Peut-on enfin enterrer le général de Gaulle ?

63 % des Français n’ont jamais connu de Gaulle. Cessons de leur imposer les références perpétuelles et inopportunes au Général de Gaulle.

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Statue of Charles de Gaulle Pars credits Tilemahos Efthimiadis (CC BY 2.0)

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Peut-on enfin enterrer le général de Gaulle ?

Publié le 25 octobre 2016
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Par Claude Poissenot[*].

Un article de The Conversation.

Peut-on enfin enterrer le général de Gaulle ?
Statue of Charles de Gaulle Pars credits Tilemahos Efthimiadis (CC BY 2.0)

Que ce soit dans le cadre de la primaire à droite ou pour commenter la présidence Hollande, les hommes politiques sont nombreux à recourir à la figure du Général de Gaulle. C’est une référence obligée que chacun décline à sa manière dans le cadre d’une compétition politique. Qu’est-ce que cela nous dit de notre époque et que penser d’une telle comparaison ?

Gouverner

Jean-François Copé a affirmé qu’il entendait « gouverner par ordonnances comme de Gaulle en 1958 ». Nicolas Sarkozy essaie de s’inscrire dans les pas du Général en mettant en scène des référendums pour passer outre les blocages supposés des corps intermédiaires. De son côté, François Fillon se réclame du gaullisme en souhaitant que la fonction de Premier ministre soit respectée et que le Président ne soit pas dans la gestion quotidienne du pouvoir.

S’il est bien concevable que l’exercice du pouvoir dépend de la capacité personnelle des hommes politiques, cela ne paraît pas suffisant. La dimension charismatique du pouvoir de De Gaulle puisait sa source dans son rôle éminent dans la libération de la France moins de quinze ans avant son retour aux affaires. Force est de constater que notre pays n’a pas connu une telle épreuve au début des années 2000 ; et on peut s’en réjouir.

Par ailleurs, qui que soit le Président et son aura personnelle, il doit composer avec un monde d’information et d’expression libres. Tout citoyen peut exprimer son désaccord en tout domaine et s’adresser à un très large auditoire via Internet et les réseaux sociaux. La contestation se banalise et la sacralité du Président se trouve affectée par l’horizontalisation des rapports sociaux qu’Internet rend matériellement possible. Alors qu’il était au pouvoir, de Gaulle a été critiqué et contesté, mais il ne devait pas affronter des pages Facebook dédiées à son départ, alimentées et commentées au jour le jour et suivies par des centaines de milliers de citoyens…

L’incarnation du pouvoir

La figure de De Gaulle est fréquemment convoquée de façon comparative avec les plus récents Présidents de la Cinquième République. Hollande et Sarkozy ont banalisé la posture olympienne du locataire de l’Élysée. Que ce soit par la normalité ou par le suractivisme, ils ont rompu avec la réserve et la rareté de la parole qui prévalaient chez leurs prédécesseurs.

Et c’est pour déplorer cette rupture dans la tradition que l’on fait appel à la figure fondatrice de De Gaulle. Ainsi le député frondeur Christian Paul, désemparé par la publication du livre de confidences de François Hollande, déplorait une initiative que jamais un Mitterrand ou de Gaulle n’aurait prise. Le lent déclin de l’autorité présidentielle, selon Jean Garrigues.

À sa manière, en souhaitant rendre « à la France son statut de puissance d’influence mondiale », Alain Juppé adopte une posture gaullienne. Il entend incarner le pays et il glisse à dessein devant un parterre de diplomates qu’il est « en cela fidèle disciple du général de Gaulle ». Il le fait aussi quand il se présente comme le président de  tous les Français et quand il fustige le rabaissement de la fonction présidentielle par la publication du livre Un président ne devrait jamais dire ça…

Cette conception rassemble largement et Emmanuel Macron n’a pas été le plus tendre à l’égard de son ancien mentor en déplorant « une présidence de l’anecdote » et d’en appeler à un chef de l’État « jupitérien » bien loin d’un « président normal ».

