35 heures : on sort les mythes avant les élections !

Pour gagner les élections, les politiciens sont prêts à promettre n’importe quoi sur le partage du travail et les 35 heures. Reste pourtant une question triviale en suspens…

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35 heures : on sort les mythes avant les élections !

Publié le 3 août 2016
- A +

Par Yves Montenay.

35 heures : on sort les mythes avant les élections !
By: Alan LevineCC BY 2.0

La controverse sur les emplois soi-disant créés par les 35 heures vient de rebondir avec un rapport  confirmant la création de 350 000 emplois.

L’inspection générale des affaires sociales (IGAS) le trouve peu pertinent et ne l’a donc pas diffusé mais les syndicats l’ont fait fuiter pour entretenir le mythe. Or les diminutions massives du temps de travail : les 39 puis 35 heures, ou la retraite à 60 ans sont des erreurs majeures de la gauche, erreurs économiques, mais pire encore, erreurs contre l’esprit.

D’abord il s’agit de postures purement électorales qui ont servi à gagner les élections de 1981 et 1997. On en appelle au mythe de la création d’emplois, ces fameux 350 000 pour les 35 heures et « laisser la place aux jeunes » pour la retraite à 60 ans.

Sur le plan logique, la question est pourtant très simple, voire triviale.

 

Les 35 heures, une question « triviale »

En mathématiques, le mot trivial est utilisé pour un résultat évident ne justifiant pas une démonstration. En l’occurrence travailler moins ne peut qu’appauvrir, toutes choses égales par ailleurs.

On devrait s’arrêter là.

Mais il y a eu tellement d’embrouilles qu’il faut reprendre le raisonnement pas à pas. Commençons par raisonner à emploi constant au avant de voir l’éventuel impact sur le chômage.

Chaque personne travaillant moins produit moins. Si la diminution du temps de travail se généralise il y aura moins de biens et de services disponibles par personne. C’est-à-dire une diminution du salaire réel.

Vous me direz qu’à chaque fois le salaire a été maintenu et qu’il a été sous-entendu qu’il en irait de même pour les retraites. Mais il s’agit du montant nominal, c’est-à-dire du nombre d’euros reçus. Reste donc à savoir quel sera le pouvoir d’achat de ces euros.

Dans un monde clos, la réponse est simple : distribuer le même montant de revenus pour une production moindre entraîne une hausse des prix qui fera baisser le salaire réel du pourcentage de la réduction du temps de travail. Ou si une forte concurrence empêche la hausse des prix, ce sera la faillite de certaines entreprises qui ne pourront payer autant en vendant moins, donc une forte baisse de revenu pour ceux qui perdent leur emploi.

On a l’expérience du Front Populaire : la diminution de la durée du travail et l’augmentation des salaires nominaux dans un monde clos ont mené à l’inflation, à la dévaluation et au chômage. Il a fallu inventer les heures supplémentaires en 1938 pour en sortir. Merci Alfred Sauvy.

Dans un monde ouvert, il y aura un déficit commercial payé par l’endettement. Cela ne fera que retarder l’appauvrissement décrit ci-dessus, en passant la patate chaude aux gouvernements suivants. Voir par exemple les dévaluations mitterrandiennes.

À emploi constant, il y a donc une contraction générale de l’économie. Mais, dit la gauche, on embauchera pour produire autant qu’avant.

Supposons.

 

Le mirage des embauches supplémentaires avec le partage du travail

Si des embauches maintiennent la production au niveau antérieur, cette production devra supporter le coût du personnel supplémentaire. Et on est ramené au problème précédent.

De plus, en pratique, des embauches permettant de retrouver le niveau antérieur de la production ne sont souvent pas possibles : on ne trouve pas les personnes de la qualification qu’il faut là où il faut. Par exemple si une agence bancaire disposait de quatre employés et si le travail baisse de 10 %, trouvera-t-on à proximité quelqu’un ayant la qualification des 3 autres pour travailler à temps partiel, soit 33 % d’un temps complet dans cet exemple ? En deux mots, l’économie n’est pas infiniment fluide.
La conclusion triviale était donc la bonne : si on travaille moins on s’appauvrit !

Mais, pour ne pas être accusés de mensonges électoralistes, les promoteurs de cette idée ont deux arguments, l’un faux et l’autre boiteux.

 

Deux mauvaises réponses face aux 35 heures

La première est que « les statistiques » montrent des créations d’emplois.

Pas pour la retraite à 60 ans qui pourtant a été la mesure la plus massive, mais pour les 35 heures. Mais on oublie que les statistiques économiques évoluent à la suite de mille causes structurelles, conjoncturelles, fiscales, politiques… Or, après l’application des 35 heures, bien d’autres facteurs ont joué sur l’emploi, notamment une bonne conjoncture économique et les allégements de charges. Rajoutons que ces allégements de charges sont payés par l’État et donc pèsent indirectement sur les salaires réels. On retrouve nos raisonnements précédents.

