Privatisons les océans !

Et si la privatisation des océans était le meilleur remède pour éviter la dilapidation de ses ressources et sa trop grande pollution ?

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Privatisons les océans !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 1 octobre 2016
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Par Gabriel Lacoste.

Privatisons les océans !
By: brownpauCC BY 2.0

Les idéologies sont motivées par de puissantes images. Les forêts, les airs, l’espace et les océans sont des porte-étendards pour les collectivistes. S’il y a quelque chose qui ne s’approprie pas, puis que tous reçoivent en partage, c’est bien ça, non ? Quiconque décide d’en faire un actif comptable, puis de le mettre sur le marché est diaboliquement dangereux, n’est-ce pas ? C’est ainsi que des politiciens sortent leurs micros pour nous dire que les océans, ça devrait appartenir à tout le monde.

Un don de la Nature ?

Pourquoi ? Certains arguments sont simplistes. Un d’eux : les océans appartiendraient à tous, car personne ne les a inventés. Peut-être, sauf que pour nous être utiles, les vastes étendues d’eau doivent être traversées, pêchées, cultivées, arbitrées et protégées. Leurs berges doivent être rendues accessibles par des bâtisseurs de routes, puis aménagées selon nos besoins.

De ce point de vue, ceux qui développent les bateaux, qui patrouillent, qui ensemencent les fonds marins, qui en commercialisent les produits, qui y investissent leurs épargnes, qui veillent à la pérennité de ses espèces, puis qui y organisent des croisières n’y ont-ils pas mêlé leur travail plus que ceux des autres ? N’ont-ils pas un savoir privilégié sur la manière de gérer la part des océans qui les concerne ? Est-ce juste et raisonnable de donner à n’importe groupe d’électeurs tapageurs autant de droits qu’eux sur cet espace ?

L’objet d’une supervision supérieure ?

Un autre argument pose qu’étant tellement complexe, seulement le public est apte à gérer un aussi vaste espace. Laissé aux initiatives de chacun, le chaos y régnerait. Cette idée en dit long sur les vertus magiques que certains prêtent au mot public, comme s’il s’agissait d’un mode d’interaction plus sage, plus cohérent et plus clairvoyant qu’un amalgame de décisions privées en situation d’échanges.

Dans cette logique, si les océans étaient sectionnés en lots, cotés, puis vendus en bourse, des pirates en prendraient le contrôle, puis y pêcheraient sans restrictions jusqu’à l’extinction de toute vie marine, le tout en agissant sans foi, ni loi. Ces lieux deviendraient une Somalie des eaux. Cependant, le public, dans sa bienveillance, nous en préserve via ses légitimes représentants au sein de l’État.

Extraire d’un cerveau humain cette croyance est une tâche herculéenne. Afin d’y parvenir, agiter certaines analogies imagées est utile. Le public, plutôt que d’être comparé à une vision d’ensemble bienveillante sur le haut d’une colline, gérant le chaos, mériterait davantage d’être comparé à un rassemblement de veilles mémères aigries papotant sur leur voisinage.

Privatiser les océansLe public, c’est cet espace mental où chacun dépose ses préjugés, mus par son ignorance et facilité par l’inconséquence de ce qu’il y exprime. Dans cet univers, les Juifs peuvent être des conspirateurs assoiffés d’argent en quête de domination mondiale, les Musulmans peuvent être des psychopathes meurtriers en puissance, les voitures peuvent rouler en générant leur propre énergie et le 1 % des plus riches peut garantir à tous les conditions de vie d’un fonctionnaire français. Peu importe, dans le public, les idées loufoques sont aussi faciles que gratuites, donc elles se multiplient sans limites, engraissant au passage une caste de beaux parleurs.

C’est ce public qui nous garantirait une saine gestion des océans ? J’en doute.

Le public, une source de pollution 

Plusieurs représentations toxiques y prospèrent. Les écologistes, loin de veiller à les développer durablement, y vouent plutôt un culte superstitieux. S’il n’en était que d’eux, toutes les formes de pêche massive devraient y être abolies ou sévèrement restreintes, pour faire place à des bric-à-brac de techniques plus poétiques. Ils sont les sorciers des temps modernes.

Les nationalistes, eux, y posent leurs frontières, puis y déploient leurs porte-avions, empêchant aux familles pauvres de la planète de migrer vers des lieux plus cléments, leur jetant des bombes au passage sur la tête.

Quant aux entreprises privées, elles peuvent y déverser leurs déchets ou y faire de la surpêche. Curieusement, c’est la démonstration du fait qu’un espace public est une poubelle. Actuellement, personne ne possède des lots d’océan vendables sur un marché. Les océans sont donc des espaces publics traversés par des organisations privées. La conséquence est que personne ne voit son capital réduire lorsqu’une flotte de bateaux y jette des produits ou y anéantit des espèces. Donc personne ne se lève pour arraisonner ces navires et  exiger d’eux des amendes.

Le privé comme solution 

Une partie de l’opinion publique jacasse de bon cœur là-dessus, mais elle n’a pas de solution intelligente à proposer. Elle ne réalise pas que pour contrer les défaillances des utilisateurs privés des océans, leur attribuer des propriétaires constitue un moyen efficace.

Sauf de rares exceptions, les gens n’achètent pas des maisons pour les défaire et en revendre les matériaux. Les agriculteurs préfèrent ensemencer leurs champs pour l’éternité que de les offrir à des entrepreneurs à ordures moyennant un revenu immédiat. Si quelqu’un menace de détruire leurs biens, ils les défendront. Suivant la même logique, les propriétaires d’océan seraient l’équivalent de cultivateurs de poissons. Ils ne voudraient certainement pas dilapider en dix ans leurs ressources. Si des cargos bourrés de pétrole ou des pêcheurs sans scrupules y passaient, ils seraient les premiers à se mobiliser pour les réglementer, chose que l’État ne fait pas. Le public, loin de protéger les océans, en fait plutôt une passoire.