L’homme, le candidat et le président

Cette unanimité transpartisane signale peut-être un travers des deux derniers présidents, mais l’attribuer à leur seule personnalité paraît incertain. Hollande et Sarkozy ont été élus sans doute en partie sur leur personnalité et pas seulement sur leur programme (ou sur le rejet de l’autre). Ils ont donné à voir une figure personnelle au-delà du rôle présidentiel. On ne peut exclure que les Français reprochent aux Présidents ce qu’ils ont apprécié chez les candidats. La relative popularité dont jouit encore Jacques Chirac repose moins sur son bilan politique que sur son image d’homme capable d’une relation normale avec les Français rencontrés au salon de l’agriculture ou dans d’autres lieux ordinaires.

Sarkozy et Hollande savaient ce qu’implique la fonction présidentielle sur leur dimension personnelle. Cela ne les a pas empêché de succomber à la laisser transparaître. On pense à la séquence du mariage de Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni qui illustre ce que Patrick Buisson qualifie de « privatisation du pouvoir ». Le Président d’alors est heureux de se donner à voir comme tel aux Français. C’est plus fort que lui…

De son côté, c’est au travers de la rupture avec Valérie Trierweiler que se révèle de façon fracassante Le Président qui voulait vivre ses vies pour reprendre le titre du livre d’Élise Karlin. Ce n’est pas un hasard que Hollande et Sarkozy aient le même âge (ils ont moins de six mois d’écart). Ils appartiennent à une génération qui a grandi avec le désir d’affirmation personnelle. Et leurs conjointes, plus jeunes qu’eux, ont en commun cette vision de la personne. Yvonne de Gaulle, Anne-Aymone Giscard d’Estaing, Danièle Mitterrand ou même Bernadette Chirac n’auraient jamais envisagé un divorce.

Le sentiment est devenu le cœur du couple, au détriment du mariage, et les présidents eux aussi en revendiquent le droit. Il est inévitable que la dimension personnelle trouve une place du seul fait du renouvellement générationnel, pourtant bien lent, des hommes et femmes politiques. Un accommodement doit être trouvé entre les facettes statutaires et personnelles du Président. C’est d’autant plus nécessaire que la situation qui a prévalu antérieurement n’est plus tenable.

Du temps de De Gaulle, les médias étaient tenus par une censure explicite qui interdisait la mise à jour de la facette personnelle. Y compris un geste banal comme celui de se moucher a été retiré d’un reportage sur le Général. La libéralisation de la société a atténué ce réflexe du pouvoir et a laissé place à une certaine transparence. La presse people et l’information continue sont avides de révélations sur la vie privée des responsables politiques.

Cet appétit des citoyens alimente ce qui devient une épreuve impossible. Là encore, le retour en arrière se révèle illusoire (si jamais il était souhaitable) et il s’agit de trouver un arrangement permettant de préserver la fonction présidentielle sans lui faire perdre sa dimension personnelle inévitable. De ce point de vue, le palais de l’Élysée n’est sans doute pas le lieu le plus idoine pour inscrire l’autorité présidentielle dans un cadre ordinaire.

Diriger l’économie ?

Dans le domaine de l’économie, certains évoquent une forme de nostalgie à l’égard d’une situation dans laquelle l’intervention de l’État était à la fois forte et légitime. C’est principalement le cas d’un Henri Guaino qui n’a pas de mots pour les libéraux qu’on retrouverait à l’ENA comme à Bruxelles.

Dans les propositions des candidats de la primaire de la droite et du centre, cette référence à l’administration de l’économie est absente. La référence à De Gaulle aussi, ou sur des aspects moins majeur : on pense, par exemple, à François Fillon qui souhaite favoriser la participation à l’intéressement des salariés. Un accord se dégage sur une vision libérale de l’économie et du rôle de l’État.

Il faut dire que l’époque des plans et de l’administration par l’État de l’économie est bien révolue. Et il serait difficile aux ténors de la droite de se retrouver dans les propos du Président de Gaulle qui, lors de sa conférence de presse du 27 novembre 1967 déclarait :

C’est l’État qui conduit l’évolution [économique et sociale], lui seul le doit puisqu’il est en charge de l’intérêt général et du destin du pays qui sont les enjeux du changement. Et lui seul le peut parce qu’il détient les moyens légaux, financiers, administratifs, tarifaires, diplomatiques, etc. qui sont nécessaires.

Le fait est que le cadre d’intervention n’est plus réduit à l’échelon national. La construction européenne et la mondialisation de l’économie rendent cette vision non seulement dépassée, mais aussi impraticable. La sortie de l’euro n’est guère portée que par le Front national et encore ne semble-t-il pas totalement sûr de la soutenir dans son programme présidentiel.

