Macron, l’excitation du renoncement

Emmanuel Macron propose, entre deux excitations, un programme fort convenu, très flou, et surtout du renoncement à ses promesses de trois mois.
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Emmanuel_Macron (Crédits : Gouvernement français, licence Creative Commons CC BY SA 3.0)

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Macron, l’excitation du renoncement

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 12 décembre 2016
- A +

La primaire socialiste est peut-être lancée, mais rien ne l’indique vraiment. Quelques candidats improbables se sont, vaguement, exprimés dans une presse pas vraiment galvanisée. Valls a pourtant démissionné avec force mise en scène et reportages en direct de Matignon et de l’Élysée, mais rien n’y fait : objectivement, tout le monde s’en fiche. Parallèlement, Emmanuel Macron semble enflammer les foules.

C’est ainsi que le 10 décembre 2016, un véritable phénomène s’est produit au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris puisque des milliers de personnes ont été prises d’une transe quasi-biblique en écoutant el lider carismático Macròn exposer les grandes lignes de son « programme » politique.

Tout y était : ambiance surexcitée, drapeaux, discours fleuve, promesses à gogo (et à gogos), grandes déclarations lyriques et même l’indispensable voix cassée des fins de soirées en boîte de nuit à hurler des formules toutes faites pour essayer de choper. Pas de doute : on est bien loin du freluquet de la politique qui a passé deux ans de stage de « Field Office Manager » à Gouvernement SARL où il aura essentiellement apporté le café et des polycopiés baveux aux vieux éléphants socialistes et régulièrement ruiné la communication des caciques par quelques sorties faussement choquantes sur l’entreprise, les profits et sa façon de faire les choses.

C’est, véritablement, un homme, que dis-je, une bête de scène qui vient de naître avec du poil aux pattes, de la testostérone à revendre et un vrai potentiel à signer pour une pub L’Oréal. Ça va dépoter sévère, ça va claquer de la mamie, ça va envoyer du steak, ça va brutaliser du chaton mignon, c’est Manu qui vous le dit !

Et avant d’éplucher un peu le programme qu’il n’en finit pas d’esquisser, reconnaissons tout de suite que l’homme a su y faire puisque, défiant l’establishment, il est tout de même parvenu à rassembler des milliers de personnes à cette occasion, que la rumeur insiste qu’il aurait bel et bien levé près de 3 millions d’euros auprès de donateurs (dont on ne sait rien) pour financer sa campagne, qu’il en rencontre encore régulièrement et qu’il compte emprunter encore plusieurs millions afin d’assurer une campagne tonitruante.

Autrement dit, on sait maintenant qu’on n’a plus affaire à un individu lambda, qui se serait mis au trot en marche seul, mais bien à quelqu’un qui a, très probablement, préparé ses arrières et ce, depuis un moment. Tant mieux : il gagne ici en crédibilité et permet d’inquiéter durablement les autres candidats qui se bousculent au premier rang. Peut-être cela incitera ces derniers à clarifier leurs propositions et à se démarquer autant que possible les uns des autres, nous sortant ainsi de la purée de poix illisible dans laquelle les néo-corporatistes de droite et les paléo-socialistes de gauche ou l’inverse tentent de nous noyer depuis quarante ans.

Cependant, toute cette forme survitaminée aux couleurs chatoyantes et au micro qui pulse du décibel fébrile ne doit pas nous faire passer au-dessus du fond, car petit-à-petit se lève le voile sur ce qui se cache derrière « Je vous fais marcher » « En marche », le mouvement de Macron. Et là, c’est tout de suite moins excitant.

Oh, bien sûr, comme un précédent article de Contrepoints le faisait remarquer, il y a bien quelques points surnageants qui pourraient faire penser à une réforme dans le bon sens de l’État et de ses administrations : une fiscalité du travail plus engageante, un droit du travail simplifié, décentralisation, tout cela semble intéressant. Sauf que c’est très flou : peu ou pas de précisions sur la forme que prendraient concrètement ces réformes, leur ampleur, leurs coûts et la façon dont il envisage de financer tout ça (et non, là, le crowdfunding ou l’appel au don ne suffira pas).

En outre, il y a tout de même beaucoup trop de gros morceaux d’étatisme bien gras dans son « programme », terme décidément fort galvaudé et définitivement mal adapté à ce qui ressemble plutôt à un patchwork pastel de promesses vagues et de slogans un peu creux. Entre le camouflage des cotisations salariales dans une CSG bien dodue, une augmentation de la fiscalité du revenu du capital de 1,7% (alors même que la fiscalité du capital est déjà un handicap catastrophique en France), des bricolages plus ou moins heureux en défaveur des retraités par exemple, il y a largement de quoi prendre autant de recul que nécessaire de la Fabuleuse Aventure du Guilleret Monsieur Macron.

