Alexandre Jardin, candidat de la société civile [Replay]

Alexandre Jardin candidat à l’élection présidentielle : quel objectif ?

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Alexandre Jardin, candidat de la société civile [Replay]

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 4 décembre 2016
- A +

Par Sébastien Laye.

Alexandre Jardin
Alexandre Jardin By: Le CampingCC BY 2.0

Il est des révolutions que personne n’a su anticiper. Péguy parlait de « force de l’Histoire ». Il n’y a pas de plus illustre parrain pour une révolution citoyenne pacifique et ambitieuse. Le premier rassemblement politique de France est celui des oubliés, des sans-voix, des sans-partis : 25 millions d’abstentionnistes réguliers, beaucoup d’électeurs qui votent « contre » plutôt que « pour » un projet. De par le monde, des mouvements citoyens se lèvent, en Espagne, en Italie, avec des personnalités issues de la société civile : entrepreneurs, responsables associatifs, fonctionnaires, tous si animés par le goût de faire qu’Alexandre Jardin les a baptisés du nom de « Faizeux » chez nous.

Aider la France

Le mouvement citoyen n’a pas d’autre mission que d’aider la France à retrouver une inspiration authentique, un souffle qui s’épanchera naturellement en une dépense d’effort pour libérer le pays de ses entraves et le rendre prospère dans ce monde qui vient. Le changement ne peut être hors-sol et bureaucratique en France, il ne peut être que l’expression du mouvement citoyen ; en état de mort clinique, la politique attend d’être régénérée par la mystique citoyenne. La présidentielle qui s’annonce promet d’être une course d’egos et de Narcisse, à la poursuite d’un hochet doré pour bambins infantiles.

Une autre issue est possible : inspirées par Alexandre Jardin, « de nouvelles têtes émergent de la société civile, non contaminées par la bêtise et la mégalomanie ambiante » (Maxime Tandonnet). Une trentaine d’hommes et de femmes, soutenus par des millions de citoyens, sans chef autoproclamé se prenant pour Jeanne d’Arc, sans aucune intention de faire une carrière politique et de s’y éterniser, motivés par l’intérêt général, accèdent au pouvoir pour le redonner aux citoyens et insuffler confiance au pays, à la présidentielle et aux législatives.

Ils se donnent deux ans pour rétablir la liberté d’entreprise, l’autorité de la loi, sauver l’Éducation Nationale, mettre à bas des siècles de verticalité, associer les citoyens à l’exercice du pouvoir. La Maison citoyenne  lancée par Alexandre Jardin peut être le cœur de cette alliance citoyenne, avec une myriade d’associations, de mouvements et d’initiatives (et même de personnalités politiques) constellant autour de ce rassemblement. Le vainqueur de la présidentielle, ce sera Nous.

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  • Je vois d’ici les commentaires qui ne manqueront pas de fleurir après la publication de cette excellente démarche.
    Aussi ne perdons pas de vue que pour construire un édifice qui tienne la route, il faut poser la première pierre.
    Pour rassembler il en est de même, et cette initiative offre à mon sens un support, qui devra se multiplier en lieux multiples à travers l’hexagone.
    Des lieux, des plateformes, des agoras où pourront se retrouver tous ceux qui militent individuellement depuis des années ou depuis peu, autour d’idéaux non représentés ou mal représentés, comme ceux portés par Pierre Rabhi ou Etienne Chouard, des idéaux qui prônent le bon sens, une réelle démocratie, un changement de paradigme, un mode de vie plus apaisé, le respect de notre planète nourricière, la réécriture de la Constitution par le peuple, le tirage au sort en lieu et place du système représentatif totalement désuet et inique que nous subissons depuis des décennies.
    Autant d’idées nouvelles, autant de pistes nouvelles que nous n’avons jamais expérimentées, faute d’avoir des porte-drapeaux motivés par l’intérêt général.
    Il y a du boulot et c’est maintenant qu’il faut s’y atteler !