63 % des Français n’ont pas connu de Gaulle

La récurrence de la référence à Charles de Gaulle participe du jeu politique habituel et particulièrement à moins de six mois des élections présidentielles. Il reste qu’elle témoigne de la difficulté de notre société, et particulièrement de son personnel politique, à penser les enjeux d’aujourd’hui et de demain.

Bien sûr les seniors sont aussi plus nombreux à voter et il s’agit de leur envoyer des signaux, mais la figure du Général s’éloigne, et la part de ceux qui ne l’ont pas connu personnellement (ceux nés à partir de 1965) représente 63 % de la population. Pour eux, il prend place désormais dans la succession des personnalités du récit national plus qu’il n’en éclaire l’avenir.

[*]Enseignant-chercheur à l’IUT Nancy-Charlemagne et au Centre de REcherches sur les Médiations (CREM), Université de Lorraine

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  • De Gaulle c’est comme Jacques Brel, il y a ceux qui s’en réclament directement, les plus ridicules, et il y a ceux qui désignent certains comme étant de « dignes successeurs ». En fait, et tout le monde le sait, chacun est unique, et lorsqu’on s’approche de telles références, on peut parler d’êtres rares.

    De Gaulle représentait l’autorité, exactement ce qui fait défaut à tous ses successeurs, petits hommes aux costumes trop grands pour eux.

    Un passage de « Mémoires » de Charles de Gaulle, qui en dit long sur l’assurance et l’autorité du personnage :
    « Pendant l’entretien que j’ai ensuite avec Sékou Touré et au cours de la réception que je donne au palais du gouvernement, j’achève de mettre les choses au point. Ne vous y trompez pas lui dis-je. La République française à laquelle vous avez affaire n’est plus celle que vous avez connue et qui rusait plutôt que de décider. Pour la France d’aujourd’hui le colonialisme est fini. C’est dire qu’elle est indifférente à vos reproches rétrospectifs. Désormais elle accepte de prêter son concours à l’Etat que vous allez être. Mais elle envisage fort bien d’en faire l’économie. Elle a vécu très longtemps sans la Guinée. Elle vivra très longtemps encore si elle en est séparée. »

    A mettre en parallèle avec les récents présidents Français…

  • A l’époque de De Gaulle, on achetait son vinyle chez le disquaire….
    Chez le quoi chez le quoi?
    Le disque chez le marchand de musique.
    Le disque? On faisait du sport à cette époque du lancé de disque?
    Non le support de la musique chez le marchand spécialisé.
    Ha bon? Il y avait des magasins Youtube?

  • De Gaulle a confié la France aux communistes en 45. Quel plaisir que d’en récolter chaque jour les fruits pourris, quel bonheur…

    • Et en 1958, il a fait la même politique que les communistes mais sans eux.

      • Oui et la France n’a jamais eu aussi peu de dette (aucun sous de gaulle) tout les indicateurs étaient au vert. Les entreprises comme l’état étaient sans dette avec un avenir radieux.

        Des pays « gaulliste » comme les pays nordiques existent (Norvège) et se porte tout aussi bien aujourd’hui que la France « communiste » d’alors (faux en toute rigueur).

        Mais voilà que l’idéologie – mortifere – libéral que ce journal s’emploi à glorifier (si ça ne marche pas c’est que le libéralisme n’est pas parfait camarade) s’est emparé de ceux qui ont servit de dirigeant après de Gaulle.

        On en mesure les conséquences: tout le monde est ultra endetté l’avenir est pessimiste et de nouvelle crises sont à venir.

        Bravo.

        Et ça va pas s’améliorer avec le C.E.T.A.

