Cuba : la sinistre comédie castriste est-elle finie ?

Fidel Castro est mort. Retour sur une dictature anachronique, lors d’un voyage de l’auteur à Cuba.

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Castro credits chrisUK (licence creative commons)

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Cuba : la sinistre comédie castriste est-elle finie ?

Publié le 26 novembre 2016
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En 2009, j’avais écrit « Pourquoi le Vietnam progresse et Cuba s’enfonce » : j’y décrivais un « ancien régime » cubain et sud-vietnamien loin des caricatures répandues par les communistes, la profonde régression générée par ces deux « révolutions » puis les étapes de la libéralisation pareille de l’économie vietnamienne et les grands progrès qu’elle avait engendrés, tandis que Cuba s’obstinait dans un communisme dogmatique. Un voyage à Cuba en cette année 2016 permet de refaire le point.

Aucune publicité dans l’aérodrome, nous sommes bien dans un pays communiste (non, « pas de pub » ce n’est pas le paradis naguère vanté par mes amis de gauche ; c’est qu’il n’y a rien à vendre !). En ville, quelques panneaux exaltent la révolution « éternelle », mais toujours rien de commercial.  Par contre, l’Internet a fait son apparition, bien que rare, lent, cher et sans cesse interrompu pour que la censure ait le temps d’examiner les messages, disent les mauvaises langues. En résumé, un pays communiste qui commence à bouger.

 

Quelques réformes à Cuba

Depuis 2009, le Vietnam a encore progressé mais comme la Chine, le pays bute sur l’obstacle politique et peine à aller plus loin. Cuba a enfin lancé des réformes très partielles, suite au remplacement de Fidel Castro par son frère Raul, vieux stalinien certes, mais qui « ne se contente pas de parler et prend des mesures concrètes » : liberté pour les paysans de vendre sur des marchés libres en complément des marchés d’État pour les aliments rationnés, possibilité de commerces privés et liberté d’embauche pour ces derniers, liberté d’acheter et de vendre certains logements, agrément de quelques investisseurs étrangers, notamment dans l’hôtellerie, et ouverture corrélative au tourisme…

Résultat, on se croirait  au Vietnam ou dans l’Europe orientale du début des années 1990 ; au Vietnam pour l’avancée très progressive des réformes et le retour de l’animation urbaine autour des boutiques privées ; en Europe orientale pour le splendide décor architectural européen, à demi écroulé mais en cours de restauration par les nouveaux commerçants, les étrangers ou encore l’UNESCO pour les crédits accordés aux « villes coloniales » de l’île, dont La Havane, classées «  au patrimoine mondial de l’humanité ». Les cafés et restaurants se multiplient dans les plus beaux endroits… néanmoins pouilleux et voisinant avec des bâtiments jadis splendides mais en cours de dislocation par les racines des herbes et des arbustes qui les colonisent.

En effet, suite aux confiscations et aux exécutions de la révolution, beaucoup de propriétaires ont quitté le pays, l’État a nationalisé leurs immeubles et les a loués aux « classes populaires », puis en a transmis la propriété à ces locataires qui ne peuvent les entretenir… et n’avaient pas le droit de les vendre. Cela avant les toutes dernières réformes qui ne vont toutefois pas jusqu’à permettre une vente aux étrangers.

 

À Cuba, le peuple est appauvri

Les classes supérieures ayant disparu dès le début et les classes moyennes quelques années plus tard avec « l’offensive révolutionnaire » (suppression de toutes les activités indépendantes), reste « le peuple », appauvri par la paralysie économique générale. Touristes et habitants des ex-beaux quartiers font donc assaut d’un habillement très sommaire, celui des touristes n’étant pas le plus élégant, tandis que les résidents d’origine africaine exhibent leur musculature. Le nombre croissant d’immeubles rénovés et retrouvant leur splendeur améliore heureusement le décor. Bien sûr je parle des quartiers les plus envahis ; et d’autres se rénovent paisiblement.