    • Que de naïveté dans votre propos

      – « une réelle démocratie » ? Pendant que vous y êtes, vous ne voudriez pas aussi un secrétariat d’état de la démocratie réelle, tout comme celui de l’égalité réelle ? Plus sérieusement, la « démocratie » n’est-elle pas le début des problèmes, puisqu’elle instaure sa frontière à 50% … ne faudrait-il pas prendre des décisions sur une adhésion politique à 60%, voir 70% ? Cela aurait le mérite de poser les bonnes questions, et de ne déverrouiller que des sujets importants dans le sens où ils seraient plus « consensuels ». Le plus paradoxal dans notre système démocratique, c’est justement que la « vérité » n’est pas démocratique … avec ça, c’est plutôt mal barré.

      – quant au « bon sens » et au « peuple », il suffit de lire des bouquins d’histoire pour s’apercevoir que ces termes sont d’une dangerosité explosive. otamment par l’effet de masse qui fait qu’en démocratie, que les groupes plus « nombreux » auront toujours « raison » … et que le « bon sens » n’est qu’un reste darwinien des préjugés qui ont permis à nos ancêtres de survivre dans la savane … …

      On est vraiment mal barré.

      • Meme si je suis plutot d’accord avec vous, si vous pouviez éviter les jugements de valeurs inutiles (« que de naiveté »,…).
        La démocratie a 50% pose en effet un probleme, il est difficile d’y mettre un seuil supérieur, car le 50% est une logique, au dessus, il n’y a plus de logique… mais resterait necessaire, je pense que si on fixait a 65% deja cela serait plus convenable… mais donc plutot d’accord avec votre premier point.

        dans le 2eme point c’est le soucis, je suis un libéral affirmé, je pense en réalité que seul le libéralisme peut remettre le pays en ordre de marche et remonter… bref mais… et il y a un grand MAIS, normalement, et en toute logique seule la démocratie réelle devrait etre pratiqué (alors vu que tous les citoyens ne peuvent pas donner leur avis ou emettre des lois) la démocratie à l’Athénienne, (donc en gros 5000 personnes réunis dans un amphi) pourrait etre en place… MAIS donc, le soucis c’est que l’avis du peuple est dicté par les médias, les sujets sont dictés par les médias, donc… le réel pouvoir deviendrait immédiatement les 5/6 entreprises de médias (publique ou privée) donc la démocratie réelle ne pourrait pas vraiment exister…

        • Désolé de vous avoir choqué. Dans mon esprit, la « naïveté » n’est pas un vilain mot, c’est juste un état de « réceptivité », qui heureusement peut être ajusté par l’apprentissage, contrairement à la « bêtise » qui serait un état définitif. Je suis libéral également, mais je n’ai pas envie que le prochain président de la république élu soit celui qui ait le plus d' »amis » sur facebook, ce qui est fort probable dans un avenir proche si on « extrapole » les comportements des jeunes actuels ( voir des moins jeunes ) ; Plutôt que l’avènement du monothéisme facebookien, je préfèrerais que l’état français se débrouille pour permettre le vote par téléphone (ou autre solution pratique) … … ça permettrait de consulter plus souvent les citoyens … et probablement à moindre coût pour le « contribuable ». A suivre …

          Ensuite, « remettre le pays en ordre de marche », c’est la décroissance de Rabhi ? Une marche vers quoi et vers où ? que veut-on ? En tout cas, que les médias manipulent des être manipulables, ça c’est toujours fait dans l’histoire …

          • C’est ce que j’ai voulu dire, de façon pas clair, pour moi il faudrait un président libéral… point. C’est ce qui ferait que la France repartirait comme JE le souhaite. Maintenant JE ne suis pas le représentant officiel de la pensée Française, et majoritaire… donc la logique devrait-etre la démocratie, car précisément ce n’est ni à moi de décider pour le reste du peuple, ni à un marxiste, ni aux autres… donc seul si on se rapprochait le plus possible de la démocratie, tout cela serait plus juste… mais ne marcherait pas au final, car les Français réagissent a chaud aux sujets inutiles, donc cela n’a aucune chance d’aboutir sur une solution viable…. si on avait une démocratie pure aujourd’hui, le niveau économique de la France serait une catastrophe car les Francais ne voteraient que pour des lois sociétales inutiles et rien pour l’économie…

