14 juin : mini manif, maxi violence (vidéo)

Sur l’esplanade des Invalides mardi dernier, il était un peu question de critiquer la loi Travail. Il était surtout question d’en découdre avec la police.

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14 juin : mini manif, maxi violence (vidéo)

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 16 juin 2016
- A +

Par Éric Verhaeghe.

photo manif (capture d'écran)J’ai assisté à la manifestation du 14 juin dont j’ai ramené des clichés et des vidéos pour attester de ce que j’ai vu. Et objectivement, à l’issue d’un « spectacle » de près de 4 heures, je me suis demandé comment les organisations syndicales pouvaient accepter de prêter leur bannière et leur sigle à une pareille mascarade.

La violence comme objectif

J’ai rejoint la manifestation à Montparnasse. En fait, j’avais cherché à la traverser à Port-Royal, mais l’accès était soigneusement fermé par les forces de police, présentes tout au long du parcours. Il fallait donc précéder la manifestation pour trouver un point encore ouvert et s’inscrire dans le parcours des manifestants. Je suis arrivé juste à temps pour assister à l’arrivée du cortège:

Une centaine de mètres plus loin, l’ambiance se tendait déjà et, arrivé à l’approche de l’hôpital Necker, les premiers affrontements entre les casseurs et la police avaient lieu. J’ai assisté, près de l’hôpital, à des scènes hallucinantes où des corps de manifestants encagoulés attaquaient frontalement les cohortes de policiers en armure et parvenaient même à les encercler pour les bombarder de projectiles et leur asséner des coups.

Il était évident que la manifestation devenait le prétexte à autre chose et, en particulier le prétexte d’un déferlement de haine et de violence sans aucun rapport avec les objectifs affichés par les organisations syndicales.

La violence joyeuse

manif rené le honzecIl faut mesurer à quoi correspond la violence des casseurs dans les manifestations. Ils sont plusieurs centaines à se faufiler dans la foule, assez bien organisés, et capables de harasser les forces de police, un foulard et un capuchon sur la tête, jusqu’à les affronter directement dans des bagarres de rue impressionnantes.

Pour préparer celles-ci, les casseurs ramassent soigneusement tous les projectiles susceptibles de renforcer leur feu. Ces projectiles, ce sont des canettes des bières, mais surtout des pierres, des pavés, des branches d’arbre qui traînent ou des bouteilles de verre : tout ce qui peut toucher, blesser, faire mal.

Une tactique prisée des casseurs consiste à faire mine de se disperser pour battre en retraite puis, au signal, à faire demi-tour en courant en groupe sur les forces de l’ordre pour les charger, les couvrir de projectiles, de coups, puis repartir en sens inverse. Ces techniques de guérilla sont combattues par les forces de l’ordre avec des grenades lacrymogènes et toutes sortes de gaz qui irritent les yeux.

Le spectacle terrible de l’esplanade des Invalides

Le plus terrible fut le spectacle offert sur l’esplanade des Invalides. Pendant deux heures, des affrontements sporadiques sur l’ensemble de la place ont transformé la manifestation en une sorte de rixe géante où la motivation politique se réduisait à des slogans anti-capitalistes.

Les casseurs présents sont-ils vraiment des étrangers ? Sont-ils vraiment minoritaires ?

En vérité, le petit millier de jeunes décidés à en découdre que j’ai vus sur la place parlaient tous français, et certains portaient des bannières syndicales très françaises.

Sur l’esplanade des Invalides, il était un peu question de critiquer la loi Travail. Il était surtout question d’en découdre avec la police.

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  • Tout cela n’est malheureusement pas très nouveau. Ça dure depuis plus de 40 ans.
    Les sections syndicales communistes (CGT, voire FO) des Entreprises publiques (toujours les mêmes : SNCF, Air France, RATP, EDF, Aiguilleurs du ciel, sans oublier à l’époque France Télécom et La Poste -qui sont devenues plus calmes une fois entrées dans la sphère privée-) proclament qu’elles manifestent pour défendre les intérêts des travailleurs alors qu’elles n’ont de cesse de casser et d’empêcher de travailler ceux qui le veulent, dans l’unique objectif de défendre les intérêts de leurs membres (élus syndicaux et adhérents).
    Dans le même temps, par lâcheté et par calcul électoral, les hommes politiques ACHÈTENT ce qu’ils pensent être la paix en donnant satisfaction totale aux grévistes. On se souvient de Chirac capitulant devant les grèves de fin 1995 hostiles à une réforme des retraites ou dissolvant en1986 le peloton de gendarmes motorisés après le décès d’un manifestant (Malik Oussekine).
    L’inconsistant mollasson qui est actuellement à la tête du Frankistan ne peut que faire le sourd, en écoutant son courage qui ne lui dit rien.

