Le bilan caché de François Hollande

Ces 5 points du bilan de François Hollande qui sont passés sous silence pour ne pas le gêner aux élections présidentielles prochaines.

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Le bilan caché de François Hollande

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 27 août 2016
- A +

Par Claude Robert.

Le bilan caché de François Hollande
By: Jean-Marc AyraultCC BY 2.0

On le sait, le bilan économique et sécuritaire de F. Hollande est particulièrement sombre. La comparaison de l’évolution du taux de chômage, du taux de croissance et du niveau de la dette publique avec le reste de l’Europe montre un décrochage exclusivement français.

Parce qu’il est unique et régulier depuis plus de deux  ans, et qu’il s’est donc produit malgré l’environnement immédiat, ce décrochage constitue la signature incontestable des mauvais choix et des entêtements idéologiques du gouvernement socialiste. Quant au domaine sécuritaire, le résultat est effroyable, avec un nombre de victimes du terrorisme sur le territoire national tout simplement inimaginable.

Pour autant, les conséquences néfastes de cette parenthèse socialiste ne s’arrêtent pas aux seuls constats chiffrés. C’est même probablement dans le domaine symbolique et moral que les dégâts seront les plus dramatiques, avec rien moins que :

  • la décrédibilisation de la fonction présidentielle
  • la déconsidération de l’action politique
  • la dévalorisation de la justice, de la police et de l’éducation nationale
  • le discrédit du libéralisme et la consolidation du mythe étatique
  • l’essor du populisme

Décrédibilisation de la fonction présidentielle 

Outre cette incapacité à agir et à prendre des risques (l’un ne va pas sans l’autre), F. Hollande aura saccagé le statut de la fonction présidentielle sans doute encore plus violemment que ne l’aura fait son prédécesseur. Contrairement à ce que l’on peut supposer de prime abord, l’épisode des rendez-vous galants chez l’actrice Julie Gayet n’a rien d’anodin.

Comment justifier en effet qu’un Président qui, à l’Élysée, passe ses journées à ne pas prendre de décisions efficaces, voire à ne pas prendre de décisions tout court, puisse s’en aller discrètement le soir se délasser à quelques pas de là avec une jeune et jolie actrice ? Passe encore d’un Président efficace et consciencieux. Mais d’un Président qui accumule les contre-performances ? Ne devrait-il pas travailler jour et nuit jusqu’à ce qu’il soit digne de sa position ? Existe-t-il quelque chose de plus important, lorsque l’on dirige un pays en recul, que de s’atteler à son redressement ? Comment le Président trouve-t-il le temps de s’amuser ?

Pendant cet épisode affriolant, sur CNN (chaîne à l’audience mondiale), F. Hollande a été tristement comparé à un « Berlusconi sans les compétences ». Bien évidemment, la vie privée ne nous regarde pas. Sauf lorsque celle-ci se trouve en incompatibilité avec la fonction et les circonstances publiques. Et dans ce cas, c’est le bashing assuré !

Pourtant, certains agissements ayant trait à son métier même de Président ont créé des torts encore plus gravissimes. Lorsque par exemple à des journalistes qui lui demandaient si la mesure qu’il présentait n’allait pas s’avérer ruineuse, il avait benoîtement répondu : « cela ne coûte rien , c’est l’État qui paie ». Tout d’un coup, une partie de la population s’est ainsi rendu compte que notre pays avait à son sommet un personnage inconséquent. Une prise de conscience encore plus terrible s’est alors imposée, douloureuse et même déprimante : la France est une démocratie d’opérette puisque n’importe qui peut en devenir le Président.

Le fait que F. Hollande court derrière les faits divers et en devienne le porte-parole presque officiel (accident de la Germanwings, sinistres en France ou à l’étranger, funérailles de personnages célèbres, attentats, Coupe d’Europe de foot, Jeux Olympiques…), comme s’il recherchait coûte que coûte des occasions pour se mettre en avant, n’aura fait qu’accentuer cette étrange impression d’avoir au sommet de l’État une espèce de pantin sans aptitude ni conviction. Forcément, l’effet est désastreux sur le statut même de la fonction présidentielle.