Voilà pourquoi je pense que le mieux que nous devrions faire pour les océans, c’est de les privatiser. L’idée peut vous paraître irréaliste, mais le but plus profond de cet article n’est pas tant d’amener ce changement dans le monde de mon vivant, mais de vous faire réaliser que le public, c’est nul comme principe, puis que le privé, c’est cool.

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  • quelle idée saugrenue , privatiser la mer pour sauver des petits poissons…vous rendez vous compte du travail nécessaire pour entretenir rien qu’une foret alors la mer ….commencez par les cotes avant de voir trop grand

    • Oui, l’idée est un peu saugrenu, mais comme mon objectif est de frapper l’imagination plus que de proposer un projet pour demain, la grandeur est une vertu.

      • Non Gabriel, ne vous excusez pas, l’idée n’est pas du tout saugrenue. Elle est appliquée déjà à plus petite échelle sur des étangs privés ou des cours d’eau donnés en concession : des pêcheurs gèrent la ressource.
        Avec les moyens actuels d’observation et de localisation ce serait très facile.

      • Salut Gabriel . Gabriel écoute , le but de la privatisation est de stimuler l’initiative privée pour booster la concurrence . La concurrence cassant les monopoles , et pour attirer des consommateurs le privé est obligé d’améliorer ses services et ses tarifs . Là , ta proposition de privatisation des océans n’arrivera pas à aboutir vers ces objectifs , la concurrences et ses bienfaits , parce que je vois mal si tu veux une concurrence entre lots d’océans . Privatiser des ressources naturelles pour privatiser , à vrai dire ça a déjà été essayé partout sur la planète . La privatisation de forets vierges boréales au Canada au profit des minières et des pétrolières et la privatisation de forets vierges tropicales au profit des plantations et du commerce du bois en Indonésie et au Brésil , tous ces exemples , de mauvais exemples , démontrent l’absuridté d’une telle démarche et sa nocivité . Des ressources précieuses et majestueuses ont été perdues dans cette province canadienne et ces deux pays . Et ça souligne à quel point les ressources naturelles ne peuvent etre jamais une marchandise comme une autre et que les théories libérales classiques n’y sont pas applicables . Il ne peut y avoir que du monopole dans la gestion des ressources naturelles . Et le détenteur de monopole se comporte comme il veut , y compris sans foi ni loi parce que c’est sa loi ou rien d’autre … Pourquoi du monopole ? Parce que le capitalisme étant la gestion de la rareté et étant donné que les ressources naturelles sont l’amont de cette chaine de gestion de la rareté , l’amont de la chaine est forcément un et unique , donc c’est du monopole . Imaginons quelqu’un qui dise j’ai un monopole sur ce ces lots d’océans : Venez pur vous y baigner , pour y faire de la plongée , pour y faire de la peche sportive ou alors … venez our y deverser vos dechets , pour y épuiser les poissons , pour chasser les cétacés , pour forer ou extraire le minerai comme vous le voudrez … Ce type de comportement existe en ce moment chez les Etats parce que les Etats pratiquent et favorisent les monopole parce que les moeurs ne sont pas encore libérales justement . Le capitalisme de connivence favorise les mines sous marines et océaniques , niquant au passage les fonds marins et c’est du monopole . Le libéralisme lui favorisera par exemple le recyclage des métaux précieux , i peut y avoir 7 , 9 , 27 ou 100 entreprises de recyclage en concurrence et nul besoin de défigurer quoi que ce soit . Cher Gabriel , la solution n’est jamais de privatiser les ressources naturelles , parce que ça attire et ne peut fonctionner qu’avec le monopole . La solution est dans l’éducation des moeurs vers le libéralisme et je sais que vous le faites .

        •  » La privatisation de forets vierges boréales au Canada au profit des minières et des pétrolières t la privatisation de forets vierges tropicales au profit des plantations et du commerce du bois en Indonésie et au Brésil , tous ces exemples , de mauvais exemples , démontrent l’absuridté d’une telle démarche et sa nocivité  »

          Dans ce cas de figure ce sont surtout des concessions que l’état délivre aux entreprises privées dont ces dernières n’ont pas obligation de préserver un patrimoine qu’ils exploitent. Ce qui serait différent si les forêts étaient privatisées à condition que leurs propriétaires gèrent au mieux la forêt qu’ils exploitent pour éviter qu’un propriétaire décide de couper tout les arbres en les vendant à un bon prix pour ensuite vendre le terrain à des promoteur immobiliers.

           » la concurrences et ses bienfaits , parce que je vois mal si tu veux une concurrence entre lots d’océans . Privatiser des ressources naturelles pour privatiser , à vrai dire ça a déjà été essayé partout sur la planète  »

          Pourquoi? Parce que ceux qui exploitent les ressources naturelles des océans comme les poissons par l’industrie de la pêche ne sont pas propriétaire des biens qu’ils exploitent et compte toujours sur l’état pour régler les problèmes liés de la raréfaction des poissons exploités du moment que cela ne va pas à l’encontre de leurs intérêt financiers. On pourrait n’ont pas privatiser les océans mais de rendre les ressources exploitées à la propriété de ceux qui les exploite à condition que les propriétaires préserve les espèces exploitées et de ne plus dépendre de l’état quand la ressource naturelle exploité se tarit.

