Fillon à droite, Valls à gauche, et au milieu, pas de bol, Hollande

Revenant du diable Vauvert, Fillon fait une remontée remarquée dans les sondages d'opinions de la primaire à droite. Une incertitude de plus pour Hollande !
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François Fillon (Crédits Andrew Newton licence Creative Commons)

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Fillon à droite, Valls à gauche, et au milieu, pas de bol, Hollande

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 15 novembre 2016
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La France est à peine remise de l’élection américaine et des commémorations lacrymales des attentats du 13 novembre 2015 mais se dirige pourtant vigoureusement vers les primaires de la droite, tambours battants et sondages en main. Et justement, ça tombe bien parce que les récentes enquêtes d’opinion viennent de découvrir un François Fillon subitement plus en forme que prévu.

Hollande l’a bien compris, la donne pourrait bien changer.

Quand le chef de l’État s’exprime, il ne parle jamais que du seul sujet qui l’intéresse et qu’il maîtrise vraiment, à savoir lui-même. Et lorsqu’il évoque l’incertitude, c’est qu’elle le concerne, lui, au premier chef. Or, ce qui, avant l’élection de Trump, semblait gravé dans le marbre n’apparaît plus si sûr : le schéma vendu par toute la presse avec une gourmandise non feinte pourrait bien ne pas se produire. Zut et zut.

hollande-mmh-zut

Pourtant, tout semblait sur des rails : avec le battage nécessaire, la droite pouvait désigner un candidat capable de lui assurer une réélection, cette réélection à laquelle François Hollande travaille, non stop, depuis mai 2012. Et pour obtenir cette réélection, le capitaine de pédalo n’a que faire d’une opinion publique catastrophique. Il n’a pas besoin d’être aimé, il a simplement besoin d’être le seul choix raisonnable possible. Dans cette optique, le seul candidat à même de lui assurer une chance crédible d’être réélu, c’est Marine Le Pen.

Voilà pourquoi, depuis cinq ans, notre aimable cynique s’emploie à conserver au Front National une dynamique favorable. Reconnaissons qu’il y parvient avec un certain brio, d’autant que la conjoncture économique, largement aidée par son inculture crasse et celle de ses ministres, a largement contribué à accroître encore le malaise social du pays.

mélenchon swag meluche plusMaintenant, cela ne suffit pas : encore faut-il qu’aucun candidat à gauche ni à droite ne vienne troubler ses plans.

Pour la gauche, Hollande a remarquablement bien manœuvré. Contrairement à Jospin qui s’était fait carotter au premier tour en 2002 par un nombre considérable de candidats, des écolos trop visibles et une Christiane Taubira remontée comme un coucou, l’animal politique actuellement en poste a bien compris ce qu’il fallait faire et y est parvenu. Taubira ne pose plus de problème, et au plan électoral, les Verts ne sont plus que d’amusantes bactéries, certifiées bio et sans OGM, mais microscopiques. Ni Macron (qui n’a pas l’appareil politique pour s’en sortir), ni Montebourg (aussi frisé qu’insignifiant) ne pourront prétendre le gêner, aussi mauvaise soit l’opinion publique. Seul Mélenchon pourrait prétendre lui faire barrage, mais l’absence de soutien du Parti Communiste, plus décidé à tenter « l’union des gauches », risque de gêner le vociférant tribun de gauche.

C’est donc sur la droite que se porte visiblement la stratégie de Hollande : pour avoir une chance de régner (à nouveau), il lui faut diviser. En plus, c’est facile puisque nous avons la droite la plus bête du monde. L’important, c’est d’être sûr qu’une fois les primaires passées, au moment du vote qui compte pour de bon, le 23 avril 2017, il y ait au moins deux candidats sérieux à droite.

Dans cette stratégie, l’atout maître de Hollande, c’est son ennemi politique affiché, Sarkozy, celui-là même qui aurait dû, compte tenu de son nombre impressionnant de casseroles, se retrouver en procès depuis un moment mais qui a pour le moment (coïncidence commode) les coudées franches. Or, toujours dans cette stratégie, il est impératif que le candidat désigné à la primaire soit contestable. Qui, mieux que Juppé, ce papier-peint sépia aux senteurs naphtalines, pour jouer ce rôle ? En poussant habilement l’individu dans l’opinion, en donnant tout le temps à la presse de le faire mousser, en lui faisant comprendre qu’il aurait le soutien d’une gauche transie d’effroi, il s’assure que Juppé pourrait bien arriver en tête à cette fameuse primaire.

