Trump, Le Pen, Mélenchon : le poison du protectionnisme [Replay]

Aller plus loin dans le protectionnisme ne ferait que réduire encore la croissance, mais aussi accroîtrait le chômage, alors qu’une démarche allant dans le sens du libre-échange boosterait la croissance et l‘emploi.

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Trump, Le Pen, Mélenchon : le poison du protectionnisme [Replay]

Publié le 20 janvier 2017
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Par Jean-Yves Naudet.
Un article de l’Iref-Europe

Trump, Le Pen, Mélenchon : le poison du protectionnisme
By: Rémi NoyonCC BY 2.0

Le retour du protectionnisme est évident dans les discours politiques. Certes, l’élection de Donald Trump est paradoxale, comme l’IREF l’a montré : un programme libéral sur le plan interne (moins d’impôts, moins de règlementations), mais protectionniste sur le plan extérieur (limitation des mouvements de main-d’œuvre comme de marchandises). Le symbole en a été l’annonce qu’une de ses premières décisions consisterait à mettre fin au Partenariat transpacifique (TPP), traité de libre-échange, qui devait lier 12 pays du pourtour du Pacifique.

L’Europe n’est pas à la traîne en matière de protectionnisme. On le voit à travers la montée des souverainismes de droite comme de gauche, en France, de Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, mais aussi chez presque tous nos partenaires de l’Union européenne. L’épisode du traité de commerce entre l’UE et le Canada est significatif, bien au-delà du blocage de la Wallonie.

Quant au grand projet d’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis (TTIP), il est en panne, et pas seulement en raison de l’élection de Trump, puisque plusieurs pays, France en tête, ont réclamé l’arrêt des négociations et même le ministre allemand de l’Économie, Sigmar Gabriel, a déclaré que les négociations avaient pratiquement échoué.

 

Retour du protectionnisme dans les faits

Il y a certes des prises de position en sens inverse, favorables au libre-échange, mais il faut reconnaître que les projets de libéralisation se heurtent à l’hostilité d’une large fraction de l’opinion, et suscitent des fantasmes, depuis la peur de la malbouffe, symbolisée par l’image du poulet chloré, jusqu’à l’idée que consommer local créerait des emplois.

Mais il n’y a pas que les déclarations. Les décisions protectionnistes se multiplient et l’OCDE, dans ses perspectives économiques publiées le 28 novembre, en donne une illustration parlante, montrant l’explosion des mesures de restriction des échanges, depuis la crise de 2008, dans les pays du G20. Le protectionnisme se développe dans la réalité et pas seulement dans les discours.

 

Nombre de mesures restreignant les échanges depuis 2008
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Source : OCDE, Perspectives économiques, Novembre 2016

 

Le commerce mondial, moteur de la croissance

Ce que montre aussi l’OCDE, c’est que le commerce mondial a été le moteur de la croissance pendant des années, depuis la libéralisation intervenue dès l’après-guerre dans le cadre du GATT, puis de l’OMC. Les droits de douane, notamment, sont passés de plus de 40 % en moyenne à moins de 4 %, même s’il restait des secteurs protectionnistes comme l’agriculture.

Le graphique suivant montre que les échanges mondiaux ont progressé, jusqu’à la crise de 2008, plus vite que la croissance du PIB, tirant ainsi la production mondiale. Depuis 2008, les échanges progressent bien moins vite que la moyenne des trente années précédentes et parfois même moins vite que le PIB. En 2016, la croissance mondiale aura été de 2,9 %, celle du commerce mondial de 1,9 % seulement.

Certes, la corrélation est dans les deux sens, et le ralentissement économique entraîne celui du commerce mondial, mais l’inverse est vrai, le ralentissement du commerce mondial réduit fortement la croissance. Les exemples abondent de pays développés comme l’Allemagne ou les pays du Nord de l’Europe, comme de pays émergents, de la Chine à la Corée du Sud et à tous les pays du Sud-Est Asiatique ou encore à l’Île Maurice, dont la croissance a été tirée par les exportations. C’est le principal facteur qui a permis à des millions d’hommes de sortir de la misère, ce qu’oublient un peu rapidement les partisans du repli sur soi.

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Plus de protectionnisme = moins de croissance

Si beaucoup de mesures restrictives ont été prises depuis dix ans, la pression est très forte pour aller plus loin.

Or, une étude empirique de l’OCDE montre ce qui se passerait en cas de nouvelles mesures protectionnistes. Si les droits de douane augmentaient, ne serait-ce que pour les ramener au niveau où ils étaient en 2001, l’impact à moyen terme sur le PIB mondial (c’est-à-dire l’impact cumulé sur 5 ans), comme le montre le graphique ci-dessous (dans sa partie droite), serait un recul supérieur à 1 %, et sur les grandes économies imposant des restrictions (Europe, États-Unis, Chine) le recul serait de 2 % !