    Le jour où les casseurs seront arrêtés par la Police (elle le fait quotidiennement), sanctionnés durement par la Justice (on peut rêver – le bagne de Cayenne étant fermé) et en particulier condamnés à payer ou à réparer les saccages (le rêve continue), sans que les jours de grève soient payés et les syndicats subventionnés par les deniers publics , c’est à dire nos impôts (le rêve continue), les manifestants commenceront peut être à réfléchir aux conséquences de leur violence.

    Pour l’heure, étant donné l’impunité absolue dont bénéficient ces casseurs (dans l’esprit socialiste, des électeurs potentiels de leur candidat en 2017), les dégradations continueront (et les hausses d’impôts aussi).

    N’oubliez pas que les communistes français -contrairement à ce qu’ils veulent faire croire- n’ont pas été les premiers résistants anti-nazis en1940 parce que Staline et Hitler avaient conclu un pacte de non agression,
    et que pendant la Guerre d’Indochine contre le vietminh communiste (soutenu par la Chine de Mao et l’URSS de Staline) les ouvriers communistes des usines française sabotaient les armes destinées à être utilisées par les troupes françaises, les dockers communistes de Marseille refusaient de débarquer les blessés français rapatriés d’Indochine, et le Directeur du Camp de la Mort vietminh n°1 (plus de 90% des prisonniers français y sont morts par privation et tortures) était un communiste français, Monsieur BOUDAREL, qui a fini par retourner en France (le parti est puissant) et devenir professeur à la faculté de JUSSIEU à Paris.
    Quand vous aurez revu l’histoire du Parti Communiste Français demandez vous si réellement il « oeuvre » dans l’intérêt de la France et des français.

  • les vidéos ne démontrent pas grand chose ….
    Posture, posture, posture quand tu nous tiens !!!
    Comme tout conflit se termine toujours par une négociation, il aurait peut être fallu commencer par là ….
    Mais …
    le neurone de nos « gouvernants » … enfin ceux qui sont censés nous gouverner … ainsi que celui des syndicats ne peut mener à bien deux taches en même temps … alors continuons à nous offrir le luxe d’un bordel maximum …. pour combien de temps ???

    • On pouvait aussi commencer par ne pas remplacer le fonctionnement constitutionnel des institutions par le conflit : laisser les salariés négocier directement avec leur employeur, et l’employeur directement avec ceux qui lui apportent des fonds, clients et contribuables. Et je n’aime pas du tout Macron, mais pour « s’offrir le luxe », je ne connais (et mieux que lui sans doute) de recommandable que la méthode consistant à exercer une activité honnête et d’en échanger sans violence ni menace les fruits avec ceux qui en sont d’accord.

  • Le seul et unique constat à tirer de ses saccages organisés est, malheureusement, la faillite de l’Etat, aujourd’hui incapable de gérer les fonctions régaliennes de l’Etat dont celle de la sécurité intérieure. Il apparaît clairement que la classe politique qui dirige ce pays depuis ces dernières 40 années porte une responsabilité accablante de ces faits de guérilla urbaine.

  • Cet article me laisse un sentiment bizarre. Je n’ai pas encore compris s’il parle de la manifestation ou des casseurs, sans doute un amalgame volontaire?

    Comme il le signale lui-même, impossible de passer au milieu des manifestants encadrés par le service d’ordre de la CGT et de la police.
    Il décide donc de partie devant la manif, où il tombe sur les casseurs déjà à l’oeuvre qu’il photographie à loisir. Sont-ils des casseurs ou des manifestants? L’article laisse planer le doute.

    Pour ma part, je remarque que la manif était soigneusement encadrée par les forces de l’ordre syndicale et policière, et que devant la manif les casseurs s’étaient installés et saccageaient tout ce qu’ils pouvaient, sans que la police réagisse ou alors très mollement et en retard sur l’action.

    Manifestement la police avait pour ordre de ne pas intervenir contre les casseurs, et a commencé à charger quand les manifestants sont arrivés.