L’effet Brexit et l’effet Trump sont malheureusement passés par là. La presse semble moins solide, moins capable d’ainsi modeler les opinions. On savait qu’elle avait déjà beaucoup perdu de crédit lors du référendum sur la « Constitution européenne », en 2005, mais les deux derniers événements, frais dans l’esprit des électeurs, risquent de fragiliser encore les recommandations pourtant claires du Camp du Bien…

Et voilà que Fillon, revenu du diable vauvert, fait une remontée puissante ! Fillon pourrait se retrouver au second tour de la primaire. Zut et zut.

hollande-mmh-zut

C’est tout de même un peu gênant, car alors la stratégie hollandesque pourrait se retourner contre lui.

Fillon au second tour des primaires, c’est l’humiliation pour l’un des deux autres favoris. Juppé arrivant en troisième position quittera probablement la scène politique et se réfugiera au Canada (c’est une suggestion) pour panser ses blessures d’amour-propre. Sarkozy, humilié en troisième position, pétera peut-être une ou deux douzaines de câbles. Difficile, alors, de garantir que tout se passera comme Hollande l’avait envisagé, ce dernier pariant (à mon avis, avec justesse) sur l’égo surdimensionné des deux favoris actuels pour s’assurer que ni l’un ni l’autre ne lâcheront l’affaire devant le gagnant des primaires.

Autrement dit, Juppé désigné, c’était l’assurance d’un Sarkozy dans la course et l’explosion de la droite en avril. Sarkozy désigné, c’était une tranche de rigolade et Juppé, remonté comme un coucou, qui se lançait à son tour : rien à perdre (surtout à son âge), aucun autre mandat échéant et tout à gagner en allant piocher les voix de gauche.

Fillon désigné, voilà qui risque de poser problème.

Et c’est vrai qu’il a quelques atouts, l’ex-Premier ministre : son programme, certainement plus réaliste que celui de Sarkozy (qui empile taxes et innovations fiscales, comme pendant son quinquennat), contient effectivement une volonté de réforme d’un pays qui s’enfonce tous les jours dans la dette et une gestion catastrophique.

Mais … Mais il y a loin de la coupe aux lèvres et il lui faut faire oublier son passif, aussi lourd que douloureux : s’il avait bien diagnostiqué l’état de faillite du pays, il n’a semble-t-il pas infléchi la trajectoire étatiste, interventionniste et colbertiste du gouvernement, impulsée par Sarkozy. Peut-être a-t-il voulu montrer sa fidélité dans le poste que le petit Nicolas lui avait offert ? Peut-être a-t-il préféré la gamelle à l’aventure ? Peut-être a-t-il cru être capable de redresser le pays en catimini, sans l’accord de son chef et sans l’appui du peuple, pas au courant ?

Allez savoir.

En tout cas, le bougre essaye, depuis les années qui ont suivi son départ de Matignon, de faire oublier qu’il a choisi de rester et de « fermer sa gueule » plutôt que démissionner. Et en tout cas, maintenant, il lui faudra donc gagner la primaire et atteindre le second tour, sans fléchir.

Et sur ce chemin, son plus âpre ennemi ne sera pas Hollande mais bien ceux de son camp, Sarkozy et Juppé : rien ne permet d’affirmer que l’un et l’autre n’iront pas au casse-pipe quoi qu’il arrive.

Du côté de Hollande, symétriquement, il lui faudra des trésors d’ingénierie politique en coulisses pour s’éviter un nouvel ennemi à gauche. Pendant que la droite fourbit ses armes, on sent le Premier ministre prêt à bondir si Hollande hésite trop à y aller : le petit Manuel n’en peut plus d’attendre et ne trompe guère son monde à tournicoter autour d’un pot de plus en plus bondé.

Alors bien sûr, à ce point et comme je l’évoquais il y a quelques temps, il reste beaucoup (trop ?) d’inconnues pour ne serait-ce qu’envisager sérieusement ce que sera le second tour. Mais une chose apparaît de plus en plus probable : avec un tel empilement de rebondissements possibles, rien ne se déroulera comme prévu.
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  • je ne sais pas ce qu’hollande a dans la tête mais j’ai du mal à imaginer que peu ou prou ce soit bien ce qui exposé ici…ça demande de l’effort pour respecter un politique.