La deuxième est que le temps de travail diminue dans tous les pays avec le développement.

C’est vrai mais cela n’a rien à voir avec le problème posé. En effet une hausse de la productivité de 2 % par an multiplie la production par deux à chaque génération. Et la majorité préfère légitimement non pas deux fois plus de biens et de services, mais seulement, disons, 1,8 fois plus et diminuer son temps de travail de 10 %. À l’étranger, cela se négocie dans chaque entreprise au fur et à mesure de ses possibilités : on partage les gains de productivité. On est loin du coup de massue juridique, qui a, lui, un effet négatif.

Cet exemple montre que la diminution du temps de travail est une consommation comme une autre : on achète du temps libre par une moindre progression du pouvoir d’achat comme on achèterait un abonnement à un Smartphone. Cela n’a rien à voir avec l’emploi.

 

Le partage du travail, un crime contre l’esprit

Tout le monde peut se tromper et prendre des postures électorales qui se révéleront négatives. Mais, en l’occurrence, c’est plus grave, puisque l’on proclame que l’évidence et la logique peuvent être niées par la politique : « on nous dit que ramener la retraite de 65 à 60 ans n’est pas possible. Regardez, je le fais, la loi est votée ». C’est dire qu’une loi peut changer la pyramide des âges ! Plus généralement on suggère qu’une amélioration peut tomber du ciel « gratuitement », en mettant de l’encre sur du papier. La posture a besoin du mythe. Tant pis pour l’analyse rationnelle.

Il paraît qu’aux démographes qui lui disaient « nous ne pourrons pas payer les mêmes retraites à partir de 2006 en restant à 60 ans », Mitterrand avait répondu : « 2006 ? Nous sommes en 1981 et je veux gagner les élections ».

Publié sur le blog de L’Opinion le 31 juillet 2016

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  • c’est un peu trop simple non?
    d’ailleurs les 35 heures ce n’est pas tant le temps de travail que le fait qu’il existe une durée obligatoire et que ce faisant tout personne acceptant de travailler plus comme argument pour obtenir un travail se voit défavorisé.
    sinon en matière de richesse il ne fat pas oublier que les gens qui ne travaillent pas sont aidés …

  • Juste un détail : « Rajoutons que ces allégements de charges sont payés par l’État »
    heum !
    depuis le fameux aphorisme : ça ne coûte puisque c’est l’Etat qui paie
    il vaut mieux préciser que ces allègements de charges sont payés par l’impôt ou à défaut par l’endettement (emprunt)
    cad par notre modèle économique et social en vigueur depuis 35 ans dont on voit où il nous a menés !

    • C’est exactement ce que je dis, mais je suis allé directement à la conclusion : « baisse du salaire réel » par les impôts par exemple

  • travailler moins ne peut qu’appauvrir

    Oui. Le seul, l’unique moyen de créer des richesses c’est le travail. Et il s’agit bien du travail et pas de l’emploi. Etre employé c’est une situation. On peut être employé et ne rien produire. Il est très facile pour un politicien de créer des emplois. Mais ce sont les seuls emplois productifs qui financent tout le reste.

    • Dans un pays dont les dirigeants ont inventé le job d’intermittent du spectacle et qui en est fier, que peut-on attendre au final ? Rien !

    • Disons plutôt que pour nos dirigeants ayant un parcours de fonctionnaire ou assimilé (cadre administratif dans la banque, l’assurance ou autre boîte de plus de 1.000 salariés) le travail est équivalent à temps de travail. Pour exemple, notre ex ministre de la justice ex indépendantiste mais probablement toujours nourrie d’argent public, il fallait encore réduire ce temps de travail (genre 4 jours par semaine). Facile pour elle, le salaire n’est jamais fonction de création de richesses mais de temps passé au « travail » (le lieu) … Un résumé de sa vie 🙂

  • Notre système social en France
    35h/semaine soit 1607 heures par an.
    Avec 40 années de travail et une espérance de vie à 80 ans et déduction faite de congés exceptionnels, formation, … cela fait environ 2 heures de travail par jour sur toute une vie.
    Sachant que l’état en prend la moitié, il reste 1 heure par jour.
    Même dans l’égalitarisme le plus total, chaque citoyen pourrait consommer 1h du travail des autres pour se nourrir, se loger, s’habiller et ses loisirs.
    Espérons une robotisation totale de notre société !