Mais surtout, et alors même que le premier tour des élections est encore à plusieurs mois, notre brave Emmanuel semble sur certain sujet clairement En Marche… Arrière : il semblait pourtant entendu que notre homme voulait revenir sur les 35 heures, qui sont devenues au fil des ans l’un des dogmes les plus intouchables et imputrescibles du système social à la française et surtout, le marqueur typique du socialisme français. Manque de bol, le discours de samedi dernier n’a guère laissé de doute : le candidat ne touchera finalement pas à la durée légale. Remballez. Et lorsqu’on lit l’avalanche de propositions sociales (socialistes) de Macron, on comprend que l’ex-ministre tente à présent de ramasser les miettes de la gauche du milieu, du centre et de l’à-peu-près auquel son programme chuchote assez bien.

Bref, avec plus de beurre en branche que de libéralisme, beaucoup d’éléments de langage mais rien derrière, des réformes comparables à des séries françaises (floues, mal cadrées et financées par tout le monde et personne à la fois) et, déjà, des renoncements sur des éléments majeurs, toute cette excitation nous a un petit parfum déjà senti, déjà vu, déjà entendu.

Oui, ce petit parfum d’attrape-gogos, qu’on peut déceler avec la couverture médiatique extrêmement complaisante à son égard (le nombre d’articles qui lui sont consacrés est bien plus grand que pour n’importe quel candidat de la primaire socialoïde, par exemple), qui occulte à présent avec application le bilan franchement médiocre de deux années au ministère de l’Économie, et qui refait furieusement penser aux meilleurs moments d’un certain Alain Juppé il y a quelques mois.

La presse semble désirer ardemment Macron, peut-être parce qu’il est neuf, parce qu’il n’a pas de casseroles, et parce qu’il permet peut-être enfin à la gauche de trouver un point de ralliement pas trop violent, presque décent, modestement centré et capable de fédérer, à l’instar de ce que fut un Bayrou en 2007 qui n’est plus maintenant que l’ombre rabougrie de lui-même.

Macron, c’est un peu le centre gentil, réformateur mais pas trop, opposition rêvée à Fillon, qui ne viole pas trop l’égo des sociaux-démocrates, coincés sans lui devant un choix pathétique avec Montebourg, Hamon ou Mélenchon. Mais Macron, ça ressemble un peu trop à Juppé, la jeunesse en plus, avec ce côté phénomène très médiatique, trop peut-être pour être totalement authentique.

Et pour les Français, malheureusement et au vu du programme et de ses déclarations, tout tend à faire penser que Macron n’offre aujourd’hui qu’une révolution de coton, ce coton que les kidnappeurs enduisaient jadis de chloroforme…


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  • Question financement: qui manipule ce pantin?

    • Il (enfin ses troupes) démarche les entreprises (mais pas les TPE je suppose). C’est plus payant que de faire la tournée des popotes dans la Creuse.
      C’est le candidat parfait pour l’énarchie et le bon gros captalisme de connivence qui va avec.

    • C’est drôle la propensions à casser du Macron chez contrepoint, alors qu’au final de tous les candidats, Macron est le seul qui se dit libéral à la fois sur plan sociétal et sur le plan économique. Alors certe, on peut en redire sur sa conception de l’état (de même Fillon et son récent rétropédalage sur la sécu).
      Mais sacrilège, il a fricoté avec la « gauche » (que j’appellerai plutôt sous Hollande le centre droit).
      Comme quoi contrepoint est davantage un journal d’opinion de droite qu’un blog libéral.

  • Tiens! encore quelqu’un qui s’attendait à un programme papier mâché avec un paternalisme bien degoulinant qu’on nous sert depuis des lustres 🙂

    Vous semblez comme les autres mentalent prisonnier du discours monolitisues: constat programme. mesures, conclusion.

    Un çopié collé de l’article d’Eric Veraeghe que l’on peut trouver sur le Figaro et Contrepoints.

    Si vous attendiez à du : je vais tout raser, je vais supprimer, tout éliminer, tout réduire , votre attente sera éternelle.

    Un programme ne sert à rien sans la philosophie politique qui le sous tend, il a tenté et avec toutes les limites de l’exercice d’instiller une culture du changement pas de l’imposer: vous aurez remarquer que le Français n’en peux plus de se faire imposer , bref redéfinir les rapports gouvenrnants gouvernés et administration et administré me semble plus pédagogique que du Il faut, nous devons, vous devez stratégie qui est en échec depuis fort longtemps et que l’on nous ressert à gauche et à droite.

