Pourquoi l’Union Européenne est condamnée

Pourquoi l’Union Européenne ne pourra survivre à la prochaine crise financière.

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Pourquoi l’Union Européenne est condamnée

Publié le 23 septembre 2016
- A +

Par Alasdair McLeod.
Un article de Mises.org

Pourquoi l'Union Européenne est condamnée
By: DonkeyHoteyCC BY 2.0

Nous sommes habitués à regarder les malheurs de l’Europe d’un strict point de vue financier. C’est une erreur, parce que cela nous fait passer à côté de la vraie raison pour laquelle l’UE va échouer et ne survivra pas à la prochaine crise financière.

Normalement, on survit à une crise financière grâce aux actions des banques centrales en tant que prêteur en dernier ressort. Cependant, l’origine et la construction de l’Euro, et de l’UE elle-même, risquent d’avancer la prochaine crise financière aux mois à venir, et de faire que celle-ci dépasse la capacité de la BCE à sauver le système.

L’Union européenne, création des États-Unis

europe-condamnee-rene-le-honzecOn doit se rappeler que l’Union Européenne est à l’origine une création de la politique étrangère des États-Unis après-guerre. Leur priorité était de bloquer l’avancée du bloc communiste. Pour arriver à ce but, trois éléments de leur politique envers l’Europe ont été définis. Il y a d’abord eu le plan Marshall en 1948, qui a fourni des fonds pour aider à la reconstruction des infrastructures de l’Europe.

Cela a été suivi par la création de l’OTAN en 1949, qui a permis d’assurer la présence de bases militaires américaines et britanniques permanentes en Allemagne. Enfin, le Comité Américain pour une Europe Unie (the American Committee on United Europe), une organisation financée par la CIA, a été créé pour promouvoir discrètement l’union politique de l’Europe.

Celle-ci n’est donc en rien un développement européen naturel. Malgré cela, le concept d’union politique, initialement sous la forme de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA), est devenue réalité avec le traité de Paris en 1951, avec six membres fondateurs : la France, l’Allemagne de l’Ouest, la Belgique, le Luxembourg et l’Italie. La CECA a évolué vers l’UE d’aujourd’hui, avec 21 pays membres supplémentaires sans compter le Royaume-Uni, qui a décidé de quitter l’union.

Pas d’identité nationale européenne

Les pays fondateurs ayant conservé leurs caractéristiques nationales, l’UE ressemble à un patchwork politique dont chaque élément a conservé ses caractéristiques d’origine. Après 65 années, un Français est toujours un fervent nationaliste français. Les Allemands sont caricaturalement Allemands, et les Italiens restent délicieusement Italiens. La Belgique est souvent désignée comme un non-pays, et est toujours divisée entre les Wallons et les Flamands. En tant qu’organisation, l’UE manque d’une identité nationale, et donc de cohésion politique.

C’est la raison pour laquelle la commission européenne de Bruxelles a dû faire beaucoup d’efforts pour s’affirmer. Elle souffre néanmoins d’un problème insurmontable : elle n’a pas d’autorité démocratique. Le parlement européen a été conçu pour ne pas détenir de pouvoir, et ne trompe donc que les ignorants. Le pouvoir résidant toujours dans une cabale réduite d’États-nation, les dirigeants nationaux ne font que semblant de respecter la bureaucratie bruxelloise.

Soumission à l’axe franco-allemand

La relation entre les dirigeants nationaux et la Commission européenne est délibérément une relation de long terme, dans le sens que la perte de souveraineté est utilisée pour soumettre progressivement les autres pays membres de l’UE à l’axe franco-allemand. La logique sous-jacente était de faire de l’Europe une zone de commerce protégé dans l’intérêt conjoint de la France et de l’Allemagne, en les protégeant du marché libre.

Trouver les compromis nécessaires n’a pas été facile. Depuis la seconde guerre mondiale, la France a été très protectionniste envers sa propre culture, en insistant pour que les Français n’achètent que des produits français. Le succès de l’Allemagne vient de l’épargne qui, en encourageant les investissements industriels, a conduit à une forte capacité d’exportation. Ces deux pays, partageant une frontière commune, avaient et ont toujours des valeurs très différentes, mais ont réussi à concevoir et à mettre en place la Banque Centrale Européenne (BCE) et l’euro.

Le rôle de la classe politique allemande

En Allemagne, les défenseurs d’une monnaie forte de la Bundesbank ont perdu face aux intérêts industriels, qui ont cherché à profiter d’une monnaie plus faible. Cela concordait avec ses préférences politiques, et c’est bien la classe politique qui contrôlait la relation avec la France. En France les intégrationnistes, à nouveau des politiciens, ont gagné face aux industriels, qui cherchaient à protéger leur marché domestique face à la compétition allemande.