  • Les 35 heures sont l’exemple type qu’il y a ce qu’on voit (les emplois qu’il a été obligatoire de créer pour compenser la baisse du temps de travail, même si au final ils ont été beaucoup moins nombreux que ce qu’espéraient les promoteurs de cette idée), et ce qu’on ne voit pas (les emplois qui n’ont pas pu être créés faute de compétitivité de la France, ou qui ont été délocalisés). Mais aucun responsable politique ne demandera une étude qui aborde vraiment tous les impacts de cette loi.

  • Vous avez dit Mythe? ne serait-ce pas plutôt une Mite?

    En fait les 35h ce n’était que pour les fonctionnaires, mais le coût global de cette « fantaisie socialiste » est supportée par les impôts de toute la population, du moins ceux qui en payent.

  • Le but des 35h n’a jamais été de créer de la richesse mais de répartir le travail. Dans une optique socialiste ce n’est pas plus idiot que de taxer ceux qui bossent pour payer les autres. Et effectivement ne pas baisser les salaires plombe la productivité ( mais qui aurait été d’accord pour gagner moins). Donc l’état s’est servi dans les caisses des entreprises pour augmenter tout le monde de 10%. D’ailleurs surtout sur les salaires proches de smic, pour les autres il a suffit de limier les augmentations les années suivantes. Donc au final on a augmenté en nombre et en salaire) les moins productifs.

    • Et notre balance commerciale est devenue déficitaire…

      • Cela a été largement amorti par l’inondation des produits issus des pays à bas salaires. Qui plus est, le pouvoir d’achat se serait effondré si les prix avaient suivi l’évolution des coûts locaux.

  • Dommage, l’article promettait d’etre interessant, mais part de fausses hypothèses dès son début… ça ne donne pas envie de lire la suite.

    Vous présentez comme trivial le fait que travailler moins apauvrit, comme pour éliminer toute tentative de réflexion sur le sujet.
    De meme, vous dites « Chaque personne travaillant moins produit moins. »

    Or ce n’est ni trivial, ni exact : l’histoire nous montre que depuis la 1ere révolution industrielle et jusqu’à nos jours, le temps de travail n’a cessé de diminuer, et la productivité n’a cessé d’augmenter.

    En d’autres termes, nous travaillons moins, tout en nous enrichissant.
    C’est la meme un excellent progrès humain et social.

    Or vous l’éliminez dès le départ de votre article en prenant en plus votre lecteur pour un imbécile : « puisque je vous dit que c’est trivial, n’essayez meme pas de le remettre en question ».
    Nul doute que le raisonnement qui suit en est vicié, et ça ne donne pas envie de lire la suite de l’article.
    Dommage, c’était pourtait prometteur…

    • Vous jouez sur les mots, ce qui est « trivial » c’est : « Si on rend moins service aux autres, on s’appauvrit » , le vrai problème est que cette baisse du temps de travail soit imposée pour tous par soucis d’égalité socialiste.

      • J’ai tendance à toujours me méfier quand quelqu’un présente quelque chose comme « évidente » ou « triviale »… et malheureusement, souvent à raison, car la plupart du temps ça cache une faiblesse dans le raisonnement, voire quelque chose qu’on préfèrerait taire…

        Mais surtout, ça pousse à interdir de réfléchir, douter, et se forger un avis personnel sur le sujet, en analysant et en comprenant ce qu’on nous propose.

        C’est dommage pour un article défenfant une thèse de vouloir éliminer tout esprit critique dès le début, à moins de ne vouloir faire que de la propagande… ce qui ne grandit pas l’auteur :/

        Après effectivement, je joue sur les mots.
        Mais les mots sont importants, ils ont un sent, et nous permettent de dépasser le stade de simple mouton et devenir des lecteurs avisés.

        Concernant votre remarque, « ce qui est « trivial » c’est : « Si on rend moins service aux autres, on s’appauvrit »  »
        -> en sommes-nous si surs ?
        Comme contre exemple, je verrais bien les traders qui se sont enrichis lors de la crise de 2008 (via des paris à la baisse sur les actions, etc). On peut raisonnablement penser qu’ils n’ont rendu service à personne à part eux memes (et leurs proches ?), et pourtant ils se sont considérablement enrichis… du moins en monnaie.
        Idem, tous les escrocs qui dépouillent leurs victimes s’enrichissent, sans pour autant rendre service aux autres (c’est même plutot l’inverse).

        Après… cela les rend-ils vraiment plus heureux ? j’en doute…

        Par contre, je reste convaincu qu’on s’enrichit quand on rend service aux autres, d’une manière ou d’une autre.