    Vous parlez de Fillon mais se type dans ses discours n’a aucune vision qui appuie ses mesures sans compter qu’il viens d’avoir un soutien délicieux de notre nouvelles Miss France politique, et le ralliement opportuniste de Hervé Morin qui a directement senti la menace en baptisant le NC, les Centristes avec un seul objectif invoué : étouffer tout questionnement de l’alliance naturelle entre Fillon et l’UDI, sauf qu’une alliance en politique et tout sauf naturelle: Hervé Morin né s’est pas remis de ça défaite à l’accession de la présidence de l’UDI.

    Vous dites la presse mais c’est totalement faux: faire l’éloge d’un candidat sur sa capacité à faire le buzz ce n’est pas soutenir son accession au pouvoir, comme il l’a très bien dit dans son discours sauf si ça vous a échapper: il fait le buzz tant que ça fait vendre et ne se fait aucune illusion sur sa position médiatique qui n’est que contextuelle.

    Maintenant parlons de la presse qui soutient vraiment Macron non pas en terme d’aptitude communicationnelle et tant que le buzz fait mouche mais sur l’idéologie, son référetiel, son rapport à la mondialisation , à l’économie , personnellement je ne vois peut être que Challenge, La Tribune, les Echos, des éditos très minoritaires du Point, Figaro mais sinon qui? Quel médias actuel à part pour vendre et parcd que ça fait « hype » soutiendrait une remise en cause du paritarisme que ce soit au niveau du travail, de la Sécu, une gouvernance des territoires différentialisés, plus de libertés dans les possibles

    Ne tombez pas dans le piège qui ferait que parce que les unes de Macron pullulent dans Libé , le Nouvel Obs, Marianne et que sais je ces médias le soutiendraient de bonne foi. Sans compter que le lectorat de ses médias et encore plus macronphobe que les journalistes.

    • il viens vient d’avoir un soutien délicieux de notre nouvelles Miss France politique

      Qui est la nouvelle Miss France politique ?

      • Notre jeune blondinette aux yeux bleus voyons 🙂 si vous ne tiltez pas je ne peux rien pour vous.

        À votre avis pourquoi ces escarmouche Philippot-Maréchal sont tous sauf « lunaires » sur le plan politique comme l’a dit la madre en essayant sans succès de sonner la fin de la récré?

        Croire qu’il n’y aurait que le PS qui aurait des problèmes internes c’est se voiler la face.

        Un journaliste de Valeurs Actuelles soulignait à juste titre que la question de la ligne s’imposait désormais à tous les partis politiques :

        le FN doit il pour sa survie et montrer sa capacité à gouverner prendre la trajectoire libéral identitaire de la cadette ou rester dans l’ancrage gaulliste de la mère.

        Quel est la réalité sociologique de l’ancrage du FN national version grand père et petite fille dans l’électorat français, l’accointance avec le fillonisme actuelle défendu de manière décomplexé trdaduit il une réalité sociologique ou est ce l’illustration d’un sentiment d’éviction du marché de l’offre politique :

        à vrai dire un Fillon clairement conservateur avec une goutte de libéralisme, un Macron qui émerge , le Front de Gauche dans une position offensive etc etc quel débouché pour le marché frontiste ?

        Sur le plan économique et social le FN n’est il pas tout sauf hors système?

        Quand au camps Fillon on attend toujours sa réaction face au soutien de la cadette, ne soyons pas dupe ses accusations d’escroquerie pour disqualifier Fillon sont un cas d’école de la communication politique : elle a peur de la menace que peut représenter le néo-fillonisme pour l’existence du FN, il y a des raisons objectives à ces peurs , le syphonage sarkosyste de 207 est dans toutes les mémoires même si ce n’était qu’un brillant coup politique.

        La bonne santé politique du FN ne s’est pas refaite en deux jours. Rien n’indique que cela ne pourrait pas se reproduire.

        • Tout ce baratin pour simplement répondre Marion Maréchal Le Pen. Je comprends mieux pourquoi Macron vous séduit.

