Mais à quoi servent ces éoliennes qui défigurent la France ?

L’analyse détaillé du bilan énergétique français souligne l’inutilité des éoliennes, voire leur nocivité pour la production électrique.

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Mais à quoi servent ces éoliennes qui défigurent la France ?

Publié le 25 juillet 2016
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Par Jean-Pierre Riou.

éoliennes à Criel sur Mer, Seine Maritime, France
By: isamiga76CC BY 2.0

La France a un parc électrique remarquable

KPMG et l’Institut Choiseul avaient publié, fin 2012, le classement des meilleurs parcs de production d’électricité. La France y était numéro 1 mondial pour la qualité de son électricité, sa disponibilité et son accès.

Avec un solde exportateur net de 48 TWh, elle figure au second rang mondial des pays exportateurs d’électricité dans le classement de l’agence internationale de l’énergie (AIE) (statistiques 2015 data 2013), ce solde étant passé à 61,7 TWh en 2015.

La production électrique est de 550 TWh chaque année, à part l’exception de 518 TWh en 2008. Les trois quarts sont fournis par nos 58 réacteurs nucléaires d’une puissance totale de 63,3 GW jusqu’à 2008, puis 63,1 GW jusqu’à aujourd’hui, auxquels s’ajoutent un peu plus de 10 % d’électricité d’origine hydraulique, permettant ainsi au système électrique français de figurer parmi les moins émetteurs de CO2 au monde : 23,1 millions de tonnes en 2015 contre plus de 350 en Allemagne.

La très faible part d’énergie thermique de laquelle le charbon a pratiquement disparu (3 GW en 2015) reste nécessaire pour ajuster rapidement la production aux besoins de la consommation, ce que bien entendu des énergies renouvelables aléatoires sont incapables d’assurer.

 

Des risques identifiés avec le renouvelable et les éoliennes

En toute logique, France Stratégie vient de rappeler que le développement des énergies renouvelables était donc « sans incidence sur le volume total des émissions » mais renouvelle son alerte sur les conséquences prévisibles de leur surcoût sur la compétitivité nationale en réduisant la valeur de nos exportations, rappelant que ce surcoût de l’énergie (3,1 milliards d’euros en 2015) s’élèverait à huit milliards en 2025 !

Bien loin d’être en mesure de tenir leurs promesses de maîtrise des coûts, de sécurité d’approvisionnement, de respect de l’environnement ou de réduction quelconque des risques liés à la production d’énergie, les énergies dites renouvelables mais dont la production est aléatoire (éolien/photovoltaïque) risquent de signer bien au contraire l’arrêt de mort d’un outil industriel que le monde nous enviait.

Ce développement de capacités de production intermittentes supplémentaires à une situation déjà surcapacitaire menace également notre sécurité d’approvisionnement tout en renforçant paradoxalement notre dépendance aux énergies fossiles.

 

Les centrales intermittentes ne remplacent aucune autre centrale

En effet, la part de couverture de la consommation garantie par ces moyens intermittents est nulle, ou quasiment nulle : entre 0 % et 0,7 % selon les données mensuelles RTE). Si la production photovoltaïque reprend chaque matin, la production éolienne est susceptible d’être affectée plus longuement par une période anticyclonique sans vent.

Même une puissance installée supérieure à celle de notre parc nucléaire, telle que celle de l’Allemagne, est susceptible de tomber à un seul petit GW, comme le 8 avril dernier.

Production d'électricité en Allemagne

L’impossibilité de stocker l’énergie à grande échelle pour un coût acceptable par la collectivité interdit ainsi la fermeture de moyens de production pilotables en contrepartie du développement de moyens intermittents, quelle qu’en soit la puissance.

Ce qui explique que cette formidable puissance intermittente allemande n’aura pas permis la fermeture du moindre moyen pilotable depuis 2002, la suppression de 10 GW nucléaires en 2011 ayant été intégralement compensée par l’augmentation des seules centrales biomasse et gaz.

Capacité de production électrique en Allemagne
Crédits : Energy-charts.de

La suppression d’une seule de ces centrales poserait d’ailleurs un tel problème que l’électricien a dû menacer d’un recours devant les tribunaux dans l’espoir d’obtenir le droit de fermer sa centrale à gaz d’Irshing, et que 1760 MW de nouvelles centrales au lignite, 4555 MW au charbon et 12960 MW au gaz, sont prévus en Allemagne, selon le site officiel BDEWAuswertung der BDEW-Kraftwerksliste.

 

L’origine de la crise du système électrique européen

Les surplus intermittents, au-dessus du trait rouge dans le graphique précédent se déversent prioritairement et à prix cassé sur le réseau. Ils sont la raison de la crise européenne actuelle qui a ruiné les électriciens allemands E.on ou RWE aussi efficacement qu’elle l’a fait pour EDF.

 

Georges Besse 2

Il convient de savoir que depuis 2013, la nouvelle unité d’enrichissement d’uranium Georges Besse 2 a entièrement libéré les réacteurs nucléaires du Tricastin qui étaient jusqu’alors entièrement dédiés à l’ancienne Georges Besse 1, 50 fois plus gourmande en électricité, avec 3 GW au lieu de 60 MW pour Georges Besse 2.

Et de remarquer que ces trois réacteurs de 900 MW, désormais disponibles pour la consommation, correspondent strictement aux 3 GW de centrales à charbon qui ont été fermées depuis 2013. Sachant que la puissance totale des centrales thermiques oscillait jusqu’alors autour de 25 GW (+ ou – 2,5 MW) pour une production totale équivalente, tous moyens confondus, depuis plus de 10 ans (550 TWh).

Ajoutons que dans les 18,2 GW « thermique renouvelable, solaire, éoliennes » supplémentaires dans le tableau ci-dessous, la partie thermique (1,7 GW) est pilotable.

Puissance électrique maximale installée
RTE Statistiques de l’énergie en France 2010, prolongé par bilan RTE 2015

Un avenir inquiétant

La Cour des comptes considérait que la réduction à 50 % de la consommation d’origine nucléaire que prévoit la loi sur la transition énergétique correspondait à 17 à 20 suppressions de réacteurs. L’incapacité d’un moyen de production intermittent de permettre la fermeture d’un moyen pilotable ne laisse malheureusement pas anticiper l’avenir en ces termes.

Et s’il est facile de hurler avec les loups en demandant la fermeture immédiate de centrales nucléaires, il semble moins réaliste d’espérer en abaisser significativement le nombre à moyen terme sans rupture d’approvisionnement.

C’est en ce sens qu’il semble falloir interpréter la loi sur la transition énergétique, ainsi que la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui ont eu la prudence de ne pas avoir programmé de fermetures de réacteurs dont il semble malheureusement évident qu’on ne peut pas se passer, du moins tant que le problème du stockage de l’électricité ne sera pas résolu.

 

Le nucléaire représente déjà moins de 50% du parc électrique

Avec 63,1 GW pour un parc total de 129,3 GW, le nucléaire représente en effet moins de la moitié de la puissance installée.

Ce n’est en fait que son efficacité qui est la cible des promesses sur le sujet, avec l’objectif d’en réduire la production à moins de 50 % de la consommation, au lieu de 75 % actuellement, ce taux d’efficacité des éoliennes étant de moins de 25 %, celui du photovoltaïque ne dépassant pas 15 %.

La puissance nucléaire installée restera simplement plafonnée aux 63,1 GW actuels.

De fait, de plus en plus de réacteurs nucléaires sont désormais capables de varier leur puissance de 80 % en moins de 30 secondes et pourront ainsi s’accommoder de leurs doublons renouvelables par la réduction de leur production grâce à des régimes partiels et à coups de fonctionnement au gré des caprices de la météo, à la place du régime optimum pour lequel ils ont été conçus.

Ce qui pose la question de l’intérêt d’un tel objectif d’inefficacité, dont la dramatique conséquence sera de compromettre la rentabilité de l’exploitation de ces réacteurs par EDF.

Faut-il y voir la cause du plus faible taux de production nucléaire depuis 3 ans ce mois-ci ?

La priorité n’aurait-elle pas été plutôt de favoriser leur rentabilité par un régime de fonctionnement optimum afin de permettre à EDF d’en tirer les moyens de leur sécurité et de leur renouvellement plutôt que de le pénaliser à nouveau ?

 

L’intermittence d’approvisionnement

Parallèlement, le réseau européen ENTSO-E identifie désormais le risque lié aux situations combinant des basses températures avec une faible production éolienne.

risque lié aux situations combinant des basses températures avec une faible production éolienne

Les besoins de la France ayant même couru le risque de ne pouvoir être importés en cas de température simplement inférieure à moins 2°.

Il est troublant de lire la confirmation de ce risque accompagnant le développement des énergies renouvelables dans les prévisions de l’ENTSO-E (SCENARIO OUTLOOK AND ADEQUACY FORECAST 2014-2030), qui considère que désormais les marges de sécurité vont décroître en Europe, la sécurité devenant menacée à partir de 2016 (« Margin will significantly decrease from now on to 2025, and security of supply could be threatened as soon as 2016 »), ou, plus loin, « with a considerably decreasing margin level in the 2020s », prévoyant dans le même temps que si le recours au charbon et lignite était appelé à décroître, celui au gaz, par contre, irait en s’accroissant. (gas-fired units are expected to increase their capacity in absolute values).

 

Des palliatifs inefficaces et ruineux

Pour masquer le plus longtemps possible les effets de cette politique suicidaire, un système ubuesque et ruineux est actuellement mis en place. L’effacement diffus ne représentant pas grand-chose d’autre que la suppression d’une sorte de fusibles de sécurité, les 700 milliards d’euros en dix ans prévus pour la restructuration du réseau européen n’étant appelés qu’à mutualiser les problèmes de l’intermittence et non à les résoudre, tandis que les rares capacités de stockage françaises par les STEP (5 GW) restent au service du lissage de l’intermittence de production au lieu de remplacer d’avantage de moyens thermiques par une gestion plus efficace des pics de consommation.

Des technologies telles que « Power to gaz » sont bien envisagées, malgré un certain nombre de risques déjà identifiés, mais sans maturité espérée avant 2030.

Cette fuite en avant chimérique des énergies aléatoires promet un fiasco retentissant, à la hauteur des centaines de milliards d’euros d’argent public engloutis, avant même qu’on ait su les utiliser en rendant durable ce qui est intermittent.

 

Des efforts dans une direction bien peu porteuse d’avenir

Lev Artsimovich, inventeur du Tokamak, prophétisait il y a un demi siècle que la « fusion sera prête quand la société en aura besoin. »

Tout se passe comme si l’injection d’une part croissante d’intermittence cherchait à retarder ce progrès en supprimant toute visibilité aux investisseurs pour prolonger la dépendance aux énergies fossiles.

Quantité d’entreprises comme Lockeed Martin, Sandia Helion ou quantité d’autres, montrent heureusement que le progrès dans cette voie ne s’arrête pas pour autant.

Lors de l’inauguration de la grand-messe des énergies décarbonées que représentait la COP 21 à Paris, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, a raillé les promesses de cette fusion nucléaire, objet selon lui de « beaucoup de battage et peu de progrès ».

Assurément, il oubliait de balayer devant sa propre porte.

Mais savait-il seulement qu’au même moment, l’institut Max Planck s’apprêtait à réussir la fusion expérimentale de son premier plasma à un million de degré, pendant un dixième de seconde. Moins de deux mois plus tard son Stellarator pulvérisait son premier record avec 80 millions de degrés et était déjà distancé au même instant par la Chine qui maintenait un plasma 102 secondes à 50 millions de degrés.

En attendant l’éventuel avènement de ce Saint Graal de l’énergie, pour lequel la France figure d’ailleurs à une place de choix, avec le projet mondial expérimental ITER, les progrès de la recherche et la hauteur des investissements, même privés, laissent supposer que les énergies de demain ne sont pas condamnées à être intermittentes.

Dans la compétition économique mondiale, qui est une guerre sans merci, il n’est pas raisonnable de payer plusieurs fois pour le même service : une fois pour produire, une fois pour stocker, une fois pour entretenir des centrales prêtes à démarrer au moindre problème et une fois encore pour subventionner un effacement de consommation ou des interconnexions supplémentaires.

Surtout lorsqu’on dispose d’un parc de production permettant d’attendre demain.

Cet argent est nécessaire dans tant d’autres domaines.

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  • bah , la puissance financière des pétroliers est infinie , ils feront tout pour conserver leur marché et comme en face il n’existe pas de puissance ‘nucléaire’ hors états et donc non corrompue , ils gagneront..
    je serais curieux de savoir si on a étudié l’impact de l’écologie sur la consommation de produits pétroliers. plus c’est cher plus d’énergie est consommée (humaine ou autre ) et l’écologie est chèrement payée et nécessite donc plus d’échanges économiques ne se faisant pas en vélo

    • un exemple :
      j’ai chez moi un gros tas de déchets ‘forestier’ , j’ai plusieurs choix:
      j’achète une allumette et je brule
      je fait venir un camion pour la décharge et la décharge fait venir un autre camion pour envoyer a l’incinérateur ou a un truc de ‘valorisation’ subventionné.
      qu’est ce qui est écologique , l’allumette ou les 200 litres de pétrole consommés pour tout ce processus de valorisation des déchets ?

      • Laisser tes végétaux pour reconstruire, pailler et amender ton sol, a l’instar de ce qui se passe dans la nature…pas d’allumette, pas de 200 litres…la vraie écologie, c’est comprendre comment fonctionne les choses et arrêter de faire n’importe quoi, dans un sens ou un autre…

        • Lorsque les végétaux se décomposent sur place, ils restituent dans l’atmosphère sous forme de « gaz à effet de serre » tout le carbone qu’ils ont absorbé par photosynthèse notamment du CO² et du méthane. Votre solution n’en est pas une !

      • Certains vous répondront que si vous utilisez la première solution (qui est la plus logique et surtout la plus simple) vous aller priver deux chauffeurs de camions de leur emploi !

    • est ce que c’est la puissance financière des pétroliers qui est infinies ou nos besoins d’energies bon marché , vous me faites penser à ces gens qui sont « forcés d’aller au supermarché » en raison des prix…
      votre exemple pour faire sens , doit être accompagné d’une démonstration que ce sont les pétroliers qui ont imposé la collecte des déchets verts par exemple…
      la connerie humaine peut être infinie..
      n’achetez aucun produits pétroliers la puissance financière des pétroliers tombera , mais à mon avis pas très longtemps, car vous viendrez couiner assez vite…

  • Les éoliennes sont la réponse à l’hystérie crée par des escrocs pour s’enrichir.Des indulgences.

  • Encore du nucléaire ? Non merci !
    Oui aux éoliennes multimégawatt communautaires, notamment dans des sites très venteux en Afrique où l’énergie électrique manque cruellement ! Et des pays comme le Maroc montrent l’exemple en construisant des stations de stockage par pompage turbinage (STEP) : bravo !

    • Ok pour là-bas tout comme aux Canaries mais en France métropolitaine, quoi de neuf Doc ?

      • @ Stéphane B
        Voilà un commentaire intelligent et sensé! Merci!

        Trop souvent, il est question de créer un débat « bêtement binaire » qui rangent les avis en « pro ou anti », quand il faut sortir des principes pour s’adapter à la réalité.

        Il est clair qu’une éolienne sur un voiler de plaisance avec une batterie n’est pas comparable à la situation nationale française. Pourquoi pas de l’éolien à St Pierre et Miquelon?
        Et tant que le soleil brillera pour tout le monde, on installera du photovoltaïque pour remplacer des groupes électrogènes (en Afrique, aussi, où j’ai personnellement découvert « mes » premiers panneaux solaires, début des années 80).
        Comment oublier que le nucléaire demande des « centrales » puissantes, donc du câblage et des pertes sur longue distance?
        Et comment passer sous silence ces régions françaises privées d’électricité par une tempête de neige, ici ou là, quasi chaque année?
        Pourquoi ne jamais prendre en compte les dégâts d’Areva (maintenant = EDF) sur les sites d’extraction d’uranium?
        Google va remplir le ciel du Sri Lanka de ballons pour distribuer l’internet partout, avec de l’électricité nucléaire?