Quand on sait que la prévision de croissance de la zone euro pour 2017 est de 1,6 %, on mesure l’importance de ce débat, car 2 % à moyen terme, cela fait en moyenne 0,4 % de moins par an.

 

Plus de libéralisation des échanges = plus de croissance

En sens inverse, l’autre hypothèse de l’OCDE est celle d’une libéralisation des échanges (partie gauche du graphique).

Une simple réduction des coûts (via notamment la réduction des droits de douane, comme des obstacles non tarifaires aux échanges) de 1,3 % dans tous les pays permettrait d’accroitre le PIB mondial, à moyen terme (impact cumulé sur 5 ans), de plus de 1,5 %.

 

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Aller plus loin dans le protectionnisme ne ferait que réduire encore la croissance, mais aussi accroîtrait le chômage, alors qu’une démarche allant dans le sens du libre-échange boosterait la croissance et l‘emploi. C’est l’évidence pour la quasi-totalité des économistes et des institutions, même de celles qui, comme l’OCDE, sont loin d’être par ailleurs très libérales.

Or ce quasi-consensus se heurte à une propagande inverse considérable – et irrationnelle – qui assimile libre-échange et catastrophe économique. Il y a là un travail pédagogique considérable à faire. Ajoutons que l’histoire a toujours montré que le repli sur soi était synonyme de tensions internationales et de conflits, alors que la liberté des échanges, comme Montesquieu l’avait déjà bien compris, avec le « doux commerce », est un facteur de paix : il vaut mieux échanger pacifiquement des produits que se faire la guerre !


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  • Excellent article ! J’ai été atterré d’entendre Fillon, présenté comme «libéral», déclarer que «notre ennemi, ce n’est pas la Russie, c’est la… Chine !» qui nous «pille» et nous «vole nos emplois» ! Effarant, et comment explique-t-il que l’Allemagne ait deux fois moins,de chômeurs que la France ??
    Tous les candidats en 2017 sont protectionnistes, et je remarque un biais culturel qui l’explique largement : comme Hollande, Fillon est un pur politicien, de province : Hollande fut longtemps maire de Tulle, Fillon maire de Sablé-sur-Sarthe. Nos politiques sont purement franco-français, ignorent le monde extérieur, et, comme 95% des français, sont totalement ignares en économie.
    J’ai lu avec surprise qu’un de nos rares président à avoir vécu à l’étranger et parlé plusieurs langues étrangères fut … Napoléon III. Ce ne fut pas un hasard s’il permit le libre-échange, la paix avec la Grande-Bretagne, et un formidable développement économique… mais, évidemment, les français préfèrent célébrer …la Commune de Paris !

    • Belle condescendance envers « 95% des français »… Un génie est né !
      Cette article est complètement hors-sol et évacue toutes les autres problématiques qui traverse les sociétés : rarification des matières premières, crises sociales et environnementales. Si l’économie était une science, ça se saurait. Mais bon en partant d’axiomes erronés (par exemple le fait que les acteurs économiques prennent des décisions purement rationnelles, réfuté par les historiens, neurologues, psychologues et cogniticiens rien que ça) on ne peut pas arrivé à un autre résultat que des crises financières en série…

      • « crise environnementales…raréfaction des matières premières »
        discours malthusien, toujours démentis par les faits.
        Honnêtement, où avez vous vu des « crises environnementales  » (sous entendue liées à l’activité humaine).
        Si vous me sortez le smog de Pékin, je vous rappelle celui de Londres de 1952 qui a été résolu, comme il le sera en Chine.

      • Et pourtant… une grande partie de la population n’a pas connaissance des mécanismes de base de l’économie, vu qu’ils continuent à vouloir céder aux sirènes protectionnistes.
        Les décisions des acteurs économiques sont le plus souvent rationnelles, l’homme étant ce qu’il est,il y a des imperfections. Mais dans l’ensemble, si on ne retire pas la responsabilité à ces acteurs et qu’on les laisse apprendre de leur erreurs, le système fonctionne, et bien mieux que le planisme.