        • @Liberté adorée
          « MAIS donc, le soucis c’est que l’avis du peuple est dicté par les médias, les sujets sont dictés par les médias, donc… le réel pouvoir deviendrait immédiatement les 5/6 entreprises de médias (publique ou privée) donc la démocratie réelle ne pourrait pas vraiment exister… »
          C’est vrai. Mais on voit bien aussi aujourd’hui que toute cette « propagande » n’a pas tellement servi ceux qui l’ont mis en place. Ça commence à craquer de partout et l’émotion a pris le pas sur la raison. On dirait presque qu’il ne savent plus comment faire, ça empile sous le tapis mais le tapis déborde. Mais bon, ça rejoint aussi l’éducation. Difficile d’avoir une Nation forte, réactive et propice aux changements avec un peuple que l’on veut lobotomiser. « L’esclavage », l’obscurantisme ou encore la coercition liée à la peur de chuter n’ont jamais trop été rentable sur le long terme.

  • « myriade d’associations, de mouvements et d’initiatives »;
    qui ne couteront rien au contribuable ?

  • Rétablir la liberté d’entreprise, OK. L’autorité de la loi, très bien. Associer les citoyens à l’exercice du pouvoir ? Aucune chance tant que les deux premiers points ne sont pas résolus.

  • Sur le fond, je soutiens vraiment les initiatives comme celle-ci… mais hélas faut etre réaliste, la presse qui dirige et l’opinion et la démocratie, ne fait aucune place a ce genre de phénomène, non pas par connivence comme les certains le pensent, mais car dans les médias il faut une incarnation, une personne… preuve en est, on aime invité des gens qui clashent, qui buzzent,… pas le politique neutre en terme de communication… les citoyens pleurent mais se foutent des programmes, ce qui comptent pour eux, ce sont les débats inutiles comme le burkini (les pour et les contre) pas le vrai programme qui changera le pays. Soyons sérieux, aujourd’hui meme les prétendus politiques qui défendent soit disant le libéralisme, proposent quoi ? supprimer des fonctionnaires (ils savent que ca buzz bien), les aides comme le RSA (ca on aime bien aussi) mais a aucun moment propose de supprimer les subventions aux entreprises (150 Milliards) alors que cela serait fondamentale, la baisse drastique des charges aux entreprises, çà pas la peine d’y penser, ils parlent au mieux d’une baisse de 5%… sur la totalité des 65% d’impositions des entreprises, c’est une grosse blague inutile…

    Bref, bravo a Alexandre Jardin de s’engager dans ce mouvement, et bon courrage… mais voila entre un peuple qui ne veut pas se prendre en main, qui préfere accuser l’autre de tous ces propres maux, qui aime l’Etat Nounou…. les mouvements citoyens n’ont pas beaucoup d’avenir en France… non Sarko, Juppé, LePen ont 100% de chance de gagner, faut bien çà pour relever le pays et pouvoir continuer a se plaindre et accuser les étrangers, les politiques qu’on a élu,… bref la France.

    • @ Liberté adorée

      Non, je ne crois pas que les gens soient plus bêtes aujourd’hui qu’hier, pas beaucoup plus intelligents non plus, sans doute, mais en tout cas plus informés: la presse-papier, écrite, perd des lecteurs tous les jours et est condamnée à moyen terme. Le « surf » sur internet permet en quelques minutes de collecter des informations différentes et des points de vue différents, sur le même sujet et il est immédiatement possible d’en discuter avec des gens connus ou inconnus: s’informer reste un « travail »!

      Parallèlement à ça, toutes les idéologies sont en perte de vitesse: allez trouver des « prolétaires » bénévoles pour vendre dans les rues « l’Humanité » tous les dimanches! Bonne chance! Et dans les partis on ne trouve, sur la durée, que des gens qui ont une ambition personnelle: les « fan’s innocents » font rapidement des déçus!