          En ce qui concerne le soutien de Marion, vous le sortez d’où ? Elle qui, le 22 novembre, au micro de Yves Calvi, sur LCI le qualifiait «d’acteur de la décomposition française » et rappelait qu’à l’Assemblée Nationale il est l’un des rares à refuser de lui serrer la main.

          https://youtu.be/gZ6tg-2W4UM?t=2m7s

          • « Fillon clairement conservateur »:
            parce qu’il va à la messe le dimanche ? Parce que les journalistes l’étiquettent ainsi ? parce qu’il ne parle pas de dépénaliser le cannabis ?
            Drôle de qualificatif pour un de ceux qui veut le plus moderniser et changer le pays

            • gb et allez de poncifs en poncifs parce que les conservateurs seraient uniquement des croyants et des opposants à la légalisation du cannabis. Je suis catholique pratiquant et ne suis du tout en phase avec le discours de Fillon sur le fait religieux c’est mon avis personnel, merci de ne pas prêter des propos imaginaires dans le seul but de discréditer votre contradicteurs, j’apporte des éléments d’analyse faites en de même et j’aurai un peu plus de respect pour vous et vos semblables…

          • réponse à votre commentaire concernant:

            « Tout ce baratin pour simplement répondre Marion Maréchal Le Pen. Je comprends mieux pourquoi Macron vous séduit.En ce qui concerne le soutien de Marion, vous le sortez d’où ? Elle qui, le 22 novembre, au micro de Yves Calvi, sur LCI le qualifiait «d’acteur de la décomposition française » et rappelait qu’à l’Assemblée Nationale il est l’un des rares à refuser de lui serrer la main. »

            « ne soyons pas dupe ses accusations d’escroquerie pour disqualifier Fillon sont un cas d’école de la communication politique : elle a peur de la menace que peut représenter le néo-fillonisme pour l’existence du FN, il y a des raisons objectives à ces peurs , le syphonage sarkosyste de 207 est dans toutes les mémoires même si ce n’était qu’un brillant coup politique »

            Vous lisez que ce qui vous arrange êtes vous à ce point de mauvaise fois pour nier l’évidence d’une accointance entre les partisans de Fillon et de Marion Maréchal le Pen.

            Allez au delà du discours médiatique niveler votre jugement par le haut.

            • Il n’y a aucune accointance entre Fillon et Marion Maréchal, il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais : aucune mauvaise fois foi là-dedans.

              En attendant, vous affirmez son soutien à Fillon (sans apporter aucune preuve, ni source), tout en affirmant qu’elle l’accuse d’escroquerie : la contradiction ne semble pas vous arrêtez.

              Pour ce qui est de niveler votre jugement vers le haut, je vous retourne le compliment. 😉

              P.S : Pour un croyant, ne pas savoir écrire « foi » est un comble.

    • De fait, il faut une vision et des convictions, mais assorties d’un « faire ». Si vous ne voyez pas la vision qui sous-tend le programme de Fillon, allez voir sur son site. L’avantage d’internet, c’est qu’on peut court-circuiter les médias qui nous indiquent ce qu’il faut penser.

  • J’ai écouté la vidéo du meeting du 10 décembre. Il a tout d’un homme politique, c’est assez incroyable de voir un freluquet de 38 ans prendre de l’épaisseur aussi vite. Il défend les fonctionnaires tout en leur demandant de se mettre au service du public, de se remotiver. C’est plutôt bien. Il propose un mouvement de bascule 6% de cotisations sociales en moins, mais plus de csg aux salariés, au détriment de ceux qui reçoivent des revenus du capital et de 60% et des retraités les plus aisés. C’est intelligent. C’est évident : on ne pas donner aux plus pauvres sans prélever aux plus riches. C’est du bon sens qu’il essaye de faire partager. Pour ma part, je m’attends à perdre, et alors. Je préfère perdre un peu maintenant que beaucoup dans 10 ans car les autres hommes politiques se trompent de politique économique et sociale.

    Il est pour plus d’Europe, c’est parfait etc… Il déroule son programme petit à petit pour rester présent dans les média. c’est intelligent, non.
    Désormais, je roule pour E. Macron, même si je perds 1 à 2% aujourd’hui pour ne pas perdre 10% brutalement demain.

    Je ne vous demande pas de partager mon opinion. A vous de juger de la cohérence des programmes.

    Bonne journée et vivre le libre arbitre !

    • C’est évident : on ne pas donner aux plus pauvres sans prélever aux plus riches.

      L’État serait donc un œuvre de bienfaisance, une nouvelle association caritative ? Drôle de conception de l’État, moi qui croyait bêtement que sa fonction première était de définir et d’appliquer le droit. À moins que l’on ne considère le droit à la charité comme un droit légitime…

    • « on ne pas donner aux plus pauvres sans prélever aux plus riches » : vous tombez dans le panneau à gogos. C’est votre droit.