        La France a fait le pari du nucléaire: pourquoi changer d’avis au milieu du gué? À cause des déchets radio-actifs à très long terme? Du prix de démantèlement des centrales? De Fukushima? Des Écolos?

        Toute décision non pragmatique, basée sur un intérêt unilatéral ou sur des convictions a priori sera néfaste et idiote!!!

        • Il y avait déjà 10 éoliennes à Miquelon qui pouvait produire la moitié de l énergie par bon vent. Tout ceci geré par une seule personne. . Elle etait associée à un groupe électrogène maintenu par 8 emplois d’une société concurente et du pétrole pour maintenir l’équilibre du réseau. . Malheureusement, sous des prétextes de télécommunications entre les 2 centrales, le pétrole et les pressions de suppression d emplois ont eu raison des éoliennes. . Elle reste arrêtee en attendant de meilleurs jours… quand l envol du coût du pétrole sera propice ?

          Dommage que l article n inclut pas le stock fini et limité d’une ressource telle que l uranium ou du pétrole ou encore les mixs énergétiques et les progres enormes du stockage par air comprimé ou a hydrogene pour contraster là résilience de production… aussi faudra t il insister sur le terme de transition au lieu de juger un système en devenir.

          Bref l auteur clairement engagé pro nucleaire peut il être impartial lorsqu il juge sur le bilan des systèmes renouvelables sans en dessiner les futures progrès ? … tandis qu’il axe le nucléaire seulement sur son bilan decarboné et sur des progrès de science fiction fusion ?

          Qu’en est il du bilan de l extraction bananiere de l uranium dans des pays D Afrique ?

          Ayons un raisonnement équilibré de la réalité. . Il y a du bon dans un mix énergétique. . Arrêtons de limiter nos raisonnement et projection à nos frontières dans ce monde , Europe , mediterannee energetiquement connectés.

    • Et donc, pourquoi les écologistes ne font *rien* pour obtenir la construction de STEP en France ? Dans exactement le même temps qu’on les voit constamment réclamer plus d’éolienne et plus de solaire, hein.

    • Lorsque dans un réseau électrique, vous introduisez un courant dont la tension et la fréquence varient, vous détériorez votre réseau et détruisez les éléments qui le composent (Blackout). Trois solutions sont alors envisageables :
      – vous disposez par ailleurs de source pilotable (nucléaire/hydraulique/gaz/charbon) et vous compensez les variations après avoir, bien evidemment renforcé vos installations ;
      – vous laissez tomber les sources de courant intermittentes qui, de toute façon ne vous fournirons de l’énergie qu’aux périodes les moins pertinentes;
      – vous créez des STEP dont les rendements ne permettent pas de compenser le principal problème le facteur de charge minable d’une éolienne….

    • Oui les STEP sont la solution incontournable (pour l’instant) pour stocker l’énergie produite par les éoliennes et les panneaux photovoltaïques. Leur rendement est de 75%… et alors ! Le problème est surtout d’évacuer cette énergie excédentaire dont on ne sait que faire et, si on en récupère les trois quarts à un autre moment, quand on en a vraiment besoin, tant mieux. On peut créer des STEP à capacité journalière (très bien adapté au photovoltaïque) ou à horizon hebdomadaire (excellent pour l’éolien). Le moyen le plus économique pour les créer consiste à utiliser les réservoirs existants, soit en y adjoignant un réservoir supplémentaire, soit en utilisant des chaînes de barrages, comme par exemple sur le Drac. Bien sur que le Maroc a raison d’associer solaire, éolien et STEP : son problème va plutôt être de transporter cette électricité vers les zones de consommation, mais on sait faire et ce n’est qu’une question de financement. La Belgique et la Suisse vont créer des STEP avec en vue d’échanger de manière favorable de l’énergie… avec la France !

      Attention à l’argument selon lequel des centrales nucléaires peuvent faire varier leur puissance largement. Certes c’est possible techniquement, ne serait ce que pour gérer des arrêts d’urgence, mais cela fatigue le matériel. Les changements de température dans les cuves et les échangeurs créent des contraintes thermiques, lesquelles se traduisent par la fatigue du métal. Si on veut faire durer longtemps une centrale nucléaire, il faut l’exploiter à puissance quasi constante, ou prévoir des variations de puissance sur une échelle de temps de plusieurs heures, voire la journée, ce qui ne permet pas de les utiliser pour faire face à la variabilité de la demande intraday. Cet argument « le nucléaire peut tout faire » provient du lobby nucléaire au sein d’EDF (ingés mines), lesquels tiennent le haut du pavé dans l’entreprise, et a toujours été combattu (sans succès hélas) par les ingés électriciens ou hydrauliciens de la maison. Il serait temps qu’on les entende !

  • Excellent article. Faire faire du yoyo au gré du vent a la production nucléaire est une absurdité économique. Mais n’aurait-elle pas aussi des conséquences en terme de sûreté, en fragilisant des machines qui ne fonctionnent jamais aussi bien que de façon continue ?

    • Sur les transitoires thermiques vous raisonnez sur un seul réacteur en parlant de fatigue consécutive à des variations de 80% de la puissance nominale, or il y a 58 réacteurs et en se contentant de transitoires de 20% de puissance nominale sur ce parc cela fait la puissance de 12 réacteurs disponible rapidement sans gros problème de fatigue amenant une diminution rapide de la durée de vie des cuves.

  • les éoliennes ? à l’mage de nos politiques : innutiles et ruineuses …

    • Ça reste à prouver!
      Allez raconter à A.Daudet que le moulin de ses lettres était stupide!
      Ou à un paysan, avec son éolienne bien placée dans la prairie, qui pompe l’eau pour abreuver son troupeau!

      • Trop d’ingénuité tue l’ingénuité. On parle de turbines éoliennes de 80+ mètres de haut en France, pas de la simple technique d’utilisation du vent dans les PVD…

  • « Les éoliennes ne poussent pas sous le soleil en les arrosant. Ce moyen de production d’électricité dit « écologique » nécessite des matériaux ainsi que des travaux industriels et d’entretien. Il ne suffit pas juste de récupérer l’énergie produite… quand il y a du vent ». Retrouvez l’analyse de Michel Gay, pour Trop Libre, sur http://urlz.fr/3rkx

  • Il faut arrêter avec cet argument idiot de « défigure ».

    Le problème des éoliennes est celui des subventions étatiques. Point.

    • Pas tout à fait. Vous semblez sous-estimer l’intuition esthétique de la population et par là même, vous surestimez sans doute sa compréhension naturelle des lois économiques. La réalité de la baisse des prix de l’immobilier sans compensation à proximité – surtout si les biens sont de qualité architecturale historique – est une réalité « esthétique » que même « l’idiot » du village sans licence « art plastique et culture du moyen-âge » est à même de piger. Mon expérience de terrain.

      Très bon article ceci dit, en effet.

      • @ schirren: Tout à fait d’accord. Des villages envahis par l’éolien vont dépérir par manque d’acheteurs dans les 20 ans qui viennent. Sans parler des conséquences sanitaires liées aux infra-sons. Vérité que la France ignore volontairement (avec les fameux 500m) et qui prochainement éclatera au grand jour mais malheureusement trop tard !

      • Votre expérience se résume manifestement à demander du collectivisme dans un pays qui en est déjà rempli.

        Ma propriété privée est MA propriété privée. Ce qui j’ai construit me regarde. Votre liberté s’arrête là où commence MA propriété.

        • 😉 Ne faites pas le malin. Pour commencer: il n’est pas question d’investir VOS économies dans une éolienne de 150 m sur VOTRE propriété. Il est question d’investir MES économies collectivisées en VOUS payant un bail. J’ai donc déjà mon mot à dire sur vos nuisances potentielles à ce titre.

          A part cela il existe bien un principe sacré de « fondation » de la propriété sur un bien non grévé de droits de propriétés antérieurs. Ce principe est basé sur l’usage habituel d’une propriété et se retrouve peu ou prou dans les lois de prises en considération de nuisances environnementales actuelles. Et comme nous ne sommes plus physiocrates, cet usage habituel de la propriété ne se limite pas seulement à l’exploitation du sol. Admettons que je m’installe à côté de chez vous avec un grand mur brouilleur d’onde financé sur mes propres économies, et que suite à cela vous ne captiez plus ni téléphone ni internet ni télévision, ni rayon du soleil, et que l’eau de ruissèlement n’alimente plus votre potager, dira-t-on que c’est mon bon droit parceque j’ai tracé un périmètre de 50 m2 sur le terrain qui jouxte le vôtre? Bien sûr que non. Votre droit de jouir du soleil, de l’eau et même des ondes de communication sur votre propriété est antérieur et mérite d’être préservé.

          • Non seulement vous faites le malin mais, en outre, vous ne savez pas lire. Mon premier message est « Le problème des éoliennes est celui des subventions étatiques. Point. ». Comprenez-vous le français ?

            Vos arguments NIMBY sont ridicules. A ce compte là, aucune société d’électricité n’aurait le droit de construire des lignes à hautes tensions, aucune société de télécommunication n’aurait le droit de poser des antennes relais, aucune société d’autoroute n’aurait le droit de construire d’autoroute, etc.

            Votre argument d’antériorité est encore plus risible. L’antériorité du voisinage ne saurait limiter la propriété privée du dernier venu.

            En somme, qu’avez vous à opposer à part des arguments dignes des pires escrologistes et autres collectivistes ?

            • Vous mettez tout dans le même sac. Votre évocation succincte du problème des subventions est si vague qu’elle n’exige aucune action de votre part. Les subventions de l’éolien ont des particularités spécifiques qui ont en effet trait au principe du NIMBY. Et alors? Pour vous sans doute, une fois que vous avez manifesté votre désaccord sur les subventions, c’est bon la France est sauvée? Vous pouvez vous enfoncer dans le fauteuil ensuite et à nouveau projeter vos pensées sur ce monde idéal dans lequel les éoliennes ne seraient PAS subventionnées et défendre le droit de leur implantation THEORIQUE dans le jardin de chacun au seul fait de leur beauté.

              D’abord : ce monde sans l’Etat providence-et-stratège n’existe pas. Ensuite la France sera bien le dernier pays d’Europe à voir son avènement même partiel. Personnellement, sur le terrain, je ne vais pas attendre que des grandes gueules parisiennes aient acquis le pouvoir d’imposer sérieusement une politique libérale en province pour défendre mes intérêts fondés sur ma propriété. Mon intérêt en l’occurrence c’est de rallier les gens qui comme moi perçoivent plus ou moins clairement à travers la démesure de ces robots informes, la hideur de leur subvention étatique absurde.

              Je regrette donc que vous preniez la peine de dépeindre mon argument de manière si peu différenciée, comme une demande de collectivisme. Qui donc espérez-vous convaincre en trois mot d’un tel radicalisme libéral incorruptible et dans quel but d’ailleurs? Quant au principe d’antériorité de la propriété c’est ce qu’un Rothbard – pas le plus modéré des détracteurs du pouvoir de l’Etat même à côté de vous – avait thématisé sous le nom anglais de « homesteading » ou fondation suite à Locke. D’autres questions?

              • du point de de vue du principe schirren a raison, mais vous n’avez évidemment pas tort d' »évoquer la perte de valeur d’un bien en raison de la présence d’éolienne sauf que ça fait partie des impondérable ou de la spéculation que l’on fait en achetant tout bien, on vend une maison jamais, une vue…sinon on peut tout interdire autour de chez soi…

    • @agua , vous êtes donc volontaire à l’install d’une /plusieurs eoliennes ds votre jardin / village / residence secondaire . TB c’est noté . Pouvez vous donner votre adresse SVP ?

      • Ce que je fais sur ma propriété privée me regarde. Pas vous.

        • Tant que ce que vous construisez ne provoque pas de nuisance (bruit par exemple).

          • Non. Tant que mes actions sur ma propriété privée n’aient pas été reconnues comme étant à l’origine de nuisances définies comme telles par une cours de Justice indépendante après un procès équitable.

            Sachant que les études anti-éoliennes sont du même acabit que les études anti-antennes relais … Bon courage.

          • CerfD
            Il vous sera très difficile de prouver que les basses fréquences générées par les éoliennes ont un impact sur votre santé en attendant une jurisprudence dans un monde libéral.
            Mais il y a une autre solution : si les espaces publics sont privatisés il sera très difficile à votre voisin de livrer son électricité en empruntant un domaine privé en copropriété soumis à l’approbation des dits voisins (subsidiarité).
            Si ça ne fonctionne pas, vous pouvez vous aussi générer des basses fréquences et exploser à distance son éolienne en vous calant sur sa fréquence de résonance.
            Y a toujours une solution dans un monde libéral !

        • Vous n’avez pas répondu à la question.

          • Parce que la question est complètement débile.

            Défendre la liberté de quelqu’un à faire quelque chose n’est pas nécessairement approuvé la dite chose et encore moins vouloir la faire. Exemple : Je défends la liberté des homosexuels à vivre leur homosexualité. Cela ne veut pas dire que j’accepterai de m’engager dans des relations homosexuelles.

        • agua,

          Vous ne pouvez faire ce que vous voulez sur votre propriété privée même si l’art 544 du cc semble vous donner raison …En effet , en première année de droit , on avait une partie appelée  » démembrement du droit de propriété  » …lisez tous les occurences que cela renferme et vous vous poserez des questions sur vos sécurités immobilières…

  • L’énergie propre est un marché aux rendements financiers pharamineux. Le pétrole sera épuisé demain (au plus tôt la fin du présent siècle). Itou en ce qui concerne le nucléaire. Pétrole, nucléaire et autres fossiles (charbon, notamment) sont des sources d’énergies hautement polluantes. Il convient, donc, de les remplacer vite et dès à présent. Au leu de donner l’exemple et d’être le « moteur » en matière d’utilisation de sources d’énergies renouvelables et propres que fait les Gouvernements français ? Ils renforcent la place du nucléaire, ne limitent pas celle du pétrole, donnent de plus en plus de place aux panneaux solaires et aux éoliennes ! Les sources nouvelles que sont les panneaux solaires et les éoliennes sont elles au moins autant polluantes que le sont le pétrole et le nucléaire. Toutes ces sources (anciennes et nouvelles) ne sont pas porteuses d’avenir, et doivent être éliminées dès à présent. Il existe une source abondante, facilement exploitable, bon marché, ABSOLUMENT PAS POLLUANTE : c’est l’HYDROGENE. Des essais réalisés (et toujours en cours) en France et dans d’autres pays étrangers, ont démontré la faisabilité de son exploitation et de son utilisation. Il suffit que les Gouvernements français décident (pour ce qui est de la France) de donner les moyens aux entreprises qui ont réalisé ces essais et qui ont besoin d’être financièrement épaulées pour que cette source d’énergie prenne rapidement le relai des sources tueuses actuelles. Ces entreprises ne peuvent compter sur la finance et les banques qui sont tenues par des personnes et des groupes qui n’ont aucun intérêt à les aider pour des raisons évidentes et indignes.

    • Je crois que ce message est à 100% composé de bullshit entièrement renouvelable. Un première.

    • Oh ? Un complot anti-hydrogène ?
      « Il existe une source abondante, facilement exploitable, bon marché… » : tellement facile qu’il faut des subventions… vite… MDR

    • Si on part de faits faux. Il n’y a aucun signe de pénurie de pétrole et de gaz, on en trouve plus en plus, il y a du charbon pour des siècles (on peut en faire des liqquides si besoin est) et de l’uranium pour des millénaires, sans parler du thorium.

    •  » L’énergie propre est un marché aux rendements financiers pharamineux. »
      C’est pas faux dans la mesure où ce rendement est assuré par des subventions… Le problème c’est plutôt le rendement énergétique. Si le marché était ouvert avec des prix libres, on verrait le prix d’achat de l’électricité s’effondrer chaque fois que le vent souffle sur l’Europe. Pas de quoi assurer la rentabilité financière. Le meilleur rendement est assuré pour les énergies disponibles en soirée et le matin en hiver.

    • Ah oui les fameux excellents rendements des énergies propres. On est vraiment maso de passer à côté.

    • Et nous avons une source très bon marché d’hydrogène : les hydrocarbures !

    • Il existe une source abondante, facilement exploitable, bon marché, ABSOLUMENT PAS POLLUANTE : c’est l’HYDROGENE.

      H.. Ha .. Ha ..
      Mouahahahahahahahahha !