Déconsidération de l’action politique

Sans doute F. Hollande n’imaginait pas à quel point son mensonge, lorsqu’il avait affirmé sur la chaîne télévisée d’État : « nous avons bien redressé le pays en quatre ans », pouvait être dramatique sur les consciences. Chez les Français en difficulté, cela a naturellement tourné à l’écœurement.

Les pressions visant à montrer des policiers sur les photos post attentats de Nice sont du même genre, et trahissent un immense mépris du peuple par nos élites actuelles. Pire encore, elles dissimulent très mal leur souci de masquer leur impuissance. Alors, comment attribuer le moindre crédit à l’action politique ? Faut-il s’étonner que de plus en plus d’électeurs soient persuadés de l’inutilité du gouvernement, et pire encore, des élections ? La classe politique est endogame. Elle s’est installée au pouvoir. Elle est inopérante, mais indélogeable. Telles sont les croyances qui se sont calcifiées dans l’esprit de bon nombre de Français. Du point de vue de la vie de la cité, tout cela s’annonce délétère.

Dévalorisation de la Justice, de la Police et de l’Éducation Nationale

Un gouvernement dont le premier réflexe, la première obsession semble être de ne surtout pas stigmatiser les coupables, de masquer les fautifs afin d’éviter tout amalgame, d’accuser les victimes (pour peu qu’elles ressemblent à des blancs chrétiens français de souche de droite) plutôt que les bourreaux (pour peu qu’ils appartiennent au clan opposé, celui du Bien) décrédibilise totalement les institutions telles que la Justice et la Police.

D’ailleurs, en dépit d’un État d’Urgence décrété de façon tonitruante, tout le monde s’est rendu à l’évidence : non seulement la sécurité n’est pas assurée sur notre territoire, mais l’État n’a plus aucune autorité. Les extrémistes de Nuit debout  n’ont-ils pas saccagé la  place de la République à Paris pendant des semaines, en toute impunité ? La CGT (qui ne représente que 3% des travailleurs, majoritairement protégés) n’a-t-elle pas bloqué le pays plusieurs jours ? Les manifestants contre l’aéroport de Notre Dame des Landes n’ont-ils pas bravé les lois et les décisions politiques ? À l’inverse, la police n’a-t-elle pas blessé des parents d’élèves pour stopper net une manifestation pacifique (en présence des enfants) dans une école primaire ?

Il en est de même lorsque l’Éducation Nationale, au nom pourtant de l’égalitarisme, dilue les filières les plus élitistes. Ou pire encore, lorsque notre Ministre de l’Éducation et notre Premier Ministre, dans un élan commun de bigoterie gauchiste, érigent en exemple culturel un certain Jamel Debouze… Avec de telles saillies, force est de constater que l’institution se saborde de manière parfaitement efficace.

À tel point que les Français informés (ceux qui en particulier nourrissent des ambitions pour leurs rejetons) se demandent quel est son véritable objectif. Pourquoi s’acharner sur le latin, l’allemand et amputer les cours les plus structurants pour des activités transverses tout à fait approximatives ? S’agit-il de couler la culture française ? De bêtifier (de concert avec les médias) un peu plus les Français pour les rendre encore plus faciles à manipuler par la novlangue socialiste ?

Discrédit du libéralisme et consolidation du mythe étatique

C’est dans ce domaine toutefois que l’action gouvernementale aura atteint des records d’hypocrisie : dans cette façon de parler de réformes libérales sans les appliquer, tout en soulevant l’ire de la rue et des indignés pour les avoir mises en place !

Le résultat d’une telle mythomanie est tout simplement incroyable : la presse de gauche (très majoritaire en France) et le corps électoral socialiste n’ont pas de mots assez durs contre un gouvernement socialiste qu’ils accusent d’avoir trahi ses engagements pour mener une politique ultra libérale (sic !).