          Il en va de même pour préserver rhinocéros et éléphant en libéralisant le commerce de l’ivoire pour casser le marché noir dont les braconniers se foutent de raréfier les espèce puisque une fois disparu ils feront des affaires dans d’autres filières illégales. Si ces espèces étaient à la propriété de quelqu’un l’espèce serait protégée par intérêt financier et les gains réalisés sur la vente de l’ivoire serviraient entre autre à payer des milices armées contre les braconniers. Comme pour le autres exemple il faut que la privatisation des éléphants le soit sous la condition que les propriétaires préservent l’espèce pour ne pas le voir un jour abattre tout leur cheptel d’un coup pour vendre tout l’ivoire et partir faire des affaires ailleurs. C’est plus facile de contrôler une personne légalement propriétaire d’un cheptel d’éléphants qu’un anonyme qui braconne et qui met en danger la survie de l’espèce.

           » Parce que le capitalisme étant la gestion de la rareté et étant donné que les ressources naturelles sont l’amont de cette chaine de gestion de la rareté , l’amont de la chaine est forcément un et unique , donc c’est du monopole . Imaginons quelqu’un qui dise j’ai un monopole sur ce ces lots d’océans : Venez pur vous y baigner , pour y faire de la plongée , pour y faire de la peche sportive ou alors … venez our y deverser vos dechets , pour y épuiser les poissons , pour chasser les cétacés , pour forer ou extraire le minerai comme vous le voudrez …  »

          Comme je l’ai expliqué plus haut on peut privatiser des espaces naturelles sous condition que les patrimoines soient préservés par leur propriétaire. Dans la plupart des cas il n’y aurait pas de problème car un propriétaire par définition prend toujours soin de son patrimoine. C’est quand cela n’ appartient à personne que personne ne fait attention. On compte sur l’état pour régler tout les problèmes environnementaux.

           » Le capitalisme de connivence favorise les mines sous marines et océaniques , niquant au passage les fonds marins et c’est du monopole .  »

          C’est parce qu’ils ne sont justement pas propriétaires de ces parcelles des océans qu’ils exploitent et qu’ils dépendent des concessions que leur délivre l’état. Quand une ressource est épuisée il demande à l’état de leur donner de nouvelles concession à exploiter etc… etc…C’est bien l’état le problème.

           » Et ça souligne à quel point les ressources naturelles ne peuvent être jamais une marchandise comme une autre et que les théories libérales classiques n’y sont pas applicables  »

          Faux; tout les produits pétroliers se vendent à partir de l’ offre et la demande comme les poissons chez le commerçant pêché dans les océans. Idem des eaux minérales puisés dans les sources naturelles. Ils se vendent comme n’importe qu’elles autres marchandises.

           » La solution est dans l’éducation des moeurs vers le libéralisme et je sais que vous le faites .  »

          A quoi bon le faire puisque que pour vous le libéralisme n’est pas la solution pour exploiter les ressources naturelles.

          D.J

          • Qu’est ce que vous êtes bête !
            Ducon , la concession est une forme de privatisation . Concession , privatisation , appelle ça comme tu veut , ça reste de la privatisation . La concession est une privatisation momentanée . Quand BP et Total rendent les forets boréales d’Alberta , jadis majestueuses , en paysage lunaire , puis font appel à Veolia et Suez pour décontaminer , d’abord le préjudice à l’écologie est là , présent quelque soit le degré d’avancement technologique de Véolia ou de Suez , deux fiertés françaises et deux leaders mondiaux du secteur environnemental .
            BP et Total ont obtenu une privatisation momentanée et ils y sont comportés en sauvages . Ton paragraphe d’introduction qui vante la privatisation des parcelles ou des terres est donc caduc puisqu’ils y ont droit à ta privatisation , momentanée , mais privatisation quand meme .
            Donc pour toi tout se vend tout s’achète , y compris des rhinocéros . Et bah figure toi que justement , le rhinocéros qui est abattu il est justement acheté et vendu puisqu’il est sujet à marchandise , il vaut quelque chose , il est soumis à la spéculation et à l’inflation et c’est la culture chinoise qui génère ce processus de marchandisation du rhino . Ton souhait de les privatiser est déjà là , présent en ce moment et ceci depuis des décennies . Et ça les extermines justement . La marchandisation du rhinocéros et d’autres est entrain de les exterminer . Tu voit que c’est pas cela la solution . La solution c’est d’expliquer au 1.3 milliard de chinois de Chine et les 200 millions de chinois d’ailleurs sur la planète que non l’ivoire ou les couilles du tigre ni ne soignent ni ne font bander ou avoir des bébés ce que croient dur comme fer les yeux bridés mangeurs de chiens . Réguler le marché de l’ivoire pour le sortir du marché noir … tu vit où ? La majorité des échanges en Chine c’est du marché noir . C’est un pays qui pratique très peu la facturation et la traçabilité des comptes . Là bas , c’est le règne de l’opacité . Sur cet aspect là , la Chine est encore un pays du tiers monde . Quoi ? Tu veut appliquer une TVA sur un épicier chinois qui vend de la poudre d’ivoire d’éléphant dans un trou au beau milieu de Xinjiang , eh ben bon courage ! Et puis le libéral n’est pas dogmatique , c’est justement ça le propre du libéral . Y a pas à avoir un dogme de la privatisation ou un dogme du tout est à vendre et à acheter . Dans ce cas , revenons à une époque où les humains étaient une marchandise comme une autre … cette époque là s’appelle l’esclavage et la traite des êtres humains … Vous savez ça existe encore et ce sont les mafias qui règnent sur ça , alors tu va me dire libéralisons tout ça pour casser le monopole des mafias … et là je te dis : tu vois où ton dogmatisme te mène : légaliser la traite . Non , la traite est contre la liberté et les droits humains ! Et les libéraux se tiennent du coté de la liberté .
            Pour sauver les océans , faut pas les privatiser , justement le but de la privatisation c’est stimuler la concurrence et là t’auras beau faire ce que tu veut , t’auras jamais de concurrence entre lots , ce qu’il faut essayer c’est le bien commun . Et justement ça , ça n’a pas été essayé . Dire que c’est tellement précieux que ça ne peut etre mis sous les mains d’intérets particuliers mais plutot sous la proctection de tous , justement pour le bien commun . Et ça n’a jamais été utiliser pour protéger nos ressources et nos océans , parce qu’il n’y a pas d’Etat de droit à l’échelle de la planète et que ce n’est pas le libéralisme qui gouverne , je suis libéral et fier de l’etre , mais le capitalisme sauvage de connivence , sans règle . Y a le marché , mais y a pas de règles pour le marché . Et ça , ça s’appelle l’Etat de droit . Il manque un Etat de droit parce que la majorité des Etats sont corrompus , conservateurs , autoritaires , voire totalitaires . Le combat pour l’Etat de droit est aussi un combat pour la liberté . D’où le libéralisme , parce que liberté et libéralisme partagent une unique racine : libre . La liberté . La liberté n’est justement pas de tout faire . Par exemple vous n’etes pas libre de vous balader nu , ni libre de tuer qui que ce soit . Les deux sont un délit . La liberté se mesure au bien individuel qu’elle apporte , mais aussi au bien commun . Si ces deux lois sont brisées point de liberté . Et c’est là où nous revenons au bien commun . Capice ?

