement de la réalité puisque la réalité, c’est lui qui la décide.
    Comment un grand pays comme la France peut en être arrivé à vouloir faire plaisir à Nicolas Hulot qui, comme chacun le sait, est un immense scientifique ?

    • et quand il va falloir payer les troubles musculo squelettiques quasi certains de la majorité de ces agents à la place d »un nombre indéterminé mais très faible et sans doute INVISIBLE de cancers..

      Il ya des textes qui disent , je crois , que l’employeur est tenu de preserver la santé de ses employés en utilisant les meilleures techniques disponibles..

    • Dans ce cas, revenir au Maoïsme, ils sont tous quasi-maoïstes, envoyons les écologistes aux champs pour désherber. Bon, ça devrait les terroriser de passer le périph mais il faut ce qu’il faut.

  • Quand je vois les vieilles lignes SNCF de nos campagnes ce qui me frappe le plus , elles sont inusitées , n’est pas tant l’herbe mais les traverses rongées par l’humidité et pourries , les voies ferrées rouillées , les éclisses qui sont parties ou en partance et le ballast qui dans les virages s’est affaissé…Aucun entretien de petites transversales qui pourraient resservir pourtant et permettre l’accés à des lignes TGV évitant ainsi le recours aux voitures polluantes sois disant…La SNCF est un naufrage…

    • donc polluer pour entretenir des voies.. qui n’eviteront pas d’utiliser des voitures..

      Polluer…est inévitable..
      mais « la pollution causée par l’homme » c’est une liste à la Prévert de trucs et de machins qui sont à des endroits divers et variés et qui ont des conséquences diverses et variées ..

      diminuer la pollution d’une substance…en un endroit donné.. c’est possible…
      surtout si on s’abstient de regarder si on a pas augmenté la pollution par une autre substance ici ou ailleurs.. tiens déplacer les usines polluantes en chine…

      donc est ce que diminuer la pollution est souhaitable : ça dépend, faut voir et en plus pour qui ou pour quoi.

      • le train ce n’est pas mieux que la voiture, les rails c’est pratique pour déplacer des gens ou marchandise sur un trajet donné si possible pas trop pentu pendant une durée assez longue .. construire une voie de chemin de fer ou une route c’est spéculer.

        le bénéfice est supposé arriver après un « certain temps »

        les gens aiment le train car on leur a appris à detester camions et voitures… avec cette conséquence bizarre, ils vivent dans le péché..

        • voila « les trains c’est mieux que la voiture » pourquoi? moins un..et paf…

          mais « mieux » vaut construire une voie de chemin de fer plutôt que de prendre la voiture pour aller aux champignons?.

          c’est idiot je n’ai pas dis ça.!!! ..ben littéralement c’est la conséquence logique..

          et à la fin « il faut utiliser le train quand c’est raisonnable.. »
          et à la fin on ne proteste pas quand un couillon met le principe de précaution dans la constitution car il ya des pépite de  » raisonnables » dedans..zut.

  • Cette été ils ont désherbé l’Ehpad du village avec de l’acide pélargonique, résultat : Une odeur acre et épouvantable, les gens toussaient et crachaient; ils ont du fermer les fenêtres pendant 3 jours, ne les ont rouvert que grâce à la pluie, et l’accès au parc interdit aux résidents.
    Commentaire de la directrice :  » on ne le refera pas  »
    On fait quoi alors ?

    PS: je ne sais pas si d’autres ici on essayé l’acide pélargonique, mais si c’est le cas, donnez votre avis…

    • c’est assez équivalent à un brûlage.. ce n’est pas systémique.. sauf pour les plantules annuelles..
      l’odeur doit dépendre des conditions, chaleurs vent. on peut pallier…

      mais ..pourquoi diable se passer du glyphosate!!!

