Migrants : s’inspirer de Hong Kong pour sortir de la crise ? [Replay]

Il existe une solution à la crise des migrants. Elle combine l’idée de « villes startups » avec des événements historiques ayant fait leur preuve : créer de nouvelles villes, similaires à Hong Kong, pour accueillir les réfugiés.

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Plan Timmermans : une solution à la crise des migrants By: DFID - UK Department for International Development - CC BY 2.0

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Migrants : s’inspirer de Hong Kong pour sortir de la crise ? [Replay]

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 octobre 2016
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Par Pieter Cleppe.
Un article de la Foundation for economic education

Plan Timmermans : une solution à la crise des migrants ?
Plan Timmermans : une solution à la crise des migrants By: DFID – UK Department for International DevelopmentCC BY 2.0

On a beaucoup écrit sur la résolution en cours de la crise des migrants et des réfugiés, mais une solution réellement complète n’a pas été fournie. Selon certaines estimations, il y avait environ 60 millions de réfugiés dans le monde l’année dernière. En 2015, aux alentours d’un million d’entre eux sont entrés en Europe par la mer, ce qui a causé une crise politique majeure. Même ceux qui veulent bien en accueillir davantage devraient se rendre compte que même tripler le nombre de migrants acceptés par rapport à l’année dernière ne fournirait de répit qu’à une petite partie de ceux et celles en difficulté.

Il existe pourtant une solution plus globale et plus structurelle. Elle combine l’idée de villes startups avec des événements historiques ayant fait leur preuve : créer de nouvelles villes, similaires à Hong Kong, pour accueillir les réfugiés.

L’exemple de Hong Kong

Qu’était Hong Kong au commencement, à part une ville administrée par des fonctionnaires Britanniques et peuplée en grande partie par les réfugiés de la Chine maoïste ? Si les Anglais ont réussi à fournir en toute sécurité un foyer pour des millions de personnes en fuite à une période bien plus difficile, pourquoi ne serait-il pas possible pour l’ensemble du monde développé, pas seulement les pays occidentaux, de donner à tout réfugié la chose la plus précieuse qu’il peut lui offrir : la protection de l’État de droit, qui a propulsé les USA, le Canada, l’Europe, le Japon et certaines parties de l’Asie aux niveaux de richesses dont ils jouissent actuellement ?

Je propose de créer ce que j’appelle des refuges libres, de nouvelles cités créées, gouvernées par des représentants provenant de pays disposant d’un état de droit de haut niveau, et où tout réfugié pourrait venir. Cette idée est très similaire au concept de villes startups ou de villes privées, créées de toutes pièces par des investisseurs privés dans le but de fournir un meilleur lieu de vie, propice aux investissements, grâce à une protection plus forte qu’ailleurs des droits de propriété. Un tel territoire devrait être loué à un État, de la même façon qu’Hong Kong a été loué à la Chine pendant une centaine d’années ; mais cette fois, évidemment, un prix juste devra être payé aux propriétaires.

Où implanter des villes pour les migrants ?

Où cette implantation pourrait-elle se faire ? Cela pourrait être n’importe quel endroit inhabité, seulement 3% du globe étant urbanisé. L’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris, un des hommes les plus riches d’Afrique, a de la même façon proposé de racheter une île d’Italie ou de Grèce dans le but de reloger des centaines de milliers de réfugiés. Il a identifié 23 îles inhabitées qu’il pourrait racheter pour accueillir les réfugiés ; mais le gouvernement Grec n’a pas été intéressé.

D’autres options consisteraient à les créer en Syrie ou en Libye, après la libération d’une zone de ses groupes terroristes. Peut-être qu’un territoire offshore anglais ou français conviendrait, par exemple, l’un des deux domaines à Chypre où se trouvent actuellement des bases militaires britanniques. Si aucun État n’est d’accord, une variante plus ambitieuse de ce projet serait d’implanter ces cités dans des îles nouvellement créées.

Politiquement irréaliste ?