Outre notre pays, qui continue de régresser, le grand perdant, dans cette scandaleuse méprise, se trouve être le libéralisme, qui paradoxalement,  aura été sali auprès des électeurs étatistes alors qu’il n’a même pas été appliqué, et que ce sont encore et toujours des mesures étatistes inefficaces qui nous sont servies ! Les électeurs socialistes fulminent contre une réforme Khomri dont il ne reste quasiment rien de libéral. Ce qui est le comble de la duplicité.

À côté de cela, les indignés, et des postulants plus ou moins illuminés (ou cyniques ?) comme Montebourg, Hamon, Mélenchon, Le Pen, font perdurer des racontars dignes de contes de fées communistes. Ces personnages-là entretiennent des lubies frappadingues, qui n’ont fonctionné nulle part ailleurs, mais auxquelles ils s’accrochent avec émotion, du style « nationaliser les entreprises en difficultés », « faire du social sans contrepartie », s’adonner à la « préférence nationale », « recruter toujours plus de fonctionnaires », etc… À croire que l’économie planétaire est fermée, administrée, et non concurrentielle !

À croire que la France est une sorte d’îlot coupé du monde, si ce n’est le nombril de l’univers ! Or, au lieu de décoder ces escroqueries, la presse de gauche surenchérit sur ces lubies démentes et entretient de ce fait la duperie. L’imposture est gigantesque, unique, lamentable. Et durablement toxique.

Essor du populisme

Un Président incompétent, un méli-mélo économico-politique totalement fallacieux, des mesures politiques en trompe l’œil, des institutions liquéfiées, il n’en faut pas plus pour rebuter les citoyens les moins armés intellectuellement.

L’attirance pour les partis populistes, dont les leaders font preuve chaque jour de leur non appartenance à l’élite (gage d’intégrité et d’efficacité), est un réflexe tout à fait logique chez des électeurs qui n’ont pas le savoir nécessaire pour dissocier le vrai du faux en matière d’économie et de société… C’est une réaction parfaitement naturelle mais qui, hélas, constitue l’un des plus gros dangers pour la démocratie.

Car le populisme conduit tout droit vers la dictature. Dictature du Verbe pour commencer, comme ils semble que ce soit déjà le cas en France depuis quelques années. Dictature pure et dure, ensuite, et ceci très progressivement, très subrepticement…

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  • Ne devrait-il pas travailler jour et nuit jusqu’à ce qu’il soit digne de sa position ?

    Ah bah nan ! Pas jour et nuit, ça aurait été encore pire.
    Laissez faire !

    Faut-il s’étonner que de plus en plus d’électeurs soient persuadés de l’inutilité du gouvernement,

    Principe de réalité.
    _____________
    En fait Président en nous prouvant que l’état est incompétent aura certainement fait beaucoup plus pour le libéralisme que ce que l’on croit.

  • Mais la France n’a t »elle pas, justement, besoin d’ un dictateur pour quelques années?

    • Le problème des dictateurs c’est qu’ils sont majoritairement communistes pour les autres mais pas pour eux même…comme les cochons d’une certaine ferme…

    • Citez nous au moins un pays à travers l’histoire qui s’en soit sorti grâce à un dictateur. Personnellement, je peux vous en citer plusieurs qui ont sombré à cause de dictateur.

      La France a besoin de l’exacte inverse : de LIBERTÉ.

  • Personnellement, ce que je trouve assez grave est le mépris même pas dissimulé de notre président envers ses propres citoyens: le fameux « sans dents » et surtout cet horrible « ce chiffre est trop bon trop tôt » pour parler des chiffres du chômage.

  • il faut reconnaitre un record pour holande ; celui d’avoir fait plus de dégats en quatre ans que tout ces prédécésseurs de droite comme de gauche ; en dehors de ça , il faut dire que la france n’est pas gatée malgrés tout ces élus en grand nombre dont trés peu sont compétents ;

  • Mais que faire ? Il y a forcément quelque chose à entreprendre pour revenir à la raison, non ?

  • Vu de l’étranger, le DISCREDIT DE LA NATION FR pèse(ra) bien plus encore que la somme des inepties intérieures.