      Les fameux plus riches, c’est vous, moi, nous tous, certainement pas les véritables riches qui profitent à plein du capitalisme de connivence. Les plus pauvres sont également une excuse facile, eux qui ne voient que les miettes de la solidarité. L’essentiel des fonds volés par les impôts, taxes, cotisations et monopoles publics servent à financer les amis du pouvoir et l’achat des votes. La prétendue solidarité est un processus de pillage systématique et acharné de l’ensemble des Français productifs pour les asservir. C’est le collectivisme à l’œuvre dans la petite URSS franchouillarde.

      Macron prétend libérer les énergies, nous faire travailler plus afin de nous taxer toujours plus. Ainsi, il espère reprendre infiniment plus que le peu qu’il aura concédé. Son but est le sauvetage du système collectiviste en fin de vie qui a désespérément besoin d’esclaves dociles pour survivre encore un peu. L’épaisseur de Macron est totalement artificielle. C’est un missile téléguidé par les principaux bénéficiaires de l’Etat obèse et du capitalisme de connivence dans le but de sauver leurs miches, leurs rentes, leur pouvoir (ici, on ne parle pas de pouvoir de création, seulement de pouvoir de nuisance).

    • +1
      J’adhère aussi à sa vision du besoin de réforme et à la cohérence de ses propos. Sans parler de la fraîcheur tant attendue qu’il apporte dans le paysage politique.
      Et c’est tout de même le plus philosophiquement libéral de tous !

    • Penser, peut être, que le role de l’état Français, aujourd’hui plus que jamais, est de donner les moyens au civil de retrouver la croissance, un gateau plus gros, beaucoup plus gros, dont les plus petites miettes seraient tellement plus grosses que les merdemiettes de fausse pitié étatique distribuée avec l’argent des « riches ».
      Nan. Le bof français dans toute sa splendeur. Prendre a Paul pour habiller Pierre. Les foutre tous deux a la casserole et les faire mijoter tendrement pendant 40 ans. Sont tellement cons qu’ils restent dans la casserole, ces frogs la, en de donnant de temps en temps une belle savate en pleine tronche.

      Allez donc rouler pour Macron. Il vous cuisine une nouvelle recette, mais n’imaginez pas une seule seconde qu’il vous veut libre, un mot très absent de la plupart de ses interventions.

  • micron … en résumé

  • Parfaitement d’accord avec ce constat.
    Macron brasse du vent de manière intelligente, mais ses intentions ne sont mesurées avec rien du tout. On peut écrire un programme et se tromper dans les hypothèses ou les impacts réels. Mais au moins on dessine ainsi une ligne directrice. Lui, il n’en a pas. C’est au petit bonheur et selon son auditoire qu’il construit son « programme ». Je suis pour les entreprises quand je parle aux entreprises, et pour les fonctionnaires quand je parle au fonctionnaire. En cela, si on écoute bien, son discours ressemble beaucoup à celui de Valls. Et si on écoute vraiment bien, on se rend compte qu’à aucun moment l’un ne critique le « programme » de l’autre.
    Le numéro politique est en marche. Ca au moins, c’est sûr. Et il attire le chaland.

  • Ca me fait toujours franchement rigoler de lire le mot « dogme » sous la plume de l’auteur le plus dogmatique du site, le Alain Soral du libéralisme. Défendre à tout prix les 35 heures, c’est tout aussi dogmatique que vouloir à tout prix les abolir. La grande entourloupe des libéraux, c’est de vouloir faire passer leur propre dogmatisme pour du « réalisme », du « pragmatisme ».

    Sinon ce que je trouve encore plus drôle que la transformation en Super Saiyajin 3 de Macron à la fin de son discours en carton, c’est l’enthousiasme sans but ni objet de ses fans, sur le thème « Je l’aime bien parce que je l’aime bien ». La vidéo qui accompagne cet article est fascinante de vacuité:
    http://www.huffingtonpost.fr/2016/12/11/thomas-jeune-soutien-demmanuel-macron-a-son-meeting-parisien/?utm_hp_ref=fr-homepage&ncid=fcbklnkfrhpmg00000001

    • Sauf qu’abolir les 35 heures en redonnant la liberté contractuelle n’enferme personne (et ça inclut la possiblité de rester aux 35h)

        • Déroger, à savoir demander la permission à titre exceptionnel, est inacceptable pour deux raisons : la liberté contractuelle doit être la norme, ceux qui sont chargés d’autoriser les dérogations ne sont pas compétents pour décider.

          La seule position acceptable en matière de durée légale, c’est qu’elle disparaisse.