Est-ce que cette proposition est politiquement réalisable ? Certains le pensent. L’entrepreneur américain Jason Buzi a lancé une campagne visant à créer une Nation des réfugiés, et beaucoup de personnes réputées l’ont approuvée, y compris Bob Pleysier qui a longtemps présidé le service des demandes d’asile du gouvernement belge, spécialiste des tenants et aboutissants de ces problématiques. Plus les gens se rendent compte que ce problème ne peut être résolu par du rafistolage et plus ils sont ouverts à cette idée.

En Australie en 2013 et en Europe en 2016, la soi-disant solution australienne du contrôle des frontières a été implémentée quand la pression aux frontières extérieures est devenue trop forte : quiconque essayant d’entrer illégalement doit attendre sa demande d’asile dans un camp de réfugiés près de la frontière, ou off-shore. Les réfugiés ne sont plus incités à risquer leur vie, mais conservent leur droit de demande d’asile.

L’Australie a créée des camps off-shore en Papouasie-Nouvelle-Guinée à cette fin. Cela a effectivement fait baisser le nombre de personnes noyées dans les eaux Australiennes à presque zéro, alors que ce nombre s’élevait à au moins 1000 dans les 13 années précédentes.

Comprendre le problème des migrations

Afin de ne pas traverser un autre « été de confrontations », consécutivement à une augmentation du succès des parties populistes de droite en Europe, les politiciens européens ont décidé de tenter une toute nouvelle approche en Grèce en mars 2016. Depuis lors, seules cinq personnes ont péri en tentant la traversée depuis la Turquie vers la Grèce ; une baisse conséquente en comparaison des 805 morts dans les eaux gréco-turques l’année dernière. Cela a coïncidé avec une chute de 95% des demandeurs d’asile arrivant en Grèce depuis la Turquie.

En s’inspirant de l’approche australienne, la Grèce a fait barrage aux demandeurs d’asile dans leur voyage vers le continent grec, puis les Balkans et l’Allemagne, depuis ses îles proches de la Turquie. Cependant, malgré la réduction du nombre de noyés, les conditions de rétention des personnes dans les hot spots de Grèce sont très inquiétantes. Et on peut dire la même chose à propos des camps offshores australiens.

Mis à part la politique induite par l’UE en Grèce, deux autres facteurs majeurs ont contribué à une forte réduction des noyades entre la Turquie et la Grèce. Premièrement, la fermeture de la route des Balkans : tous les pays de l’Autriche à la Macédoine mettant en œuvre des contrôles aux frontières, empêchant ainsi les chercheurs d’asile de réaliser leurs vœux de se rendre en Allemagne et en Suède. Deuxièmement, le « deal UE-Turquie » : la Turquie s’est engagée à mettre un frein à l’immigration clandestine et a accepté de reprendre à la fois les migrants irréguliers et les chercheurs d’asile ; la Grèce reconnaissant la Turquie apte à assurer la légalité de ces procédures. La mise en œuvre s’est avérée riche en problèmes, mais ces deux facteurs ont découragé les gens de risquer leur vie.

Les migrants se noient encore par milliers

La situation est bien différente dans les eaux séparant la Libye de l’Italie, où de plus en plus nombreuses sont les personnes qui se noient en tentant cette périlleuse traversée. Ici, sur la route méditerranéenne centrale, environ 2900 réfugiés sont morts en 2015, et 2606 sont déjà morts dans le seul premier semestre 2016.

En l’état, les actions militaires coordonnées de sauvetage et de lutte contre les passeurs ont largement échoué à enrayer cette contrebande humaine. Plus problématique, ces actions en incitent encore davantage à risquer leur vie en mer. Une opération de sauvetage est considérée par beaucoup comme la mise à disposition gracieuse d’un ferry pour immigrants désireux de traverser la Méditerranée.