    N’oublions pas que toute la manifestation était filmée par les caméras de surveillance, et qu’au QG de la police le Préfet et le ministre de l’intérieur voyaient, en réel, tout ce qui se passait, mais ils ont refusé de donner l’orde de charger contre les casseurs
    .
    Tout n’a été qu’une manipulation minable du pouvoir.

    Le premier ministre et le ministre de l’interieur portent l’entière responsabilité de ce qui s’est passé.

    Ce que je dis a été entièrement confirmé par un policier venu ce matin témoigner sur RTL. Il précise que pendant la première phase, ou ils étaient seuls face aux casseurs, avec ordre de ne pas charger, ils ont eu 45 policiers blessés. De plus les grenades de dé-encerclement leur sont maintenant interdites.

    Et je précise aussi que je n’ai jamais eu beaucoup de sympathie pour la CGT.

    • « Et je précise aussi que je n’ai jamais eu beaucoup de sympathie pour la CGT »
      mais vous en avez un peu……le journal Libération a interdit vos commentaires?

    • Les images diffusées par France 3 ce soir , où l’on voit une meute de cégétistes attaquer des policiers retranchés, ne donne pas l’impression d’un « encadrement soigneux » ni de légitime défense des gilets rouges.

  • Jusqu’à présent les médias nous parlent des casseurs comme des délinquants ou des extra terrestres qui parviennent à s’infiltrer (pour bien nous faire croire que cela ne fait pas partie du mouvement) dans la manifestation pour assouvir une volonté perverse de vandalisme. Aux mieux on évoquait une forme d’anarchisme bien pratique pour mieux dissocié ce phénomènes de la critique très rationnel anticapitaliste.
    Hier sur BFM B Emmanuel Lechypre dans un mini débat évoque un rôle et une responsabilités suspect de la CGT à propos des casseurs.
    Hier soir j’attend des amis sur une terrasse de café à Montpellier( avant un café philo) j’écoute une conversation politique, et un des arguments était que la moitié des casseurs sont des policiers………

  • Bon dieu, mais c’est bien sûr !
    « la moitié des casseurs étaient des policiers… » et …le gouvernement laisse faire pour casser l’image des syndicats ?
    On nous prend vraiment pour des billes.
    En France nos merveilleux syndicalistes n’ont pas attendu 2016 pour casser les usines et empêcher les gens de travailler.
    Le vrai problème est celui de l’égalité à la française version socialiste : tu es dans l’opposition, tu n’as pas le droit de t’exprimer sous peine de prison ferme et immédiate. Tu es du côté du « bien », là tu peux tout casser et massacrer les policiers (entre autres), on ne t’en voudra pas. Les politiciens et les juges te comprennent !
    Une voix, c’est une voix au moment des élections. Ca peut faire la différence, avec les tonneaux de promesses irréalistes et mensongères.
    Quant à la loi travail, n’en parlons pas. A part servir de prétexte à tous les abus, elle va accoucher d’une souris et surtout encore de nouvelles contraintes pour les entreprises qui n’en peuvent plus … (mais si, ça va les aider, ça va aider à créer des emplois… qu’ils disaient ! )
    Misère !

  • Selon Sylvain Boulouque dans sa note « La gauche radicale : liens, lieux et luttes (2012-2017) », en France, la gauche radicale est en phase de déclin, accompagnant la chute de la gauche socialiste. En dépit de cette rétraction, la gauche radicale continue de connaître une certaine vitalité médiatique.. Retrouvez la vidéo de son analyse sur le site de la Fondation pour l’innovation politique : http://goo.gl/rSSXl3

  • tout ce petit monde de gôche est à mettre dans le même sac, gouvernement, électeurs, cgtistes ,casseurs c’est la même racaille. cul et chemise hier ,cul et chemise demain ,cul et chemise toujours.
    Ils nous jouent la partition du  » je t’aime moi non plus » ,accompagnés par les ballets des forces de l’ordre à qui il ne manque plus que des tutus roses tout ça devant un public déboussolé et amorphe. Tout ce cirque est savamment orchestré . Et dire qu’il y a encore des cons pour boire les paroles d’un vicieux crétin qui pousse l’obscénité jusqu’à nous dire que « ça va mieux ». Ce pays est une bouze.

