Thinkerview : Lucet, lucide ?

Lors d'un entretien accordé à Thinkerview, Elise Lucet nous en dit un peu plus sur ce qu'elle pense du journalisme d'investigation.
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Thinkerview : Lucet, lucide ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 22 mai 2016
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Ce mois-ci, Thinkerview (dont j’ai déjà relayé quelques unes des réalisations) nous propose un entretien avec Élise Lucet, journaliste et présentatrice, un temps, du 19/20 sur France 3, et actuellement égérie de l’émission Cash Investigation.

Comme d’habitude, l’intégralité de l’interview est disponible dans la vidéo suivante qui aborde plusieurs questions d’actualité et rebondit essentiellement sur le rôle joué par l’équipe de Cash Investigation dans la révélation des Panama Papers.

Du reste, la question de la chasse aux vilains fraudeurs fiscaux semble pas mal tarauder la presse actuellement, qui ne loupe jamais une occasion de faire l’amalgame entre les montages financiers complexes mais légaux, l’optimisation fiscale elle aussi légale et la fraude, illégale. Le fait que la presse, massivement subventionnée en France, dépend directement de la bonne collecte de l’impôt explique peut-être cette tendance (mais nous y reviendrons).

Je vous laisse découvrir l’entretien qui, en moins de 50 minutes, aborde plusieurs de ces sujets et permet de se faire une bonne idée de ce que pense Élise Lucet de son travail. De mon côté, j’en retire quelques éléments de réflexion, à commencer par une mesure rapide de l’ego de la journaliste qui n’a manifestement pas rétréci au fil des années.

Certes, on peut lui accorder qu’en menant ses enquêtes, elle réalise un travail important, mais disons qu’elle manque peut-être un peu d’humilité lorsqu’elle évoque certaines affaires (« ils sont souvent surpris par notre niveau de connaissance » (2:09), « on a été au démarrage du LuxLeak» (3:10), « on a fait ce qu’on avait à faire » sur les Panama Papers vers 6:10, ou (les multinationales) « sont un peu moins tranquilles en ce moment » vers 20:10).

D’autant qu’en fait de connaissances fouillées, c’est parfois inégal.

On pourra se rappeler l’enquête de son équipe sur les méchants (méchants !) pesticides dans l’agriculture qui avait tout du brûlot sans aucune nuance, de surcroît bâtie sur une interprétation particulièrement sujette à caution d’un résultat spécifique. Le souci, c’est que si exposer un élément douteux de façon partisane demande peu d’énergie, il faudra en déployer énormément plus pour le débouter. On comprend qu’à ce petit jeu d’exposition médiatique, une émission qui dispose d’un canal privilégié peut, à ce compte, faire pas mal de dégâts.

Dès lors, certaines de ses positions apparaissent bien plus dictées par un désir de faire de l’audience pour l’audience, en brossant un auditoire dans un sens bien spécifique, que par une observation factuelle des problèmes qu’elle dénonce. Ainsi, on peut parfaitement comprendre qu’elle puisse dénoncer (vers 12:50) le lobbying des multinationales qui disposent de moyens importants et d’avocats à leur solde pour s’éviter des procès, mais on ne comprend pas qu’elle ne pose pas clairement sur la table le rôle de celui qui, dans l’affaire, a – de loin – le plus de moyens pour tripoter les lois, à savoir l’État, qui non seulement les écrit mais peut, en se parant de son rôle, les faire appliquer à coup de matraque s’il le faut.

Dans ce cadre, si on peut reconnaître sans mal la permanente nécessité de journalistes prêts à batailler contre ces multinationales pour leur faire retrouver le chemin de la loi, on s’étonne de ne pas trouver plus de ces mêmes journalistes prêts à batailler contre des politiciens qui utilisent la loi et les moyens de l’État pour commettre des exactions au moins aussi scandaleuses que ces multinationales. Ce ne sont pas les affaires crapuleuses, les secrets d’États scandaleux et le nombre stupéfiant d’acoquinements véreux qu’on peut trouver qui manqueraient pour alimenter son émission.