            • Merci pour le  » vous êtes bêtes  » et le  » ducon  » ; c’est juste petit de votre part. Bref je n’ai pas pris pas la peine de lire votre réponse à mon commentaire; j’ai pas envie de débattre avec un type grossier et mal élevé comme vous.

              D.J

              • Je vous présente mes excuses . J’ai eu tort . Pardonnez moi . Je vous en prie . Ne le prenez pas mal . Je suis fautif sur ce coup là , je l’admet . Oui , j’ai été grossier et mal élevé . Ce n’est pourtant pas mon genre . Je suis profondément navré et désolé . Je vous souhaite une excellente soirée . Je concède que j’ai perdu ce débat . J’ai fait l’enfant capricieux . Je ne me suis pas comporté en adulte . Je ne suis pas Dieu , vous savez , et je vous dis cela en étant athée . Considérez que rien ne s’est passé . Vous avez tout mon respect . Cordialement .

        • Je ne saisis pas pourquoi les océans vireraient en monopoles. Je vois très bien comment des lots peuvent être en concurrence. Je ne vois pas la différence entre les terres agricoles et les océans, qui ne sont que des terres mouvantes fait d’eau. Je ne veux pas prétendre saisir toutes les ramifications de ma proposition, mais il me semble que cette supposition d’un pouvoir de marché toxique est lancée trop facilement lorsqu’il s’agit d’évaluer des propositions aussi imaginaires. La comparaison avec les forêts boréales canadiennes me pousse à faire des nuances, qui peuvent faire le lien avec le commentaire de Stéphane Boulot. Si les ressources forestières où océaniques sont abondantes, il est peut être plus fonctionnel de l’exploiter sans trop faire de précautions. La démarche irrationnelle serait de se limiter en poisson et en bois alors qu’il y en a en surplus extrême. Dans ce cas, couper beaucoup d’arbres comme dans la forêt boréale était peut être raisonnable, contrairement à ce que dit les groupes écolos. Dans ce cas, l’effet de la privatisation était positif. Cependant, si la ressource forestière se faisait rare, un propriétaire de forêt aurait intérêt à la préserver, car la forêt elle-même aurait plus de valeur à long terme que la somme de tous les arbres qu’elle contient. Ce calcul ne se fait bien sûr pas si des forêts, il y en a à perte de vu. Je m’égare peut-être. Je réfléchis seulement, donc de grâce, ne me traitez pas d’idiot.