    • si ce n’est pas ce que hollande a dans la tête: éliminer la concurrence de son camp et diviser la droite « classique », alors c’est qu’il est vraiment nul.

      mais c’est vrai que peu ou prou c’est vraiment difficile de respecter cet homme politique

  • le capitaine de pédalo

    Turbo-rétro pédalo, SVP. On n’oublie pas tous les titres de ces gens là, des aristocrates, hein 🙂
    Le pauvre, s’il n’a pas de bol, a se mettre sur la tête, offrons lui … une passoire :mrgreen:

  • Sans compter sur l’immence pouvoir de Macron dans tout cela! Lui aussi peut renverser la donne et être au second tour !

    Nan, je déconne…

  • Je ne pense pas que Hollande calcule si loin. S’il calculait si loin, il n’en serait pas à 10% et quelque d’opinions favorables pour commencer.

    Je ne crois pas non plus à une candidature multiple issue des Républicains. Les dissidents signeraient leur arrêt de mort politique, et s’il y en a qui pourraient tenter le coup parce qu’ils n’ont rien à perdre (Juppé) leurs lieutenants, amis, soutiens et autres carriéristes ont peut-être des sueurs froides en pensant à un avenir plus long au sein du parti.

    La seule carte à jouer de Hollande – et de la gauche – reste donc au centre. Hollande doit favoriser une candidature de centre-droit qui puisse puissamment phagocyter des voix républicaines. Bayrou semble donc le candidat de choix pour y parvenir. Il faudrait donc laisser émerger des Républicains un candidat suffisamment irritant pour le centre pour qu’il se lance dans la bataille directement plutôt que de négocier un maroquin de ministre dans un futur gouvernement de droite. Ce candidat est évidemment… Sarkozy.

    Voilà pourquoi je vois Sarkozy au second tour des primaires républicaines. Sarkozy / Fillon ou Sarkozy / Juppé, on verra. Les tontons vont bien se flinguer pour finir en tête, mais je sens bien la domination du petit teigneux sur ses adversaires au finish. Et une candidature Bayrou.

    • « Les dissidents signeraient leur arrêt de mort politique »
      Ne pas se lancer tout de même, pour Juppé, c’est signer son arrêt de mort tout court. C’est maintenant ou plus jamais et s’il est en deuxième, il trouvera la force de se lancer.

      • Je suis d’accord avec l’analyse fine de M. Montabert. Si Juppé ou Sarkozy finissent deuxième et y vont quand-même, c’est le suicide politique assuré, mais aussi le ridicule en plus. Et si nos politiciens n’ont pas le sens de l’honneur, ils ont encore un peu celui du ridicule. Ce d’autant plus que celui qui joue au bon perdant peut toujours espérer une petite place bien au chaud (conseil constitutionnel, présidence du Sénat, perchoir de la Chambre, je prends les paris) – ce que le « traître » n’obtiendrait pas.
        C’est pourquoi Hollande espère Sarkozy – car alors Bayrou ira, pour le simple plaisir de le flinguer… et Hollande peut alors gagner.

  • Effectivement Fillon semble avoir bien démarré ! Et après avoir lu son programme dans le détail, les idées semblent cohérentes (bien plus que celles des autres énergumènes…).

    Son passif pèse clairement contre lui, surtout le fait de ne pas avoir contredit le Sacro-Saint Nicolas durant son mandat ce qui peut-être une preuve de loyauté aveugle ou de faiblesse.

    Au passage, comment avec un nombre de casserole permettant d’équiper plusieurs restaurants faire confiance à Sarkozy et revoter pour lui ? Ça dépasse l’entendement. (idem pour Juppé qui fut condamner en plus).

  • Le programme économique de Fillon est pas mal du tout, mais j’ai vraiment du mal à oublier ce qu’il a fait sous la présidence Sarkozy, en effet.

    • Et oublier le sale jeu auquel il s’est livré avec Coppé ?

    • Penchons pour l’hypothèse H16. Après tout, elle est plausible:

      « Peut-être a-t-il cru être capable de redresser le pays en catimini, sans l’accord de son chef et sans l’appui du peuple, pas au courant ? »

  • …Et moi à la pêche à la ligne lors des prochaines présidentielles!

  • Hollande peut manigancer, calculer ce qu’il veut, il est grillé.. Les 4 % de satisfait d’Hollande sont exacts. Il est battu dès le 1er tour.