Lorsque la monnaie commune a été initialement proposée, deux problèmes futurs ont été ignorés. Le premier était l’adaptation des autres pays rejoignant l’euro à la perte de leur monnaie nationale, et le second était la manière dont le Royaume-Uni, avec sa culture anglo-saxonne basée sur le marché, pouvait s’adapter à un modèle plus européen. Le second problème n’a pas tardé à se manifester brutalement, avec le retrait de la livre sterling du mécanisme de taux de change européen (MCE), précurseur de l’euro, en septembre 1992.

La naissance de l’euro

L’euro a finalement vu le jour à la fin du siècle. Le compromis franco-allemand a conduit à la nomination d’un Français, Jean-Claude Trichet, comme deuxième président de la BCE. Tout se passait bien puisque l’abandon des monnaies nationales et l’acceptation progressive de l’euro signifiaient que les États de l’Eurozone pouvaient emprunter moins cher en euro que dans leurs propres monnaies nationales.

Le risque des obligations était mesuré contre les bunds allemands, les obligations traditionnellement au taux le plus faible d’Europe. Après peu de temps, le spread entre les obligations allemandes et celles émises par d’autres pays de l’Eurozone a été vu comme une opportunité de profit et non plus comme le reflet d’un risque relatif. Les banques européennes, les compagnies d’assurances et les fonds de pensions ont tous bénéficié de l’augmentation significative des prix des obligations émises par les membres périphériques de l’UE, et ont investi en conséquence.

La violation du traité de Maastricht

En retour, ces emprunteurs ne se sont pas fait prier pour répondre à cette demande en émettant d’énormes quantités de dettes, en violation du traité de Maastricht. Le crédit bancaire s’est également étendu, en laissant le système bancaire dangereusement exposé.

Le mécanisme de contrôle de cette explosion de l’endettement aurait dû être le pacte de stabilité et de croissance sur lequel les États se sont entendus à Maastricht en 1993. Cinq règles ont été définies, dont deux qui nous intéressent particulièrement. Les États membres devaient garder leur déficit budgétaire en dessous de 3 % du PIB, et la dette gouvernementale devait rester en dessous de 60 % du PIB.

Ni l’Allemagne ni la France ne remplissaient le critère de la dette sans truquer leurs comptes, et la seule raison pour laquelle le déficit était conforme au Pacte était un mélange de comptabilité douteuse et de timing favorable du cycle économique. Aucune mesure n’a jamais été prise pour faire respecter le mécanisme de contrôle.

Aucune responsabilité envers la nouvelle monnaie

Depuis le début, aucun pays n’a eu le moindre sens de responsabilité envers la nouvelle monnaie. Les règles ont été ignorées et l’euro est devenue la vache à lait des gouvernements membres, ce qui a été propulsé sur le devant de la scène par l’échec de la Grèce.

Le système bancaire de l’Eurozone, comprenant les banques centrales nationales et la BCE, mutuellement engagées dans un système de règlement bancal nommé TARGET, est devenu le moyen pour les États membres d’acheter des biens allemands à crédit. On aurait été tenté de dire « tant mieux pour l’Allemagne » si le crédit n’avait été pas fourni par l’Allemagne elle-même. Cela revient à prêter de l’argent à son client lors d’une transaction truquée. La faille présente à la construction du système est maintenant un volcan grondant prêt à exploser à tout moment.

Les Allemands veulent récupérer leur argent ou, a minima, ne pas y renoncer définitivement. Les débiteurs ne peuvent pas payer et ont besoin d’emprunter plus d’argent juste pour survivre.
Aucun des deux partis ne veut regarder la réalité en face. Cela a commencé avec l’Irlande, puis Chypre, suivie par la Grèce et le Portugal. Ce sont de petits débiteurs que l’Allemagne, sous l’impulsion de son ministre des Finances Wolfgang Schäuble, a réussi à soumettre, et qui sont maintenant des zombies économiques.

Le vrai problème vient de l’Italie

Le vrai problème vient de l’Italie, qui est aussi en train de sombrer avec un ratio dette/PIB estimé à plus de 133%, et qui continue de monter. Si l’Italie tombe, elle sera suivie par l’Espagne et la France. Herr Schäuble ne peut pas faire rentrer si facilement ces débiteurs majeur dans le rang, parce que si cela devait arriver, le système bancaire de toute l’Eurozone se retrouverait en grande difficulté, ainsi que le gouvernement allemand lui-même. Les épargnants allemands sont également en train de prendre pleinement conscience qu’ils vont devoir payer la facture.

La première ligne de défense, comme toujours, sera la BCE, qui agira en prêteur de dernier ressort pour garder les banques à flot. La seule manière d’y parvenir est d’accélérer l’impression d’euros et de monopoliser le marché de la dette de l’Eurozone. La question est de savoir si la BCE pourra ou non maintenir la monnaie debout avec ce passif sur son propre bilan, et pour combien de temps.