Et ce n’est certainement pas parce qu’une affaire comme celle de Jérôme Cahuzac sort une fois par mandature qu’on doit s’estimer heureux : il y a encore à ce jour un paquet de députés qui n’ont pas payé leurs impôts, qui sont en délicatesse avec le fisc, voire qui sont condamnés à des peines de prison et qui ne sont en rien inquiétés par les petites enquêtes d’Élise. Bien sûr, Elise Lucet entend (vaguement) les critiques qui lui sont faites sur sa propension assez marquée à taper sur les grosses entreprises (40:30) mais rétorque qu’elle attend de ces entreprises qu’elles respectent les lois. Certes, bravo. Mais dans ce cadre, le deux poids deux mesures apparaît un peu flagrant et très dommageable puisque dans le premier cas des multinationales, l’appel au boycott est toujours possible. Pour rire, tentez de boycotter le fisc sous prétexte qu’il n’a toujours pas fait son travail avec certains députés ou sénateurs pourtant en gros retard sur leurs paiements… Élise, si vous nous lisez, voilà des idées d’enquêtes qui cognent.

D’ailleurs, puisqu’Élise nous parle (abondamment) des Panama Papers, peut-être pourrait-elle enquêter en détail sur les noms français qui se bousculent dans le gros rond bleu du centre de cette infographique présentant les professions des cités dans ces papiers ? Ou est-ce trop facile ? Ou trop dangereux ?

panama papers occupations

En fait, Lucet, bien que sincère dans ses propos, manque de recul sur son travail et sur les sujets qu’elle traite («les journalistes sont obsédés par leurs enquêtes», dit-elle même à 38:20), ce qui l’amène à développer un biais d’analyse et à ignorer complètement certains acteurs pourtant majeurs, éléphants colorés dans un salon étroit, à commencer par le rôle de l’État notamment. Après tout, c’est lui qui définit ce qui est permis ou pas. Ce sont bien des accords bilatéraux étatiques qui autorisent ou non certaines pratiques fiscales. De ce point de vue, l’Irlande et le Luxembourg sont par exemple des abominables paradis fiscaux qui offrent leurs facilités à toujours plus de boîtes françaises ; peut-on réellement considérer que le problème provient de ces deux exemples dont les populations vivent très très bien « l’oppression » fiscale, ou le problème vient-il plutôt de l’État français que, tous les jours, des sociétés et des Français fuient justement pour ces pays-là ? La réponse ne viendra pas d’Élise, qui s’empresse de simplement dérouler sa petite bobine de laine argumentaire duveteuse.

Peut-être a-t-elle commodément oublié, comme je le notais en introduction, que la survie d’une grosse partie des médias français, à commencer par France Télévisions qui produit son émission, dépend instamment de la bonne collecte de ces impôts, tant ils sont subventionnés par l’État français ? Peut-être a-t-elle bel et bien ce petit biais qui lui fait voir une partie des problèmes (ceux liés à ces vilaines corporations sans freins ni lois), mais oublier toute l’autre partie (après tout, on ne lobbyise jamais que des politiciens puissants, hein) ?

Dès lors, et toujours en toute sincérité, peut-être ne se rend-elle pas compte que ses enquêtes ressemblent à s’y méprendre à du journalisme d’opinion, et plus vraiment à du « journalisme de vérité » comme elle le dit à la fin de l’interview, ce type de journalisme imposant qu’on sache taper aussi sur ceux qui distribuent le pognon gratuit lorsqu’ils sont en tort ?

Je conclurai cependant sur un autre point, plus positif : en évoquant ces affaires, Lucet sort deux réflexions qui me paraissent justes. D’une part, elle a compris l’importance du média internet pour obtenir des informations et elle admet clairement qu’il permet à n’importe qui d’exercer, à son échelle, le travail de journaliste qui l’occupe. Rendre publique et accessible cette idée que tout le monde peut participer à la société de l’information, que chacun d’entre nous peut potentiellement devenir un lanceur d’alerte, est nécessaire pour renforcer le pouvoir de l’individu face à la puissance publique.