        • Moi qui suis dans les sciences cognitives, je peux vous dire que rationaliser une décision est très difficile. La plupart des nôtres sont primaires, impulsives. Les coûts temporel et intellectuel pour calculer avec exactitude une opportunité (en terme économique notamment) sont pharamineux. Si bien que les machines nous sont très supérieures. L' »homo economicus » est une fable orthodoxe, limite une religion puisqu’apparemment même plus discutable.
          Ensuite je n’ai jamais prétendu cautionner le protectionnisme nationaliste, au contraire. Pour moi, la stricte compétition est un nivellement vers le bas. Si les chercheurs étaient dans un environnement compétitif, nous aurions des décennies de retard technologique, sanitaire et j’en passe…

          • Ce que vous dites ne revient-il pas simplement à favoriser la loi de l’absurde, sous prétexte que l’on ne connaît pas toutes les composantes d’une équation. Approuver la loi (la spoliation) du plus fort, ne saurait correspondre logiquement au rêve de libre arbitre humain qui nous habite depuis la renaissance (si pas depuis toujours) … quelle faillite morale et intellectuelle !

  • Je trouve au contraire qu’il y a un matraquage et ce depuis que je suis capable de lire les journaux et d’allumer une télévision sur les bienfaits de la libéralisation des différents domaines de la société ainsi que des échanges. Il faut nuancer. D’abord, mettons au crédit du libre échange l’exemple des échanges européens en Europe de l’ouest qui ont été un moteur de croissance, une véritable locomotive pour le continent.
    À l’inverse, mettons en avant les structures comme l’ALENA, l’extension du libre échange des marchandises aux Pays de l’est de l’Europe, ou encore les nombreux traités individuels qui lient l’Afrique et l’Europe, ou encore les Pays occidentaux avec les Pays industrialisés d’Asie.

    Il y a un phénomène justement de partage de production qui détruit des emplois lorsque le Libre échange est généralisé entre Pays qui n’ont pas les mêmes coûts de production (on estime à plus de 600 000 pertes d’emplois ne serait-ce que pour l’ALENA aux USA en faveur du Mexique).
    On retrouve au final à une échelle plus globale les problèmes structurels qui ont empêché l’industrialisation de l’Amérique du Sud par l’Angleterre, le continent étant cantonné à une production de produits tropicaux et agricoles mais aussi minéraux dédiés à l’exportation: Construire une usine était trop cher car les avantages structurels était du côté de l’Angleterre.

    Je suis d’extrême gauche. Dans les domaines que je considère comme public, il n’y a pas de négociation possible à mes yeux sur une libéralisation (Service public), mais il faut discuter des échanges. On ne devrait pas détruire par exemple les échanges au niveau Européen car il y a une harmonisation des normes qui est possible. Les échanges intra-européens sont parmi les plus dynamiques au monde, il faut préserver ces partenariats. À vrai dire, je ne suis pas contre un traité de libre-échange avec l’Australie, le Canada ou les USA sur le fond. Mais sur la forme, j’y suis opposé tout simplement car les intérêts défendus ne sont pas ceux des citoyens lambdas et des entreprises moyennes qui constituent l’immense majorité de nos économies, mais les intérêts des puissants. Et cela n’est pas niable. On ne devrait pas baisser nos normes sociétales pour tenter de se mettre au niveau des américains.

    On ne devrait pas non plus comme nous l’avons fait au Caire avec de très nombreux pays africains ou comme la Chine tente de nous l’imposer accepter de mettre en place le libre-échange, car cela participe littéralement à l’appauvrissement de ce continent dans le cadre de l’Afrique où le reste de notre industrie, notre secteur agro-alimentaire et nos services noient les économies africaines et les rendent captives. C’est parce qu’elles n’ont pas moyen de se développer que ces gens partent s’installer chez nous.
    Et c’est en se mettant en concurrence avec des Pays comme la Chine ou l’Inde que les restes de nos industries se font littéralement aspirer. La capacité de produire des nouveaux emplois à partir des révolutions industrielles liées au numérique et aux nouvelles technologies n’est pas suffisante pour contrebalancer les millions d’emplois perdus dans cette destruction de l’industrie traditionnelle: Nous n’avons pas moyen de « lutter ». Sinon entraîner une perte de qualité de nos standards de vie -baisse de salaire, augmentation des heures de travail, etc. Les gens finiront par travailler plus, pour gagner moins que par le passé. Pourquoi maintenir alors cette concurrence acharnée alors que nos enfants seront forcés de vivres moins bien? Pourquoi même alors faire des enfants? Vous avez alors une explication de la baisse démographique dans nos contrées.

    Au final, il nous faut faciliter les échanges avec ceux qui ont les mêmes standards de vie que nous, et les limiter avec ceux avec qui, tenter de concurrencer risquerait une destruction mutuelle des niveaux de vie.
    Pensons-y: Si les Peuples avaient été gagnant de ces échanges, il n’y aurait pas une telle augmentation des manifestations et expressions de la Colère. Au Nord, chez nous avec la montée des extrêmes, mais également au Sud, avec les manifestations de la fin en Afrique. Ou encore l’augmentation de 200% des Grèves en Chine.