La Chambre des Lords a reconnu partiellement valides les critiques faites à ces opérations « agissant comme un aimant pour les migrants et facilitant la tâche des passeurs ». Les garde-côtes libyens ont explicitement averti, mais sans suite, que l’opération Sophia de l’UE boostait le flux de migrants, en ce sens que « les gens, une fois secourus, appelaient leurs amis pour leur dire que des navires de l’UE étaient là pour les sauver, à seulement 20 miles de la Libye ».

Construire un accord avec la Libye en plein chaos est bien plus difficile qu’avec la Turquie, L’Italie est donc amenée à envisager de s’aligner sur la Grèce et orienter ailleurs les demandes d’asile des migrants.

Si l’UE crée davantage de camps de réfugiés où les demandeurs d’asile doivent attendre le résultat de leurs démarches, la pression pour fournir des standards décents pourrait augmenter. Certaines personnes verront leur demande acceptée, d’autres non. Si les chiffres restent aussi élevés qu’aujourd’hui, ces camps provisoires pourraient être surpeuplés, et les réfugiés contraints d’y séjourner plus longtemps.

Selon un officiel de l’ONU, l’Europe doit se préparer à l’arrivée supplémentaire de millions de réfugiés du Moyen-Orient et d’Afrique : « Les jeunes ont tous des téléphones mobiles et peuvent voir ce qui se passe dans les autres parties du monde, et cela agit comme un aimant. »

Étant donné la pression attendue dans les prochaines décennies – la population africaine est supposée plus que doubler dans les prochaines 40 années – créer une ville avec un environnement légal solide semble être un plan moins coûteux et prétentieux que d’aiguiller des millions de gens vers des camps offshores douteux sans aucune perspective. De fait, la réalité du terrain peut conduire les politiques vers cette solution.

À quoi ressemblerait une « ville startup » pour les réfugiés ?

Est-ce que des entreprises investiraient dans une telle ville startup pour les réfugiés ? Certainement. Face à un choix entre l’Éthiopie, le Pakistan ou une ville dirigée par des pays à état de droit de haut niveau, des sociétés comme Ikea, Nestlé, Coca Cola ou Apple envisageront peut-être le déplacement d’unités de production vers de tels endroits.

Quand on se demande comment gérer un tel endroit efficacement, l’exemple de Hong-Kong vient immédiatement à l’esprit.  Sir John James Cowperthwaite était le fonctionnaire britannique qui a agi en tant que secrétaire aux finances de Hong-Kong après la deuxième guerre mondiale. Il est considéré comme l’architecte de son succès économique. Observant les réfugiés chinois qui arrivaient, il en conclut qu’ils semblaient s’en sortir très bien de manière autonome, et ainsi il fit du coeur de la politique de son gouvernement d’en faire peu pour aider les réfugiés, mis à part de leur donner la liberté, la sécurité, un état de droit et une monnaie solide.

Son administration a bien fourni quelques logement sociaux, mais rien de plus. Sa politique de non-interventionnisme positif a été très prospère, malgré quelques évolutions tardives vers un peu plus d’intervention. Le fait que certains capitaux chinois se soient déplacés à Hong-Kong a bien joué un rôle dans ce succès colonial de la Couronne britannique. Mais la proximité de la frontière chinoise a, contre toute attente, marqué le miracle économique de cette cité dans les décennies post Seconde guerre mondiale. Le journal The Economist décrivait en 1997 : « Un homme d’affaires qui s’installe à Hong-Kong trouvera une fiscalité faible, peu d’interférences gouvernementales stupides… un gouvernement qui l’encourage à gagner autant d’argent qu’il le peut. Il fait une découverte bénie : une absence de politique ».

Partager le « Rule of Law »

Ce qui a été déterminant pour le succès de Hong-Kong a été de pouvoir s’appuyer sur le « Rule of law » britannique. C’est ce que les tenants de zones de startups souhaitent : permettre aux gens vivant dans des juridictions peu sûres et corrompues de pouvoir quand même bénéficier d’une protection légale de bonne qualité.