D’autre part, et cela va de pair, elle constate l’émergence d’un journalisme d’investigation au niveau mondial, organisé et efficace. Si tant est que cette organisation ne sombre pas dans l’ornière d’un biais partisan ou d’une chasse aux sorcières sur l’un ou l’autre sujet (chose dont aucun organisme ne peut jamais totalement se prémunir), cela peut en effet constituer une excellente nouvelle pour le journalisme d’investigation.

L’avenir nous le dira.
—-
Sur le web

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  • Le problème c’est que les journalistes ont une façon positiviste d’envisager le droit en fonction de leur conviction et ils confondent :

    – Les violations des grandes entreprises au droit de propriété et aux libertés individuelles de tiers (pollution d’un cours d’eau, confiscation des passeports des travailleurs, vices cachés).

    – Et la coercition que les États font subir aux grandes entreprises (réglementations, taxes). Quand les grandes entreprises essayent par tous les moyens d’y échapper (lobbying auprès des institutions, procès aux États, violation de la loi), c’est légitime d’un point de vue libéral. Mais illégal hein, je n’encourage pas.

    Sinon bon article, mais le graphique est largement critiquable : http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/05/13/panama-papers-pourquoi-cette-infographie-est-bidon_4918997_4890278.html

    • « le graphique est largement critiquable…

      Il est construit par rapport aux éléments connus du public donc je ne vois pas ce qu’il a de critiquable.
      La critique c’est que l’UCIJ pratique la rétention d’information et le cherry picking en prenant le public pour des beaufs.
      Leur argument qu’une publication in extenso permettrait d’identifier la source c’est du pipeau… car un jour ou l’autre les documents seront tous publiés, il y a trop de gens qui y ont accès, et la source est certainement déjà identifiée par la banque ou alors ce n’est qu’une question de temps et la source n’est déjà plus en sécurité.

      • « Il est construit par rapport aux éléments connus du public donc je ne vois pas ce qu’il a de critiquable. »

        L’article est pourtant clair. Ceux qui apparaissent dans ce graphique sont ceux qui ont une fiche Wikidata, dont la surreprésentation des politiques est logique et non pertinente. Tirer une conclusion à partir de 190 noms sur 360 000 est absurde.

        • Les politiciens sont surreprésentés par rapport aux artistes, sportifs et autres personnalités publiques ? Allons allons, ne dites pas de sottises.

        • Extrait de l’article de l’Immonde :

          « Ainsi retrouve-t-on par exemple dans la liste l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui n’a pourtant aucun lien avec le scandale, mais aucune des grandes fortunes françaises sur lequel Le Monde a enquêté. Au total, seuls 193 noms sont indexés dans Wikidata, sur les quelque 360 000 noms d’actionnaires des sociétés offshore administrées par Mossack Fonseca. »

          Alors c’est écrit et vous le croyez ? Magique !
          1- Si Sarko est dans la liste c’est que son associé est cité dans les Panama Papers. C’est dans le wiki de Sarko en anglais.

          2- Vous pensez vraiment qu’il n’y a que 193 personnes en commun entre la liste des panama papers et la base de données wikidata avec le champ profession/occupation rempli ?
          Allez sur wikidata.org : entrez le nom d’une grande fortune française (Arnault, Bettencourt, Niel…) et regardez le champ « occupation »

          Allez sur https://query.wikidata.org/ et faites des requêtes pour trouver les acteurs français par exemple et vous verrez qu’ils y sont tous avec leur champ « occupation » rempli.