    Nuançons nos théories économiques et lions à nouveau le Social, la Démographie, le Politique et l’Economie. Car nous ne pourrons comprendre les nouvelles dynamiques de ce bas monde si nous restons chacun dans nos bulles d’études. L’Économie connaît des effondrement justement parce que les humains et politiques ne sont plus pris en compte de manière efficaces.

    En vous remerciant de votre lecture, et en vous remerciant pour votre article.
    Je vous prie également d’excuser la qualité d’écriture, je sors d’une nuit blanche particulièrement pénible, et je pense que cela doit se voir au vu de mon raisonnement un brin saccadé.

    • Superbe discours. Comme quoi, quand on a des idées intéressantes, les lecteurs et modérateurs régulier du site ne répondent jamais ! Tellement difficile d’admettre eux que quelq’un associé à des idées d’ « extrème gauche » ait du bon sens. Voilà j’ai fini mon coup de geule. Au plaisir de vous relire.

      • Sur tous les sujets, il est par définition possible de s’entendre car nous parlons tous des mêmes thèmes et les faits, à partir desquels se dégagent les interprétations, sont les mêmes pour tous. Ce qui maintient le débat français à un niveau incroyablement superficiel malgré 42 ans de performances économiques allant du laborieux au calamiteux, et ce qui bloque la formulation d’un diagnostic fondé et acceptable pour tous sur pourquoi et comment on en est arrivé là, ce sont les œillères idéologiques et l’ignorance qui laissent place, sur toute l’étendue du spectre politique, au prêt-à-penser cadenassé par des slogans creux mais faciles. Cela est hélas très visible dans cet article et cela est également très visible dans nombre de commentaires de « l’autre camp » sur ce site et sur d’autres. On reste ainsi cantonné dans des débats qui sont d’autant plus passionnels qu’ils n’ont aucune valeur analytique ni opérationnelle. C’est un signe de très grande immaturité et un encouragement incroyable pour tous les idéologues et tacticiens nuls mais ambitieux qui se succèdent au pouvoir sans la moindre prise sur le réel.

  • Moi, je suis très circonspect pour cet article célébrant le libre échange. Et bannissant le protectionnisme. Le désenrichissement de la France, vient du fait que nos responsables politiques ont tous des revenus garantis par l’Etat qui les nourris. Et que deviennent les revenus du paysan à qui l’on vole ses chevaux, ses tracteurs et « ses récoltes ». Retrouvés dans un pays d’Europe de l’Est, et dont ils doivent aller « récupérer leurs biens » la bas.
    Lisez, messieurs les défenseurs du libre échange, les journaux régionaux qui vous apprendront que des transporteurs franc-comtois, se retrouvent démunis de plusieurs de leurs camions, retrouvés en Roumanie.
    Il est aussi utile de « libérer » le libre échange entre le Maroc et la Région parisienne pour permettre le passage de « Go fast », ces voitures ultra puissantes chargées de dizaine de kilos de drogues et empruntant les autoroutes du sud et celles remontant la vallée du rhône, à toute allure. D’ailleurs, maintenant les trafiquants libre échangistes ont troqués les « cayennes » pour de vrais camions spécialisés, emportant plusieurs tonnes de leur produits illégaux.
    J’espère que les défenseurs de la mondialisation heureuse, n’oublieront pas de compter les côuts cachés des « dégâts collatéraux » sur la santé, la sécurité, la distribution en France de ces produits « illicites importés ou exportés ».
    La fermeture des frontières françaises de la métropole, amènera moins d’échanges délictueux, rassurera les entrepreneurs, les paysans, les particuliers habitants ce pays, et permettra de créer des centaines d’emplois pour des sociétés de surveillances chargées d’examiner les cargaisons transportées par les « transitaires financés par les commanditaires des libres échanges ». Disons simplement que l’anti protectionnisme est la chose en France la mieux diffusée par les médias des gouvernements successifs de l’UMPSLR, aux ordres du grand capital européen bruxellois.