    • A mon humble avis vous risquez de vous tromper: L’insignifiant opportuniste qui occupe le poste de chef de l’État est prêt à tout depuis 4 ans et demi pour se faire réélire: c’est son seul objectif. Et malgré ses 4% de soutiens, c’est un politicien suffisamment cynique, retors, intelligent, tenace et persévérant pour utiliser les failles du système et l’incompétence de ses opposants pour réussir son projet de hold-up. Et malheureusement nous aurons Sarkozy et Bayrou au 1er tour le 24 avril. Et Hollande sera au 2ème tour le 7 mai…
      Je répète ça depuis 3 ans et on me regarde comme un débile. Tout démontre aujourd’hui qu’il sera réélu.

  • « avec un tel empilement de rebondissements possibles, rien ne se déroulera comme prévu ». Ce matin, on apprend que Jean-Louis Debré, soutien d’Ali Juppé, avait voté Hollande en 2012. Bayrou fait des émules. On peut attendre, dans le cas désastreux d’élection de juppé, que les échecs économiques qui vont se perpétuer 5 ans de plus, seront toujours de la faute à Sarko, même si cela remonte à 10 ans.

  • Moi, je n’en peux plus de tous ces guignols, Juppe, Sarko Hollande, si ils sont au 2ème tour je vote FN, c’est du sabordage

  • Excellente analyse

    L’effet « Sondage + Trump » (aka je vote contre ce que raconte la presse et les sondage parce qu’ils me gavent) sera t’il assez puissant et n’arrive t’il pas trop tard pour que Fillon en profite suffisamment pour passer le 1° tour ? Si il est au 2°, il sera le seul candidat sans (humm…relativement de) casseroles et surtout moins détesté que son adversaire qui sera forcément frappé par le troisième de l’anathème définitif de « tous sauf … ». Il aura alors de forte chances de gagner.

    Quand à Bayrou, ca fait longtemps qu’il n’a plus été à la gamelle… peu de danger de ce coté là : on en parle trop pour qu’il se décide à torpiller la victoire annoncée et risque de se retrouver responsable d’un second tour Hollande contre la SARL.

  • Dans ce désert, après tout, Fillon pourquoi pas ? Vous avez encore 4 ou 5 jours pour vous en persuader.

  • Lénine Trotsky Staline Hitler Mao Castro, j’en oublie,
    « PURGÈRENT » leurs concurrents : deux balles dans la nuque.
    Seule la mort empêche un politicien.

    .

  • …….encore faut il que tout ces potentiels candidats trouvent l’argent nécessaire a leur campagne… y en aura pas pour tout le monde

  • Une question : qu’a fait Fillon pour que sa popularité croisse aussi brutalement? Par principe je n’aime pas les ruptures de courbe, c’est toujours suspect.
    Un autre problème, à ce jour arrive Macron tout auréolé de sa blancheur immaculée.

  • Oui, oui, plus il y a de candidats à l’élection, plus le français de base pourra se sentir concerné. Surtout les femmes, qui seront les proies trouvées, promises, choisies, vendues aux nouveaux « accueillis » d’Afrique et du Moyen Orient que Merkel et Hollande ont « autorisés » à venir, l’une pour sauver ses « industries » et l’autre pour acte de repentance et de soumission à la finance mondialisé dirigée par Georges. Et mis en place par les ONG des droits de l’hommiste.
    A quoi ce la sert-il d’avoir un AJ qui s’accommodera avec les « frères musulmans », ou d’un NS que les français ne veulent plus et dont les électeurs iront de toute façon chez leurs frères bleu marin, ou d’un FF qui aurait du quitter le navire NS plombé par les trahisons de l’UDI pour les régionales et maintenant les primaires.
    Quant à FB, alors là, du vent, car voici que EM arrive comme zorro. Comme dans la chanson d’Henri.
    Et tout cela sans se rendre compte que ce sont les femmes qui choisiront le destin de la France. Si elles se rangent sous une bannière de l’un ou de l’autre de ces « mâles dominants », elles seront encore asservies. Encore appauvries, Et encore plus dévalorisées lorsqu’elles auront vues la nouvelle religion de la nation au sein de leurs entreprises grâce à la loi El Kromry, et de l’impuissance des forces de police à les défendre dans la rue, les écoles, les commerces par les forces de police elles même aux ordres des comparses de François Hollande. Le petit et même plus monsieur 4%.
    En France, ce ne sera pas la ceinture de rouille qu’ils leur faudra invoquer, mais la ceinture tout cours dont tous ces messieurs ont serrés les crans à nos femmes, nos filles, nos petits enfants bref, « notre moitié du ciel ».

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