    Toutes les formes de partenariat fondées sur la confiance et la clarté d’avenir national sont MORTES aux yeux des partenaires crédibles. Reste l’activité lucrative des PREDATEURS (tels ceux qui achètent les perles historiques au rabais et s’immiscent dans les failles législatives que créa Normal Iier ).
    Le Siècle des Lumières ne sert plus que les nostalgiques d’une grandeur affadie …

    • Je confirme : vu de l’étranger, et j’y réside, la France n’existe presque plus. La dégradation a été rapide et claire. Dans tous les domaines y compris économique. Je ne parle même pas de l’utilisation de la langue française . C’est terminé ou presque.

      • La France n’ est plus qu’ un champ de ruines,elle est vidée de tout ce qui a fait son essor et son rayonnement dans le passé.
        Moi je réside en France et je fais un bilan catastrophique de ce quinquennat,dans l’ état actuel des choses même un chef d’ état politiquement correct va avoir une tâche considérable pour redorer un peu le blason de cette France ternie,affaiblie et qui n’ attire plus notre jeunesse qui va mettre ses compétences au service d’ autres pays plus attirants.

  • « Le populisme mène à la dictature »… Peut-être, mais il faudrait définir exactement le mot populisme qui fait partie des éléments de langage de ceux qui nous dirigent. Dans « populisme », il y a « peuple » comme dans « liberalisme » il y a « liberté »…
    La dictature du Verbe a déjà commencé, et peut-être n’a-t-on le choix qu’entre une dictature et une autre…

  • En gros, l’auteur reproche au pédalo de déconsidérer l’élite sachante et bien intentionnée, efficace et intègre, qui sait si bien ce qui est si bon pour le peuple si inconséquent et si peu subtil à comprendre l’économie, qu’elle pense qu’on pourrait se passer des élections et autres référendums.

    Robert, si les choix de votre élite se substituent aux choix du peuple, ce n’est plus la démocratie, c’est l’élevage.

  • Et bien ! Voilà FH « rhabillé pour l’hiver ».
    Concernant le « bilan sécuritaire », il n’est pas sûr qu’un autre eût mieux fait, hélas.(souvenons-nous de Pasque qui allait « terroriser les terroristes » et des attentas de 95)
    UNE piste, parmi d’autres et sans être un grand spécialiste :
    La coordination, effective et efficace (on peut rêver) des (nombreux) services de renseignements, tant français (et u moins commençons par eux) qu’européens, et pourquoi pas autres (US, Israêl…)

    • « Concernant le « bilan sécuritaire », il n’est pas sûr qu’un autre eût mieux fait, hélas. »

      Cf mon commentaire à Lomo.

  • Quand je lis ce fatras de contre-vérités, pour ne pas dire de mensonges, et d’outrances dignes d’un Jean-Marie Le Pen, je m’inquiète!, en continuant, cependant de penser que l’outrance est toujours méprisable et contreproductive, même quand on prétend rouler pour son « poulain » préféré, un autre François, qui, si je ne m’abuse, a eu l’occasion, pendant 5 ans de montrer que LUI, avait l’intelligence, la force, l’autorité, la compétence, enfin, bref, tout ce que vous refusez au couple exécutif actuel!…Pourriez-vous me rappeler ses grands « faits d’armes », ceux qui auraient tant fait pour améliorer la situation de notre pays, entre 2007 et 2012? Recommandez plutôt à Fillon de prendre sa carte au F. Haine!… Ce serait plus clair!

    • Vous vous trompez, les libéraux ne sont pas pour la droite française.

      • @ gillib
        J’aime vous l’entendre dire!

        On peut bien sûr accuser Fr.Hollande de pas avoir redressé la situation de la France, mais il a « géré » passivement un mouvement qui touche le pays depuis des années donc sous la droite comme sous la gauche, y compris sous la forme inhabituelle de « cohabitation »! (dans les 2 sens aussi).