Un exemple est un projet de développer des « LEAP zones », ce que le Honduras a autorisé sous le nom « ZEDE ». Ces zones sont semi-autonomes, avec des statuts légaux, économiques, et politiques (LEAP) distincts et renforcés pour les créateurs d’emplois. Ainsi, les investisseurs peuvent compter sur la protection des lois américaines, ce qui différencie le projet de schémas plus traditionnels avec des régulations ou des taxes réduites. Cependant, le projet des LEAP zones au Honduras ne semble pas être un succès éblouissant actuellement, car il semble en proie à des querelles de propriété concernant les terres concernées.

Ceci rappelle le projet du grand économiste Paul Romer de développer une « ville charter » à Madagascar, ouvrant le hub à la fois aux immigrants des pays voisins ainsi qu’aux locaux. Hélas, le projet a avorté en 2009 suite à un coup d’État, apparemment partiellement déclenché par des opposition aux projets de Romer, dénoncés comme des trahisons.

La leçon de ces deux expériences est évidente : de tels projets ne peuvent être viables que si ils sont réalisés sur une zone qui n’est réclamée de personne, et profitent du même solide niveau d’indépendance vis à vis des interventions étrangères et locales dont bénéficiait Hong-Kong.

Qui pour piloter ce projet pour les migrants ?

L’UE n’est pas un choix parfait, mais l’UE a de l’expérience avec quelques missions rule of law. Une partie des missions EULEX au Kosovo consistait à administrer la justice dans les zones les plus délicates. Des problèmes d’implémentation majeurs se sont présentés, mais au moins le Kosovo a-t-il connu une sorte de stabilité. Dans tous les cas, la différence majeure entre ces « zones libres » et les missions au Kosovo ou les anciennes colonies réside dans le principe de la liberté de choix d’installation.

Bien sûr, il est clair que ce projet serait piloté plus efficacement par le secteur privé, via des actionnaires avertis, soucieux d’un bon retour sur investissement, plutôt que par des contribuables démunis. Cependant, comme l’expérience de Paul Romer à Madagascar nous l’enseigne, pour un projet d’une telle ampleur, la validation des acteurs étatiques serait vitale au succès de l’entreprise.

Quid des coûts ?

La police et la justice belge coûtent environ 3 milliards d’euros annuels pour 11 millions de personnes. D’évidence, il faudrait davantage pour fournir l’infrastructure basique pour une ville nouvelle, mais une partie des 130 milliards du budget de l’UE pourrait être mise à contribution. Toute personne ayant affaire à l’UE sait que d’énormes progrès sont réalisables en termes de dépenses. Plus de 270 milliards d’euros vont être versés dans les poches de riches agriculteurs propriétaires, dont la Reine d’Angleterre, entre 2014 et 2020. Suite au Brexit, une réforme majeure du budget de l’UE est nécessaire. Étant donné la manière dont la politique agricole de l’UE a été dommageable aux pays en développement pendant des décennies, ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée de commencer par regarder de ce côté là.

Dans tous les cas, la crise des réfugiés a déjà prouvé qu’elle coûtait très cher. L’institut allemand IFO a estimé le coût fiscal pour l’Allemagne à environ 20 milliards par an, bien que beaucoup d’autres économistes ont soutenu que, dans la mesure où les immigrants pourront être intégrés, ils participeront à un regain économique.

Comment pouvons nous savoir qu’une zone libre offrira des standards de justice et de sécurité suffisamment élevés pour assurer la réussite du projet, afin d’y attirer des personnes volontaires, et que des entreprises aient réellement envie d’y investir ? Des dédommagements suffisants doivent être fournis au pays d’accueil pour qu’une telle zone puisse exister sur son territoire.

La réponse est simple. Pour que ce projet soit un succès, il faut que le lieu retenu soit plus sûr que l’endroit le plus dangereux au monde, que le climat pour y investir soit meilleur que celui du pire endroit au monde pour y conduire des affaires, de manière à attirer les individus supposés y venir à ce moment. A priori cela ne devrait pas être un gros challenge. Serait-il vraiment si difficile que faire mieux que la Corée du Nord, la Syrie, ou le Congo ? De toutes manières, les solutions légères ont échoué.