    • « La fermeture des frontières françaises de la métropole, amènera moins d’échanges délictueux »
      c’est bien connu pendant la prohibition aux USA las américain ne buvaient plus que de l’eau…Tout ce que la fermeture des frontière amènera c’est le développement du marché noir et de la contrebande des passe droits de la corruption sans compté que cela appauvriara tous les Français qui devront payer tout plus cher. Et vous savez quoi? si les prix augmentent il y aura plus de chômeurs car les gens devrons arbitrer et renoncer à certain achat. Et vous imaginé que les pays étrangers qui verront leur exportations taxés n’en feront pas de même? la dernière fois ou une vague de protectionisme sétait produite c’était juste avant 1929…

  • La bonne blague des millions d’hommes sortis de la misère….les ouvriers chinois, du bengladesh vivent toujours dans la misère logés dans des bidons villes et gagnant a peine de quoi manger….
    Quand aux joies du libre échanges, elles ont amené la misère partout en Europe….le nombre de chômeurs suffit a montrer le massacre.
    Ouvrez les yeux sur ces horreurs et sortons d’un système absurde qui met en concurrence déloyale nos pays en exploitant la misère des autres.

    • Il suffit d’avoir visité la Chine il y a 25 ans et aujourd’hui pour constater l’évolution du niveau de vie moyen. La nier n’a pas de sens et relève d’une propagande démodée. Où le raisonnement peut être remis en cause, c’est dans l’attribution de telle ou telle étiquette « libre-échangiste » ou « social-solidaire » aux raisons avancées pour ce changement. Les mesures de boycott et de protectionnisme douanier se sont multipliées simultanément (voir le premier graphe de l’article), elles pourraient bien être la conséquence de l’élévation du niveau de vie plus que la cause d’un prétendu appauvrissement.

    • Les 300 millions de chinois vivant comme les occidentaux ne sont pas un exemple pour vous? La grande pauvreté n’a jamais été aussi faible au niveau mondial, seulement l’Europe est gangrénée par l’étatisme à outrance, qui fait perdre de la richesse à sa population.

      • Yann, il n’y a pas 300 millions de Chinois qui vivent comme les occidentaux -surtout au coût social et environnemental de ce développement qui fait grimper la colère sur place-. Occidentaux qui eux-même ne vivent pas selon les mêmes standards. Il ne faut pas généraliser ainsi. Surtout que la Chine connaît un grave problème lié à sa surexposition au marché mondial. Je vous invite à lire « La Chine et l’Occident » de Michel Cartier qui étudie l’Histoire des relations entre la Chine et le monde occidental -comme en indique le titre- avec tous les déséquilibres et défaillances mais aussi réussites. Tout ça pour dire que le monde n’est pas « Blanc » ou « Noir ».

  • Très bon article de JY Naudet comme à l’accoutumée.

  • Allez expliquez à l’ouvrier français que la délocalisation de son usine en Roumanie, ou que le travailleur détaché polonais qui est payé légalement en dessous du smic que le libre échange c’est bien !
    Le libre échangisme n’est bénéfique que pour une partie de la population au sacrifice de tous les autres, qui sont condamnés au chômage ! À minima on pourrait pensé que les libre-échangistes seraient prêt à s’occuper d’eux mais non, ce sont les même qui prônent une baisse des minimas sociaux !
    Allez faire un tour dans le Pas-de-Calais voir ce que ce que le libre échange a provoqué !

    • Les malheurs de la France n’ont rien à voir avec le libre échange mais tout à l’omniprésence de l’état à tout les niveau. L epays est gangréné par l’administration, les règlementations ubuesques et les taxes de toutes sortes qui n’ont qu’un but : permettre à une partie de population de vivre sur le dos du reste. C’est le propres des démagogues et des irresponsables de mettre toutes les difficultés sur le dos des autres, des chinois, des allemands, des roumain, des polonais…alors que pour la plupart nos problèmes viennent de France. Ce pays est devenu est pays de pleutres, de pleureuses et de fonctionnaires. le travail, l’innovation, l’enrichissement sont combattu pied à pied, rien d’étonnant à ce que tout périclite, c’était écrit.

  • La question n’est pas du tout le protectionnisme. Au contraire, la question est simplement de respecter les clauses essentielles régissant le libre-échange mondial, telles qu’inscrites dans les traités du GATT (prédécesseur de l’OMC, dans le domaine du commerce) et du FMI (dans le domaine lié des taux de change). Ces clauses sont en effet violées depuis 45 ans de façon parfaitement illégale au regard du droit international.