Bref cela semble être le début de la fin d’un castrisme longtemps regardé avec indulgence par l’Occident. L’image de Fidel Castro et du « Che » (prononcer « ché » et ne rajoutez pas « Guevara », ça fait réac) était bizarrement romantique, s’agissant de dictateurs implacables, sanguinaires et calamiteux à la manière de l’« oncle Ho » au Vietnam (Ho Chi Minh, décidément vous êtes un réac indécrottable). Encore quelques années et Cuba sera de nouveau en Occident avec ses riches étrangers dans les demeures rénovées, ses hordes de touristes et ses prostituées, dont on entrevoit déjà les ombres dans la nuit. Bref tout ce que Castro proclamait éradiquer par une révolution purificatrice. Je prévois un retour à la case départ, pour le plus grand bien d’un peuple qui a terriblement souffert près de 60 ans…

Le contraste est frappant entre La Havane et une autre ville, Carthagène (en Colombie) également grand port jadis espagnol du même Atlantique Ouest (baptisé ici mer des Caraïbes) abritant elle aussi une magnifique rade et ayant eu la même architecture, la même histoire commerciale et militaire, la même langue, la même religion, la même population (blancs, noirs et mulâtres). Mais elle a échappé à « la révolution ».

Inutile de dire laquelle est la plus moderne et la plus prospère. La différence du décor architectural, de niveau de vie et de qualité des biens et services est saisissante. Le chemin est tout tracé pour les Cubains…

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  • « un peuple qui a terriblement souffert près de 60 ans… »

    Je ne suis pas sur que le sort du peuple durant ces 60 ans ait été pire que du temps de Batista … Mais le malheur de Cuba d’être resté figé durant ces 60 ans fait aujourd’hui son énorme potentiel économique et touristique.

    « La différence du décor architectural, de niveau de vie et de qualité des biens et services est saisissante. Le chemin est tout tracé pour les Cubains… »

    Je ne connais pas Carthagène et son « décor architectural ». Mais j’ai été subjugué par la beauté de Cuba. Sa situation unique (être demeurée 60 ans dans le passé) lui donne une valeur inestimable pas sa rareté. Il y avait un reportage récemment sur les concessions et les compromissions auxquelles les grands groupes hôteliers sont prêts pour s’attribuer le marché. Je ne sais pas ce que Raoul en fera. Bizarrement, quand j’ai visité Cuba alors que Fidel était encore au pouvoir et la « surveillance » discrète mais bien réelle, le guide s’est permis une blague le comparant à un âne. Lutte politique interne ?

    • Cartagena de Indias est peut-être la plus belle ville que j’ai pu visiter.
      C’est en tout cas certainement l’une des plus belles villes coloniales d’Amérique du Sud.
      Un aperçu ici : https://milesandlove.com/colombie/carthagene-des-indes-ville-historique-des-caraibes

      Et Yves Montenay a bien raison de dire qu’elle représente ce qu’aurait pu être Cuba si ce pays n’avait pas connu l’horreur castriste.

      • Oui, c’est beau pour ceux qui comme moi adorent l’architecture coloniale espagnole. Et au delà des façades, on y trouve forcément aussi les patio espagnols.

        Mais il faut voir les vieux quartiers restaurés de la Havane : magnifique. Et la ville de Trinidad à Cuba : sublime – avec ses musiciens de son (« salsa traditionnelle » cubaine) dans les rues. Un voyage dans le passé pour le prix d’un billet d’avion. Cuba est riche (potentiellement) malgré et à cause de la Révolution ! Mais qui va en profiter ?

    • Oui, l’article traduit clairement un point de vue sans nuance, hélas.

      Comment oublier que si Cuba a souffert, évidemment, de sa dictature, F.Castro a été à la fois soumis à Moscou pendant des dizaines d’années mais Cuba fut dans le même temps porté à bout de bras par l’URSS: il en est résulté 2 choses favorables pour la population: une instruction dont tous ont profité comme des soins de santé dont la qualité est très bonne pour un pays à faible revenu.

      Cela méritait d’être dit: le manichéisme, comme tout système binaire, est une falsification.

      • Lisez mon commentaire en dessoussur le système de santé cubain , il vous est adressé. Désolé de l’avoir mal mis.
        Quand on connaît réellement le système éducatif et de santé cubain c’est très loin d’être un modèle.
        A noter que vous dites quelque chose de très vrai: Cuba n’a survécu que grâce à l’aide financière d’autres pays : pendant très longtemps, l’aide l’urss puis le Venezuela chaviste qui a pris le relais. Aujourd’hui, vu la situation du Venezuela, Cuba a un sérieux problème. C’est même ce qui a poussé les dirigeants cubains à vouloir normaliser la situation avec les usa.