      L’hydrogène se trouve de manière abondante … Sous forme d’eau : H20. Pour récupérer du dihydrogène (H2), seul exploitable, il faut faire une électrolyse de l’eau qui nécessite plus d’énergie que ne pourra en apporter l’H2 ainsi créé.
      On peut aussi l’extraire des hydrocarbures … mais comme selon vous le pétrole va manquer ….

    • L’hydrogène, pourquoi pas !
      Cela semble très prometteur, parfait. Ce n’est pas encore au point ? Raison de plus pour ne pas se précipiter sur des techniques économiquement non viables comme l’éolien. Gardons pour l’instant TOUTES nos centrales nucléaires, poursuivons les recherches sur l’hydrogène. Si elles aboutissent, on remplacera progressivement le nucléaire par une technique viable à tout point de vue. Si elles sont decevantes, alors posons nous la question de l’éolien ou le solaire, comme pis aller.

    • @bourgin
      L’intérêt de l’hydrogènes est de pouvoir stocker de l’énergie ( mais en en perdant plus de 30% au passage). Ceci ne va donc pas remplacer les sources actuelles mais plutôt les compléter

    • Vous serez en pénurie de matière première pour construire vos éoliennes et panneaux photovoltaïque (les terres rares) avant qu’il ne manque de pétrole et de charbon à la fin de ce siècle ….

    • Merci Monsieur Bourgin, on vous écrira.

    • mais l'( di)hydrogène vous le trouvez où?

  • @rectitude la puissance financière des pétroliers est infinie… On disait la même chose des banques avant 2007

  • Dans tout système, il faut qu’il y ait équilibre entre gain et perte, avantage et inconvénient.
    L’arnaque des EnR, c’est l’obligation d’achat de l’électricité « verte » dans le réseau européen.

    Ainsi, alors que la sur-capacité allemande en EnR aurait dû prouver l’ineptie à pouvoir couvrir l’intermittence, l’Allemagne, grâce à la contrainte d’achat, peut se justifier en exportant ce surplus et afficher des gains alors que dans ses seuls frontières, il y a aurait pertes par l’énergie produite perdue.

    En augmentant la distribution à l’Europe entière, on ne fait que décaler le problème.

    Pour que le système soit équilibré, il faudrait que l’Allemagne trouvent pour elle seule, une consommation réaliste à cette sur-production intermittente. Elle ne l’a pas trouvée (voitures électrique, stockage ?), alors elle a cherché des pigeons payants à l’étranger qui payeront plus tard leurs gains actuels au moment du remplacement des sites de productions indispensables.

    • Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, article 107 :

      Sauf dérogations prévues par les traités, sont incompatibles avec le marché intérieur, dans la mesure où elles affectent les échanges entre États membres, les aides accordées par les États ou au moyen de ressources d’État sous quelque forme que ce soit qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions.

      Au nom de ce principe fondateur, indispensable à l’unification économique de pays souverains, on empêche bien souvent l’état de sauvegarder de petites entreprises. Alors que de l’autre côté, à cause de la mouvance écologique, on a détruit tout le marché de l’énergie.

      L’Europe est foutue !

  • Va-t-on laisser nos politiciens, Français et Européens, au cerveau rongé par l’idéologie verte, détruire notre secteur énergétique et ruiner notre niveau de vie et nos industries ?
    Donnons l’exemple, nous Français, un bon coup de balai dès 2017. Les charlatans dehors.

  • Merci pour cette petite synthèse objective, « réelle », et pertinente. Entre le moment ou l’on projette une centrale nucléaire , et sa mise en régime de croisière, il faut huit ans, 50 ans de durée de vis, et 25 à 30 ans pour l’arrêt, l’extinction, le démantèlement et la déconstruction éventuelle….
    Ces données sont totalement incompatible avec la capacité d’anticipation des cerveaux « Nuits debout » qui cassent les dallages de la place de la république pour créer des jardins potagers, ars que ces tarés n’ont jamais connu comme culture , que celle du cannabis.
    Il y a urgence a éradiquer le deuxième péril après le nazislamisme, « l’écologie politique ».

  • France 5 est bourré d’émissions éducatives où on vous explique que l’éolienne produit de l’énergie gratuitement, et qu’en France on gâche de la nourriture par milliards d’€.
    Mais ma voisine qui a près de 70ans en sourit, quand elle pense à ses pommes de terre qui poussent gratuitement, après qu’elle ait bêché le terrain, engraissé, planté, traité, récolté, s’être soigné son dos, et payé ses taxes foncières.
    Et elle gâche au moins 1 € de nourriture par jour en s’en débarrassant plutôt que risquer de s’empoisonner.

    PS: 1€ * 365 * 65 000 000 = 23 milliards €. Exemple de chiffre « factuel » entendu à la TV. Tout cet argent fichu en l’air, my God!

    • Vous économisez aussi la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Comment ça, non ?!

    • Oui, rouler à vélo plutôt qu’en voiture coute moins cher, manger chez soi plutôt qu’au restaurant, c’est très économique, et bricoler chez soi plutôt que de faire appel à des professionnels c’est encore plus d’économie. Et laisser ses enfants chez soi plutôt que de les envoyer à l’école et leur payer des bouquins, c’est encore des économies. Et en fermant France 5, je vous dit pas les méga-économies qu’on ferait …

      Et à force de faire des économies la France n’a plus d’économie. Juste des veilleurs debout.

    • bah donne moi trois euro et je te ferai économiser un euro…
      voulà …ne jette pas ta demi tomate, achète un frigo, met la dans un ramequin ( qu’il faudra laver) couvre là d’un film plastique , et mange la éventuellement dans 3 jours…

  • Beau boulot de journalisme que ne font pas les journalistes, par idéologie ou/et par paresse.

    • Merci pour cette précision, les journaleux d’aujourd’hui remue la merde , mais ne font plus aucun travail d’information.
      C’est ce qui permet a des « Idéologues » de tout poil de nous mener dans le mur !

      • C’est tellement reposant pour les neurones de reprendre comme un perroquet l’idéologie à la mode, de rabâcher les mêmes arguments et en plus on participe au sauvetage de la planète.

  • A quoi servent-elles ? A satisfaire les constructeurs quasi tous etrangers, a donner bonne conscience aux Verts qui n’ont aucune connaissance des nuisances autour des implantations en milieu rural. Elles subjugent les maires des petites communes qui deroulent le tapis rouge aux promoteurs.
    Bien entendu l’ aspect esthetique compte, la ruine de la beaute de nos villages et des paysages est bien evidente et le sera de plus en plus.

  • NON : la France a un parc électrique insensé et suicidaire

    Si on avait mis au point depuis plus de 40 ans des outils éco-défendables d’exploitation des énergies inépuisables, en plus des actions Négawats, avec tous l’argent qui a été mis dans l’insensé nucléaire, quitte à faire quelques centrales nucléaires hyper-sécurisé (mais) bien plus couteuses, on ne serait pas à la veille d’un accident quasi aussi inévitable que la GAF (Grande Apocalypse Financière) qui nous attend également. Les deux ensemble ? Çà serait le pompon et pourtant l’un peu entrainer l’autre et réciproquement

    Mais surtout ne regardons pas les choses en face et parlons, par exemple, d’aller toujours « plus vite, plus haut, plus fort » , selon la formule insensée indûment attribuée à de Coubertin . Pourquoi insensée ? Parce qu’il y a forcément une limite humainement infranchissable, pas comme l’Univers … et la connerie

  • Désolé.
    .. en plus des actions Négawatts, avec tout l’argent qui a été mis dans l’insensé nucléaire, quitte à faire quelques centrales nucléaires hyper-sécurisées …

    C’est mieux 🙂

  • Je suis surpris par la rigueur scientifique et la neutralité de cet article… Qui pourtant veut se presenter comme tel.

    Sans entrer dans le débat de fond (renouvelables oui ou non) je tiens juste à souligner quelques erreurs (volontaires?) de l’article.
    Selon le Bilan électrique 2015 de RTE: « Le parc de production d’électricité renouvelable pour suit sa croissance : il dépasse désormais 10 GW pour l’éolien et 6 GW pour le solaire. La production renouvelable d’origine éolienne représente environ 4,5% de la consommation nationale, celle d’origine solaire, 1,6%. Avec l’hydraulique, dont la contribution est restée modérée cette année, l’ensemble des énergies renouvelables couvrent 18,7% de la consommation. »
    Pourquoi affirmer dans l’article: « la part de couverture de la consommation garantie par ces moyens intermittents est nulle, ou quasiment nulle. » 6,1% c’est peu mais c’est loin d’être nul…Cela frise la désinformation.

    De même, toujours selon le rapport RTE: « La puissance installée des installations de production d’électricité en France métropolitaine progresse légèrement en 2015 avec une augmentation de 584 MW….Le parc charbon diminue de 1 500 MW, tandis que le parc renouvelable, solaire et éolien essentiellement, s’accroît de 2 000 MW. »
    On a bien, dans ce cas, des capacités de renouvelables qui remplacent du thermique. Pourquoi affirmer  » Les centrales intermittentes ne remplacent aucune autre centrale » ? Cela décrédibilise l’article.

    Il faut enfin rappeler que la flexibilité légendaire des centrales nucléaires oblige RTE a utiliser des STEP et garder des capacités hydraulique en réserve pour un ajustement fin (< 15min) de l’équilibre production/consommation. D'un point de vue technique c'est un problème du même ordre que l’intermittence (garder des capacités en réserve pour le cas ou…).

    Bref nous sommes face un a un article plutôt pro-nucléaire (c'est un avis tout aussi valable qu'un autre) et anti-eolien/solaire intermittent comme si on devait opposer forcement ces solutions alors que la réalité est justement entrain de démontrer que les deux fonctionnent plutôt bien ensemble (cela revient a dire que je ne veux pas utiliser un vélo car j'ai une voiture alors qu'on peut utiliser les deux selon les distances, l'urgence, le temps…)

    Pour finir, on oublie de s’étonner que l'EPR que l'on veut vendre aux Anglais est proposé autour de 109 Eur/MWh. Donc soit nous avons en France une recette miracle pour le nucléaire qui rend le nucleaire beaucoup moins cher et les anglais ne savent pas faire ( parce que notre recette est super bien cachée et/ou les Anglais sont mauvais en finance et achetent bien plus cher que ce que cela vaut), soit les 82 Eur/MWh actuel en France pour des renouvelables n'est peut être pas si cher que cela…

    On veut comparer l'efficacité de moyen de production (thermique, nucléaire…) vieux de plus de 50 ou 100 ans à des technologies jeunes (éolien, solaire) qui ont a peine 20 ans. Avec ce raisonnement on en serait encore a échanger sur du papier car les premier ordinateurs s'ils n'avait pas étés fortement subventionnés par divers État (R&D durant la guerre et la guerre froide) ne serait pas apparus.

    A ce jour il n'y a pas de technologie miracle qui résous tous les problèmes. Il y a un mix énergétique optimal à rechercher pour chaque réseau en fonction de ce que l'on veut : indépendance énergétique, efficacité économique, niveau de risque accepté, durée des engagements, écologie…

    • Vous voulez dire « manque de rigueur » je suppose.

      La nuit le PV c’est zéro, pas de vent l’éolien c’est zéro et certains jours c’est zéro+ zéro.
      Donc la part garantie = zéro.

      Chez nous le charbon tend vers zéro (on y revient toujours !) mais le gaz reste non marginal.

      Pour l’EPR, ne pas confondre un cout, il y a d’ailleurs une infinité de façon de calculer un cout selon ce qu’on veut en faire) et le prix de vente.

      Et puis chaque cout est propre à un contexte et à un moment, c’est d’ailleurs vrai tout autant pour les ENR.

      • Je trouvais « manque de rigueur » trop agressif… Je laisse chacun décider ce qu’il veut adjoindre à « rigueur ».

        Il y peut en effet y avoir des cas à production zéro (bien que la probabilité diminue fortement si la quantité d’installation augmente) mais le fait est que l’on a retiré du thermique et qu’il a été remplacé par du renouvelable intermittent. L’affirmation « Les centrales intermittentes ne remplacent aucune autre centrale » est donc fausse dans notre cas.

        Pour le gaz en effet, selon RTE le Gaz représente 22,1TWh pour 10,9GW installés. A comparer à l’éolien avec 21,1 TWh pour 10,3GW installés. Les deux ont quasiment le même impact et au rythme ou l’on va, la part du gaz devrait se réduire au profit de l’éolien+solaire dans les années a venir (sauf forte augmentation de la consommation). Peut on se plaindre si a terme la production thermique (quand on a pas de pétrole ou de gaz) est remplacée dans sa grande majorité par du renouvelable?

        Pour l’EPR je mentionne le cout d’achat du réseau (= le prix de vente d’EDF, entreprise privée) pour l’énergie produite durant 30 ans par le futur EPR. Pour l’Éolien je mentionne le cout d’achat du réseau (= le prix de vente de l’entreprise privée qui est propriétaire d’un parc éolien) pour l’énergie produite durant 15 ans par le parque éolien. Les deux, je pense, sont comparables. En gros si demain RTE a besoin de nouvelles capacités , nous aurons le choix entre du nucléaire a 110 Eur/MWh ou de l’éolien a 82 Eur/MWh (sauf si faire un EPR en France c’est moins cher qu’en Angleterre mais je ne vois pas pourquoi…).

        Pour ce qui est de l’intermittence, c’est en effet un problème, mais c’est un problème que l’on sait résoudre tant que la part des ENR reste raisonnable dans le mix. D’ailleurs on le fait maintenant en France et dans d’autres pays pour des parts plus conséquentes. Et plus les années passent et plus on sait augmenter cette part (foisonnement, stockage qui devient moins cher, prévision de la production…).

    • quelques remarques :
      * il faut comparer ce qui est comparable, et une énergie dont on est sûr de disposer est incomparablement plus valable qu’une énergie qui arrivera, peut-être, qu’on en ait besoin ou pas. C’est pour ça, et seulement pour ça, que les minoteries à vapeur beaucoup plus couteuse (aussi bien en investissement qu’en fonctionnement) que les moulins à vent les ont remplacer quand même. L’intermittent, fut-il renouvelable, ne vaut pas 82 € le MWh, il vaut parfois plus, mais à chaque fois qu’on peut mobilise une ressource moins chère, il vaut simplement zéro, nada, quedal ; et c’est le cas … quasiment tout le temps !
      * l’utilisation des STEP et de l’hydraulique pour l’ajustement N’est PAS un « problème du même ordre que l’intermittence ». Il y a déjà une intermittence de la consommation, et les moyens d’y faire face sont déjà mobilisé. Ajouter de l’intermittence imprévisible requiert de mobiliser des STEP et de l’hydraulique supplémentaire, sauf que ça n’est pas possible.
      * l’éolien n’est pas jeune, il est très vieux, bien plus vieux que le thermique ou le nucléaire. Il y a encore des progrès à faire dans le solaire, mais pas dans l’éolien, qui est déjà très proche des limites théorique.

    • Tout d’abord, rappelons que la 1° éolienne date de 1887 et avait une puissance de 12 kW. Le 1° parc éolien digne de ce nom, avec 5 MW, date déjà de 1971.
      Il ne s’agit pas d’une technologie nouvelle nécessitant des subventions pour développer des prototypes.

      Quand j’évoque la faible part de la consommation qui est « garantie » par les éoliennes, je fais référence à la terminologie de RTE dans ses aperçus mensuels http://www.rte-france.com/sites/default/files/apercu_energie_elec_2016_03.pdf
      dans lesquels cette part oscille chaque mois entre 0% et moins de 1%. Chaque fois que le vent et la nuit tombent, plus rien n’est « garanti ».
      Et quand je parle d’énergies intermittentes, je n’inclue pas l’hydraulique qui assure un rôle remarquable dans notre parc électrique.

      Je ne conteste pas la production croissante des filières éolien/P.V, je dis même qu’elles sont responsables de la saturation du réseau et de la crise du système électrique européen, dans la mesure où leur variabilité n’est pas corrélée à la demande et que la chute des prix qu’elle provoque alors rend impossible le métier d’électricien non subventionné.
      Je conteste encore moins l’accroissement du parc intermittent français, qui figure dans mon tableau, et qui est donc de 18.2 GW, moins les 1.7 GW « thermique bioénergie ».