        La conclusion provisoire est la difficulté qui attend le successeur de l’actuel président à tel point que les rares électeurs de 2017, déjà décidés, se trouvent être les partisans de solutions souvent aussi stupides que radicales, sans en voir les effets pervers: il en est bien ainsi des électeurs FN ou extrême gauche cherchant la personne charismatique, solution du risque d’essayer ce qui ne l’a pas encore été: réaction de désespoir? (Les autres électeurs se demandent 1 si ils vont voter, 2 pour qui et 3, selon quel argument sérieux: un discours de campagne? Un programme qui sera réalisé, ou pas?)

    • De quelles contre-vérités voulez-vous parler ? De celles du chômage, du montant de la dette, de ses rendez-vous galants, de son attitude partisane vis-à-vis des manifestants ? Expliquez-vous mieux parce que là, vous passez effectivement pour un troll. Et je ne connais pas beaucoup de libéraux qui roulent pour la droite, ne vous déplaise.

    • SCHRIKE : dans votre propos on sent bien la haine. Alors inscrivez vous à ce que vous appelez le F HAINE, vous y avez votre place.

  • Superbe article..Merci.

  • La presse serait de gauche ?
    La presse que se partagent Bolloré,Pineau Valenciennes,Dassault,Bouygues,Murdock…qui POSSÈDENT l’essentiel des presses écrite et audiovisuelle?

    • 80% des journalistes votent à gauche et les média sont fait par des journalistes.

    • La presse est surtout socialiste (de droite ou de gauche, même combat) comme la totalité de notre personnel politique français. C’est grands groupes de media ne sont que les symptômes d’une des maladies congénitales du socialisme : le capitalisme de connivence.
      Les aides à la presse se chiffres en milliards…

  • @schrike
    Tiens un troll !
    on peut dire ce que l’on veut sur le ton que l’on veut mais les faits sont têtus !
    Et le capitaine de pédalo est un nul, un mauvais quoiqu’on dise et quoiqu’on fasse !
    Et malheureusement, nous paierons pour tout ce que l’article de Claude Robert rapporte !

  • « la décrédibilisation de la fonction présidentielle »

    Ce n’est qu’une fonction. Qu’elle disparaisse si elle n’est plus crédible (l’a-t-elle jamais été ?).

    « la déconsidération de l’action politique »

    Une évolution naturelle, le politique redescend là d’où il n’aurait jamais dû partir : l’individu.

    « la dévalorisation de la justice, de la police et de l’éducation nationale »

    Idem.

    « le discrédit du libéralisme et la consolidation du mythe étatique »

    Ah ? Je cherche encore du « libéralisme » en France.
    Mais donc, selon vous, les discrédits de tous ces piliers du « mythe étatique » le consolide en fait. Je m’interroge sur votre capacité à formuler une conclusion correcte à partir de prémisses.

    « l’essor du populisme »

    Ah ! les années 30 !

  • Qui trop embrasse mal étreint !
    Vous en faites un peu trop, dommage.
    Concernant le terrorisme, bien prétentieux serait le candidat affirmant que sous son quinquennat, il y aura moins de victimes.
    Je suis totalement d’accord sur la comparaison entre la France et d’autres pays européens sur les critères chômage, dette, croissance. C’est un fiasco total, un echec absolu de Hollande qui n’était manifestement pas fait pour le job.
    Pour le reste, Hollande n’a pas contribué à améliorer l’image de la France, je vous l’accorde volontiers et en suis navré.

    • « Concernant le terrorisme, bien prétentieux serait le candidat affirmant que sous son quinquennat, il y aura moins de victimes. »

      Désolé ça tombe sur vous parce que vous êtes le deuxième commentaire que je lis sur le thème de : « c’est la fatalité mes amis, personne n’y peut rien, allumer vos bougies en coeur, faites vous à l’idée de vivre dans la crainte d’un attentat, préparer vous à vivre des années de sang, blablabla on connait la chanson blablabla et faisons l’union sacré autour de not’ bon président tant qu’on y ait. » Préparer vous surtout à subir la loi renseignement et l’état d’urgence plus toutes les autres mesures qu’ils ne manqueront pas de voter pour aller toujours plus dans la remise en cause de vos libertés. Apparemment vous en avez déjà accepté l’idée, un dernier petit effort, vous avez l’air bien avancé sur le chemin de la servitude.