          • Non surtout pas cher Gabriel , je ne vous traiterait pas d’idiot . Vous savez , sur ce site , Contrepoints , un site libéral , l’écologie y est souvent dénigrée . Je suis à la fois libéral , libertaire et écologiste . Donc je fais la synthèse et je réconcilie tout le monde , enfin , toutes choses égales par ailleurs comme je l’ai si souvent lu et entendu dans les amphis (surbondés et bruyants) de mes cours de macro . Vos savez Gabriel , privatiser , j’y suis pour , à fond même . Cependant , voyez vous , y a des moments où la réalité fait choc face à la théorie . Et des forets boréales , y en a pas tant que ça justement . C’est 6% de la surface du globe . Dans le cas de l’Alberta , on pourrait aussi citer le cas de l’oural russe , BP et Total sont venus , ils ont exploité les sables bitumineux . L’Alberta qui avait la plus belle foret au monde , littéralement la plus belle foret au monde , une foret qui devenait rouge et jaune durant la saison froide , une surface grande comme le cinquième de l’Ile de France fut rasée , puis contaminée aux hydrocarbures et aux métaux lourds . Suez et Veolia furent appelés pour réhabiliter le site . Mais malheureusement , le mal fut fait . Un trésor de l’humanité et de la nature fut détruit , peut etre pour plusieurs siècles . Dans des conditions idéales , sans réchauffement climatique , sans incendies volontaires , sans intervention humaine , cette foret aurait eu seulement 40 ans pour repousser . Mais avec la civilisation que nous pratiquons , ça serait très difficile . Et ce fut un cas de privatisation , concession , privatisation , c’est la meme chose , la concession etant une privatisation momentanée . Je dis encore que j’ai du mal à percevoir les vertus de la privatisation ici , parce que en tant que libéraux nous savons bien qu’une privatisation n’est efficace , justement pour éviter les oligo ou monopoles , que quand plusieurs acteurs sont sur un marché . Qu’aurait t il fallu faire dans ce cas , diviser la concession par 11 ou 13 , y inviter plusieurs majors et plus petites pétrolières ? Avec quel résultats ? Quel role aurait joué la concurrence , que j’aime tant , sur la foret boréale d’Alberta ? La méthode générale étant déboiser , retourner le sol , forer , injecter des produits chimiques , que ce soit avec 2 acteurs PB et Total ou meme 100 acteurs , le résultat aurait été le meme . Ici , dans ce cas de figure , malgré que le Canada sit un des pays , le plus avancé sur terre , je distingue deux choses : 1) l’absence d’Etat de Droit évident au niveau provincial et fédéral et 2) le manque de prospective vis à vos des générations futures . Visblement y a eu quelques politiques et hauts fonctionnaires albertains qui se sont mis pleins les poches , et 2) le fond souverain de la province a vu le court terme et n’a pas pensé aux futures générations d’albertins et le tort que ce paysage défiguré et la charge environnementale , parce que la pollution faudra la gérer pour des décennies , leur causera . Ce sont les enfants et les petits enfants qui vont payer l’addition . Et étant donné l’abscence d’Etat de droit quasi général , tous les pays du monde ne sont pas la Scandinavie , le conservatisme , et meme le totalitarisme de la majorité des états de cette planète , y a fort à parier que mettre des concessions sur les océans , parce que personne n’imagine une privatisation de lots ad vitam eternam , produira les memes effets que le cas Albertain . Avant d’aller aussi loin , il faut nous occuper d’abord d’Etat de Droit sur notre planète . Parce que maintenant nous avons le marché , qui n’est pas libéral , mais truffé de corruption , de connivence et de protectionnisme , sans l’Etat de Droit . Or cet Etat de droit il nous le font , car tous les libéraux vous le diront , nous détestons verser des dessous de table ou des poignées de mains avec des chèques entre les doigts ni vu ni connu . Le libéralisme étant la liberté , l’Etat de Droit étant un des fondements de cette liberté , battons nous pour un Etat de Droit mondial , je ne dirais pas que tout irait bien dans le meilleur du monde , mais ça serait sacrément mieux .

            • La différence quant à la nature de la privatisation est essentiel à mon propos. Une concession temporaire n’est pas du tout la même chose qu’un droit de propriété permanent sur une ressource. Ça fait toute la différence. Si je reçois le droit de couper sur une forêt pour 20 ans sans pouvoir vendre sur la marché ma forêt par la suite, j’aurai comme incitatif de couper au maximum puisque, de toutes manières, la forêt n’est pas comptabilisé comme un actif passé mon droit d’exploitation. Si, inversement, la forêt est à moi avec droit de la vendre, alors couper le bois qui a dessus n’est pas une bonne stratégie, car, même si je hausse mon bénéfice net annuel, je diminue la valeur de mon capital à long-terme en devant soustraire la coupe de bois non-revoullé comme un amortissement sur ma forêt. Vous saisissez la nuance ? À ma connaissance, il n’y a pas, dans ce monde, un tel marché où les forêts se vendent. Ce qui existe, c’est une location de forêt temporaire par l’État.

              • Merci pour votre réponse Gabriel . Ecoutez , je pense , j’en suis même convaincu , qu’un droit de propriété permanent sur une ressource ne prémunie pas de l’épuiser . Je peut avoir la propriété de la foret et la raser pour vendre son bois malgré tout si je trouve plus rentable pour moi de la transformer en terre agricole ou en terrain immobilier . Pour moi la solution n’est pas de privatiser les ressources naturelles , quand elles sont sauvages et majestueuses , parce que comme je vous l’ai dit , si l’investisseur voit plus de rendement à exploiter qu’à garder la rente , alors la ressource est perdue , et encore une fois un investisseur peut voir plus d’interet à avoir une ressource dévastée si il pivote son actif vers un autre marché supérieur à la rente par exemple la vente de bois , l’agriculture , l’immobilier , les mines sous marines , la surpêche , etc … Pour moi la solution pour préserver les ressources est quadruple : 1) L’État de droit , 2) la transition énergétique , 3) un droit de regard pour les générations futures et 4) le sens du bien commun . Tout cela est parfaitement libéral et peut s’inscrire parfaitement dans l’économie de marché . Pour illustrer le bien commun , personne n’imagine la privatisation du Louvre . Par exemple , j’achète le Louvre pour disons 150 milliards d’euros . Le Louvre est à moi , je l’ai acheté , j’ai dépensé 150 milliards d’euros pour l’avoir comme actif . Je peut le revendre , je peut vendre des tickets d’entrer , ou je peut le fermer et l’admirer tout seul , je peut faire le Néron et le bruler puisqu’il est à moi j’en fais ce que je veut … Mais si le Louvre brule , est on sur que la perte est de 150 milliards d’euros ? Est ce que l’immatériel c’est à dire ce témoignage sur notre histoire et les originaux ont un prix ? Meme à 10 000 milliards je n’en suis pas sur . La vérité est que le Louvre n’a pas de prix réel ou s’il en avait il serait astronomique … Il en va de meme pour la foret de l’Alberta . A t elle réellement un prix ? Cette foret rouge et jaune pendant la saison froide est elle quantifiable ? Je ne le pense pas . Il y a un préjudice moral à la disparition qui lui n’a pas de prix . Si on décidait de quantifier le préjudice moral , et si tous ceux à travers le monde réclamaient à PB et Total le prix du préjudice moral , il en couterait des centaines de fois le prix de tous les actifs de BP et Total . Donc le prix vendu de la concession à PB et Total n’était qu’une fraction de ce qu’elles auraient du payer . Il en est de même pour les océans . Les océans n’ont pas de prix . Le sens du bien commun non plus …

                • Trop d’émotions dans ce que vous écrivez (majestueuses etc…).
                  Vous dites n’importe quoi sur le Louvre : il y a beaucoup plus de musées privés que de musées publics dans le monde et ce que vous dites est un non-sens économique : personne n’a jamais fait ce que vous dites dans ces musées privés.