      Je constate simplement qu’en Allemagne, pas un MW pilotable installé n’a été supprimé depuis 2002, à consommation nationale égale, tandis que 71.5 GW supplémentaires étaient installés depuis (83.5 GW actuellement moins les 12 GW déjà installés en 2002).
      Je constate également qu’en France, les 3 seuls GW de charbon supprimés correspondent aux 3 GW libérés grâce à Georges Besse 2.

      Je pense également qu’il n’est pas correct de comparer le prix d’un MWh aléatoire avec celui d’un MWh qu’on obtient à la demande et dont la valeur n’a simplement rien à voir. Le prix moyen payé par EDF en 2015 pour un MWh éolien n’étant d’ailleurs pas les 82€ indiqués par l’arrêté, mais désormais 90€, ainsi que cela est constaté p5 de l’annexe 1 de la délibération de la CRE d’octobre 2015 http://www.cre.fr/documents/deliberations/proposition/cspe-et-contribution-unitaire-2016
      Et que si les anglais sont prêts à payer ce prix pour des MWh garantis, cela aussi aurait pu inverser la question.
      La France ayant exporté en 2015 plus que toute la production éolienne au prix moyen de 37.5€/MWh (71.9TWh pour 2.7 Md€)

      Concernant la « flexibilité légendaire du nucléaire », vous n’avez pas dû ouvrir le lien que je propose quand j’affirme que la moitié des réacteurs est capable désormais de varier sa puissance de 80% en moins de 30 minutes. Le suivi RTE de la production par filière montre que le nucléaire arrive non seulement à suivre les courbes de consommation au plus près, mais également à anticiper correctement les caprices du vent.

      Je pense que les énergies renouvelables ont beaucoup à apporter dans le mix électrique mondial, le solaire thermique ayant toute sa place en France, malgré un ensoleillement moyen.
      Il ne me semble pas possible que des éoliennes remplacent une part significative de notre parc nucléaire et, dans la mesure où nous n’avons pas de CO2 à espérer éviter grâce à elles, je pense que les considérables surcoûts qu’elles impliquent représentent des sommes fort mal utilisées et même contre productives, si elles doivent entraîner des régimes plus chaotiques aux réacteurs nucléaires, ce qu’EDF est en train de se préparer à faire pour les suivre.

      • ben oui…curieuse critique, on se fout de la production annuelle..on a besoin de puissance …
        l’argument de l a production globale annuelle est une duperie et il faut signaler aussi encore un point c’est que, la quantité électricité intermittente produite annuellement n’est pas connue, autrement dit , les conditions de vent ou l’ensoleillement ne sont pas garanteis sur un an (ou deux)…je ne connais pas les valeurs mais pour le vent ce doit être important .. Autrement dit ,si jamais raisonner annuellement avait un sens, tel parc éolien ne vous permet pas d’imaginer connaitre combien de Wh vous aurez chaque année..et c’est ennuyeux quand en face la consommation est elle aussi en partie incontrôlable.

        Les gens n’ont rien contre le renouvelable en tant que tel, mais le système étant ce qu’il est il se comporte comme un parasité et par dessus le marché il ne semble pas remplir les objectifs qui ont justifié son installation.
        On peut regarder les bilans en émissions de CO2 d’origine fossile entre divers pays suivant leur capacité intermittente….

        • et puis zut c’est clair personne ( ou presque dépendant des conditions de vent) ne choisirait une éolienne pour satisfaire un besoin de puissance à un moment donné et les besoin d’un pays sont peu ou prou similaire, l’intermittence est en contradiction avec la nature des besoins électriques. point barre..tout raisonnement sur l’éolien qui n’inclut pas la faible qualité de cette production qui en dégrade sa valeur jusque zéro ne tient pas.

        • L’éolien ne peut subsister sans back-up, tant que l’on aura pas inventé le stockage massif à une échelle suffisante. Un ordre de grandeur de ce qui serait nécessaire: la production hebdomadaire d’électricité française est de l’ordre de 10 TWh. Pour tenir 1 semaine de vents très faibles, ce qui arrive plusieurs fois par an en France (et en même temps en Europe car ces phénomènes sont à l’échelle de l’Europe occidentale), il faudrait donc, avec une production basée uniquement sur l’éolien, disposer de 10 TWh de stockage l’arme au pied. Cela représente 100 fois la capacité de STEP disponible en France. Et nous ne trouverons rien pour nous aider ailleurs en Europe, car tout le monde aura le même problème en même temps. Je vous laisse calculer le poids de batteries à temps de charge rapide nécessaire, à 100 Wh/kg, leur coût, leur taux de pannes et leur vitesse de renouvellement.A noter que deux ou même trois semaines consécutives de vents insuffisants à l’échelle européenne, çà peut aussi arriver.
          Un mix éolien solaire PV, çà améliore la situation mais pas tellement.
          Si nous abandonnons le nucléaire, nous aurons comme les Allemands (et les Danois) du charbon, car le gaz n’est pas une solution durable, il amorcera son déclin dans 15 ans. Et le charbon, nous n’en avons même plus chez nous, contrairement aux Allemands qui ont encore du lignite pour un moment.
          Gagnerons-nous au change, sans même prendre en considération nos engagements à la COP 21 en matière d’émissions de CO2?
          http://awsassets.wwfffr.panda.org/downloads/dark_cloud_full_report.pdf
          Une véritable énergie renouvelable est une énergie qui trouve en elle-même les moyens de renouveler ses moyens de production. Ce n’est le cas, ni de l’éolien, ni du solaire PV, puisque la fabrication des éoliennes et des panneaux solaires ne serait plus possible sans combustibles fossiles.
          L’éolien demande énormément de place. En admettant que nous sachions suffisamment stocker l’électricité pour pallier son intermittence, il faudrait environ 40 000 km2 et 130 000 éoliennes de 3 MW ( la ration actuelle, 150 mètres de haut avec pales) avec un stockage par STEP ou batteries, 140 000 km2 et 450 000 éoliennes de 3 MW avec un stockage power-to-gas ( 80 % de pertes d’énergie). Ces surfaces seraient de fait inhabitables, puisque la distance minimum avec les habitations est de 500 mètres (mais 1000 à 2000 mètres en Bavière selon la hauteur de l’éolienne). C’est beaucoup plus que les surfaces rendues inhabitables à Fukushima, disent les mauvais plaisants. 450 000 éoliennes de 3 MW réparties uniformément sur tout le territoire français, c’est presque 1 éolienne par km2 !
          Les problèmes de maintenance: les éoliennes usent ou cassent des pales, il y en a plus de 10 000 mises dans des décharges illégales en Espagne paraît-il. Les accidents sont fréquents,incendies, destruction par vent fort etc…,mais ne sont jamais évoqués par les médias nationaux: il y a deux ans, deux techniciens de maintenance ont été brûlés vifs lors de l’incendie d’une nacelle en Hollande. Le même type d’accident s’est produit en France et en Bavière cette année, sans mort d’homme ces fois heureusement. Que ne dirait-on pas dans les médias nationaux, que dis-je, dans le monde entier, si cela se produisait dans une centrale nucléaire!
          Le PV, ce n’est pas mieux, on ne sait pas quoi faire des déchets, il y a de nombreux incendies dus à des défauts d’installation et les pompiers ont des consignes précises car ils risquent l’électrocution en voulant éteindre ces incendies avec des lances. Il y a aussi les difficultés de maintenance, dues au défaillances, aux insuffisances ou aux lenteurs de la multiplicité d’entreprises douteuses qui foisonnent dans ce secteur.
          Monsieur Robinson Crusoé est décidément un grand malade: pour vivre sa vie pleinement dans la bulle idéologique qui le coupe de la société de ses semblables, il s’équipe de moyens coûteux, peu fiables, insuffisants en eux-mêmes, et qu’il ne sait ni construire, ni réparer lui-même, alors qu’il pourrait, à travers une prise de courant le reliant au réseau national, disposer d’une électricité peu coûteuse, disponible en tous temps, avec un service après-vente de qualité.

      • Une autre réponse à Mca impliquerait de partir de la situation actuelle de la production électrique semi étatisée et dirigée politiquement , ça fout le bazar dans les raisonnements..

        mais imaginons un instant un investisseur essayant de pénétrer un marché en proposant une électricité dont il ne controle pas la production, le risque de se retrouver avec des invendus est réel , en outre tout nouveau producteur éolien devient une malédiction!!! un concurrent direct…

        alors pour penser l’intermittence il faut toujours être un peu utopiste ou vivre dans un univers alternatif…..mais une chose me semble vraie ; il existe des pays avec des besoins énormes d’électricité alors si les intermittents sont une solution viable ce serait le vrai laboratoire pour appliquer ces solutions.

      • Lorsque j’ai acheté ma première voiture diesel, le chef d’atelier de Citroën m’a dit : « si vous voulez qu’elle dure, démarrez le moteur puis allez prendre un café avant de prendre la route ». Cela permet en effet au moteur de prendre sa température lentement, le contraire étant préjudiciable à la durée de vie. C’est exactement pareil pour une centrale nucléaire : l’utiliser pour suivre des variations rapides de la consommation revient à diminuer volontairement sa durée de vie ou encore accepter de faire monter le niveau de risque d’accident nucléaire. Inacceptable !

        • Lorsque j’ai repris le footing, le médecin m’a dit pareil… allez-y doucement… bah comme une centrale nucléaire en fait ! Si ça c’est pas une preuve !

  • ce qui pose pb, ce n’est pas le parc éolien, mais la consommation d’énergie. Ce n’est pas l’après-nucléaire, mais l’après-pétrole qu(il faudra gérer!

  • Dans les années 70 des chercheurs de l’Institut de l’énergie solaire de l’université d’Alger (IESUA) repliés au laboratoire d’héliotechnique de la faculté des sciences de Marseille, sous la direction du professeur Marcel PERROT, avaient pourtant montré que la filière thermodynamique présentait des avantages incontestables par rapport à la production directe d’électricité par conversion photo-électrique et avec des rendements trois fois supérieurs.
    L’article ne fait que reprendre tous les sophismes et toutes les postulats qui sévissent depuis le deuxième choc pétrolier et multipliés d’un facteur 1000 depuis internet.
    Il suffit de lire pourtant les ouvrages de Maurice TOUCHAIS (à qui l’on doit l’Héliodyne d’Alger opérationnel en 1954 !) pour prendre conscience que l’on est absolument pas sur la bonne direction pour l’utilisation des énergies renouvelables et en premier lieu l’énergie solaire! Celui-ci montrait que l’on pouvait produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire de FACON CONTINUE.
    Ainsi la communauté scientifique mondiale se tromperait de direction? L’exemple de la caractérisation de la puissance pour une installation solaire, mondialement utilisé, suffit à démontrer que les critères d’hier ne sont pas pertinents pour les énergies dont la caractéristique majeure est la variation d’intensité. Ainsi la puissance crête électrique d’une station thermo-solaire d’une puissance dans le désert du Mojave (Invanpah) ou du Maroc (Noor) ou de Besançon en Franche-Conté est IDENTIQUE malgré un ensoleillement variant d’un facteur 3! L’énergie produite sous la seule forme électrique ne constitue pas non plus un critère puisqu’en procédant de la sorte, on ne fait que répéter le gaspillage (qualifié d’entropique par Maurice TOUCHAIS) que l’on fait depuis deux siècles! En récupérant et en valorisant la chaleur perdue c’est ainsi que l’on pourrait espérer des rendements de l’ordre de 60% à minima.
    Ou mais comment s’effectuera la captation ? par des capteurs cylindro-paraboliques? par des chaudières sur tour à champs d’héliostats ? lCertainement pas ! Qu connaît les insolateurs à concentrateurs, les chaudières solaires perforées, les concentrateurs grand angulaire, la nécessaire régularisation par une source auxiliaire commandable… ? Pourtant tout cela a été imaginé voici plus de cinquante ans par cette petite équipe dont personne ne connait ni l’existence ni les travaux qui auraient pourtant pu déboucher sur des applications avec les techniques de l’époque!

    • Question à Jacques Allier: la filière thermodynamique est-elle utilisable das les pays où une grande partie de la lumière solaire arrive sous forme diffuse, comme en Allemagne, mais aussi en France à part dans le Midi bien sec, vers Forcalquier?

      • C’est le principe des informateurs à concentrateurs. Le rayonnement global est reçu par un ensemble d’insolateurs continus dont le coffre contient des concentrateurs. Evidemment, seul le rayonnement direct est converti par les concentrateurs. L’interêt de ce concept est également de récupérer l’ensemble des chaleurs perdues et de les valoriser si celles-ci ne sont pas à la température adéquate.
        Certes l’énergie fournie est proportionnelle aux heures d’ensoleillement et à l’intensité du rayonnement !
        Les exemples fournis ne sont pas anodins: l’ensoleillement direct de Besançon est plus de deux fois moins important que celui d’Ivanpah (1800 heures contre 3800 !) alors que l’énergie reçue n’est que dans rapport moindre (1180 kHh/m2.an contre 2032) mais l’utilisation de seulement la moitié de la chaleur perdue habituellement au condenseur permet aux 1800 heures de Besançon permet de produire sous forme électrique et calorifique un peu plus d’énergie que celle produite uniquement sous forme électrique à Ivanpah ! Ce sans tenir compte des autres chanteurs récupérées et valorisées.

        • @Allais: Certes, mais il y a un loup. La chaleur ne se diffuse pas aussi facilement que l’électricité.
          Donc, à moins que la source ne soit énorme ou que le consommateur soit absolument adapté, les applications réalistes n’existent pas.

          On retombe sur le même problème que les EnR : Une puissance utilisable d’abord théorique.

          • J’adore l’affirmation péremptoire telle que « les applications réalistes n’existent pas ». Dès les années 50 les chercheurs de l’IESUA et Maurice TOUCHAIS en particulier avaient exprimé la nécessité de disposer les surfaces de captation à quelque distance du sol permettant ainsi d’abriter diverses activités mais en premier lieu les activités nécessitant de la chaleur à divers niveaux de température. Ce concept sera appelé plus tard l’Insol et la partie libre l’Inter, faute d’une meilleure appellation.
            Selon le lieu, cette chaleur peut servir à des process, faire du dessalement, permettre des cultures énergétiques en opérant une dégradation méthodique de l’énergie.

            • vous êtes certain de n’être pas péremptoire vous m^me?

              Il y a toujours un hic quand on explique que l’on connait un moyen compétitif de produire une truc dont les gens sont demandeurs… et qu’on cause…
              je ne dis pas que vous avez tort , mais il est curieux qu’il existe une véritable armée de gens convaincus de connaitre des trucs capables de révolutionner le monde (et curieusement rarement nouveaux)pas mis en pratiques car les gens qui devraient sont si stupides…

              • Je ne suis qu’un passeur. J’ai toutefois été en relation suivie pendant presque 10 ans avec Maurice TOUCHAIS, (Ingénieur ETI, ESE, AM eu 2x Docteur Ingénieur) avec lequel j’ai collaboré sur ces sujets.
                Si vous le trouvez, vous pouvez lire au moins un de ses derniers ouvrage « L »énergétique Solaire ». Un conseil : oublier au moins le temps de la lecture toutes idées préconçues !

  • Quid des centrales au sel fondu ?!

    Une alternative certes imparfaite mais qui a le mérite d’exister et d’être prometteuse. Il me semble même avoir lu un article qui disait que les Américains reprenaient les recherches sur ce sujet. C’est une technologie des années 50.

    Ces centrales ont le triple avantages d’être relativement sûres, d’utiliser un comburant (le thorium) indéfiniment disponible sur terre et de nécessiter une faible quantité d’uranium pour l’activation.

    Personnellement, je pense que les éoliennes sont une superbe gabegie. Coût excessif et rendement incertain. On s’est rendu compte il y a peu que le parc existant manquait cruellement de productivité et que l’on maîtrisait assez mal les courants venteux. Mettre une éolienne sur la côte en plein vent ne suffit pas.

    Le virage énergétique entamé réclame du pragmatisme et de la clairvoyance, il faut à la fois raisonner nos consommations individuelles (équipements peu énergivores, classe, etc), susciter les entreprises à faire de même sans les pénaliser et s’orienter vers des solutions efficaces pour le bien commun.