          • Oui et permettre aux employeurs de faire bosser les gens 13 heures par jour avec un jour de repos tous les 15 jours, comme dans Germinal. Vous rêvez en imaginant l’employeur et l’employé en position d’égaux dans la négociation, mais il y en a bien un qui tient l’autre par les couillles. Indice: ce n’est pas l’employé.

            • Et voilà, on nous ressert le conte fantastique du contrat léonin pour justifier l’injustifiable, faisant comme si la liberté de démissionner n’existait pas. Il était une fois le socialisme, contes et légendes, plus populaires du tout…

              Mon pauvre ami, vous épuisez votre salive inutilement. Les prétextes socialistes fallacieux sont démasqués, ses hommes de paille ont brûlé, ses arguties ne trompent plus, ses boucs émissaires sont archi-connus. L’idéologie barbare a tué, ruiné, mis en esclavage beaucoup trop de monde pour espérer abuser encore qui que ce soit. Elle est arrivée en bout de course, admettez-le ! Renoncez à produire du malheur autour de vous et choisissez enfin le bien !

              • Choisissez enfin le bien? Je croyais que le camp du bien c’était justement le PS 🙂

                Démissionner, dans un contexte de chômage de masse, qui peut se le permettre? Ah mais oui j’oubliais, le libéralisme va apporter le plein emploi et la paix dans le monde grâce à la destruction des normes sociales. Un peu comme au Bangladesh, 5% de chômage et une population d’esclaves!

                • Contrairement au socialisme, le libéralisme ne prétend pas prédire ce que sera le monde à venir. Le libéralisme est une doctrine, une méthode, pas une idéologie constructiviste. Il se contente de constater que partout où la liberté domine, la prospérité, la paix et la vie l’accompagnent. Inversement, le libéralisme constate que partout où le socialo-collectivisme domine, la ruine, la misère, la guerre et la mort s’imposent. La France ne fait évidemment pas exception après plusieurs décennies de socialisme obtus et acharné.

                  Il est bien connu ce mensonge socialiste qui consiste à qualifier d’idéologie tout ce qui s’oppose à l’idéologie. Pervertir le sens des mots est un des passe-temps favoris des socialistes. Ce mensonge a été exposé et documenté depuis longtemps par des auteurs qui furent aux premières loges en leur temps.

                  Le contexte de chômage de masse est précisément créé par le socialisme débridé qui ravage la France. Le serpent se mord la queue. Le socialisme a besoin de créer des pauvres en masse pour justifier sa prétendue solidarité. Malgré le chômage créé par les socialistes, vous restez quand même libre de démissionner si votre patron ne vous convient pas. Et si vous trouvez qu’il n’y a pas assez d’emplois, qu’attendez-vous pour en créer vous-même au lieu de proférer vos vaines élucubrations ? Si vous trouvez que les patrons sont méchants, qu’attendez vous pour devenir un gentil patron ? Nul doute que votre succès sera foudroyant.

                  Choisir de faire le bien est l’inverse de l’adhésion au camp du bien où on espère que le bien va émerger par la mise en esclavage d’autrui mais surtout pas par ses efforts individuels. On le comprend : faire des efforts personnels, c’est fatiguant, c’est trop injuste. Bouhouhou…

                  • Comme le socialisme, le libéralisme est une utopie basée sur des postulats tout aussi constructivistes: l’homme serait mû uniquement par l’égoisme et la recherche du profit personnel (rires). Contrairement aux autres idéologies, le libéralisme est la seule qui ne l’avoue pas, et vous sert du « pragmatisme » et du « réalisme » à longueur d’éditos.

                    Il n’y a que les adeptes de la secte Contrepoints pour croire que l’on vit dans une dictature socialiste débridée (rires), avec un PS qui a plus privatisé et dérégularisé que la droite, un ancien ministre de l’économie qui vient d’une banque d’affaires, et une gauche qui dans son ensemble souscrit pleinement aux principes de concurrence libre et non-faussée, de libre circulation des biens, des capitaux et des services, de privatisation des services publics, et autres préceptes stalinistes prônés par l’UE.

                    La plupart des gens et les libéraux encore plus croient que ces formidables héros des temps modernes que sont les entrepreneurs créent eux-même les emplois à la force de leur poignet. Foutaises: les entrepreneurs ne font que traduire en emplois une conjoncture macroéconomique favorable. En temps de récession, même le plus fort des super entrepreneurs créera zéro emploi, parce que ca ne dépend tout simplement pas de lui.

                    Les libéraux comme vous aussi ont tendance à voir le monde de manière binaire: soit on adhère à votre secte, soit on est staliniste et on veut le goulag pour tous. La vie est pourtant un peu plus nuancée que ca…

                • Démissionner, dans un contexte de chômage de masse, qui peut se le permettre?