        « Cela méritait d’être dit: le manichéisme, comme tout système binaire, est une falsification » dire que Cuba est un régime dictatoriale qui a ruiné un pays ce n’est que la stricte vérité. Cuba avant la révolution était l’un des pays les plus riches d’Amérique latine. Aujourd’hui c’est l’un des plus pauvres. Marre du relativisme. Avant, toutes les opinions étaient bonnes et se valaient. Aujourd’hui, on est passé à une logique où tous les faits même faux sont bons et se valent. Il y a des faits que l’on ne peut pas nier. La nature dictatoriale du régime cubain. Les exactions de ce régime. La misère du peuple cubain. Le fait que le modèle cubain a totalement échoué comme tous les pays communistes. Et comme aujourd’hui, le modèle chaviste a échoué au Venezuela. N’importe quel économiste y compris de gauche peut vous expliquer l’irréalisme des politiques économiques de Cuba.

      • Et pour le nazisme c’est la même chose ? Vous trouvez aussi que l’on est trop binaire ? On doit expliquer les bienfaits du régime nazi et tant pis pour les 50 millions de morts. Tant pis pour les 6 millions de juifs. Tant pis pour l’Europe en ruine.

        Je constate juste l’immense hypocrisie de la gauche. Ils dénoncent les méchants dictateurs de droite mais rendent hommage aux dictateurs de gauche. Quelle cohérence, il y a de dénoncer pinochet et de rendre hommage à castro. Quand on voit que le groupe des sociaux démocrates rendent hommage à castro, qu’un député ps le compare à Mandela,.. cela donne envie de vomir. Le traitement de la presse est aussi ultra partial. Imaginons que c’est pinochet qui soit mort. Il y aurait eu un scandale à juste titre si un homme politique de droite lui avait rendu hommage. Quand pinochet est mort, la presse était beaucoup moins élogieuse. On voit la partialité des médias. Il suffit de comparer le traitement de la presse à la mort de pinochet et à celle de castro pour se rendre compte à quel point nos médias ont un parti pris à gauche.
        Mieux vaut être un dictateur de gauche que de droite. Les exactions d’une dictature de gauche sont toujours minimisés, justifiés ou simplement passés sous silence au profit des bienfaits ( souvent imaginaires soi dit en passant) qu’ont apporté cette dictature. Quand il y a une dictature de droite, on mets en lumière les exactions de cette dictature quitte à les exagérer.
        Une dictature qu’elle soit de droite ou de gauche reste une dictature. L’une ne vaut pas mieux que l’autre. Soit on condamne les dictatures soit on les condamne pas mais on peut pas faire une condamnation à la carte comme le fait la gauche en fonction de l’idéologie de la dictature. Au final, j’ai l’impression que la gauche hait les dictateurs de droite pas tant pour leurs exactions que pour leur idéologie. Si ces mêmes dictateurs avaient été de gauche et avaient commis les mêmes exactions, ils auraient été loués par la gauche. La mort de castro illustre l’hypocrisie de la gauche

      • La gauche promeut l’égalitarisme mais considère que la vie humaine n’a pas la même valeur selon que l’on soit victime d’une dictature de droite ou d’une dictature de gauche. Un cubain victime de castro a moins de valeur aux yeux de la gauche qu’un Chilien victime de pinochet. Et après la gauche se prétends humaniste et dit défendre l’égalité.
        Taubira, Melenchon, Hollande,…. Tous rendent hommage à castro et « oublient » les victimes de castro.
        La mort de castro a définitivement détruit la crédibilité de la gauche et des médias.

      • Hitler a fait de belles autoroutes.

      •  » à Cuba, la santé est gratuite ! » – Mais la gratuité a un prix : http://www.therealcuba.com/?page_id=77

      • Lisez ceci: http://www.nationalreview.com/article/432680/myth-cuban-health-care
        Et ceci: https://panampost.com/belen-marty/2015/10/06/inside-the-cuban-hospitals-that-castro-doesnt-want-tourists-to-see/
        Marrant, les gauchistes luttent contre les inégalités mais encensent le système de santé cubain qui est profondément inégalitaire et repose sur un système à deux vitesses. Quand à la gratuité, si vous faites partie du peuple, vous devez payer des pots de vins pour être soigné.