    • A zoroastre.
      La régularisation par stockage de chaleur, sous forme sensible ou latente (les sels fondus) ne sont pas du tout une bonne solution pour des utilisations à grande échelle. D’ailleurs, aucune centrale de ce type n’est capable d’assurer une fourniture d’électricité continue. Au plus ce procédé permet une production nocturne de 3 à 5 heures. Cela reste une bonne solution pour les accidents de nébulosité (passage nuageux de faible durée par exemple).

      Quand à l’aspect prix, je comprendrai que mes petits enfants maudissent notre génération quand on leur expliquera que les phénomènes climatiques démentiels auxquels ils sont confrontés sont dus à des choix de rentabilité à court terme pris dans les années 2000 à 2020 !

  • Selon Michel Gay, les éoliennes ne poussent pas sous le soleil en les arrosant. Ce moyen de production d’électricité dit « écologique » nécessite des matériaux ainsi que des travaux industriels et d’entretien. Il ne suffit pas juste de récupérer l’énergie produite… quand il y a du vent. Retrouvez son analyse sur le blog Trop Libre : http://goo.gl/4hftPc

  • A quoi servent les éoliennes ?
    A faire du blé, ou tout au moins de l’activité humaine (dont du PNB) …
    sans évoquer les coûts de destruction … quand les écolos s’en rendront compte !
    Je déconne, les « verts » ne vont pas détruire leur gagne-pain … comme les fonctionnaires l’Etat !

  • « Mais à quoi servent ces éoliennes qui défigurent la France ? ».

    A la même chose que les politiciens: à brasser du vent pardi!

  • L auteur etant retraité de l education nationale, on va supposer qu il ignore qu il y a un gouffre entre une technologie disponible dans un labo a petite echelle et une technologie deployable industriellement. Pourtant il devrait s en douter en regardant le fiasco des EPR finlandais et francais (des annees de retard, depassement de budget de plusde 100 % et c ets pas fini …).
    Bref la fusion nucleaire, qu on ets meme pas capable de faire en labo de nos jour ne sera pas disponible pour faire de l electricite de facon industrielle avant des dizaines d annees.
    Quant aux eoliennes et aux sources d lectricite intermittentes, elles necessites surtout un systeme different. Au lieu de considerer qu on a de l electricite en permanence a la puissance voulue (ce qui etait deja pas le cas avant, rappellez vous les pb les jours de grand froids), il faut avoir un systeme de smart grid qui soit capable de deconnecter ou reduire la conso de certains equipement en cas de baisse de production (c ets par ex ce qui fait un ordinateur portable sur batterie quand celle ci est bientot vide)

    • @ cdg, s’il n’y a pas de vent pendant une semaine, ni possibilité de stockage suffisant, tous les smart grids du monde ne serviront à rien, car il n’y aura aucune offre à lisser par des contraintes sur la demande. Et les autres jours, il y aura peut-être quelques personnes prêtes à accepter de par leur idéologie à adapter leur consommation à l’offre, mais beaucoup plus qui seront emmerdées jusqu’à l’os dans leur vie quotidienne. Que pensez-vous d’un chirurgien qui vous dise: désolé, mais je ne pourrai vous opérer que quand il y aura plus de vent, et il vous faudra venir très vite ce jour-là, et de trains électriques qui devront attendre des vents suffisamment forts pour pouvoir rouler et s’arrêteront éventuellement en cours de route. Les smart grids ne peuvent jouer qu’un rôle secondaire et comme d’habitude, ce seront des opportunités pour enrichir les plus riches (équipementiers et spéculateurs) et appauvrir les plus pauvres qui devront payer les surcoûts. L’idéologie verte actuelle n’a aucune vocation sociale. En fait elle a créé un capitalisme vert qui fonctionne avec des rentes garanties par l’Etat par des contrats de longue durée, prélevées dans la poche du consommateur via la CSPE! Quelle merveille, de la part de gens qui copinent volontiers avec des marxistes !
      En fait, comme çà se passe paraît-il déjà à l’heure actuelle en Angleterre, on verra , si on continue comme çà à nier les faits pour imposer une idéologie , se développer des achats de groupes électrogènes au fuel qui n’entreront pas dans les statistiques officielles, comme il y a déjà des achats de radiateurs électriques non répertoriés dans les statistiques pendant les périodes de grand froid dans l’habitat mal isolé.
      C’est quand même un comble! Sous la pression de cette idéologie et avec l’adhésion enthousiaste des idiots utiles et l’activisme des djihadistes verts dans toute l’Europe, on est passé d’un système électrique fonctionnant bien et à bas coût, particulièrement en France, à un système ubuesque ne pouvant fonctionner qu’à coup de subventions et d’augmentation des prix de l’électricité, entraînant la ruine des grands producteurs d’électricité, et la destruction d’emplois en nombre considérablement supérieur à celui des emplois créés.

      • 1) les eoliennes sont qu une partie de la production, donc si pas de vent pendant une semaine, ca veut pas dire pas d electricite
        Sinon ca depend bien sur ou vous habitez, mais ou je suis c est vraiment rare de pas avoir de vent pendant une semaine (je suis meme pas sur que ca arrive)
        2) ce qui consomme de l electricite, c est pas le chirurgien et l hopital … C est comme TF1 qui dit aux gens qu ils vont reduire leur facture d electricite en mettant des ampoules basse consommation (le four ou le chauffage electrique consomme bien plus. et je parle meme pas des equipements en veille 24h/24)
        3) le systeme francais d electricite est a bas cout car subventionne par l etat et n a jamais provisionne le dementelement des centrales nucleaires ni le stocakge des dechets (on en est reduit a faire un gros trou et les enfouir en esperant que rien ne se passe pendant des milliers d annees). Si EDF est en mauvaise passe actuellement, c est plus a cause des EPR (retard et malfacon apres avoir coule Areva, sont en train de faire la peau d EDF) que de djihadiste vert (d ailleurs qui ca ? en france nos ecolos pensent plus a devenir ministre (comme V Place) ou a la protection des immigres (cf Leonarda))

        • « le systeme francais d electricite est a bas cout car subventionne par l etat et n a jamais provisionne le dementelement des centrales nucleaires ni le stocakge des dechets…

          Ah bon c’est l’état qui verse 2Mds par an de dividendes à EDF ? Ce sont les communes qui paient des taxes à EDF ?
          Et des centrales amorties sur 20 ans de plus qu’à l’origine ça ne créé pas de cash supplémentaire ? 1300MW sur 20 ans ça fait 6Mds de bénéf coût de fonctionnement déduit.

        • donc si pas de vent pendant une semaine, ca veut pas dire pas d electricite

          Si on savait remplacer la perte de 30% de la production sans problème, on n’aurait pas besoin d’éolienne non plus.

          (on en est réduit a faire un gros trou et les enfouir en esperant que rien ne se passe pendant des milliers d annees)

          Pitié !

          Vous savez depuis combien de temps les argilites du Callovo-Oxfordien n’ont pas vu le jour ? 150 millions d’années.
          Vous pensez vraiment qu’elles risquent de remonter comme ça avec leurs déchets, depuis 500m de profondeur avant des centaines de millions d’années ?

          Et si pas hasard vous aviez un séisme assez gros pour remuer ces couches, je vous garantit que le dernier de nos soucis serait ces déchets.

    • Tant que les STEP ne seront pas au point technologiquement et économiquement, je considère l’éolien et le PV comme des technologies de laboratoire.
      Qui devraient donc y rester !

    • Les smart grids, c’est un truc de ploucs qui fait plouf : imaginez, par -20, on coupe le hors-gel d’un immeuble de 50 lots pour économiser 25 kWh…
      Vous arrivez à cet instant… vous repartez directement d’où vous venez avec votre véhicule à essence (5L/100km)…
      On vous remerciera pour les dégâts dus au gel…

  • Mais ouais, remplaçons ces moches éoliennes, qui défigurent la France par de belles centrales nucléaires qui donnent un certain cachet au paysage.

    Plus sérieusement, vu le ton de l’auteur et ses nombreux articles sur le sujet, je ne pense pas qu’il ait un point de vue très objectif. Impossible de débattre dans ces conditions. (D’ailleurs les énergies renouvelables sont une problématique en elle même pour lui : « S’intéressant à la problématique des énergies renouvelables… »)

    Par curiosité, et s’il souhaite répondre, je rebondirais juste sur la conclusion : « Surtout lorsqu’on dispose d’un parc de production permettant d’attendre demain. »
    Qu’attend-t-on exactement ? Comment demain serait meilleur d’aujourd’hui si aucune démarche n’est engagée aujourd’hui ? Oui l’éolien a ses défaut, oui le photo-voltaïque a ses défauts (le nucléaire n’en n’a pas ?), mais comment choisir une direction sans expérimentation ?

    • à Derville, l’expérimentation je vous le rappelle dure depuis déjà plus de 20 ans ! C’est très suffisant pour se faire une idée précise. Certains pays ont déjà jeté l’éponge, l’Espagne par exemple, à cause de l’énorme trou que cela a créé dans ses finances publiques, sans pour autant pouvoir se passer des combustibles fossiles en particulier du gaz, et du nucléaire. L’Angleterre commence à en faire autant et revient au nucléaire. Le Danemark et l’Allemagne mettront plus de temps, parce que leur opinion, enfin celle à qui les médias donnent la parole (même phénomène en France ), est antinucléaire, et que ce sont des gens « fiers » qui n’admettront pas facilement leurs erreurs. Mais ils ont recours massivement au charbon, et cela va durer. L’Allemagne construit en ce moment des centrales à charbon, c’est bien la preuve que les « décideurs » ne croient aux renouvelables que dans les discours officiels. Charbon ou nucléaire, qu’est-ce qui est le plus dangereux selon vous? Non seulement pour l’Allemagne, mais pour le reste de l’Europe?
      Il ne s’agit pas de jeter a priori l’opprobe sur les ENR i ( i pour intermittentes) mais d’en percevoir clairement les limites, le coût et les dégâts. J’observe à ce propos que la plupart de ceux qui poussent à la roue dans ce domaine sont structurellement incapables de tenir compte de l’expérience et de proposer des améliorations, étant de culture littéraire et non scientifique. Et même Denis Baupin, qui a fait paraît-il Centrale, n’a à ma connaissance pas proposé à ce jour de procédé pour le stockage de masse de l’électricité, qui seul permettait de sortir de cette impasse, ni même commencé à travailler la question. Quant aux autres, avocats, juristes, journalistes etc…!!! Ils font partie de ce que j’appelle les frères prieurs. Aux autres, les frères convers, ingénieurs et autres chercheurs scientifiques, de faire le boulot sous leurs ordres éclairés.
      En attendant, si tout l’argent ainsi gâché avait été mis sur les ENR thermiques, les pompes à chaleur et l’isolation de l’habitat, il y aurait déjà eu des transformations positives en France et de la création nette d’emplois.
      Quant aux centrales nucléaires, il y en a 19 en France, occupant au total environ 40 km2, pas les 40 000 km2 qui seraient nécessaires aux éoliennes pour remplacer le nucléaire en cas de procédé de stockage de masse suffisant inventé par Denis Baupin. Il est rare d’en voir depuis la route, sauf pour ceux qui vivent dans leur voisinage, et toutes celles qui se trouvent en bord de mer sont très peu visibles, parce qu’elles n’ont pas besoin d’aéroréfrigérants. Et elles ne remuent pas sans arrêt les bras our être plus visibles. En Espagne et en Allemagne, on voit des éoliennes partout, et cela commence à devenir également vraiment très pesant en France dans certaines régions, la Picardie par exemple.Et nous entreprenons maintenant de détruire pour rien nos bords de mer avec des centrales éoliennes en mer. A 500 MW la centrale produisant au mieux 1,5 TWh par an, il en faudrait 350 stérilisant 35 000 km2 de notre espace marin côtier pour produire autant que notre nucléaire! C’est çà que vous voulez?
      Dans l’état actuel de choses, l’élimination du nucléaire en France, ce sera un mix électrique analogue à celui de l’Allemagne, en fait le retour au charbon, des éoliennes partout, et un prix de l’électricité multiplié par deux ou trois. Et bien sûr des milliers de morts prématurées supplémentaires chaque année. A vous de voir !

      • A BMD, Merci de cette longue réponse, totalement à côté de la question !

        Je vais décortiquer la question pour la simplifier…

        L’auteur conclut son article par « Surtout lorsqu’on dispose d’un parc de production permettant d’attendre demain. ». Ce qui signifie implicitement que la solution nucléaire ne lui convient pas, et la défend faute de meilleure solution d’après ce que je comprend de son article (avis que je partage au passage). OK, continuons à faire du nucléaire en attendant mieux.

        C’est là que commence la divergence.

        A mon sens, le mieux n’arrivera pas par magie. Il faut entamer des démarches, faire des essais, des erreurs, recommencer en pensant faire mieux, refaire des erreurs, trouver une solution qui ne verra jamais le jour, etc. Jusqu’à peut-être, trouver une solution plus acceptable que le nucléaire. Auriez-vous condamné la voiture au siècle dernier ? Ça n’avançait pas très vite, ça consommait beaucoup d’essence, ça polluait énormément et (comme les énergies renouvelables) ça coutait très cher. Un siècle après, les voitures consomment peu, roulent vite, polluent moins et sont très abordables (Est-ce une démonstration suffisante de ma capacité structurelle à tenir compte de l’expérience et des améliorations possibles dans un domaine ?). Pourquoi ne pas laisser la même chance aux énergies renouvelables ?

        L’auteur de son côté détruit tout ce qui est entreprit pour conclure par attendons demain. OK, mais qu’attend-on de demain exactement, si nous ne tentons rien aujourd’hui ? En quoi la situation sera différente ?

        Sinon pour répondre aux quelques points soulevés dans votre réponse, je suis issu d’un cursus d’ingénieur en génie électrique, je pense pouvoir suivre les raisonnements scientifiques (surtout dans ce domaine) sans trop de difficultés.

        Par rapport à ce que je veux, puisque vous le demandez, je vais répondre simplement : L’élimination d’un mode de production qui condamne nos enfants à subir nos potentielles erreurs.
        Seul l’histoire dira si les énergies renouvelables ont été une erreur (de même que le nucléaire). La grande différence, c’est qu’une éolienne posée par erreur est facilement démontée et ne laisse aucune trace pour les générations à venir, on est dans un cas bien différent pour le plutonium qui sort des centrales.

        Pour finir, merci de la clairvoyance de votre conclusion, dont je ne retiendrai que les 5 premiers mots : « Dans l’état actuel des choses… ». Et bien oui dans l’état actuel des choses, c’est comme ça, mais des personnes (dont je ne fais pas parti) font des tentatives pour changer l’état actuel des choses !

        (Je vous prie d’excuser les éventuelles fautes que j’ai pu faire dans ma réponse, mais il est tard, la journée a été longue (cad difficile) et je suis trop fatigué pour me relire…)

        • @Derville, le croyant écologiste moyen est imperméable, on le voit bien, à tout raisonnement de physique élémentaire et au calcul d’ ordres de grandeur. Il a des excuses, parce qu’il a généralement une culture scientifique et technique très limitée, et pour lui raisonnement physique et calcul d’ordre de grandeur, c’est de l’hébreu. C’est un innocent, au sens étymologique du terme.
          Si vous êtes ingénieur, vous n’avez pas cette excuse, car cela veut dire que vous préférez faire acte de foi, plutôt que de discuter sur une base rationnelle, ce qui devrait être le propre d’un ingénieur. Quand vous dites que mes arguments ont à côté de la plaque, effectivement, ils sont à côté de « votre » plaque.
          Rassurez -vous, vous n’êtes pas le seul à agir de la sorte dans le monde scientifique et technique. Il y en a même des officines spécialisées où l’on invente ou déforme à jet continu des faits pour entretenir les croyants dans leur foi.
          En attendant ces miracles que vous prophétisez, et qui seront permis bien sûr par la créativité sans limite de l’espèce humaine, les ENRi électriques consomment actuellement et inutilement énormément de place, et du fait de leur intermittence, ont besoin de centrales de back-up, principalement à combustibles fossiles, charbon, gaz et fuel, mais aussi hydrauliques et nucléaires, selon le mix électrique du pays considéré. On peut faire quelque gain de place, mais l’intermittence sera incontournable sans énormes capacités de stockage de l‘électricité. Et tous les smarts grids du mode ne pourront jouer qu’un rôle marginal.
          L’antinucléarisme obsessionnel, mais aussi professionnel, en cristallisant intentionnellement l’attention sur le seul nucléaire, a masqué jusqu’à présent, avec l’aide constante des médias, la hiérarchie des sources d‘électricité dans les dangers qu’elles faisaient courir à l’homme. En particulier le charbon, principale source d’électricité mondiale, est le principal responsable de la dérive climatique que nous observons, mais il est aussi responsable d’environ 2 millions de morts prématurées par an par la pollution atmosphérique qu’il entraîne. Le nucléaire, grands accidents compris, fait de cent à mille fois moins de dégâts par kWh produit.
          L’Allemagne, par le choix qu’elle a fait d’éliminer le nucléaire en conservant le charbon, plutôt que d’éliminer le charbon avec ses ENRi, a en fait programmé un grand nombre de morts prématurées qu’elle aurait pu éviter, non seulement chez elle, mais aussi chez nous, car le vent vient souvent de l’Est.