                  Et quelle PME peut se permettre des pertes 3 années de suite ❓ Comme les banques ne prêtent plus si vous faites des pertes, préférant les obligations d’état plus sûres pourries, vous êtes vite en faillite, faisant la joie des requins du tribunal, mais pas celle des employés, parce que sans repreneur, c’est le chomdu pour tous ❗

                  • Les banques ne jouent plus leur rôle d’investisseurs depuis la dérégulation du marché des années 1980. Elles préfèrent aller jouer au casino à la bourse plutôt que financer les PME. Tout ca, grâce au Parti « Socialiste » francais.

            • Germinal… Homme de paille digne de Valls, Juppé et Philippot.
              Chez Smart le temps de travail a été porté à 39h par consultation des salariés qui l’ont voté à la majorité contre les syndicats.

              • Chez Smart, les cadres, employés, techniciens et agents de maîtrise ont dit oui à l’accord à 74%, tandis que les ouvriers ont été 39% à dire oui. Tout ca sur fond de chantage à la délocalisation. Super exemple en effet!

            • Et Dieu inventa les syndicats.

            • Et puis, puisque déroger est soi-disant la règle, supprimer ladite règle ne changera rien à la situation présente, non ? Vous avez donc démontré que la suppression de la durée légale est indifférente, sans conséquence. Félicitations !

              • Il s’agit d’une norme à laquelle il est possible de déroger sous certaines conditions. C’est autre chose que l’absence de norme – c’est un peu subtil je vous l’accorde, mais concentrez-vous un peu et vous comprendrez la différence!

                • Il ne fait pas de doute que votre projet consiste à devoir demander la permission d’être libre, en cerfa 5 exemplaires qui plus est.

                  Franchement, pour quelle raison étrange faudrait-il non seulement demander la permission d’agir, mais encore déposer cette demande à des incompétents notoires qui n’ont jamais produit la moindre richesse tout au long de leurs vies de parasites professionnels ? On se le demande…

                  • Écoutez, le paradis dérégulé dont vous rêvez existe. Il s’appelle le Bangladesh, il y a 5% de chômage, et aucun droit social ni syndicats pour emmerder les gentils patron. Vous pourrez ainsi revivre le XIXe siècle européen, l’âge d’or du libéralisme dérégulé. Je comprends pas pourquoi vous n’allez pas y vivre? Peut-être que les infrastructures construites par l’État et financées par les impôts vous manqueront?

                • Dans les faits, très peu de personnes pointent tous les jours. On va davantage réduire le nombre de RTT/ARTT. Pas la peine d’évoquer Germinal.

            • Des entreprises ont des activités plutôt saisonnière. Si vous ne pouvez adapter votre charge en personnel, eh bien vous faites appel à des entreprises vous fournissant du personnel pour 3 ou 6 mois. Si le gus ne bosse pas assez, oh, au suivant. Et vous n’embauchez plus vu les emmerdes que vous avez. Et vous vous apercevez que le gus que vous comptiez n’employer que pour 3 mois travaille correctement, pas comme les branleurs en place que vous ne pouvez virer. Eh bien vous prolongez le contrat et vous en redemandez.

              A la fin vous n’aurez presque plus de personnel fixe, sauf celui irremplaçable. D’autres gèrent pour vous les emmerdements et cela n’a pas de prix.

          • Sauf que pour l’instant Macron est le seul à aller dans ce sens la dérogation peut permettre une futur normalisation du caractère contractuel, rien ne doit être la norme et c’est certainement pas à un homme politique à dire ce que doit être la norme contractuelle ou pas.

            • Et c’est bien pour cela que la négociation doit se faire au sein de chaque entreprise.

              « futur normalisation du caractère contractuel, rien ne doit être la norme » : What ?

            • Pourquoi seulement promettre une future normalisation quand on peut la faire tout de suite, sans attendre une seconde de plus, le lendemain de l’élection ? L’absence de norme doit être la norme. C’est la seule solution cohérente avec votre souhait de retirer aux hommes politiques leur pouvoir d’imposer des normes.

              • Moi aussi je suis pour l’absence de normes. Ca permet de faire bosser les employés 70 heures payées 20, de jeter les déchets industriels dans l’océan (que la Main Invisible ira ensuite nettoyer), ou encore d’embaucher des collaborateurs dès l’âge de 8 ans.