                  Même le Metropolitan Museum of Art (6.2 millions de visiteurs PAYANTS) est privé et ne reçoit aucune subvention fédérale : la ville de NY prend uniquement à sa charge les dépenses de chauffage et de sécurité. Mais bien sûr la ville s’y retrouve largement avec le tourisme et le nombre de visiteurs.

                  Idem pour le British Museum.

                   » le bien commun «  un grand moment de rigolade pour un libéral ! Faudra réviser.

                  Sur les concessions vous faites aussi une erreur : tout dépend de ce que vous mettez dans le contrat de concession. Les sociétés autoroutières ont un contrat de concession et doivent rendre des comptes tous les ans sur l’état du réseau. Les opérateurs téléphoniques ont un contrat de concession sur les fréquences et elles ont des objectifs de couverture du territoire. Des associations de pêcheurs ont des concessions (exemple sur sur la Loire) mais doivent faire appliquer un règlement permettant la sauvegarde de la ressource (anguilles). Il y a aussi des centaines de concessions de pèche maritime et ce que vous décrivez n’existe pas.

                  • Salut Sam .
                    Je maintiens ma position sur fait que pour moi , les océans sont un bien commun de l’humanité et ils n’ont pas de prix .
                    Privatiser les océans , ou les mettre en concession , d’abord c’est 72% de la surface du globe , si concession il y a elle peut etre de la taille de la France ou meme de l’Alaska et pour moi ces deux concessions n’ont pas de prix . C’est quoi le prix de la concession ? Le volume d’eau ? Les ressources halieutiques ? Les espèces protégées ? Les coraux ? Le méthane ? Les hydrocarbures ? Le minerai précieux ? Les sources d’eaux douces sous marines ? Le prix du préjudice moral si destruction il y a ? Tout cela à la fois ? Vous voyez bien que c’est absurde d’essayer de mettre un prix sur tout ça . Le vrai prix est astronomique . Meme la Banque Centrale de Chine , le Fond Souverain des Emirats ou Apple avec leurs réserves gigantesques pourront tout juste se payer une concession …
                    Et puis où est le problème a etre ému ? Oui la foret boréale de l’Alberta qui a été coupée fut majestueuse ! Il en reste des espèces cousines en Colombie Britannique , dans le Maine et au Labrador , j’espère que ces forets resteront protégées . Et puis arretez de juger les gens , cuilà est ému , cuilà ne l’est pas . Décomplexez vous et petez un coup .
                    L’océan n’a pas de prix .
                    Le bien commun , vous trouverez une explication par ici : https://www.google.fr/#q=bien+commun
                    C’est de la morale et les libéraux sont tout sauf dénués de morale . On ne vit pas sans morale .
                    A la privatisation du bien commun , je suis un grand fan de la privatisation et de la concurrence parce que je trouve que c’est l’état naturel de l’économie et des échanges , mais je ne suis pas un dogmatique de la privatisation . Tout n’est pas à privatiser , surtout pas les océans .
                    Pour les sauver , je préfère plutôt 1) le bien commun , 2) l’etat de droit ,3) le droit de regard des générations futures , 4) l’écologie et 5) le progrès scientifique et technique .
                    Essayons ces 5 là d’abord avant de privatiser des océans qui n’ont pas de prix et qui ne se privatisent pas puisque la taille du lot serait de la taille du Texas ! Capice baby ?

                    • Bon vous avez déjà abandonné votre idée des musées !

                      Vous êtes encore dans l’erreur sur ce qu’est une concession et c’est dans le contrat que se trouve la réponse.
                      La concession peut être limitée à l’exploitation d’une seule ressource sur l’étendue de la concession et pour un un plusieurs produits bien déterminés. Il peut y avoir différents indicateurs qui permettront d’estimer comment est exploitée la ressource, le respect de l’environnement, la dépollution etc… ainsi que des clauses sur la remise en état du site.

                      Vous dites que ça n’a pas de prix, alors expliquez moi comment des permis d’exploration sont actuellement accordés à des entreprises qu’elles soient terrestres ou marines et comment se fait l’évaluation de la rente ? Tout a un prix.

                      Que les océans soient ou non privatisés ils sont d’ores et déjà exploités par les pêcheurs et pour ce qui est de l’exploration minière il y a d’ores et déjà des explorations qui se situent en dehors des eaux territoriales et il ne faudra pas attendre 20 ans avant qu’elles soient productives car les océans sont une ressource énorme.
                      Je ne vois pas ce que la taille d’un lot vient faire dans l’histoire : pourquoi vouloir faire des lots de la taille d’un pays ? D’autre part même si on imaginait qu’une entreprise possédait la moitié de l’atlantique nord pour la pêche, au moins on serait sûr qu’elle ferait prospérer la ressource tout en distribuant des licences de pêche en faisant respecter sa réglementation et ce pour ne pas réduire sa richesse et rester intéressante pour les pêcheurs qui sinon s’en détournerait pour aller sur des lieux de pêche mieux gérés.
                      D’autre part ce type de concession n’empêcherait pas d’avoir sur les mêmes lieuxdes concessions plus réduites pour l’eploitation minière.Il n’y a en fait aucune différence entre l’exploitation d’un océan et celui d’une terre : on peut avoir une forêt exploitée d’un coté pour son bois et d’un autre pour la chasse.