  • Faire gaullien en proposant un référendum… On oublie un peu vite que dans ces cas là, de Gaulle mettait sa place en jeu, soucieux de sa légitimité et pas seulement de la légalité de son pouvoir. Le jour où il a perdu, il a effectivement démissionné. Aujourd’hui il est normal de présider un soutien de 14%

  • Pour ma part, j’avais 10 ans quand De Gaulle a disparu et, même en me creusant le chou, je n’ai aucun souvenir de ce qu’il a pu apporter, sauf à consulter des archives. Donc, ceux que cela doit interpeller doivent quand même être sérieusement proches de sucrer les fraises… Plus pragmatiquement, le fait pour nos gouvernants de se référer à cette époque fort lointaine, traduit deux phénomènes:
    – Tous ceux qui se sont succédés, compris Pompidou, ont quand même eu assez peu de charisme. Un peu banquier, un peu énarque, un peu notaire, pas de quoi transcender les foules. Donc une petite larmichette de rappel du « grand homme » ne coûte pas cher pour tenter d’amener un sursaut d’intérêt aux foules.
    – L’époque de De Gaulle était aux grands plans, nucléaire (Ah les centrales et la bombinette…), calcul (Ah CII…), aéronautique (Ah le Concorde…), médias (Ah l’ORTF…). Très étatisés, très coûteux, très frime. L’état avait encore des ressources et n’hésitait pas à banquer large (c’est pas cher c’est l’Etat qui paie). Nos têtes de gondole actuelles essaient juste de ressusciter cette tendance dépensière en grand en vue de mainmise sur le reste de nos économies pour la grandeur à (re)venir de la France (fond musical « La Marseillaise »).
    Il conviendrait effectivement d’enterrer pour de vrai cette figure historique qui n’a plus rien à faire dans le débat.

    • L’époque était à l’équilibre budgétaire, et à la dépense publique à 35% du PIB, alors si’il fallait passer par le planisme pour en arriver là, je signerais tout de suite. Tandis que la « transition énergétique », ça me paraît bien plus l’étendard du « c’est pas cher, c’est l’Etat qui paie » étatisé, coûteux et frime que vous dénoncez que le nucléaire ou les médias dont il n’était pas imaginable, pour de simples raisons techniques, qu’ils fussent laissés au pseudo-privé comme aujourd’hui.

    • Et oui, c’est ça qui est fort avec le gaullisme : un marxisme qui ne dit pas son nom !

  • Le Président de Gaulle ne percevait pas son salaire de président et payait son électricité, lui !

  • 100% des Français n’ont pas connu Louis XVI, pourtant les PS et LR se réfèrent aux mécréants régicides fondateurs de la république basée sur le pillage de la France et la confiscation des richesses au profit des nouveaux tyrans républicains.

  • on paie le prix aujourd’hui du dirigisme gaullien !

  • Général de Gaulle : Probité Honneur
    Sacerdoce au service de la France Éternelle
    De facto Dernier Roi de France

  • Degaulle à été pour la France ce qui se rapproche le plus d’un dictateur présidant un système autoritaire dont nous devon encore subir aujourd’hui les conséquences délétères. La fameuse liberté qui débute la devise Française n’a jamais été qu’un mythe, un alibi pour un système oppressif tout au long des siècles et encore aujourd’hui. Degaulle ne fut qu’un rouage de plus de l’état Français fossoyeur des liberté et modèle original de toutes les dictatures modernes

    • Bien dit.

      La messe étant dite, peut-on enfin enterrer le général de Gaulle ? Plus que cela : on doit ! Et il est plus que temps …

  • Ce qu’a commis ce « grand homme » à l’égard des Harkis est au moins aussi criminel que ce qu’on reproche à Pétain et Laval au sujet des Juifs.
    Voir aussi comment De gaulle, au mépris du droit, a largué les peuples africains, par exemple au Gabon :
    http://fusionnisme.blogspot.fr/2008/10/alors-que-la-marseillaise-t-une.html

  • Encore beaucoup trop de mongaullistes aujourd’hui.

  • De Gaulle est pour nos hommes politique guere plus qu un paravent. Voire le bling bling sarkozy se reclamer de De Gaulle est ridicule: il en est exactement l oppose: non seulement sur le plan personnel mais aussi comme homme d etat (vous voyez de gaulle dire qu on aborgera une loi pour faire plaisir a ceux qui sont dans la salle puis revenir dessus un peu plus tard quand il voit que ca lui fait perdre plus de voix qu il en gagne …)

    Sur le fond oui l epoque a changé, la france s est aussi affaibli. ON ne peut faire la meme politique que De Gaulle ou Louis XIV. Mais par contre rien n empeche d avoir des dirigenats qui ont une vision et le souci du bien commun. Cose manquant cruellement aux Juppe, Sarkozy ou son « collaborateur » Fillon

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