                • « Moi je », on a déjà entendu ça il n’y a pas très longtemps…

                • Mais bien sûr, je passe une annonce recherche « bac+5 pour nettoyer les chiottes, 80 heures/semaines, 1 euro/heure » et bien entendu si il n’y a pas de normes, les gens vont se bousculer pour venir bosser chez moi !
                  Et dire que je ne lis plus Labération pour ne plus tomber sur ce genre de commentaires à la con et voilà que les trolls socialistes débarquent sur Contrepoints.

                  • 80 heures par semaine ??? Ils doivent être dans un drôle d’état vos chiottes… pourquoi ne pas plutôt payer une formation à vos employés pour leur apprendre à pisser proprement ? Vous feriez l’économie d’une embauche et permettriez du même coup à un chômeur de le rester.

                  • Si le revenu minimum est abrogé et la durée du travail n’est plus régulée, vous pourrez enfin pouvoir recruter à ce genre de conditions en effet: il vous suffira de faire du chantage à l’emploi. Votre rêve libéral!

                • C’est dans qu’elle monde, Avez vous déjà employé quelqu’un , remplis une demande d’embauche.
                  Si vous voulez garder votre employé , vous devez quasiment le materné ou alors c’est un syndicaliste et il reste en se croyant indispensable comme dans les cimetières et celui la personne n’en veut , donc effectivement il ne peut pas démissionner.
                  Regardé autour de vous les gens changent de boulot plus vite que de voiture . Donc après 6 mois de formation interne et externe, il est vrai qu’il est important de laisser partir sont employés, sortez de votre bulle collectiviste et regardé autour de vous les gens sur terre pas en France sur terre et vous serez surpris de leur besoin de liberté, de création, et d’envie.

                  Les socialistes patron sont les pires esclavagistes que j’ai pu rencontré de ce point la ,vous avez certainement raison.

            • Si vous êtes réellement catholique pratiquant comme indiqué plus haut, donc espérant le triomphe de la Vérité, vous ne pouvez pas trouver de qualité à un homme politique néfaste dont l’unique objectif consiste à sauver l’Etat obèse et son modèle social, odieuse combinaison de vol fiscal et de mensonge politique, double dose de péché mortel en un seul acte politique (40 ans d’âge pour la cuvée française). Un catholique sincère ne peut qu’espérer l’effondrement rapide du modèle social(iste) dans les flammes de la Géhenne éternelle, peu importe que ce modèle soit marxiste, social-démocrate, écologiste ou fasciste, destin funeste mais inéluctable réservé aux cohortes passées, présentes et futures des criminels et autres parasites socialo-collectivistes. Qui peut ignorer en effet que la barbarie collectiviste héritée de la sombre antiquité, avec sa haine farouche de la nature humaine, est l’exacte antithèse du Christianisme libérant l’humanité de la barbarie pour la conduire vers sa modernité libérale et individualiste ? Un catholique qui se dit socialiste et/ou anti-libéral (écologiste et anticapitaliste par exemple) se ment à lui-même et aux autres.

  • On pense ce qu’on veut de Macron, mais il et bien organisé sur le web : beaucoup de trolls à lui sur un article très doux. Mais cela ne suffira pas.

  • Avouons que pour l’instant ce que l’on sait de son programme n’est ni à la hauteur de ses idées, ni en mesure de redresser, si peu que ce soit, le pays.
    Juste un petit frémissement … frileux.

  • Macron me fait penser à Jean-Marie Messier. Jeune polytechnicien et énarque très brilliant, ce dernier avait aussi commencé dans la banque d’affaires avant de prendre les rênes de la Cie Générale des Eaux à moins de 40 ans. Un peu comme Macron aujourd’hui, il fascinait également tout le monde mais au final, il a failli détruire cette belle entreprise que son prédécésseur avait eu l’intelligence de diversifier dans le téléphone mobile. Heureusement qu’un type sérieux (JR Fourtou) a ensuite été nommé à sa place pour redresser l’entreprise.

  • m’enfin quoi !!! vous savez ce qu’ils veulent tous , sans exception ? c’est vous faire bosser , trimer , le plus tard possible ; c’est le seul moyen qu’ils ont pour continuer à vivre sur votre dos ; ils ont tous un gros besoin d’argent , il n’y en a jamais assez pour eux ; je dis bien pour eux ; vous n’exister à leurs yeux que lorsqu’il y a des élections et lorsqu’il faut sortir le chéquier ;

  • J’aimerais faire remarquer que l’appellation « En Marche » porte les initiales d’Emmanuel Macron! Plus égocentriste que lui, je ne vois pas grand monde! Et comme chacun le sait ou devraient le savoir, les égocentristes sont dangereux.

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