                      Pour le bien commun voyez plutôt le site wikiberal et aussi sur le même site « la tragédie des biens communs ».
                      Un bien commun n’est à personne et c’est cela le problème : voyez les dégâts faits lors des manifestations, dans les logements sociaux, sur les places publiques.

                      Les générations futures : vous feriez mieux de vous inquiétez de la dette que vous leur laissez.

                      Il semble que vous ayez l’impression qu’en privatisant les océans on vous enlève quelque chose alors qu’en fait votre droit d’y circuler persisterait mais sous conditions de respecter la propriété et la réglementation s’y appliquant.

                      Pour ma part je suis persuadé que les océans seraient beaucoup plus propres, comme est propre le terrain de camping, le domaine skiable ou l’étang privé : car c’est dans l’intérêt de ceux qui les possèdent.

                    • @sam player
                      Salut .
                      Ecoutez , j’ai 30 ans , encore jeune . Ne me faites pas le cout du je laisse de la dette à mes enfants , que je n’ai encore pas d’ailleurs …
                      Oui les concessions offshores ont un prix … Mais ce n’est pas l’océan qui est en concession , c’est le plateau continental qui est en concession , c’est à dire ce qui est mis en concession ce sont des terres immergées . C’est le meme principe que l’exploitation minière , gazière ou petrolière sur des terres immergées .
                      Les concessions n’empêchent pas les dommages à l’écologie : voyez l’explosion de la plateforme Deep Water Horizon dans le Golfe du Mexique . Une pollution équivalente à 16 fois l’Exon Valdes a éprouvé un écosystème fragile .
                      Donc c’est vous qui n’avez pas compris l’objet de cet article qui est de tenter de protéger les océans . Vous confondez la concession des océans avec la concession du plateau continental . Je vous ai déjà répondu dans une précédente réponse que l’océan est bien plus qu’un plateau continental … Mais vous retenez ce que vous voulez apparemment .
                      Vous etes bloqué dans le passé , dans des modes de consommations du passé . Un passé , et présent d’ailleurs , qui ont fait et fait des dommages considérables à la biosphère .
                      Vous etes bloqué sur la peche . Pourquoi pecher , épuiser et risquer l’extinction d’espèces de poisson , quelque soit la durabilité et la gestion des ressources , alors qu’il y a la pisciculture ? Ou la pisciculture n’est pas assez libérale à vos yeux ? On peut très bien cultiver le poisson et ne rien prélever sur les ressources halieutiques sauvages . Les détenteurs de chalutiers peuvent très bien se transformer en pisciculteurs , où est le problème ? Mais là , ça suppose une révolution culturelle .
                      Des mines sous marines? Vous blaguez ? Vous savez les dégats que ça fait justement sur les ressources halieutiques ? C’est pour cela que je vous dit que vous etes bloqué dans le passé . On peut très bien recycler les métaux et satisfaire la consommation mondiale de métaux sans dévaster les terres émergées ou immergées . Ou c’est parce que c’est sous la flotte que c’est moins grave pour vous ? Tous ces grammes d’or , d’argent , de titane , de platine qui sont dans l’electronique grand public sont jetés en majorité par les habitants de cette planète dans des décharges ou elles sont incinérées et perdus . Y a une opportunité pour le privé de recycler tout ça et d’entirer les métaux dont nous avons besoin . Mais là aussi c’est une révolution culturelle .
                      Vous avez l’air d’opposer liberté et bien commun . Ils ne sont pas opposables , ils sont complémentaires . Celui qui s’oppose au bien commun et qui le dénigre c’est son avis , sans plus . Mais ce n’est pas parce que je vous dit que le chiffre 3 ou une table sont mal que c’est vrai . Le philosophe libéral qui oppose le bien commun à la liberté c’est son droit mais ça en reste là .
                      Par exemple , la liberté est à la fois un bien privé et un bien commun … Vous avez interet à etre libre , mais nous avons tous intérêt que notre société soit libre . C’est cette dualité de la liberté vis a vis de l’individu et du bien commun qui amène à la fin de l’esclavage par exemple .
                      RAPPEL : Un lot d’océan est la somme : du volume d’eau + des ressources halieutiques + des ressources en méthane + des ressources en minerai + des ressources gazières + des ressources pétrolières , on peut meme imaginer y inculre la surface pourquoi pas sur la quelle peut etre pratiquée de la construction flottante ou de l’agriculture flottante et incluons aussi le prix du préjudice moral en cas de perte de l’équilibre de l’écosystème . Ca fait trop , ce n’est pas quantifiable et ça n’a pas de prix . Vous allez vous rappeler les concession pour les hydrocarbures , je vous ai déjà dit que c’est une concession pour les terres immergées du plateau continental et pas tout le package que j’ai décrit . Pas de prix à tout ça . Les océans sont sauvable , faut juste que l’humanité change ses modes de consommation , ses modes de gestion des villes , qu’on bascule vers les produits biodégradables , qu’on recycle plus , qu’on prenne en compte les générations futures et tout ira bien . C’est faisable . Pas besoin de privatiser le Golfe de Gascogne pour ça parce qu’il n’a pas de prix et que c’est trop vaste .

                    • Bon en fait vous répétez la même chose en boucle.
                      Bonne soirée. Ça n’a pas de prix !

                    • Bonne soirée à vous aussi .
                      Merci pour ce débat . Dites , vous avez quel age et vous êtes originaire d’où ?

  • On pourrait aussi privatiser l’atmosphère, plutôt que de parler d’air libre ou d’eaux libres. Le problème avec les océans est d’abord une affaire de responsabilité, et d’autorité qui fasse appliquer cette responsabilité non sur des procès d’intention, mais sur des faits où il y a un véritable préjudice et de véritables coupables. Pour le reste, de grâce, ne donnons pas plus de pouvoir à ceux dont les motivations sont de disposer d’un royaume pour pouvoir emm… leur prochain et lui dicter sa conduite en « vertu » de principes sectaires et sans la moindre logique.