    Le préambule du GATT (prédécesseur de l’OMC) indique ainsi clairement (https://www.wto.org/french/docs_f/legal_f/gatt47.pdf) :

    « [Les Gouvernements des pays signataires,]

    Reconnaissant que leurs rapports dans le domaine commercial et économique doivent être orientés vers le relèvement des niveaux de vie, la réalisation du plein emploi et d’un niveau élevé et toujours croissant du revenu réel et de la demande effective, la pleine utilisation des ressources mondiales et l’accroissement de la production et des échanges de produits,

    Désireux de contribuer à la réalisation de ces objets par la conclusion d’accords visant SUR UNE BASE DE RÉCIPROCITÉ ET D’AVANTAGES MUTUELS, à la réduction substantielle des tarifs douaniers et des autres obstacles au commerce et à l’élimination des discriminations en matière de commerce international,

    Sont, par l’entremise de leurs représentants, convenus ce qui suit : … »

    Il n’y a strictement aucun doute que « sur une base de réciprocité et d’avantages mutuels » signifie des parités de change fixées à des niveaux équilibrant les balances commerciales croisées car les statuts du FMI – l’institution jumelle du GATT dans le domaine des taux de change indissociables du commercial international – stipule clairement dans son article 1 (https://www.imf.org/external/french/pubs/ft/aa/aa.pdf) :

    « Les buts du Fonds Monétaire International sont les suivants :

    i) Promouvoir la coopération monétaire internationale au moyen d’une institution permanente fournissant un mécanisme de consultation et de collaboration en ce qui concerne les problèmes monétaires internationaux

    ii) Faciliter l’expansion et l’accroissement harmonieux [la version anglaise dit « balanced » ce qui se traduit plutôt par « équilibré »] du commerce international et contribuer ainsi à l’instauration et au maintien de niveaux élevé d’emplois et de revenu réel et au développement des ressources productives de tous les États membres, objectifs premiers de la politique économique.

    iii) Promouvoir la stabilité des changes, maintenir entre les États membres des régimes de changes ordonnés et éviter les depreciations concurrentielle des changes.

    iv) Aider à établir un système multilatéral de règlement de transactions courantes entre les États membres et à éliminer les restrictions de change qui entravent le développement du commerce international.

    v) Donner confiance aux États membres en mettant les ressources générales du Fonds temporairement à leur disposition moyennant des garanties adéquates, leur fournissant ainsi la possibilité de corriger les déséquilibres de leur balances des paiements SANS RECOURIR A DES MESURES PREJUDICIABLES A LA PROSPÉRITÉ NATIONALE OU INTERNATIONALE.

    vi) CONFORMÉMENT A CE QUI PRÉCÈDE, ABRÉGER LA DURÉE ET RÉDUIRE L’AMPLEUR DES DÉSÉQUILIBRES DES BALANCES DES PAIEMENTS DES ÉTATS MEMBRES

    DANS TOUTES SES POLITIQUES ET DÉCISIONS, LE FONDS S’INSPIRE DES BUTS ÉNONCÉS DANS LE PRESENT ARTICLE. »

    Il est à noter que lorsque les Accords de Bretton Woods ont volé en éclat de facto en 1971 et de jure en 1976 avec les Accords de la Jamaïque, ni le préambule du GATT ni les statuts du FMI n’ont été amendés. Ces textes régissent toujours le libre-échange mondial et les flux monétaires associés au jour d’aujourd’hui. Simplement, ces clauses essentielles du libre-échange mondial sont quotidiennement violées depuis 45 ans. Le résultats a été le développement de déséquilibres commerciaux massifs et persistants avec les conséquences néfastes dans les pays développés en termes de baisse du trend de croissance économique réelle, de hausse du trend de sous-emploi, de hausse du trend d’endettement et de pression fiscale, de hausse du trend d’inégalités de revenu et de richesse. Ces conséquences néfastes ont à leur tour, et fort logiquement, des répercussions politiques qui se traduisent par un rejet parfaitement compréhensible des partis politiques établis qui ont si mal compris les conditions d’application du libre-échange mondial pour que celui-ci soit mutuellement bénéfique pour tous.

    Il est totalement inutile de se lamenter de la disparition du libre-échange mondial déséquilibré, comme vous le faites dans votre article. Ses conséquences néfastes sont clairement visibles et clairement comprises.

    La seule question intéressante et urgente aujourd’hui est de savoir comment retourner à un libre-échange mondial équilibré de façon ordonnée et pacifique, afin de renouer avec la prospérité et de désendetter sur base relative non récessioniste. Malheureusement, votre article ne dit rien du tout à ce sujet.

    • Cette liste à la Prévert de vœux pieu est parfaitement ridicule. Personne sur cette terre n’a le pouvoir de « donner la prospérité  » à qui que se soit (n’est pas le christ qui veut). Le système économique mondial est trop complexe et important pour que nos gouvernant s’en occupent (tous ce qu’ils peuvent faire c’est le détruire comme ils s’y emploient actuellement avec beaucoup d’énergie). Les seules qui savent ce qui et bon pour eux c’est les individus et donc la principale (voir la seule) mission de nos gouvernants est de veiller à ce que les individus disposent du maximum de liberté pour agir ce qui implique un libre échange total et absolu. Je dénis à tous les présidents, ministres et fonctionnaires de la terre de détenir le capacité ou même le pouvoir d’optimiser l’existence de 7 milliards d’individus.