          • Merci de ne pas m’attribuer des propose que je ne tiens pas afin de garder un débat cohérent !

            Je n’ai pas d’excuse à trouver, puisque je n’ai pas tenu un seul propos d’ordre physique même élémentaire (ou alors je veux bien que vous m’indiquiez où).

            Inutile de me rassurer non plus, puisque vous construisez ma foi, sur des propos que je n’ai pas tenus ! Plouf…

            Je ne m’attarde pas non plus sur la question du miracle ou de la prophétisation, puisqu’elle dépendrais encore une fois de ma foi, qui est inexistante jusqu’à ce que vous puissiez me démontrer le contraire (tiens un raisonnement scientifique).

            « mais l’intermittence sera incontournable sans énormes capacités de stockage de l‘électricité. Et tous les smarts grids du mode ne pourront jouer qu’un rôle marginal. » Comment le savez vous ? Vous l’avez vu dans une boule de cristal ? Avec ce qui existe actuellement on est d’accord, mais qui sais de quoi demain sera fait ? Vous remarquerez que mes propos ne sont pas des certitudes ou des dogmes, contrairement aux vôtres. La prophétisation dont on parle n’est peut être pas attribuée à la bonne personne…

            « Quand vous dites que mes arguments ont à côté de la plaque… » Où ai-je dit ça ? Surement pas quand j’ai dit : « totalement à côté de la question !  » ! Je n’ai pas dit que vos arguments été non cohérents (contrairement à vous, qui m’attribuez des propos pour rendre les vôtres cohérents), j’ai simplement dit que vous ne répondiez pas à la question que je pose.

            Maintenant revenons à la question initiale, puisque c’est bien d’elle qu’il s’agit et non pas de calcul scientifiques.

            Que peut-on espérer de demain si on n’entame rien aujourd’hui ? (En tenant compte du principe de causalité bien sûr).

            • Derville, que peut-on espérer de demain si on n’entame rien aujourd’hui? Encore moins qu’en ne faisant rien, si ce qu’on entame se révèle à l’évidence au départ, puis à l’expérience, être physiquement idiot, et avoir des conséquences directes et indirectes bien plus graves que la situation initiale. Et encore moins si l’on s’évertue à cacher la réalité physique par des exercices de rhétorique et en travestissant les faits, car l’on retarde ainsi la recherche de voies plus prometteuses.
              En ce qui concerne les smarts grids, c’est pourtant l’évidence: comment pourriez-vous distribuer efficacement une offre qui n’existe pas?
              Vous vous donnez le beau rôle en disant que vos propos ne sont que des hypothèses, tandis que j’ai des certitudes. Faire des hypothèses n’est pas très difficile, et il est plus facile d’en faire une qui vous arrange que d’en faire une qui vous dérange. Mais c’est vrai, j’ai des certitudes: une éolienne ne fonctionne pas s’il n’y a pas de vent, et un panneau solaire ne fonctionne pas s’il n’y a pas de soleil.

              • On est d’accord, si on n’entame rien, on ne peut rien attendre !

                Je me donne le bon rôle… c’est vous qui le dite. Quand je suis le seul pro-énergies alternatives face à une armée de pro-nucléaire (comme c’est un peu le cas ici), je n’ai pas le bon rôle !

                J’aimerais bien savoir à quel moment vous estimez que j’ai travesti les faits ou caché la réalité ?

                Je fais des hypothèses en effet. Mais vous remarquerez que j’ai fait l’hypothèse que le solaire et/ou l’éolien ne fonctionnent pas (ce qui ne m’arrange pas vraiment). Mais, comme je l’ai déjà dit, il sera toujours tant de tout démonter (un peu moins vrai pour le solaire).

                Je vous retourne le comparatif entre la situation initiale avant nucléaire et après. Comparons la situation initiale : avant 1950 pas de nucléaire, pas de déchets radioactifs. Après 1950 énergie nucléaire et déchets radioactifs sur les bras pour des centaines (milliers ?) d’années. Les conséquences directes et indirectes sont pires que la situation initiale. Sauf qu’il est maintenant difficile d’arrêter les centrales pour des raisons intrinsèques et extrinsèques. On a bien entamé quelque chose qui a l’évidence au départ, puis à l’expérience, se révèle idiot. Et on continue.

                Mon point de vue (même si ce n’était pas le sujet de départ) est essayons de ressortir de cette situation idiote (sans aller à l’extrème qui consiste à dire on arrête les centrales nucléaires et on voit, ce serait encore plus idiot). L’éolien et le solaire pourront peut-être, être complétés de solution de stockage (batteries, hydrogène (très peu rentable), volant d’inertie, autre solution non existante pour le moment…), ou pas, l’avenir nous le dira. Des solutions plus prometteuses, OK, 100% OK. Si on les retarde avec du solaire ou de l’éolien, changeons de direction.

                Mais tout ça m’amène toujours à la même conclusion : N’attendons pas demain pour faire quelque chose !

                • à quel moment vous estimez que j’ai travesti les faits ou caché la réalité ?

                  Quand vous prônez un monde énergétique bien meilleur à coup de « yaka » sans avancer aucun chiffres ni faits, ni données.

                  et déchets radioactifs sur les bras pour des centaines (milliers ?) d’années.

                  Vous voyez bien que vous n’êtes ni sérieux ni compétent pour cette discussion, vos seuls arguments relèvent de l’émotion et du ressenti.

                  Les déchets ne vont pas remonter des couches géologiques pour empoisonner nos descendants surtout qu’ils ne représentent qu’une infime partie des 10 millions de tonnes de déchets toxiques produits en France chaque année. Pour le Pu c’est 0.00011% exactement et on peut même s’en servir de combustible.

                  Autrement dit le stock complet de Pu français produit jusqu’à maintenant ne représente même pas en volume un petit hangar, nos descendants auront bien d’autres problèmes.

                • Après 1950 énergie nucléaire et déchets radioactifs sur les bras pour des centaines (milliers ?) d’années.

                  Surgénération ❗ Sinon, en payant les russes ou les chinois, ils vous en débarrasseront contre une jolie somme ❗

                  • Les seuls projet de surgénérations que je connaisse n’ont aboutis à rien et ont laissé de plus gros problèmes que les déchets eux-mêmes. Mais d’autres ont peut être aboutis. Cela dit un collègue de promo travaille dans le recyclage (=stockage) des déchets nucléaires et ça n’est pas très joli… Mais si on sait récupérer les déchets nucléaires et les ramenés dans l’état d’un déchet non-dangereux pourquoi pas. Le nucléaire deviendrait une énergie renouvelable. Je n’ai rien contre, bien au contraire !

                • Derville, dès qu’on commence à vous demander de rentrer dans les détails vous nous parlez de progrès possibles dans le domaines suivants : batteries, hydrogène (très peu rentable), volant d’inertie, autre solution non existante pour le moment…

                  Vous vous dites ingénieur mais je me demande si vous avez fait des calculs tout bête sur ces solutions (un ingénieur arrive à les évaluer de tête) sinon vous les trouverez sur le net. C’est de l’intermittent²

                  Vous avez fait un parallèle plus haut avec la voiture : celle-ci n’a pas bénéficier de subventions, jamais et elle a même construit ses premières routes et est toujours d’ailleurs une usine à taxes qui rapport 3 fois plus que ce qu’elle coûte. Idem pour son prix qui contrairement à ce que vous dites n’a jamais été une barrière à sa consommation et pour lesquelles, comme les machines à laver, on était capable de calculer u prix de revient suivant le nombre d’unités fabriquées.

                  En fait je me demande même si vous avez vraiment des connaissances scientifiques vu le peu d’argument que vous apportez et le pessimisme (ou l’ignorance) que vous manifestez sur les prochaines avancées qui se feront sûrement dans divers domaines Si vous avez l’impression qu’elles ne débouchent pas, c’est simplement que ce n’est pas du tout pressé car on a bien 50 ans devant nous. Développer trop tôt c’est un acte de mauvaise gestion, une mauvaise affectation de ressources et donc une perte d’argent.

                  • sam player: Derville, Vous vous dites ingénieur mais je me demande si vous avez fait des calculs tout bête sur ces solutions

                    Clair, pour moi qui les ai beaucoup fréquentés je n’ai jamais vu un ingénieur aussi peu intéressé par le côté pratique, chiffré, technique d’une solution technologique proche de son domaine.

                    Je vote mytho pour notre ami « ingénieur en génie électrique » qui n’a même pas l’air de connaître la loi d’Ohm ni celle de la conservation de l’énergie, ni a fortiori les problèmes de densité énergétique qu’implique le stockage.

                    Derville il sera toujours tant de tout démonter (un peu moins vrai pour le solaire).

                    Mais clair, après 2000 milliards d’investissements, on démonte tout pour 500 milliards et on rajoute ces sommes aux 5000 milliards de dettes actuelles de la France pour un joli total de 375% d’endettement du pays qui-taxe-le-plus-au-monde (après la Belgique).

                    Ça fait un sacré paquet d’argent détourné des vraies innovations. « C’est pas cher, c’est l’état qui paie »?

                  • Vous pouvez mettre en doute mes connaissances, ça ne me dérange absolument pas. Mon patron me paye très bien pour celles-ci et les applications que j’en fait, c’est bien le plus important pour moi 😉

                    Pour le parallèle avec l’automobile je ne l’avais pas vu dans le sens de la subvention, mais puisque vous abordez le sujet, j’aimerais bien savoir d’où sort la théorie qui voudrait que l’automobile n’a pas bénéficié de subventions ? L’automobile doit être l’un des secteurs les plus subventionné en France. A tous les niveaux, subventions recherches, plan d’appui à la filière automobile (là c’est un crédit 0%, mais comme il est justement à 0%, ça revient à du dont d’argent), bonus écologique (celui-ci est un peu différent car en partie financé par les malus), sans parler des Jupette à l’époque, ou encore des primes à la casse.

                    Pour ce qui est des routes, là encore, je ne sais pas d’où vous sortez l’information que l’automobile a financé ses propres routes, mais c’est complétement faux ! C’est bel et bien le contribuables qui a payé pour ça.

                    « on était capable de calculer u prix de revient suivant le nombre d’unités fabriquées. » Je ne comprend pas bien cette remarque ? Vous pensez qu’on ne sait pas calculer le prix de revient d’un panneau solaire ou d’une éolienne ?

                    Vous pouvez vous posez des questions sur mes connaissances, mais pensez à vous posez des questions sur les vôtres au passage !

                    Pour la question du pessimisme sur les prochaines avancées, encore une fois, je ne vois pas de quoi vous parlez. Je suis tout sauf pessimiste (peut-être ignorant, mais nous le sommes tous, exclus de nos quelques connaissances), j’attends au contraire beaucoup de l’avenir, bien plus que tout ceux avec qui j’ai pu échanger ici, qui considèrent qu’il n’y a rien à attendre de rien, excepté du Saint Nucléaire !

                    Maintenant, si vous pensez que chercher une alternative au nucléaire est une mauvaise gestion car une perte d’argent, j’espère que vous être prêt à expliquer à vos enfants qu’ils ont la responsabilité d’entretenir nos déchets nucléaires, parce qu’au moment où il était temps de trouver une autre solution, vous ne vouliez pas payer votre électricité trop cher. C’est très égoïste et je ne partage pas ce point de vue mais je le comprend…

                    • Maintenant, si vous pensez que chercher une alternative au nucléaire est une mauvaise gestion

                      Incompréhension de votre part. Gravez bien cette phrase essentielle :
                      Nous refusons la mise en production pour des sommes faramineuses d’appareils qui ne sont pas au point, qui devraient rester dans les labos actuellement et qui ne servent au final qu’a blanchir la conscience des écolos de salon et des politiques.

                      Je vous signal, encore, qu’énormément de gens, labos, industriels cherchent une alternative et que vos moulin à vent ne font que détourner des sommes et une énergie faramineuse de cet effort.

                      Derville:L’automobile doit être l’un des secteurs les plus subventionnés en France.

                      Sam vous parle du développement de l’automobile et j’espère que vous plaisantez pour le bilan financier ? La voiture est une vache à lait qui est taxée à tous les niveaux et qui rapporte 63 milliards d’euros par année à l’état. (34 carburants TICPE CCE TVA, 29 autres taxes, achat,radar, etc)

                      Subvention et autres dépenses de l’état c’est peanuts, les routes par exemple ne coûtent que 300 millions par années.

                      DervilleJe ne comprend pas bien cette remarque ? Vous pouvez vous posez des questions sur mes connaissances, mais pensez à vous posez des questions sur les vôtres au passage !

                      Incompréhension encore, vous devriez lire ça:
                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dunning-Kruger

                      Sam Player comme tous le monde ici maîtrise aussi les théories économiques et connaît les flux et budgets de l’état. Concernant les technologies un des facteurs primordiaux c’est la rapport coût/bénéfice.

                      Vous ne connaissez ni l’un, ni l’autre concernant ces EnR et pas non plus les théories économiques, budgets et flux d’argent de l’état.

                    • Pour ce qui est des routes, là encore, je ne sais pas d’où vous sortez l’information que l’automobile a financé ses propres routes, mais c’est complétement faux ! C’est bel et bien le contribuables qui a payé pour ça….

                      Vous voyez c’est exactement le type de réflexion qui me fait douter de votre bagage scientifique même si vous avez un zoli diplôme :
                      Déjà pour vous donner une idée :

                      Taxes sur les carburants : 35 Mds (TICPE+TVA)

                      Coût total des travaux routiers en France : 16 Mds (routes +ouvrages d’art + maintenance)

                      http://www.usirf.com/economie/chiffres-cles-de-la-route/lactivite-de-lindustrie-routiere/

                      Les taxes sur les carburants sont payées par les automobilistes et vous pouvez voir qu’ils financent largement les routes.
                      Mais il faudrait aussi rajouter les taxes qu’ils paeint sur les véhicules (20%), sur les assurances des véhicules (30%)sur les péages autoroutiers (4Mds sur les 9Mds de chiffre d’affaire des autoroutes)….

                      Capiche ?

                      Un organisme avait fait le calcul en allant jusqu’à ajouter le coût des accidents etc… c’est un rapport de 100 pages, faut que je le retrouve mais on était dans un rapport de 2 à 2.5 entre recettes et dépenses.

                      Vous pensez qu’on ne sait pas calculer le prix de revient d’un panneau solaire ou d’une éolienne ?

                      Rien à voir avec les éoliennes ou PV mais avec le coût des solutions de stockage. Ce qu’on entend souvent avec des solutions de stockage à 10KE le kWh c’est : le coût des batteries vont baisser etc… alors que pour l’automobile on n’a pas cherché en premier à rentabiliser au pif des solutions avec les quantités produites. La voiture était rentable dès la première unité produite et que l’on en produise 2,000 au début ou 200,000 maintenant.

                      Les primes à la casse : un simple gâchis fiscal mais c’est encore bénéficiaire pour l’état. puisqu’avec une prime à la casse de 1,000€ l’état récupère 2,000€ de TVA (sur une voiture de 12K€) et donc un net de 1,000€.
                      __________
                      Arretez les sophismes svp : je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas chercher d’autres solutions, juste qu’il ne fallait pas les subventionner. Les subventions ne font pas émerger les meilleures solutions mais celles qui rapportent le plus… de subventions.