    • « Le problème avec les océans est d’abord une affaire de responsabilité, et d’autorité qui fasse appliquer cette responsabilité… »

      Déjà qu’à l’échelle d’une commune c’est difficile de faire respecter un espace public, alors à l’échelle du monde je ne vous en parle pas.
      J epartage l’avis de l’auteur : seul le privé sait faire respecter sa propriété. Cela pourrait d’ailleurs passer par des concessions.

  • @Gabriel :

    J’aime bien l’idée de faire réfléchir les gens et l’exemple est de taille.

    Je ne sais pas si vous avez lu l’album 43 de Lucky Luke, des barbelés sur la prairie ? Même exemple, appliqué aux prairies de Midwest et réflexion sur la cohabitation entre éleveurs et agriculteurs.

    En fait, la propriété privée est une solution, quand l’usage d’une ressource « publique » crée un conflit, or malheureusement (pour les poissons), il n’y a pas de conflit économique sur l’océan : il n’existe que des éleveurs et aucun (ou si peu) agriculteurs (remplacez éleveurs par pécheurs et agriculteurs par … rien vu qu’ils n’existent pas)

    Je persiste à dire que la propriété n’est pas la seule solution découlant de la liberté et ne peut donc être la seule base d’une philosophie politique : il y a des éléments « horizontaux » (la langue par exemple) et des éléments verticaux (comme la propriété), la solution reposant sur l’équilibre des deux et surtout du choix de l’un ou de l’autre.

  • y a comme un défaut a votre raisonnement , les océans , les terres la planète en son entier et l’univers sont déjà privatisés…. par les états…sauf qu’ ils ne peuvent pas être partout et tout avoir sous contrôle comme un petit propriétaire alors ils délèguent quand c’est possible : une propriété n’existe que si on peut la défendre par des lois ou les armes a la main.
    voir la mer de chine où un changement de propriétaires est en cours !

    • « Privatisés par les États ». Tout dépend du sens de vos mots. Elles ne sont pas privatisés au sens où personne ne possède des lots d’océans qu’ils peuvent vendre sur le marché des océans. Ce que vous entendez par « privatisés », c’est de permettre à des acteurs privés d’en faire usage, alors que l’espace, lui-même, demeure public. Pour vous, « privatisés » = loués par l’État à des organisations privées. J’utilise « privatisé » dans un autre sens. Sinon, je ne suis pas sûr de comprendre votre remarque su la nécessité de défendre une propriété, mais je peux vous répondre que, selon moi, la défense de la propriété privée devrait être aussi privée. C’est-à-dire, dans le cas des océans, que les propriétaires des océans, pour en être propriétaires, ont la responsabilité d’en défendre les limites, puis que l’État ne le fera pas mieux qu’eux. Bien sûr, je discutes au niveau des principes et je sais qu’en réalité, le monde ne fonctionnera pas comme cela dans les prochaines décennies.

  • Bonjour,

    j’aime bien cette formule :  » on sait tous passé l’adolescence qu’ il y a des contraintes dans la vie  »

    Manifestement ce n’est pas le cas de certains , pour qui nous pourrions faire n’importe quoi (liberté chérie) , la seule vraie question -selon eux – se résumant à public ou privé . Or l’accumulation des savoirs , des progrès de la science nous indiquent , que la vraie solution n’est ni public , ni privé , mais à l’image des « No Fly Zone » , instaurer sur cette planète des « No Human Zone  » .

  • Même en temps que libéral, je ne suis pas dérangé par le fait que mon (mini) État idéal reste responsable de la pérennité du patrimoine : milieux naturels, constructions, objets d’art exceptionnels. Mais pas obligatoirement propriétaire. On pourrait acheter la Joconde mais pas l’abîmer ou la mettre en danger en la vendant à n’importe qui, sous peine de prison. On pourrait pêcher sur sa parcelle de Méditerranée mais pas avec des chaluts qui détruisent tout – même sanction. Mais je vais aussi me faire traiter de toutes sortes de noms d’oiseaux 😉

    • La plupart des tableaux, même ceux que vous voyez dans des musées, font partie de collections privées.
      Je me demande d’où vient cette idée que quelqu’un achèterait une oeuvre d’art pour la détruire : ce sont les FRAC (fonds régionaux d’art contemporain) qui ont des milliers d’oeuvres dans des sous-sol obscurs, oeuvres que personne ne verra jamais.

  • « mais le but plus profond de cet article n’est pas tant d’amener ce changement dans le monde de mon vivant, mais de vous faire réaliser que le public, c’est nul comme principe, puis que le privé, c’est cool »

    Tout à fait en accord avec la ligne du blog. Tortue Ninja , on va combattre les méchants communistes – Wé wé trop COOL ! Celui qui fera le plus gros vomito sur le service public, il aura des bonbons.

  • Pour être originaire d’une région littorale, l’argument de privatiser la mer ne me convint pas vraiment… C’est un terrain sans loi tant qu’on ne se fait pas choper, alors y mettre un titre de propriété, à part si on a les moyens de le faire respecter (en gros quand on est une multinationale-grand groupe qui aura les moyens de mettre des patrouilles marines. Pas hyper libéral quoi…). Il suffit de voir la guéguerre que se mène les pêcheurs côtiers par ici, à couper les cordes de casier ou à les chourrer/vider. On en rigole à ce niveau là.
    D’autant plus que les ressources marines bougent d’une région océanique à l’autre… Protéger les Thons Rouges dans une hypothétique réserve méditerranéenne privée, pour pouvoir les massacrer dans une autre (puisque c’est privé, le propriétaire pourra faire ce qu’il voudra)…

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