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  • Et pourquoi ne pas créer ces villes artificielles dans leur pays… si on attends effectivement des millions de réfugiés… donnons leur de quoi vivre et prospérer… chez eux!

    • Ca ne veut rien dire ville artificielle . Y a pas de ville naturelle donc y a pas de ville artificielle . Je pense que vous n’avez pas compris ce qui se passe dans le monde . L’humanité a toujours voyagé . C’est le propre de l’humain que de se déplacer . Nous sommes tous étrangers chez nous . Nous venons tous d’un ailleurs . Tenez , moi qui suit tunisien j’ai des ancêtres qui viennent de Tunisie , et étant donné l’histoire de mon pays j’ai des ancetres qui viennent du Liban , d’Italie , de Péninsule Arabique , peut etre d’Allemagne ou de Pologne (vandales) , de Péninsule Ibérique . Je suis un condensé du vieux monde . Y a des français comme Thomas Piketty qui sont à la fois français , italien et espagnols . Nicolas Sarkozy est lui francais , hongrois , grec et juif . Pourtant les deux sont français . Donc les l’humanité voyage et va continuer à voyager et c’est ce qu’illustre la crise migratoire que traverse l’humanité en ce moment . Les gens se déplacent vers les endroits du globe qui sont les plus prospères , qui sont le moins en guerre et qui offrent le plus de liberté . Tant qu’il y aura ces disparités de richesse , de sécurité et de liberté y aura des migrations , c’est notre histoire , c’est notre présent et notre futur aussi . Donc qu’est ce qu’on fait ? Alors cet article que je trouve excellent , donne une solution . Créer des villes où loger les réfugiés . Ca peut etre chez eux comme chez nous . Mais comme chez eux , c’est plus tot le chaos et que chez eux ils manquent de savoir faire régalien sinon ils ne seraient pas en guerre , alors ça sera plutot chez nous , quand je dis chez nous c’est à dire les pays riches , surs et démocratiques , y compris la France . Et c’est une excellente idée , parce qu’une ville en plus , en ville de grande taille en plus , qui plus est moderne , habitée par des réfugiés donc , c’est de l’activité , de la production , du commerce , de la richesses économique , plus de gens pour défendre le pays d’accueil , parce que plus on est nombreux mieux on se défend , imaginez une guerre contre la Chine , ces millions de réfugiés et leurs enfants on en aura besoin pour nous défendre , plus de potentiel dans l’art , le sport pour nos équipes nationales , la création d’entreprises … Donc la construction de villes nouvelles pour accueillir les réfugiés est une excellente solution pour la crise des réfugiés et pour la prospérité . Et si je vous dis ça , je parie que vous allez avoir peur parce que vous allez imaginez que demain matin on va débuter la construction de ces villes … D’abord c’est pas pour demain matin parce que nous avons des dirigeants politiques qui sont débiles mentaux et que la construction d’une ville ça dure 4 ans au moins … et quand bien meme ça serait pour demain matin ça serait excellent quand meme .

  • Je ne suis pas sûr que ce qu’on a fait avec des chinois soit transposable pour d’autres types de population.

  • Arrêtons un peu avec l’exemple de Hong Kong, c’est une ville basé sur une économie de propriétaires où tout ce paie très cher. La population y est tenu par des règles très stricte. Et puis au fond c’est comme si on se posait la question de savoir comment Monaco traite son problème d’immigration. Et puis on fond les personnes, qui réclament plus de libertés pour eux mais les qui les refusent aux autres, ne m’inspire aucune confiance disons le !

  • L’idée est bonne même très bonne, mais elle imposera une très forte organisation pour commencer par recevoir les nouveaux, les habituer, leur mettre des règles car on aura toujours de problème de temps d’adaptation.

  • Les commentaires sont fermés.

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