      • Premièrement, cette liste à la Prévert est le droit international. Il est applicable par les pays signataires, c’est à dire tous les pays du monde ayant le moindre poids économique.

        Deuxièmement, ce ne sont pas des vœux pieux : ces conditions ont été a peu près respectées entre 1945 et 1971, période de prospérité partagée se poursuivant largement après la reconstruction de l’Europe et du Japon que l’on a appelé les « 30 glorieuses ». Il est donc factuellement plus exact de dire que ces conditions ont été testées grandeur nature et semblent donner de bons résultats (en tout cas largement meilleurs que ceux observés ces 40 dernières années) plutôt que de décréter a priori qu’elles sont ridicules en méconnaissant l’expérience.

        Troisièmement, vous voudrez bien noter qu’avoir des taux de change croisés à des niveaux qui gardent les soldes commerciaux croisés proches de l’équilibre n’enlève strictement rien à la complexité du système économique et commercial international ni à la liberté de choix des individus. Si bien qu’on ne comprend pas quelle est au juste votre objection. D’ailleurs, vous omettez de préciser dans quelle monnaie vous proposez de libeller le libre échange intégral et absolu que vous souhaitez ? C’est une question non résolue depuis de nombreux siècles mais votre ton de certitude ne laisse aucun doute sur le fait que vous avez la réponse. Vous avez juste oublié de nous en faire part. Ce qui fait que votre tirade n’a aucune valeur explicative ni opérationnelle. C’est juste du défoulement qui vous fait certainement beaucoup de bien mais qui n’apporte strictement rien d’utile au débat.

    • DvD si vous vous en arrêtez à la charte du GATT et de l’OMC pour en comprendre les rouages et les rapports de force qui s’y jouent c’est peine perdue

      • Je ne mésestime pas les rapports de puissance entre États et constate en effet que, bien que toujours en vigueur en théorie, les traités qui organisent le système commercial et monétaire international ne sont en pratique pas respectés depuis plus de 40 ans. Je constate que cela s’est fait en 1971 à l’initiative des États-Unis et que c’est aujourd’hui ce même pays qui, après 45 ans de déficits extérieurs qui le font aujourd’hui crouler sous les dettes, remet en cause ce système déséquilibré qu’il a lui même fortement contribué à déséquilibrer depuis 45 ans.

        Je dis simplement qu’il n’y rien de particulièrement étonnant à ce que les déséquilibres commerciaux et financiers internationaux massifs et prolongés finissent par avoir des conséquences politiques dans les pays déficitaires. Pleurer sur un tel système déséquilibré sans sembler savoir que ces déséquilibres étaient explicitement considérés comme dangereux et proscrits dès le départ et sans même chercher à comprendre les causes des déséquilibres et leurs possibles remèdes, comme le fait l’auteur, est totalement creux et vain.

  • à l’approche de 2017 il y a des informations à connaitre….. ; )

    Marine Le Pen, Cosette du Parlement européen ?

    https://www.crashdebug.fr/international/6489-marine-le-pen-cosette-du-parlement-europeen

  • Ce n’est pas le libre-échange le problème, ce sont les Etats qui le gêne. Les conditions d’un concurrence pure et parfaite sont elles réunies entre la Chine et l’UE? Bien évidemment que non. Donc en temps normal nous ne commercerions pas avec ce pays. Mais nos gouvernants en ont décidé autrement et ont force les échanges. Ce qui entraîna des critiques et des accusations absurdes d’ « ultra-libéralisme ».

    D’un autre cote, grâce au libre échange, la Chine finira par atteindre le niveau de l’Occident. Y faire construire nos voitures ne sera plus avantageux. Soit d’autres pays sous développés accueilleront les usines, soit elles seront rapatriées en Europe, car a partir d’un moment les frais de transport seront a nouveau décisifs.

    • +1 et fondamentalement la liberté de commercer avec un pays c’est aussi la liberté de ne pas commercer avec un autre pays, le problème de la gouvernance commerciale actuelle c’est qu’on en est venu à sanctionner cette liberté de ne pas échanger au nom de la liberté d’échanger. Et sans compter que les premiers membres du GATT et de l’OMC avaient dès le début mis des garde-fou sur pas mal de secteurs en concurrence avec les PVD au lendemain de la seconde guerre mondiale et que ces pratiques étaient déjà dénoncées dès le départ. Les pays pauvres et émergent non jamais été hostile à la liberté de commercer. Ils constatent juste par réalisme qu’il est actuellement impossible de commercer avec l’UE à arme égales à cause de la PAC.