      Hollande aurait pu faire bien des choses qui auraient pu contribuer à au moins limiter le nombre d’attentats et soyons fous peut-être même à ce qu’il n’y en ai pas du tout.
      Par exemple, en mettant un grand coup de balai dans les services de renseignement mis à mal par Sarkozy et dans les services de lutte antiterroriste (plus de 20!!!).
      Par exemple, en ne remplaçant pas tous les dirigeants de ses services qui avaient pourtant prouver leurs compétences par d’autres qui avaient prouvé leur sympathie au camp du bien (socialiste).
      Par exemple, en ne dilapidant pas les ressources et les hommes dans des actions stériles de fouilles des sacs des grand-mères ou de patrouilles dans les rues (a t-on jamais arrêté au moins un terroriste de la sorte?).
      Par exemple en remettant la police dans son rôle : arrêter les criminels, il a préféré les envoyés encadrer les manifs contre sa loi au nom du progressisme.
      Par exemple en remettant la justice dans son rôle : juger les criminels (combien de terroristes ont été jugés puis relâchés?)
      Par exemple en remettant la prison dans son rôle : garder au frais pour longtemps les personnes dangereuses (combien de terroristes sont passés en prison et en sont ressortis presqu’aussitôt?)
      Par exemple en augmentant les moyens de la police, de la justice et de la prison de sorte qu’elles puissent assurer leurs rôles respectifs.
      Par exemple, en concentrant l’action publique sur les véritables menaces : les criminels! et non pas les FN, les racistes supposés, les Zemmours ou encore les Dieudonnés.
      Par exemple, en ne persistant pas dans un politique de faire la guerre à moitié au Moyen-Orient pour libérer les peuples à coups de bombes dans la tronche larguées au petit bonheur la chance.
      Par exemple, en ne se mettant pas en position de devoir refuser une liste de terroriste de la part de la Syrie (et oui difficile de collaborer avec des pays contre qui on fait la gueguerre.)
      Par exemple, en ne précipitant pas le pays dans une dérive sécuritaire, certes intellectuellement confortable, mais totalement contre-productive. voir-même accélérateur du problème.
      Par exemple, en ne félicitant pas le ministre de l’intérieur et services polices pour leur, action après l’un des attentats les plus meurtriers jamais perpétrés en France, comment imaginer une remise en cause et un changement après ça.
      Par exemple, en exigeant au contraire des démissions, parce que quand on est responsable, on démissionne.

      Dois-je continuer? Ou avez vous définitivement renoncé et accepté l’idée de vivre, travailler et payer pour des types qui vous expliquent à longueur de temps qu’ils ne sont responsables de jamais rien de ce qui arrive à ce pays?

      • Tout à fait d’accord avec vous, d’une manière générale, le régalien a été abandonné depuis des années au profit de l’action sociale. Et pour corroborer vos dires, je vous conseille le livre du général Soubelet.

      • @ Pierre Kirool

        (Pour info) Je ne suis pas Français et je n’habite pas en France (en réponse à « émigré »).

        Je ne vois pas tout comme vous! Bon je n’attends pas des politiciens qu’ils sachent combattre le terrorisme et oui, l’état « d’urgence » actuel n’est pas efficace et a peut-être d’autres motivations cachées.

        C’est bien de la révolte des exécutants contre la politique qui en démantelant et, pour finir, en ridiculisant l’efficacité des services va peut-être provoquer une saine réaction. Le secret est évidemment un atout majeur! Qu’il soit partagé avec l’Élysée, le premier ministre et 3 ministères et il n’y a plus de secret!

        J’ai cru apercevoir déjà 2 changements: amélioration probable des échanges d’informations restant confidentielles et modification des « actions »: on glisse plus vite vers un système: « on tire d’abord, on discute après! »: classique en temps de guerre.

        Mais ce sont les autorités qui ont dit et répété que la France est en guerre, pas une guerre classique, en France, plus classique en Syrie et en Iraq. Donc, oui, il y aura des morts françaises! C’est l’effet habituel de la guerre.