                    • Bon j’ai déjà passé pas mal de temps à débattre, et bien que je trouve ça intéressant, je pense qu’on est au point où on tourne en rond et ça dérive dans tous les sens. Alors vous pouvez douter de mes connaissance, ou mieux encore, être sûr de mon incompétence, si ça vous satisfait, ça ne changera pas vraiment le courant de ma vie. Vous pouvez même voter pour vous mettre d’accord sur la « vraie » raison de mon retrait, il ne connait pas la loi d’Ohm, il fuit car il est à court d’argument et ça m’ira très bien et vous réjouira surement (plaisir d’offrir).

                      Je rebondirai juste sur votre dernier paragraphe et j’arrête.

                      « Arrêtez les sophismes svp  » C’est agaçant, n’est ce pas ? C’est la même chose que quand on m’attribue des propos que je ne tiens pas, ou qu’on m’explique ce que je pense ou veux.

                      « je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas chercher d’autres solutions » On est au moins d’accord sur ce point, il faut chercher d’autres solutions. Et pour les trouver il faut commencer à les chercher aujourd’hui et ne pas attendre demain !

                      « Les subventions ne font pas émerger les meilleures solutions mais celles qui rapportent le plus… de subventions. » On est encore d’accord sur un point. Je n’ai jamais parlé de subventionner le développement des énergies.

                      La seule question que je pose c’est « Qu’attendre de demain si on ne commence rien aujourd’hui ? » Je vous invite à relire mon premier message, vous verrez que tout le reste n’est que dérive autour d’une question simple. Je me fou royalement de savoir si l’énergie de demain sera de l’éolien, du solaire, ou de personnes qui pédalent pour faire tourner une génératrice. J’irai même jusqu’à dire que si on trouve une solution à la problématique des déchets nucléaires, le nucléaire peut être une solution.

                      Mais tout ça ne sera possible demain que si on commence quelque chose aujourd’hui ! Pas besoin de calcul et de raisonnement scientifique pour ça (j’en fais assez dans la journée). C’est juste une logique implacable.

                      Bonne continuation à tous 😉

                    • Der-ville,ça aurait été sympa de nous mettre un petit mot style « merci pour ce que j’ai appris ici, ça m’évitera de raconter des bêtises à l’avenir ».

                • Derville, la situation n’est pas du tout en France celle que vous décrivez. En 1950, ce qui s’est surtout développé c’est la centrale au fuel lourd, comme un peu partout dans le monde, avec ses pollutions atmosphériques, à peu près aussi dangereuses que celles dues au centrales à charbon. Après le premier choc pétrolier, le programme nucléaire français a permis de les éliminer rapidement, ce qui a eu comme conséquences une diminution rapide de nos importations pétrolières, mais aussi une diminution rapide de nos émissions de CO2. Résultat, nous avons maintenant certes des déchets nucléaires, mais nous avons le mix électrique le moins émetteur de CO2 au kWh des 10 plus grands pays producteurs (8 fois moins que l’Allemagne!). Seul le Brésil, avec son hydroélectricité, a des performances voisines.

                  Je vous rappelle que le CO2 est un déchet, au même titre que les déchets nucléaires, et qu’il est bien plus difficile d’en protéger la planète ! D’autre part, notre système électrique, avant que l’Europe impose des ENR intermittentes, était un des plus efficaces au monde et EDF était une entreprise saine. La concurrence d’électricités subventionnées et prioritaires sur les réseaux, les ENR électriques intermittentes, est en train de ruiner le système électrique européen, et les grandes compagnies d’électricité, dont EDF.

                  Beaucoup de pays, lors des chocs pétroliers, se sont convertis au gaz, mais surtout au charbon pour produire leur électricité. Vous qui semblez tant craindre les déchets nucléaires, à mon avis plus par calcul que par conviction, vous est-il arrivé de réfléchir un peu sérieusement pour comparaison à l’importance des nuisances créées par les déchets du charbon, dont une partie consiste en cendres et en boues toxiques produites à raison d’à peu près 1 milliard de tonnes chaque année, à la nature de leur contenu, et à la façon dont la population est mise à l’abri de leurs effets. L’autre partie consiste en produits qui ne peuvent être arrêtés par les filtres, comme les particules fines, le mercure, l’arsenic et bien d’autre substances nocives (dont on « oublie » de rappeler que contrairement aux déchets nucléaires, leur durée de vie est infinie). On sait maintenant que cette pollution atmosphérique tue à elle prématurément de l’ordre de 1 à 2 millions de personnes par an dans le monde, qu’il s’agit de 20 à 30 000 en Europe occidentale et que même la France, qui n’a pratiquement plus de centrales à charbon, souffre de la pollution importée par vent d’Est (environ 1000 morts par an).

                  Alors, que les « écologistes » antinucléaires arrêtent de nous bassiner avec les déchets nucléaires alors qu’il se foutent complètement du reste, et de chercher la paille dans l’oeil du voisin alors qu’ils ont eux une énorme poutre! Est-il possible d’espérer des écologistes qu’ils deviennent un jour des écologistes responsables, plutôt que de continuer incessamment comme ils font l’arnaque idéologique.

                  J’observe aussi que les rares chiffres que vous avez cités sont certes exacts, mais n’ont guère d’intérêt dans cette discussion. La puissance crête que vous pouvez obtenir avec un panneau solaire et ses possibilités d’augmentation ont certes de l’intérêt, mais ce qu’il faut considérer c’est le facteur de charge de ces installations, en France à peu près 13 % en moyenne annuelle pour les installations existantes, et bien sûr le profil de production, maximale au zénith, nulle la nuit, forte en été, faible en hiver (à Paris, 8 fois moins au solstice d’hiver qu’au solstice d’été, en absence bien sûr de nuages).
                  En ce qui concerne l’éolien, pour votre information son facteur de charge moyen en Juin a été de 13, 7%, avec des fluctuations de puissance allant de pratiquement 0 à 70 % de la puissance nominale.
                  Bon, vous savez tout çà.

                  Je suis cependant d’accord avec vous qu’il faut travailler le stockage, et que les progrès sur les batteries électriques seront déterminants pour l’avenir. A propos, à quand selon vous une batterie de véhicule à 300 Wh /kg, rechargeable en 5 minutes ?

                  • Pour les références historiques, je vérifierai à l’occasion, parce que je ne suis pas sûr, mais dans mes souvenirs, De Gaulle voulait rentabiliser les recherches sur le nucléaire militaire, en l’utilisant dans le civil (en version très simplifiée). De Gaulle ayant quitté le pouvoir (en 68 je crois ?) avant le premier choc pétrolier (en 70 ?), je ne vois pas comment le nucléaire a pu être mis en place à ce moment là… Je jetterai un oeil ce soir !

                    Pourquoi toujours tout ramener au charbon, au gaz, etc. Je n’ai jamais dit que c’était mieux (il ne me semble même pas en avoir parlé d’ailleurs).

                    Pour ce qui est des écologistes responsables, ou au moins raisonnables, je pense en faire parti. Pour moi le nucléaire est le moins pire de tous les maux. Mais ça reste un mal. Donc en attendant de trouver mieux, continuons. Mais en parallèle cherchons mieux pour éliminer ce mal. Et je persiste et signe en disant n’attendons pas demain, car il n’y aura pas mieux demain si on ne commence pas aujourd’hui (même si on se trompe). Je préfère dire à mes enfants qu’on a tenté quelques chose et échoué, que de leur dire qu’on a rien tenté parce qu’on aurait payé le kWh trop cher (propos de l’auteur, pas de vous).

                    Pour les chiffres que je donne, ils n’ont pas « pas un grand intérêt », il n’en n’ont pas du tout, sauf satisfaire la soif de chiffres de Ilmryn, qui apparemment ne sait raisonner que comme ça. Et il aurait raison de me mettre face à ces chiffres si j’avais prétendu qu’on pouvait stopper la production nucléaire avec des panneaux solaires et des éoliennes. Sauf que je n’ai jamais dit ça. Je voulais simplement savoir ce que l’auteur attendait de demain si rien n’était entamé aujourd’hui.

                    Pour ce qui est des batteries, les 300Wh/kg ont déjà été largement dépassés en laboratoire, mais je doute qu’on en voit la couleur dans les applications grand publique à court (voir moyen) terme. Tesla et Panasonic qui fabriquent la plus grande usine de batterie au monde ont choisis le lithium-ion qui peine à atteindre les 200Wh/kg. Je ne pense pas qu’ils auraient choisi cette techno si une autre tendait le bout de son nez… Pour la recharge en 5 minutes c’est une grande question : J’ai souvenir d’un article aux alentours de 2010, qui parlait d’un labo qui avait déposé un brevet qui permettrait de charger un téléphone en quelques secondes, et, théoriquement, une voiture en quelques minutes, gros emballement autour de cette annonce et… plus rien. J’ai tenté de trouver des infos sur le sujet mais je n’en n’ai jamais ré-entendu parlé.

                    • Je ne retrouve pas l’article original, avec la description de la solution technique, mais j’ai trouvé celui-là :
                      http://www.numerama.com/magazine/12315-recharger-un-telephone-mobile-en-10-secondes-bientot-une-realite.html

                    • Vérification faite, De Gaulle a quitté le pouvoir en 69, et le premier choc pétrolier en 71. La première centrale française a été mise en place en 66 donc bien avant le premier choc pétrolier. Le premier choc pétrolier a probablement été un accélérateur mais pas le déclencheur.

                    • Derville, je n’ai pas dit que le programme nucléaire Français avait été mis en place en réponse aux chocs pétroliers (1973 et 1979 ) une conséquence des chocs pétroliers, mais qu’il avait permis d’y donner une réponse en permettant d’éliminer rapidement les centrales à fuel ! C’est donc une vertu collatérale de ce programme. Une deuxième vertu est que nous avons, à un moment où les préoccupations au sujet du climat deviennent fortes, la production d’électricité la moins émettrice de CO2 des 10 premiers producteurs d’électricité mondiaux. Et tous les pays qui ont prétendu miser sur les renouvelables intermittentes dans ce but sont dans les choux.L’Allemagne, c’est 8 fois nos émissions, le Danemark 6 fois !
                      Si diminuer les émissions de CO2 est pour la France une ardente obligation, ce n’est pas sur la production d’électricité qu’il faut agir, mais il faut substituer le plus et le plus rapidement possible les combustibles fossiles dans leurs utilisations principales, chauffage et transports, par des sources d’énergie non carbonée, ce que peut faire en bonne partie le nucléaire. Dans cette direction, il y a énormément de recherche à faire, Et effectivement, n’attendons pas demain, comme actuellement, l’action publique ayant été complètement stérilisée par les lobbys (non intermittents mais actifs à jet continu) du renouvelable intermittent.

                      Je vous recommande la lecture d’un petit ouvrage:  » Pari sur le climat, le mouvement anti-nucléaire met-il notre avenir en péril? »de deux Finlandais, J.M.KORHONEN ET R.PARTANEN, dont la traduction française vient d’être publiée par EDP Sciences. Pour 14 Euros, vous en aurez pour votre argent. A noter que les auteurs ne sont pas des dinosaures inféodés au lobby nucléaire ou aux puissances d’argent, mais deux jeunes gens qui ont mené une enquête de fond.

    • Plus sérieusement, vu le ton de l’auteur et ses nombreux articles sur le sujet, je ne pense pas qu’il ait un point de vue très objectif. Impossible de débattre dans ces conditions

      Oui, soyons sérieux, où sont vos chiffres, vos explications techniques ? On parle de technologie et l’auteur fournit des éléments chiffrés, où sont les vôtres ?

      Oui l’éolien a ses défaut, oui le photo-voltaïque a ses défauts (le nucléaire n’en n’a pas ?)

      L’éolien et le photovoltaïque n’ont pas « un léger défaut », ils ne marchent tout simplement pas du tout. Les chiffres et la technologie n’étant pas votre fort, sautons tout de suite à un exemple indiscutable:

      L’Allemagne a fermé des centrales nucléaires et couvert le pays d’Enr de ces types-là.
      -L’électricité est deux fois plus chère (et la facture augmente)
      -L’Allemagne émet trois fois plus de CO2.
      -Elle utilise massivement l’énergie fossile (charbon), très polluante et peu efficace, car intermittente pour pallier les trous de production des Enr.

      Vous devriez écouter ce qu’en dit le vice-chancelier de l’Allemagne, ministre de l’Économie et de l’Énergie, responsable de la transition énergétique
      La vérité est que la transition énergétique [« Energiewende », le plan allemand visant à faire passer la part de la production « renouvelable » d’électricité à 80% en 2050] est sur le point d’échouer. La vérité est que, sous tous les aspects, nous avons sous-estimé la complexité de cette transition énergétique. La noble aspiration d’un approvisionnement énergétique décentralisé et autonome est bien sûr une pure folie ! Quoi qu’il en soit, la plupart des autres pays d’Europe pensent que nous sommes fous.

      • le probleme du charbon et de la RFA est surtout un probleme politique. la RFA subventionne encore ses mines et donc a partir du moment ou payez des gens pour extraire du charbon, il faut bien en faire quelque chose …
        Merkel, qui a un doctorat de physique a bien compris que le nucleaire etait une voie sans issue avec la techno actuelle. A moins d un saut technologique, ses problemes font qu il est preferable de s en passer. dommage qu en France on persevere dans l erreur. Mias bon avec des enarques (Juppe/Hollande) ou un type qui a eut peniblement un bac B (Sarkozy) c est meme pas la peine d essayer une explication rationnelle

      • Puisqu’on veut être pointilleux, soyons-le ! Je ne vois pas de chiffre dans votre argumentation non plus.

        « L’éolien et le photovoltaïque n’ont pas « un léger défaut », ils ne marchent tout simplement pas du tout. ». Je suppose que vous dites ça de votre propre expérience. Vous avez évidement essayé ces solutions par vous même et en avez tiré ces conclusions tout seul ? Pour info une éolienne moderne produit pas loin de 5MW, un m2 de PV produit 150W avec de bonnes conditions d’ensoleillement.
        « ils ne marchent tout simplement pas du tout » = 0 => Ces technologies fonctionnent, vous vous trompez en affirmant le contraire, c’est indiscutable 😉

        Ouf, on dirait que les chiffres et la technologie ne sont pas voS (l’orthographe non plus on dirait) forts 😉

        Bref, tous ces commentaires pour arriver à éluder la seule question (pourtant toute simple) que je pose à la fin. Bravo !

        • Je ne vois pas de chiffre dans votre argumentation non plus.

          Ah, il vous a aussi échappé que je défends les chiffres de l’article ?
          Je réitère ma question: où sont vos chiffres ?

          Pour info une éolienne moderne produit pas loin de 5MW

          Et pour votre info, une éolienne ne produit à l’année que 15% à 20% de la puissance installée et pas au moment ou on en a besoin:
          LE problème, c’est le stockage.

          Derville: « un m2 de PV produit 150W avec de bonnes conditions d’ensoleillement. »

          En bref quand on n’a besoin ni de chauffage ni d’éclairage et pareil pour les éoliennes durant, par exemple, les hautes pressions hivernales: Absence de vent et grand froid.
          Comme on ne sait pas stocker de telles quantités d’énergie, vous devez avoir en permanence deux filières de production (backup) qui sont sous-utilisées et donc peu efficaces.

          L’intermittence pourtant évidente de ces EnR et la problématique du stockage n’échappent qu’aux rêveurs visiblement.

          Ces technologies fonctionnent, vous vous trompez en affirmant le contraire, c’est indiscutable

          Oui, Derville sans aucun chiffre ni connaissance sur le sujet en sait bien plus que le vice-chancelier de l’Allemagne responsable de la transition énergétique. 🙂

          Bref, tous ces commentaires pour arriver à éluder la seule question (pourtant toute simple) que je pose à la fin.

          Cette « question » ? 🙂
          Les débuts de l’éolien et du PV datent de 25 ans et les début du stockage électrique (qui est LE problème) date de 100 ans, ces EnR coûtent toujours des sommes folles pour aucun bénéfice. (autres que les poches de certains industriels du secteur)

        • En bref et pour votre éducation : tout se résume au problème du stockage de l’électricité des EnR intermittentes.
          Le stockage de l’électricité est un très vieux problème le 29 avril 1899, la « Jamais contente » une des premières voitures électriques dépassait déjà les 100 km/h.