Pour le moment, l’Euro apparaît comme un Goliath, invincible. Il représente l’establishment européen anti-libre-marché, que personne n’a osé contester. Cela explique probablement que la BCE puisse imposer des taux d’intérêt négatifs et ne pas en subir les conséquences. Mais des failles sérieuses sont en train d’apparaître. D’abord, nous avons eu le Brexit, qui sera probablement suivi par la sortie d’autres petits États. La crise bancaire italienne se manifestera presque certainement bientôt, et le référendum italien sur la constitution le mois prochain sera également un obstacle important à surmonter.

Panique politicienne

Les politiciens sont en mode panique, et assurent à qui veut les entendre qu’il n’y a aucun problème que davantage d’intégration et une nouvelle armée ne pourront résoudre.

Pendant ce temps, l’attitude autoritaire de la Commission européenne et la crise des réfugiés sapent le soutien de l’opinion publique pour le statu quo. Angela Merkel, jusqu’à présent vue comme invincible, a perdu le soutien des électeurs allemands. Marine Le Pen, leader du Front national, souhaitant que la France sorte de l’UE, est en tête des sondages d’opinions récents pour l’élection présidentielle française de l’année prochaine. Les hommes forts de l’Europe sont en difficulté.

Tous les éléments pour un désastre politique et financier majeurs sont maintenant présents. La question de savoir s’il sera le déclencheur, ou s’il sera lui-même déclenché par d’autres évènements externes reste ouverte. Dans tous les cas, le délai avant une crise de l’Eurozone semble maintenant se compter en mois.

L’effet sur les marchés, au-delà d’un choc sévère sur leur totalité, sera vraisemblablement double. D’abord, les flux internationaux vont délaisser l’euro en faveur du dollar. Vu le poids de l’euro dans l’index du dollar, toutes les monnaies subiront des perturbations majeures. Ensuite, les résidents de l’Eurozone ayant des dépôts bancaires vont vraisemblablement chercher refuge vers l’or physique, à mesure que les signes de l’effondrement prochain de leur monnaie se font plus visibles, parce qu’ils n’ont pas d’autres endroits où aller.

Quelle que soit la manière dont on regarde la situation, il est de plus en plus difficile d’imaginer un autre dénouement qu’un effondrement complet de cette construction politique mal formée, promue à l’origine dans l’intérêt des États-Unis par une organisation financée par la CIA. L’Euro, dépendant d’une cohésion politique au lieu de venir d’une demande du marché, cessera simplement d’être une monnaie, dans un futur proche.

Sur le web Traduction Contrepoints.

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  • J’ai l’ impression de lire Charles Gave!!

  • une mauvaise construction , avec des fondations branquignolantes , finit toujours par se casser la gueule ; l’union européenne , c’est comme un batiment qui a été construit avec de mauvais produits , des mauvais plans et des travailleurs médiocres et qui s’écroule dés lors qu »un séisme se déclenche ;

  • J ai une petite question quand meme ( et comme un peu d optimisme ne nuit pas ^^ ). Ne peut on pas esperer une réforme lente mais positive de certain pays qui pourrait éviter le naufrage de l ue ? Par exemple l irlande a réussi a réformer son économie et à éviter la catastrophe. Les réformes qui se jouent en italie peuvent aller dans ce sens. Chypre a réussi a sortir du marasme financier et le brexit n a pour l instant pas réellement entravé le libre marché vis a vis de la grande bretagne et des usa. Peut etre que l ue de la mittel europa est mort mais que cette mort lente va assainir l ue et ne laisser qu une zone d’échange économique à l interventionisme limité.Je ne crois pas trop aux crise et aux ruptures je vois plutot une évolution lente amorphe et pataude.

    • Irlande Chypre sont des petits petits, les purger n’a pas ébranlé les autres, tentez de purger l’Italie, l’Espagne, la france ….

  • tout article se terminant par  » refuge vers l’or physique » me met les neurones en ébullition , et pourquoi pas le diamant , le palladium , le cuivre ou une vulgaire terre agricole ?

    • Un peu moins pratiques, question valable cependant.