        La gauche a toujours soutenu les pires dictatures. Elle a été indirectement complice de massacres de masse. J’ai eu la faiblesse d’esprit de croire qu’elle avait évolué et qu’elle avait ouvert les yeux. Je me suis trompé. Elle soutient toujours les dictatures. La majorité des dictatures étaient communistes ou socialistes ( par exemple, le parti baas au Moyen-Orient était socialiste. Bcp de dictatures en Afrique étaient dirigés par des socialistes. Même le régime de l’apartheid considéré comme symbole du capitalisme par les gauchistes a été créé par les syndicalistes blancs.)
        Alors voir des socialistes dénoncé des dictatures c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Il y a eu tellement de dictatures à idéologie socialistes qu’ils feraient bien de la fermer.
        La gauche n’a vraiment honte de rien. J’ai jamais entendu des gauchistes s’excuser pour avoir soutenu des régimes dictatoriales ayant commis des massacres de masse. Pire, certains dictateurs ont été influence par les intellectuels de gauche occidentale car ils ont été formés dans les universités occidentales. Par exemple, les dirigeants khmers rouges ont été formés dans les universités françaises. Les intellectuels français ont une part de responsabilité dans le génocide des khmers.

  • pour la santé et l’éducation, il faut rappeler que Cuba disposait déjà des meilleurs standards latino-américains (et même meilleurs que dans beaucoup de pays européens) en la matière avant 1957, et avant la prise du pouvoir par les castristes. Malheureusement, depuis, la qualité n’a cessé de diminuer dramatiquement au point que, par exemple, les patients sont obligés d’apporter leur propre savon et très souvent leurs médicaments et leur literie quand ils se font hospitaliser. il ne suffit pas de nationaliser les hôpitaux et réquisitionner de force les médecins pour faire « des soins gratuits, naïf. Tout ce que ça a accompli, c’est faire fuir les médecins (d’ailleurs, chaque fois que Fidel ou Raul en envoie comme main d’oeuvre taillable et corvéable à ses potes Chavez ou Ahmadinejad, il y en a qui disparaissent vite fait dans la nature) et laisser les infrastructures pourrir sur place.
    La « santé » à laquelle les vrais Cubains ont réellement accès sans se ruiner en pots de vin et marché noir (et encore, à condition de ne pas avoir la peau trop foncée !), ce sont des immeubles vieillissants et souvent insalubres, des équipements obsolètes, datant presque tous d’avant la révolution, et pas assez de personnel ni de médicaments et de fournitures pour les faire fonctionner.
    Juste pour t’illustrer l’ampleur du désastre: en 1957, le taux de mortalité infantile de Cuba était le 13e plus bas au mode selon les chiffres de l’ONU, devançant des pays comme la France, la Belgique, l’Allemagne de l’Ouest, Israël, le Japon, l’Autriche, l’Italie, l’Espagne ou le Portugal. Aujourd’hui elle est passée 40ème, tandis que le taux de mortalité des mères à l’éccouchement est passé à 33 pour 1000 (quatre fois le taux des USA !). Le taux de suicide a triplé depuis la révolution. Le taux d’avortement s’est envolé.
    Alors, merci les « soins gratuits », surtout que ce sont les plus pauvres qui en pâtissent en priorité. Quant à l’éducation à Cuba, c’est du même tonneau.l’apartheid médical à cuba: http://www.minarchisteqc.com/2010/09/dossier-sante-3ieme-partie-cuba-lapartheid-medical/
    Si vous prenez le système de santé cubain, il y a un réelle aparatheid entre d’un coté,les dirigeants, les militaires, les touristes et de l’autre, le reste du peuple (qui a un système de santé déplorable)

  • Cuba n’a survécu à l’effondrement de son économie que grâce aux subsides de l’ex-URSS, qui lui accorda 65 milliards de dollars sous forme de « prêts et aides » jusqu’à 1990. Je ne parle même pas de l’aide des autres pays d’obéissance communistes. Si il y aujurd’hui un dégel des relations entre cuba et les usa c’est grace au fait que le vénézuela est ruiné. Et que les dirigeants castristes craignent la fin des aides venezueliennes. Donc ils veulent normaliser les relations avec les usa. le vénézuela apporte de l’aide à Cuba sans l’aide vénézuélienne cuba s’effondre.
    la russie a annulé 90% de la dette cubaine envers l’Union soviétique, soit $29 milliards. En 2010, La Havane est parvenue à restructurer sa dette d’un montant total de $6 milliards envers la Chine. En 2012, le Japon a accepté d’annuler 80% de la dette cubaine envers Tokyo ($1,4 mds).