        Lors des derniers conflits, on a vu que les « reporters » étaient bien maintenus à distance des combats: là aussi, on éloigne les « pinaillages ». Un porte-parole officiel, polyglotte suffit!

        Les politiciens continueront sans doute à pérorer sans devenir plus crédibles que d’habitude!

        (Exemple: avez-vous lu des informations sur les « fronts » militaires Français en Afrique, dans la presse? Rien, nada, 0! Et ça gêne qui?)

        Pour le reste, je suis bien d’accord mais c’est secondaire!

  • L’épisode du dialogue de ce président avec Leonarda, une gamine effrontée de 15 ans dont le feignant de père et la famille toute entière ont coûté près de 500 000 euros au contribuable français, n’est pas mal non plus.
    Comment Hollande a-t-il pu s’abaisser et ridiculiser la France à ce point ?

  • Un peu simpliste sur certains points et notamment le dernier : « L’attirance pour les partis populistes, dont les leaders font preuve chaque jour de leur non appartenance à l’élite (gage d’intégrité et d’efficacité), est un réflexe tout à fait logique chez des électeurs qui n’ont pas le savoir nécessaire pour dissocier le vrai du faux en matière d’économie et de société… C’est une réaction parfaitement naturelle mais qui, hélas, constitue l’un des plus gros dangers pour la démocratie. ».
    « L’élite » gage d’intégrité et d’efficacité : vous plaisantez ? Vous venez d’argumenter le contraire
    Quant à « l’attirance pour des partis populistes », « des électeurs qui n’ont pas le savoir nécessaire pour dissocier le vrai du faux en matière d’économie et de société » : prendriez vous les gens pour des idiots ?

    Descendez de votre perchoir, regardez bien ce qu’il se passe dans la rue ou tout simplement dans LA VRAIE VIE.
    Gardez bien en mémoire que chaque citoyen a le pouvoir, notamment d’élire ces fameux (fumeux) « élites » et que ceux ci ont pour OBLIGATION d’être à la hauteur de la confiance qui leur a été accordée. Je parle ici d’information et non de secrets, de hauteur dans la prise de décision, de respect de l’être humain, de compétences dans la fonction, de vocation à mener un pays et non à mener sa carrière/son fric sur le dos du citoyen/son aura politique…
    Ce n’est pas le cas aujourd’hui
    Vous véhiculez l’idée de castes entre « ceux qui savent » et « ceux doivent la fermer »

    Votre article, pourtant en partie intéressant, est rempli de mépris et de snobisme mais surtout, et c’en est effrayant, d’un manque de réalisme qui en devient pathétique.

    • « « L’élite » gage d’intégrité et d’efficacité : vous plaisantez ? Vous venez d’argumenter le contraire »

      Oui il a argumenté le contraire, ça aurait dû vous mettre la puce à l’oreille. C’est le fait de se réclamer de la non-appartenance à l’élite qui est soit-disant gage d’intégrité et d’efficacité dans l’argumentaire populiste.

      « Quant à « l’attirance pour des partis populistes », « des électeurs qui n’ont pas le savoir nécessaire pour dissocier le vrai du faux en matière d’économie et de société » : prendriez vous les gens pour des idiots ? »

      On parle bien des gens qui ont voté Hollande ou Sarkozy et s’apprêtent à recommencer en 2017 ?

  • Un autre point oublié : l’augmentation spectaculaire des impôts !!!

  • L’auteur se plaint que le mot « libéral » ait été sali, mais la fin de son article est dédiée à salir un autre mot: celui de « populisme ».

    C’est là un joli mot, qui n’a rien de péjoratif et n’a rien à voir avec la dictature: le populisme est de gouverner en fonction du désir de son peuple. Cela fait justement des décénnies que nous manquons de populisme, qui est le contraire de l’oligarchisme..

    Peut etre l’auteur a-t-il voulu parler de « démagogie… »?

  • Énième réquisitoire contre Hollande, et comme tous les autres bien en dessous de la vérité du personnage…..

  • Les commentaires sont fermés.

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