      Ce qu’Alexandre Jardin est parvenu à faire déjà, ce sont des initiatives qui ont recruté des bénévoles et qui ont répondu à des problèmes réels de façon pratique, comme l’a fait Michel Colucci avec les « restos du coeur »! Ça n’avait rien de révolutionnaire: « la soupe populaire » a déjà existé. Mais les restos du coeur, aucun politicien ne les a créés! Et ce ne sont pas des fonctionnaires qui les font tourner! Donc, oui, la population se passe bien des politiciens, quitte à faire une loi à leur place, comme y est parvenu Coluche!

      « L’ubéristion » de la société n’est pas autre chose: on troque 2 heures pour venir tondre un jardin contre une soirée de baby-sitting sans qu’aucune administration n’intervienne … et « ça marche »! Et si l’état veut imposer la TVA sur ces transactions sans argent échangé, comment va-t-elle établir un taux? Il serait donc facile de ne payer son « taxi-Uber » qu’en bitcoin’s pour que Bercy ne retrouve plus ses jeunes!

      Le pouvoir politique reste bien nécessaire et donc une administration d’état et dépendances aussi. MAIS bien moins importante et compliquée que ce que les politiciens professionnels en ont fait.

      Et comme la chose à faire, en France, actuellement, est une simplification drastique des lois et règlements pour enfin diminuer « le train de vie de l’état » et son implication plus ou moins adroite ou maladroite, dans tous les trop nombreux domaines où sa présence n’est pas requise!

      C’est ça, sans doute, le message d’Alexandre Jardin: se débrouiller +/- hors marché! Avec des solutions concrètes et pragmatiques, hors considérations politiciennes ou partisanes. C’est cela qui lui permet de réaliser en quelques années ce que « l’état » n’a pas fait!

  • En réaction à un système qui ne donne plus que formellement la parole aux citoyens, des initiatives comme celle d’A. Jardin fleurissent pour remettre de « l’horizontalité » là où le gouvernement des experts « d’en haut » a monopolisé la parole et l’action publiques. Ces initiatives sont intéressantes, mais ne doivent pas se contenter d’être « réactionnaires » au sens propre. Il ne suffit pas que le citoyen puisse donner son avis, encore faut-il qu’il soit un peu éclairé. Aujourd’hui, chacun prétend avoir un avis sur tout, mais sur quoi se fonde cet avis? Il ne s’agit pas d’être élitiste car le bon sens est une chose assez partagée et qui semble de plus avoir déserté les cerveaux de nos élites. Mais les problèmes modernes sont complexes et nos sociétés, pour être démocratiques, ne peuvent faire l’impasse sur une information pluraliste et approfondie dans tous les domaines et une éducation qui forme au jugement et à la responsabilité. On en est très loin.
    Les initiatives actuelles sont louables, mais elles doivent combattre les causes de notre déficit démocratique en plus d’en pallier les effets.

    • Le bon sens n’a pas déserté le cerveau de nos élites, ce sont nos élites de bon sens qui ont, très logiquement, déserté l’exercice du pouvoir.

  • —- « Sans aucune intention de faire une carrière politique et de s’y éterniser, motivés par l’intérêt général, … »

    LE changement préalable, non violent, simple et durable c’est le changement de motivation des députés.

    Pour qu’il ne soit motivé que par l’intérêt général, le statut de l’élu prévoirait que pour chacun
    ° l’indemnité parlementaire ne sera pas supérieure à sa rémunération salariée précédant la prise de fonction;
    ° et qu’on ne peut être .candidat qu’une fois.
    (Et non pas être toujours LE candidat auto-désigné pour représenter un parti.)
    (Et non pas renouveler les mandats jusqu’à 12 ans, comme le prévoyait La Primaire de Français.)
    (Le député, comme le président, n’ont pas à savoir tout, mais à s’informer et à décider honnêtement sans crainte de ne pas être réinvesti.)

    —- « Soyons le changement que l’on veut voir » (Alexandre Jardin)

    Changeons d’abord nous-mêmes.
    Les restrictions ci-dessus, acceptées par avance par les adhérents au mouvement, garantes de générosité et d’indépendance, pourrait être la marque du mouvement.

    Les abstentionnistes seraient étonnés et séduits.