    • Très simple. Brûlure chimique des feuilles. Les racines étant intactes : ça repousse aussi sec. Il faut en remettre régulièrement.
      En plus c’est cher. Nul

      • « comme » mettre du sel..ou trop d’engrais..ou trop de n’importe que sel soluble mais pas « tout à fait » ça enlevéla cuticule..
        le bruleur ..brule,
        en clair sur un pissenlit bien implanté…tu peux repasser une semaine après et tu p ux passer dix fois dessus..

  • On peut aussi désherber à l’eau sucrée au sucre de betterave non?
    Ah! Zut! on me dit dans l’oreillette que la production de betterave va être gravement impactée par l’interdiction d’un traitement phytosanitaire efficace!
    Donc il nous reste quoi? Arroser les ballasts avec de l’eau pure et semer de belles petites fleurs pour égayer le paysage! ( Ne pas oublier un engrais bio évidemment!)

  • Tant que les écolos terroriseront le pays et que les politiques par lâcheté ne les combattront pas, l’absurdité règnera de plus en plus en France!
    Nous ne sommes qu’au début de notre décadence.

    • condition numéro un que les gens réfléchissent à ce qu’est l’ecologisme..
      il faut absolument cesser de taper sur les écologistes tout en voulant se présenter comme le vrai écologiste!!!
      On ne peut pas avoir DEUX priorités surtout si elle sont par essences en opposition
      l’environnement naturel et l’humanité..

      l’idée même de l’ecolgisme révèle du collectivisme de la pensée..il n’existerait qu’UNE opinion à avoir sur les interactions humanité/environnement..
      la nature n’appartient à personne..mais la nature appartiendrait à tout le monde..

      littéralement…une caricature de ce qui se produit…

      je suis sur un ile avec un autre clampin , je m’assieds et attends, lui se débrouille pour pécher du poisson… je lui reproche d’avoir péché NOTRE poisson et exige qu’il m’en donne une partie.. il pretend à la possession d’une richesse pour laquelle il n’a contribué en rien.

    • Si il n’y avait pas d’ecolos, ils inventeraient les chemises brunes mais ils savent que cela se terminerait très mal pour eux, ils ont donc choisi la douceur pour nous cadenasser.
      Ils ne sont pas dupes ils savent que tout ça n’a aucun sens mais, ça marche la reprogrammation du peuple vers la servitude.

      • le désir de sécurité des gens a toujours été un moyen efficace pour les dépouiller de leur liberté…

        je n’ai pas de problème avec la servitude, car on peut s’en dégager, j’en ai avec l’esclavage..

      • il me semble une évidence que les idéologues surtout verts ont prospéré sur des malentendus et des ambiguïtés.. si on peut espérer les vaincre avant que leur idéologie funeste entre en place on DOIT démonter leur rhétorique..on doit rappeler que la bonne intention n’a jamais sauvé personne quand elle justifie l’adhesion sans condition à une idée absurde.
        non recycler ce n’est pas nécessairement « bien »..
        non respecter la nature ce n’ets pas nécessairement « bien »..
        non lutter contre la pollution n’est pas forcement » judicieux »..

        quasiment aucun element de la liste qu’il faut cocher pour être « écolo » ne fait sens.

        • quand le bio est apparu, on a toléré des petits mensonges..en raison d’une idée simpliste … si j’ai le choix entre deux pommes de même gout je préfère celle sans résidu de pesticide …et on est arrivé à ce que des gens disent que polluer signifie empoisonner et que c’ est un dessein!! qu’il existe donc des criminels ou destructeurs…

  • Quand l’idéologie prend le pas sur la réalité voila ce qui arrive, des aberrations. C’est dire le niveau intellectuel de nos dirigeants!

  • Tant mieux, il restera un peu de glyphosate pour désherber sous les panneaux solaires programmé a Grignan (26) après destruction et coupe a blanc de 12 hectares de chénes.
    Au passage on constate que rien n’est fait pour lutter contre les Clusters de tarés.

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