    Cuba est le seul pays latino-américain qui a vu diminuer son apport calorique diminué pour la population, en passant de 2.700 calories/jour/hab. en 1957 à moins de 2.500 après la fin des subventions soviétiques. De même Cuba doit être le seul pays au monde qui a vu son nombre de voitures par habitant diminuer depuis 1957. regardez le salaire moyen: http://www.one.cu/publicaciones/03estadisticassociales/Salario%20Medio%20en%20Cifras%20Cuba%202013/II.pdf
    Au marché payable en devises, le pain coûte $0,80, le kilo de blanc de poulet, plus de $3. Ce qui veut dire qu’un Cubain ne peut même pas s’acheter un pain par jour et qu’il ne peut que subsister que grâce au système de rationnement. Enfin, à quelque chose malheur est bon : l’obésité n’est pas un réel problème à Cuba.

  • Les seuls constructions nouvelles à cuba depuis l’arrivée de castro ce sont les prisons. http://www.therealcuba.com/?page_id=117

    Il existe deux Cuba.
    http://www.therealcuba.com/?page_id=235

  • Castro est millardaire. plusieurs gens de son entourage ont racontés son train de vie (ce mec vit dans le luxe le plus total).
    Cuba s’est l’exemple type de la dictature communiste: une poignée d’oligarches vivent dans le luxe tandis que le peuple crève de faim.
    La dictature castriste ne fonctionne que grace à la pauvreté. c’est justement grâce à la faim et à la misère que le régime tient. Il a mis un système de rationnement qui lui permet de controler sa population. le livret de fourniture est un moyen pas du tout subtil de contrôle social et une manière contondante d’obliger à l’obéissance. La dictature castriste serait inimaginable sans la pauvreté du peuple cubain : elle a consacré plus d’un demi-siècle à « résoudre » la pauvreté, en la maintenant et en l’augmentant, au lieu d’implémenter des institutions qui canalisent les incitants pour éliminer la dépendance et créer de la richesse. Le castrisme n’a rien fait de tout cela en 50 ans, plus préoccupé à ce que les pauvres continuent d’être pauvres et, par conséquent, vulnérables et dépendants du pouvoir politico-militaire qui soutient et administre la laisse autour de leur cou.
    Fidel castro a publiquement reconnu que le modèle cubain ne marchait pas. je ne sais pas ce qu’il vous faut de plus

  • Cuba Archive recense les victimes de Fidel Castro.
    http://cubaarchive.org/wordpress/

  • Le régime castriste a assassiné plus de 73 000 personnes entre 1959 et 1987
    https://www.hawaii.edu/powerkills/COM.TAB1.GIF
    Sources : https://www.hawaii.edu/powerkills/COM.ART.HTM

  • si je comprends bien, pour les socialistes Cuba est le paradis et les classes moyennes ( médecins, ingénieurs, professeurs etc) et supérieures qui ont fui Castro pour se refugier aux Etats Unis.ont eu tort ? je viens de lires les tweets de certains socialistes, c’est effarant . je vous en cite un  » Fidel, mon ami Fidel, toi fidel, toi le grand homme qui a lutté contre l’impérialisme américain! » ……c’est une honte de lire de pareils tweets, pensent-ils aux victimes et aux opposants politiques? pensez vous qu’ils nient la réalité ? vous me direz c’était pareil pour Staline, . c’était lui aussi un grand homme!!

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François Kersaudy est un auteur, historien reconnu, spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale et de l’histoire diplomatique. Auteur de De Gaulle et Churchill (Perrin, 2002), De Gaulle et Roosevelt (Perrin, 2004), il a aussi écrit une biographie de Churchill pour Tallandier, et une autre consacrée à Lord Mountbatten pour Payot. Il est aussi l’auteur d’ouvrages consacrés à l’Allemagne nazie.

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