    Mais ces restrictions auraient un effet révolutionnaire
    ———————————————————————

    Par l’article 11 alinéa 1 de la constitution, sitôt élu, le nouveau président (sur proposition de son gouvernement),
    propose à référendum le nouveau statut de l’élu (avec les deux restrictions).
    Dès validation par référendum, il dissout les assemblées.
    Cela exclu tous ceux ayant déjà été élus au moins une fois.(Un grand coup de balai !)
    Et cela sélectionne des candidats altruistes.

    Si Alexandre leur montre cet effet, cette fois les abstentionnistes vont jubiler, et voter pour.

    Tout de même Alexandre ne devrait pas oublier sa promesse de ne pas s’accrocher plus que le temps nécessaire aux changements d’institutions.

    • Il n’y a déjà pas moyen de trouver un candidat acceptable, et tout ce que vous proposez, c’est au cas où on aurait un, le payer avec un lance-pierres et le virer après le premier mandat.

      • Les candidats qui ne seront pas motivés par l’argent ou le pouvoir seront plus qu’acceptables, ils seront dignes de confiance.

        • Oui, et il y en a: particulièrement ceux qui se sont plongés dans des domaines particuliers dont ils suivent ou conduisent l’évolution en prenant en compte les suites: litiges, jugements, statistiques, imprévus etc … La loi n’est qu’un texte! C’est clairement l’application qui dira si la la loi est bonne, perfectible, ou à jeter!
          Il est donc important que des politiciens, souvent juristes, soient spécialisés dans ces domaines complexes, y compris dans l’historique: limiter le nombre de mandats est alors contre-productif.

    • Rendons à César ce qui est à César :

      «Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.» est prêté à Gandhi.

  • Bonjour
    L’initiative est plutot louable, mais la demarche me parait biaisee des le depart.
    Ok pour retablir la liberte d’entreprendre et restaurer la loi.
    Mais pourquoi vouloir SAUVER l’education NATIONALE ???
    N’y a-t-il que l’etat qui peut enseigner correctement ? Ne vaudrait il pas mieux retablir la « liberte de l’ecole » ?
    Peut on reellement « mettre a bas des siecle de verticalite » ? C’est pompeux et vain. La verticalite est gravee dans nos esprits depuis le plus jeune age. On ne mettra pas « a bas » les shemas de fonctionnement mental des gens en 2 ans, ni en 20 ans, meme pas peut-etre en 200 ans. Est-ce meme un but a poursuivre pour la societe. Il est deja si difficile de le realiser sur soi-meme.
    On sent que les « faizeux » n’ont pas tout compris aux causes de l’echec du modele francais.
    Et meconnaitre les causes de ses erreurs, c’est s’exposer a les reiterer.

    • @ Christophe Gaudeul

      C’est un devoir régalien, me semble-t-il, de permettre à tous les enfants du pays de fréquenter l’école dans des conditions convenables (pas 2 heures de bus, par jour, par exemple).

      Cela n’empêche en rien de désormais contractualiser les profs, de rendre les écoles autonomes dans leur budget, de libérer le choix de la pédagogie pratiquée, de permettre à la direction la liberté d’embauche etc …

      J’ai fréquenté (pas en France!), enfant, une école catholique dont le directeur, un abbé devenu chanoine, ne brillait pas par son obéissance à l’évêché! Il prenait sur sa cassette personnelle les fonds pour avancer les sommes nécessaires pour les travaux de modernisation, de rénovation ou d’agrandissement, engageait les professeurs qu’il voulait et organisait la vie de son institut en collectant sous différentes formes, les fonds nécessaires, a organisé des vacances d’été et d’hiver pour les élèves dans un châlet savoyard, propriété personnelle, transformée pour recevoir des groupes. Donc si c’est possible même sous contrainte règlementaire, ce doit l’être sans contrainte, autre que budgétaire si on veut que l’état se sorte de sa situation financière catastrophique.

      Des « faizeux », il y en a toujours eu! Il est rare qu’ils n’aient pas ce charisme, cette séduction, ce sens du discours adapté à l’interlocuteur, cette capacité de lever « les barrières »! Alexandre Jardin a ce charisme indéniable, fruit de sa motivation intelligente et de son entregent irrésistible. Un « grand Monsieur »!

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