          Pour vous donner une idée, la consommation d’énergie électrique française de 2012 était de 489.500.000.000.000 Wh, il faudrait donc pour une semaine de réserve d’énergie 23 millions de tonnes de batteries sodium-ion (densité énergétique 400Wh/kg).

          Si on oublie les hautes pressions d’hiver et qu’on ne garde qu’un jour de réserve pour le « lissage » de la production renouvelable sur 24h, ça fait encore 3.28 millions de tonnes de batteries.

          Et cerise sur le gâteau : ces batteries ont une durée de vie très limitée: un ou deux ans.

          • Merci de vous inquiéter de mon éducation. Est-ce que vous faites des cours magistraux aussi, ou es-ce seulement à la demande ? Pour information, je suis issu d’une formation d’ingénieur en génie électrique, et je travaille dans le monde des véhicules électriques. C’est vous dire à quel point je suis ignorant sur le sujet du stockage de l’énergie (et merci de m’apprendre l’existence de la Jamais Contente, on en apprend tous les jours)

            « où sont vos chiffres ? » => « 5MW » et « 150W » sont des chiffres.

            « Et pour votre info, une éolienne ne produit à l’année que 15% à 20% de la puissance installée et pas au moment ou on en a besoin:
            LE problème, c’est le stockage. » => Ai-je dit le contraire ?

            « En bref quand on n’a besoin ni de chauffage ni d’éclairage et pareil pour les éoliennes durant, par exemple, les hautes pressions hivernales: Absence de vent et grand froid.
            Comme on ne sait pas stocker de telles quantités d’énergie, vous devez avoir en permanence deux filières de production (backup) qui sont sous-utilisées et donc peu efficaces. » Encore une fois, ai-je dit le contraire ?

            « Oui, Derville sans aucun chiffre ni connaissance sur le sujet en sait bien plus que le vice-chancelier de l’Allemagne responsable de la transition énergétique. ? » => je vous renvoi directement à ma deuxième réponse, vu que les chiffres ont l’air de vous avoir échapper. Aucune connaissance sur le sujet ? On se connait ? Probablement pas, sinon vous ne tiendriez pas ces propos… Et pour le vis chancelier allemand, que je ne connaissais pas avant votre remarque, il s’agit de Sigmar Gabriel issu, selon Wikipedia, d’ « études supérieures en sciences politiques, sociologie et philologie allemande. », je pense en effet que mes connaissances scientifiques et techniques sur le sujet de l’électricité sont bien supérieures aux siennes.

            Vous auriez pu dire, ces technologie ne sont pas à la hauteur (on aurait été d’accord), mais quand vous affirmez : « L’éolien et le photovoltaïque n’ont pas « un léger défaut », ils ne marchent tout simplement pas du tout. », vous pouvez le tourner dans tous les sens, vous avez tort !

            « Cette « question » ? ?
            Les débuts de l’éolien et du PV datent de 25 ans et les début du stockage électrique (qui est LE problème) date de 100 ans, ces EnR coûtent toujours des sommes folles pour aucun bénéfice. (autres que les poches de certains industriels du secteur) » => Vous ne répondez toujours pas à la question, de plus vous oubliez (intentionnellement ?) de dire les progrès qui ont été fait durant cette période.

            Comme vous avez abordé le sujet de la Jamais Contente et que vous avez l’air de connaitre le sujet, j’en profite pour m’en servir comme exemple. La Jamais Contente en plus d’avoir dépassé les 100km/h avait une trentaine de kilomètres d’autonomie pour un peu moins de 700kg de batteries (et oui les batteries au plomb de l’époque n’avait pas une densité énergétique aussi élevées que celles d’aujourd’hui et je ne parle pas de leur prix!). Aujourd’hui, Tesla propose pour le même poids (750kg en fait) une autonomie de… 502km ! Pas loin de 17 fois plus que la Jamais Contente. Si nous avions condamné, les voitures électriques sur l’exemple de la jamais contente, nous serions passé à côté d’une solution tout à fait viable aujourd’hui…

            Donc, oui les énergies renouvelables actuelles sont médiocres, et oui j’appuie leur développement. Je réitérerai la réponse que j’ai faite plus haut : on démonte facilement une éolienne si on à fait une erreur en l’installant, c’est un peu plus dur de se débarrasser du plutonium issu de la combustion nucléaire et qui au passage est climatisé pendant des décennies par de l’électricité (je n’avais jamais soulevé ce problème jusque là, mais je vous propose d’intégrer la consommation des climatisations pendant 10 siècles dans le rendement total d’une centrale nucléaire… Vous avez 2 heures 😛 ).

            • je pense en effet que mes connaissances scientifiques et techniques sur le sujet de l’électricité sont bien supérieures aux siennes.

              Vous n’avez pas les rapports d’exploitation techniques, financiers, ni les équipes d’ingénieurs autour. Il est vrai que les chiffres n’ont pas l’air de vous passionner, ce qui est plutôt étrange pour un « ingénieur en génie électrique ».

              Vous ne répondez toujours pas à la question, de plus vous oubliez (intentionnellement ?) de dire les progrès qui ont été fait durant cette période.

              C’était explicite, mais en clair: vous voulez faire de la production alors que ce n’est pas au point.

              ils ne marchent tout simplement pas du tout. », vous pouvez le tourner dans tous les sens, vous avez tort !

              Vous jouez sur les mots, le but c’est une réduction de la pollution, non seulement ça n’atteint pas du tout l’objectif quand on fait le bilan complet, mais ça coûte des sommes délirantes (2000 milliards d’investissements à long terme pour l’Allemagne) et met en péril la stabilité des réseaux si vous en avez trop.
              http://www.contrepoints.org/2013/02/18/115055-renouvelables-depenses-enormes-et-pas-deffets-mesurables#comment-318262

              Un truc qui ne fait pas ce qu’on lui demande (et qui coute une blinde) ne marche pas du tout.

              Donc, oui les énergies renouvelables actuelles sont médiocres, et oui j’appuie leur développement.

              Non, vous appuyez leur mise en production massive est ça fait toute la différence. C’est comme si en 1900 vous aviez dit « on va mettre tout notre argent dans la Jamais contente ».

              mais je vous propose d’intégrer la consommation des climatisations pendant 10 siècles

              Vous auriez dû dire 100 siècles, ça n’aurait pas plus de crédibilité, mais ça sonne mieux.
              https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9chet_de_haute_activit%C3%A9_et_%C3%A0_vie_longue

            • Aujourd’hui, Tesla propose pour le même poids (750kg en fait) une autonomie de… 502km !

              Oui, bon cela va dépendre de l’âge de la batterie, et de la température. Et petit détail, un de ces petits joujoux coûte dans les 60000 Euros.
              Ce n’est pas donné à tous. Vous comprendrez alors le terme « écolo-bobo-socialo » ❗

            • c’est un peu plus dur de se débarrasser du plutonium issu de la combustion nucléaire et qui au passage est climatisé pendant des décennies par de l’électricité

              Cela brûle très bien dans un surgénérateur, ainsi que d’autre déchets énergétiques. Il faut être idiot pour les laisser tel quel :mrgreen:

              • Les Tesla Model S coutent plus du double du prix que vous annoncez. 135000€ en fait pour un modèle toutes options (le plus vendu). J’ai pris intentionnellement cet exemple par rapport au poids comparable des batteries, pas pour mettre en avant le prix de ce type de véhicule. Mais la filière électrique vie plus par les petites voitures de « monsieur tout le monde » que par Tesla, je vous rassure.

                Pour ce qui est de la question des déchets nucléaires, je n’ai jamais entendu parlé d’un surgénérateur capable de nous débarrasser des déchets nucléaires. D’ailleurs s’il en existait une, les pro-nucléaires s’en serviraient comme argument, légitime, pour justifier le bien fondé de l’utilisation de ce type d’énergie. Mais la problématique serait différente puisque le nucléaire deviendrait une énergie renouvelable…

                Je ne suis pas spécialiste de la question, mais un collègue de promo s’occupe justement de la partie stockage des déchets chez EDF. Et les déchets sont bel et bien stockés dans des caissons climatisés pour une durée non déterminée !

  • Juste une remarque, outre les risques d’accident aux coûts importants, prenez-vous en compte le coût de la fermeture des centrales ? Elles ont une durée de vie limitée. De nombreuses d’entre elles arrivent en fin de vie… N’est-ce pas une bien courte vue ? Ne serait-il pas préférable de s’inspirer du renouvelable danois ?

  • L’auteur ,avec raison, vient périodiquement nous rappeler le holdup qui s’opère en toute impunité dans nos poches.
    Mais, il suffit de consulter les commentaires, une certaine mouvance est absolument fermée à toute réflexion.
    A chaque fois, les mêmes rengaines reviennent, du genre, c’est une technique jeune qui doit être aidée, comme l’a été le nucléaire(tiens Carter disait déjà la même chose, bientôt il n’y aura plus de fossiles, ( on nous refait un peakoil tous les 10 ans)il suffira d’installer un réseau intelligent etc, etc… une ritournelle bien rodée.
    Mais ce que se gardent bien de rappeler les zozos verts, c’est que si l’on a planté partout des hachoirs à oiseaux( non, non, c’est une légende, c’est grominet, une autre ritournelle bien rodée), c’est pour lutter contre le terrible CO2.
    Il n’y a aucune autre raison, tout le reste c’est de l’argumentaire de camelot.
    Et sur ce point là, c’est un échec total.
    Cela va-t-il empêcher les zinzins verts de nous agonir de leurs idioties?
    aucune chance, autant convertir un protestant à la bonne religion.
    à vos poches ,et n’oubliez pas de pisser sous la douche

    • @joletaxi: Sur un mode ironique, cela aurait pu marcher si l’EnR était apparu à l’époque du Chemin de Fer, par exemple. Les ingénieurs auraient proposé alors aux politiques de faire de même que pour les transports par rails:
      1/Interdire la concurrence
      2/Forcer les gens à subir le rythme des EnR.
      A l’époque, les ingénieurs du fer avaient le même poids que les climatologistes aujourd’hui…

    • si l’on a planté partout des hachoirs à oiseaux

      Cela fait la joie des renards qui n’ont plus qu’à se poster sous le moulin à vent… Pâté bio garanti…

    • eh oui, plus cher, inefficaceacteullement à réduire les émissions CO2 fossile mais mais mais…mais..comment expliquerez vous à vous petits enfants …

  • Tiens je me convertis à la religion écolo : appliquons le principe de précaution à nos éoliennes comme pour les OGM.
    Tant que leur innocuité totale sur la santé et l’environnement n’aura pas été démontré auprès de la communauté scientifique mais aussi auprès des associations anti-éoliennes, alors moratoire sur l’éolien
    Et je suis disposé à faucher les éoliennes qui chercheraient malgré tout à brasser du vent, Bové avec moi.

  • Cet argent est nécessaire dans tant d’autres domaines.

    Boafff. Vous n’allez quand même pas critiquer des gens qui se prennent pour Jésus Christ, non ❓
    Surtout qu’ils comptent Super Mariole parmi leurs alliés. Il suffit d’appuyer sur le bouton vert « ON » de l’imprimante magique, et d’appuyer autant de fois que l’on veut sur le bouton « 2 time speed » autant que nécessaire, et l’imprimante magique vous crache les billets à volonté…

  • Cet article est tout à fait remarquable de la part d’un non expert des systèmes électriques.

    Tout ce qui est dit est parfaitement exact.

    En France, les ENR aléatoires ne font gagner aucun gramme de CO2 mais coutent horriblement cher.

  • @ tous, un petit ouvrage fort intéressant pour éclairer toutes ces discussions: Pari sur le Climat, le mouvement anti-nucléaire met-il notre avenir en péril ? De J.M Korhonen et P.Partanen , qui vient d’être édité par EDP Sciences.

  • deux bémols : (1) aujourd’hui on paye aussi pour « transporter ». Entre « transporter » et « stocker », demain ne sera-t-il pas plus simple de stocker, ce qui ira en faveur des « intermittents » ? (2) L’article passe sous silence un autre débat : pourquoi reste-t-on dans le dogme de la centralisation de la production à outrance, avec des centres de production de plus en plus gros et complexes ?

    • @weirdman, la centralisation ne résulte pas d’un dogme, mais de la recherche d’un optimum économique.
      C’est la décentralisation à outrance qui en réalité est un dogme, car ceux qui la présentent comme la solution à nos problèmes énergétiques ne voient pas plus loin, ou ne veulent pas voir, plus loin que le bout de leur nez, et il s’agit souvent de gens tellement aveuglés par leur antinucléarisme obsessionnel qu’ils en sont devenus incapables de comprendre le moindre argument rationnel, ni d’avoir une vue globale.
      Imaginons que les Français soient alimentés en électricité par des systèmes autonomes d’éoliennes et de panneaux solaires, car bien sûr il ne peut pas être question d’autre chose, petites centrales à gaz ou petites centrales nucléaires par exemple, alors que ce serait beaucoup plus efficace et bien moins encombrant. Immédiatement se créent des inégalités entre les territoires soi-disant autonomes, car les possibilités offertes par l’éolien et le solaire sont loin d’être les mêmes partout: Entre Toulouse et Narbonne par exemple, il y a en gros 150 km, mais l’éolien peut produire 3 fois plus d’électricité (qui coûte donc 3 fois moins cher par unité de puissance installée) à Narbonne qu’à Toulouse. Tout comme la quantité d’électricité récupérable avec la même puissance de panneaux solaires est à peu près deux fois plus forte à Nice qu’à Toulouse. On peut évidemment, comme çà se pratique déjà, pratiquer une péréquation, qui consiste à subventionner les productions peu rentables en taxant les productions rentables, mais seul un organisme centralisé peut le faire dans des conditions équitables. Il faudra aussi qu’existe un système de transmission de l’électricité d’un territoire à l’autre, qui ne peut être géré également que par un organisme centralisé. Ces territoires, s’ils sont petits, seront de plus incapables de construire par eux-mêmes les éoliennes et les panneaux solaires à des tarifs raisonnables, ni même en faire la maintenance. Il leur faudra chercher, et payer, ailleurs, les matériels et leur maintenance. Et du fait de l’intermittence, ils seront de toutes façons obligés d’avoir des centrales de back-up. A l’échelle d’un petit territoire, çà ne peut guère être que des groupes électrogènes au fioul. Augmentation impressionnante par conséquent des émissions de CO2 de de la pollution atmosphérique (et des morts qui vont avec). Foreront-ils pour cela des puits pour chercher du pétrole et en fa pour en faire du fuel? çà peut à la rigueur se concevoir en Oklahoma, où il y a du pétrole, mais en France! Des batteries? Auront-ils tous des mines de lithium, des usines de fabrication? Des STEPs? Ont-ils les montagnes pour en construire d’efficaces?
      D’autre part, l’autonomie électrique n’est pas l’autonomie énergétique, il s’en faut de beaucoup, 80 % environ de l’énergie finale étant autre chose que de l’électricité. Pourquoi vouloir en priorité être autonomes seulement pour les 20 % du problème?
      Le mythe de la décentralisation énergétique, j’appelle çà le syndrome de Robinson Crusoé, la volonté de se débrouiller seul sur une île en somme. C’est assez curieux de la part de gens qui souvent célèbrent le partage comme mode de fonctionnement social !

    • @weirdman: (2) C’est un article sur les éoliennes, ouvrages impliquant des contraintes de place et de positionnement géographique, sans compter les solutions possibles d’économies d’échelles.
      (1) Une solution simple de « stockage » n’est pas pour demain, mais après demain. Les promoteurs de l’éolien n’ont qu’une échappatoire : la course en avant (on multiplie la capacité potentielle, les emplacements, les subventions et obligations d’achat). Le plus simple aurait été d’attendre le stockage réaliste.

      Vous devriez garder votre commentaire pour un article sur l’autre « intermittent » : le solaire. Si l’éolien est du domaine de l’escroquerie, le solaire peut passer pour un investissement 1:1.

  • Quel est le coût au mégawatt installé d’une éolienne ?

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