    • pas le diamant (ni les autres pierres précieuses : émeraude, rubis et saphir, etc. ) parce que ça se fabrique pour 100 fois moins cher que vendu dans les magasins.
      Le palladium ou le platine, pourquoi pas, effectivement ; ça existe en pièces et lingots
      Le cuivre n’est pas assez cher pour que ça soit commode, on en fait les pièces de 1 – 5 centimes
      La terre agricole, c’est de l’immobilier, ça ne vaut que pour autant qu’un système légal fonctionnel vous en garanti la jouissance

    • Les terres et les biens matériels peuvent être s saisit par l’Etat parce que, bon, ben voilà.
      L’or a déjà été interdit dans le passé.
      Pour des terres, il y a le droit de préhenpsion si vous voulez vendre, ou bien tout simple l’expropriation.
      Pour de bâtiments: Méchants méchants propriétaire!! Pis en plus, y faut de la place pour loger les réfugiés. On va pas les mettre dans les châteaux du PS, tout de même.
      Diamants? Voyons, des blanc de quel qualité? Désolé, trop de différences de détails invisible pour un non-averti et qui influent énormément sur la valeur.
      Palladium? Le type qui accepte de vendre boîte de conserve ou voiture ou maison, y sera-t-il seulement ce que c’est?
      Bref… De pratique, reconnu et cachable facilement, il n’y a que l’or.

      • On oublie tout le temps que l’argent offre les mêmes avantages de valeur-refuge que l’or. De plus, quand le cours de l’or grimpe, mécaniquement celui de l’argent aussi. Et comme on y a moins recours, cela rend l’argent d’autant plus accessible, facile à acheter et à garder, et son coût moindre le rend aussi plus accessible pour les ménages aux revenus plus modestes.

        • L’argent n’offre pas les mêmes avantages de valeur refuge que l’or.
          Les deux métaux ont quasi la même densité à environ 20g/cm3 mais l’argent cote 70 fois moins que l’or.
          1kg d’argent équivaut à peu près 15g d’or.
          Et comme les métaux s’achète en lingotin de 1g vous pouvez avec seulement 40€ acheter de l’or.
          Par contre si vous prévoyez la fin du système monétaire la détention d’argent pour des transactions de petit montant s’avèrera très utile mais en détenir plus de 1000€ (soit environ 2kg) n’a pas grand sens.

      • Vous oubliez les crypto monnaies.

        Ces dernières ne nécessitent que deux choses, que les particuliers restent approvisionnés en électricité et jouissent d’une connexion internet.

        Dans un cadre plus redoutable de cessation de ce genre d’activité, d’accord, le retour aux métaux a son sens.

        • Les crypto monnaies ont un gros défaut pour pouvoir être considérée comme valeur refuge c’est leur faible ancienneté.
          L’or présente l’avantage certains de plusieurs millénaires d’utilisation.

  • Questions: en quoi cela gêne-t-il la Commission Européenne de ne pas avoir d’assise démocratique?
    Le dollar n’est-il pas autant menacé que l’euro?

  • J’aime beaucoup cette approche : vu de l’extérieur l’UE et note quotidien politico-adlinistrativo-financier est sensiblement différent.
    Il reste une option qui n’a pas été évoquée : celle de la faillite d’une ou deux grande banque, ou de la cessation de paiement d’un État majeur (Italie, France, etc).
    Peu probable selon beaucoup, mais pas impossible.
    Les conséquences peuvent être délicates à vivre pour les habitants. Nous ne sommes pas à l’abri d’un conflit autre que monétaire ou économique.
    En ce sens, investir une part de ses économies dans l’adhésion à une société de chasse ou à un club de tir, histoire de pouvoir détenir armes et munitions et d’apprendre à s’en servir n’est pas idiot…

  • Qu’importe pourquoi et comment l’Europe a été construite, ce qui importe est ce qu’elle est et pas que la CIA ait eu un rôle il y a 50 ans. L’usage de tels arguments ainsi que la question de « l’or refuge » aurait plutôt tendance à décrédibiliser l’analyse. Les dirigeants politiques sont certes aux abois, ayant de plus en plus de mal à faire face aux problèmes qu’ils ont créés. La question est uniquement de savoir comment on sortira des crises politique et économique : par une embellie miraculeuse, par plus de réalisme ou par une explosion.

    • En juin les achats d’or physique en grèce ont été multiplié par 2 face au risque de faillite.
      Quand l’état grec fera faillite il vaudra mieux avoir de l’or physique que des euros sur votre compte en banque..

  • Intéressant résumé historique de la construction de l’U.E. Beaucoup d’affirmations péremptoires dans cet article, mais pas beaucoup d’aguments pour les soutenir. L’institut Mises basé en Alabama est bien aimable de nous donner son point de vue, mais il ne fait pas vraiment avancer le débat.

    L’édifice européen est le résultat de beaucoup de négocations et de comproms, il est peut être bancal mais il a tout de même déjà résisté à pas mal de crises. C’est à nous, les européens, de nous mobiliser pour le soutenir (ou pas).

  • Pourquoi l’or physique et pas autre chose? Pourquoi si alarmiste?
    Parce que l’auteur bosse pour une société vendant de l’or physique.
    L’analyse est intéressante à condition de ne pas perdre de vue le conflit d’intérêt de l’auteur payé pour nous faire acheter de l’or (refuge traditionnel en cas de crise, que la fin de l’euro ne manquerait pas de créer…)

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