    • encore du monde dites-vous… plus beaucoup heureusement, et probablement moins que ce tentent de nous faire croire les sondagiers et autres médias à la botte de ce pauvre clown… à part ça tout à fait d’accord avec vous pour dire que cette chienlit est savamment orchestrée. Le peuple est peut-être moins con qu’il n’y paraît car nombreux sont ceux qui ont compris ou commencent à comprendre.

  • A quand le service d’ordre de la CGT équipé de mini-caméras ?

    • Le SO de la CGT aurait été emmerdé quand il est allé gazer et tabasser des femmes et des vieillards à la bourse du travail en juin 2009.

  • Avez-vous vu ces vidéos qui font le buzz, des dockers du Havre avec leurs tambours ?
    Faciles à trouver sur youtube.

    Regardez et réfléchissez.

    Troupe qui défile au son des tambours.
    Hommes symbolisant la force et la virilité.
    Bien alignés derrière leur chef, du même pas décidé.
    Occupant toute la route, en formation bulldozer.
    Musique entraînante et agressive, menant au combat.
    Banderoles, drapeaux et oriflammes.
    Chants et slogans, ordres aboyés.
    Chemises noires ou brunes, ou rouges.
    Bruits de docksides sur le pavé.
    Militants habillés tous pareils, uniformes.
    Pa-ra militaires… mais presque.
    Mille hystériques, section spéciale.
    Manipulés.

    Et encore derrière, la puissante organisation hiérarchisée, obéissante. Cinq millions d’hommes et de femmes obligés, des SA, les SociauxAdministratifs. Plus la Gestapo fiscale, arbitraire et spoliatrice.

    Ca ne vous rappelle rien cette montée en puissance ?

    Moi, ça commence à m’inquiéter.
    Vraiment.

    • Oh que oui.
      Un oubli dans votre liste: aujourd’hui, c’est de fort mauvais gout de parler des Juifs ou des Arabes. D’ailleurs, c’est impossible, la loi l’interdit formellement et Manolo vous enverra ses uniformes. Non mais.
      En revanche, les riches, les patrons, on peut les égorger (« comme des cochons ») , les pendre (« sous le pont d’A »), en permanence, les insulter , les dénigrer, les piller.
      Visiblement cela ne pose aucun problème non seulement aux chemises rouges mais a l’immense majorité des citoyens de la république populaire de France.
      Inquiet? Just a little.

  • Je déteste tous ces abrutis mais les vidéos ne sont pas franchement probantes. Mini manifestation certes maxi violence, je cherche sur les vidéos. Je pense qu’en cherchant sur le web nous aurions des scènes bien plus violentes que les bisounours qu’on nous présente. A la manif pour tous c’était autre chose que ce qui est présenté ici. Ou alors, l’auteur s’est trompé de vidéos. A part de la fumée des sifflets ou des drapeaux CGTisme (beurk) je ne vois rien de violent sur les vidéos. Le choc des mots mais le bide des vidéos.

  • Ne vous cassez pas la tête. Le syndicalisme français est un parasite qui est en train de tuer l’arbre qui le nourrit .Le RSI aussi .l’inspection du travail aussi .L’ URSSAFF aussi .Toutes ces associations qui gèrent la sécurité du salarié aussi . Je rêve d’une France sans employeurs, sans employés . Sans entreprises .que l’état pour faire tourner la machine a imprimer des cerfas Plus dexploitationduproletariat . Grâce alamobilisation . Par contre y ‘ en à qui vont pleurer .

  • Assez déconné !
    Un policier qui donne un coup de pied à un lycéen qui l’agresse et c’est un tollé général dans tous les médias bien pensants scandalisés par la violence policière !
    Les casseurs se calmeront quand ils auront peur de la police. Si je sais qu’en agressant un flic, je risque une condamnation très lourde exécutée jusqu’au dernier jour, une blessure serieuse, voire plus si les choses tournent mal, cela me calmera probablement, comme 95% des petits durs qui se prennent pour des casseurs. A la prochaine manif, ils seront beaucoup moins nombreux.

  • Faux et complètement manipulateur.
    Présent ce jour là, non syndiqué j ai enduré les gazages,les nassages et les charges alors que j étais là pour simplement manifester dans une manif autorisée.
    23 juin et le 28 je serai là. Ce que j ai vécu ce jour là me revolte et me face d injustices.
    Il faut le voir pour le croire.

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