      Pour compléter il faut également prendre en compte que les débats engendrés par le TIPP, le CETA, TTP sont quasiment similaires à ceux qui sont apparu peu après la création du GATT et de l’OMC. A l’époque déjà se posait la question des normes et non tarifaires prônés par les pays développé,On oublie toujours que ces institutions à leur création était totalement occidentalisées et avec pour but de mettre en place une gouvernance conforme à celle de ces pays. Croire que tous les pays ont leur mot à dire à l’OMC c’est ce mettre le doigt dans l’oeil.

      Ils s’agit avant tout d’organisations intergouvernementales avec comme membres des Etats via leur délégations, si les rounds de négociations échouent, la bureaucratie de l’organisation n’y est pour pas grand chose. C’est juste qu’un pays comme les USA, la Chine, l’Inde ou autre l’ UE par exemple ont les moyens de dire stop et de l’imposer autres.

      L’OMC n’a aucune substance si : les USA, l’UE et d’autre pays décident de claquer la porte: c’est les deux régions les plus prospères de la planète et elle possèdent toutes les deux des monnaies qui font la pluie et le beau temps sur terre.

      A partir de là les barrières tarifaires et non tarifaires sont au final une réaction à une gouvernance biaisé des le départ. Aller parler de libre échange avec les pays africains producteur de coton, à par les pays les plus prospère de l’OCDE et quelques émergents peu peuvent se permettre de subventionner à coup de milliard le blé, le maïs, le sucre, le colza ou le soja.

  • +57% de chomeurs en Europe depuis ce magnifique libre échange.
    Mais bon, vous pouvez toujours nous écrire vos leçons apprises en science éco

    • la faute à qui à part ces même Etats qui ont voulu mettre une gouvernance économique et commercial à leur profit? Juste retour des choses des autres pays qui ont subit le protectionnisme de l’Occident depuis 1947. Le libre échange était biaisé bien avant l’augmentation du chômage en Europe.

  • Un article qui adresse les bonnes questions, mais de manière trop superficielles (format oblige?). Evitons de nous tirer une balle dans le pied. Voici un graph qui mesure le ratio Commerce / GDP depuis l’ouverture du canal de Suez et qui démontrerait apparemment …exactement le contraire – si on avait cette seule approche. Je regrette franchement de mettre de l’eau au moulin du protectionniste de base, mais il faut apprendre à argumenter justement et à un niveau supérieur dans Contrepoints. Ne pas oubler que les grands libéraux (Th. Roosevelt, Coolidge, et Hoover moins que d’autres, contrairement à la fable socialiste sur Smoot Hawley ont d’abord tiré les revenus de l’état exclusivement des douanes pour financer la llibre entreprise au pays). Le glissement budgétaire a eu lieu ensuite sur la taxation du travail… non sans une certaine ressurgence de l’esprit impéria aux USA comme ailleurs.l Reprendre l’argumentaire à compter de là. Ici donc un article du WPost. pourtant pas un journal de droite – sur les arguments assez percutants présentées à ce sujet à Davos :https://www.washingtonpost.com/opinions/everyone-seems-to-agree-globalization-is-a-sin-theyre-wrong/2017/01/19/49bded68-de8b-11e6-918c-99ede3c8cafa_story.html?postshare=5001484895594882&tid=ss_tw

  • Dans ces analyses, il manque toujours un facteur. Qui dit croissance, suppose certainement le concept d’innovation.
    En tout cas, sans innovation, pas de croissance.
    Or l’innovation suppose des moyens. Si ces moyens sont concentrés aux mains de quelques acteurs, les bénéfices de cette innovation ne sont pas partagés par tous.
    Et plus loin, la tentation est grande de limiter l’innovation chez des concurrents potentiels (grands ou individuels) par des décrets des lois et des accords commerciaux.
    Si je compare le monde de 1960 et notre situation actuelle, j’aurais tendance à mettre en doute les bienfaits de la croissance comme fil rouge de notre approche sociétal : plus de lois, plus de poids administratif, plus d’inégalités, plus de difficultés pour les petits créateurs et plus d’opportunités pour les plus riches!
    Et le plus étonnant, c’est que dans les sociétés où j’audite, la créativité est plus dense en bas de la pyramide que dans le management.
    Ce dernier reste obnubilé par la croissance, à court, très court terme.
    Je crois donc qu’il faille donner la priorité au partage des richesses, puis à la rééducation de nos peuples en investissant sur des valeurs de respect, d’engagement, et d’autonomie, là , la confiance pourrait revenir accompagnée de la croissance

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