        • Le trader rend service à celui qui veut acheter ou vendre un produit, ou à celui qui veut faire ou prendre un paris, c’est sur que c’est pas la notion de service rendu classique mais c’en est un .L’escroc « FORCE » des personnes à faire des choses qu’elles ne voulaient pas faire, il n’entre donc pas dans nos discussions général où l’on considère la coopération voulue et acceptée par les 2 partis.
          Après je vous rejoins tout à fait sur le fait que présenter quelque chose comme évident n’est pas une bonne manière de convaincre les autres, je pense que l’objectif de l’auteur était de construire son raisonnement avec cette hypothèse comme vrai de base, la « preuve » de cette hypothèse peut très bien faire l’objet d’un article en lui même vu qu’encore beaucoup de monde semble penser le contraire malheureusement.

        • Il reste que jouer sur les mots est une manière beaucoup plus probable de tenter de faire passer des arnaques que de rappeler la trivialité de certaines assertions. Si l’on veut sortir du « toutes choses égales par ailleurs » de l’auteur, on sort effectivement de la trivialité parce qu’il faut alors attribuer à chaque richesse produite une durée de vie ou une vitesse de disparition. Il n’en demeure pas moins que les résultats en flux (on ne peut augmenter la quantité de richesses disponibles à l’instant t en en répartissant autoritairement leur production vers de nouveaux agents qui n’y auraient pas été appelés dans un système de libre marché, sauf à disposer d’une magie pour ralentir la consommation et la disparition de ces richesses) restent valables.

          La question des traders est intéressante. Les traders offrent à la communauté un service de liquidité des échanges et de couverture d’un certain nombre d’instabilités, sans quoi ils disparaîtraient d’eux-mêmes puisque leur activité se déroulerait en cercle fermé et ne couvrirait pas leurs besoins élémentaires. Et quand les traders ont en grande majorité été ruinés, les non-traders se sont-ils trouvés en grande majorité enrichis ?

    • l’histoire nous montre que […] le temps de travail n’a cessé de diminuer, et la productivité n’a cessé d’augmenter.

      Si le temps de travail peut diminuer c’est effectivement parce que la productivité s’ameliore. Diminuer le temps de travail autoritairement ne fait pas magiquement augmenter la productivité…

      • Bonjour Fm06

        bien vu, AxS inverse la cause et l’effet, on est dans la pensée magique. Le désir créant la réalisation.

        • Bonjour,

          Je n’ai rien inversé, je voulais juste souligner l’évolution historique de la productivité et du temps de travail, sans affirmer que l’une implique l’autre.
          Je ne sais pas si l’une implique forcément l’autre, ou inversement. … en fait, je me dis que c’est plus compliqué que ça :

          La baisse du temps de travail est aussi due aux mouvements ouvriers fin XIXe et début XXe siècle, où il faut le reconnaitre, les conditions étaient vraiment mauvaises (12h/jour, travail des enfants, …).
          Dans le meme temps, les progrès technologiques (révolutions industrielles) ont permis des augmentations de productivité.

          Certes, diminuer autoritairement la durée de travail revient dans un premier temps à diminuer la quantité produite. Mais est-ce que ça n’a pas des effets de bord positifs ?
          Les 35h ont aussi amené les RTT, qui ont bouleversé la façon dont les français prennent leurs vacances (effet de lissage).
          D’une manière générale, ça permet à tous les travailleurs concernés de bénéficier de plus de temps pour eux, pour leur famille, etc. Donc a priori d’avoir une vie plus confortable… et donc de mieux apprécier leur travail ?

          J’aime à croire qu’en améliorant la qualité de vie des travailleurs, ceux-ci deviennent plus motivés, et travaillent plus / mieux.
          Mais je conviens que ce n’est pas non plus la panacée, car si on travaille moins longtemps, effectivement on a moins de temps pour produire de la valeur.

          • « La baisse du temps de travail est aussi due aux mouvements ouvriers fin XIXe »

            C’est bien vous avez appris la doxa officiel de la CGT, vous avez droit à la médaille de l’ordre de lenine.

            Je vous rappelle qu’avant les méchants libéraux, le peuple crevait de misère dans les campagnes ou l’ordre régnait, à savoir l’ordre immuable de la tradition et des corporations.
            Seuls les entrepreneurs ont pu grâce à la liberté sortir de toutes ces règles et autres guildes qui empêchaient des gain de productivité. Vos mouvements ouvriers n’ont été que des alliés de l’état pour permettre à celui-ci de reprendre le pouvoir qui lui échappait.

    • Commencez par lire l’article jusqu’au bout, et on en reparlera quand vous serez arrivés à «productivité »

  • La « valeur travail »
    On peut ajouter, concernant « l’esprit », qu’il est incohérent de mettre en avant la « valeur travail » et de crier victoire lorsqu’on gagne une heure de temps de travail par semaine. Le mal fut fait lors du passage aux 39 heures : on a inculqué aux français (qui n’avaient rien contre les 40 heures) l’idée que le travail est à éviter, et que grignoter quelques minutes chaque fois que possible est très malin…

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