          Allez sur panamapapers.icij.org et voyez ce qu’ils écrivent en accroche sur la page de tête :
          THE PANAMA PAPERS
          Politicians, Criminels and the Rogue Industry that Hide Their Cash

          Alors certes le comptable du coin ou le dentiste n’aura peut-être pas son wikidata, les journalistes de l’ICIJ ont peut-être commencé à fouiller dans les données en se focalisant sur le nom des personnes hyper-connues (vu que leurs compétences en économie sont du niveau de Gala) mais ce n’est pas les bases de données ou les graphiques qu’il faut blâmer mais l’objectivité des medias dans l’étude des données. Si les wikis ne sont pas à jour c’est parce que l’information est distribuée en cherry picking et les graphiques en sont le reflet (tiens, comme pour Piketty).

          Vous devriez plutôt être critique vis-a-vis du fait que le release des informations soit réalisé au compte gouttes et que des gens se soient donné le droit de dire ce que vous pouvez lire ou pas un peu comme la maman oiseau prémâche la nourriture avant de donner la becquée à sa troupe.

  • Avec cette pseudo journaliste nous ne sommes plus dans le domaine du journalisme mais plutôt dans celui de la propagande…

  • je suis étonné que vous ne reconnaissiez pas en cette mme Lucet une digne et talentueuse représentante de la presse people et dans people il y a du ‘populisme’ .
    ne cherchez pas du militantisme politique là où il n’y a que recherche de profit et ce n’est que ‘coïncidence’ si on peut y voir de la manipulation politique…utile pour ne pas être prit pour un(e) quelconque escroc et relever des tribunaux grâce a la fameuse liberté d’expression accordée aux journalistes ne déplaisant pas au pouvoir .

  • Elise Lucet et son équipe font un bon travail n’en déplaise à certaines personnes

  • Croisez-vous avec Elise hein, parce que sa fixette sur la sphère privée n’a rien a envier à celle que vous avez sur la sphère publique, et que vous puissiez lui reprocher un biais, ça m’a bien fait marrer.
    Bon, par contre, le croisement ne solutionnera pas le problème d’égo que vous dénoncez… (et ça aussi ça m’a bien fait marrer)

  • Se prémunir contre quelque chose (et non de quelque chose)

  • Élise Lucet est une idéologue d’extrême gauche qui a clairement un parti pris. Elle fait de la propagande gauchiste et anticapitaliste.
    Elle est à la fois motivé par deux choses: la première, son idéologie et la seconde, le buzz. Elle réussit très bien à concilier les deux. Elle fait tout pour avoir de l’audience, faire le buzz (comme beaucoup d’autres journalistes). Pou cela, elle est prêt à tout. Elle est une spécialiste de la déformation de la vérité pour que ce soit choquant. Ses reportages sont simplistes et caricaturaux. Elle tait certaines choses (tout ce qui ne lui plait pas). Elle invente des scandales là où il n’y en pas. Elle joue sur les préjugés, les peurs,…des gens. Ses reportages sont systématiquement à charge. Ils n’ont aucune nuance.
    Elle n’est pas en recherche de vérité, elle veut juste donner au public « sa » vérité et avoir de grosses audiences.
    Ce qui est remarquable avec cette femme c’est qu’elle arrive à la fois à être deux sortes journalistes: la journaliste idéologue et la journaliste en recherche d’audimat.

    Cette femme ne m’inspire qu’un profond mépris.

    En fait, elle a pas mal de points communs avec Marine Le Pen , Trump,….et tous les autres politiciens populistes

    • Sur le coup, elle n’est pas anti-capitaliste car le capitalisme nécessite un état de droit. Mais elle est anti-financiariste.
      Il est clair que la finance et l’évasion fiscale distordent les économies. Or, du Luxembourg jusqu’au marocain fraudant son RSA, l’économie de la boîte aux lettres est une économie annexe, économie qui deviendrait moribonde si elle prenait le pouvoir.
      Elle s’inquiète donc du secret des affaires, qui, en l’espèce, ne peut nuire ni aux citoyens, ni aux états. Et donc à l’accès de l’information si celui-çi venait à leur contrevenir. Il ne s’agit que d’un secret des affaires entre entreprises. Afin, nous l’avons compris, de se préserver un monopole technique ou technologique. Sinon un droit.

      Elle est populiste. Sinon, elle serait financiariste. Et c’est donc tout à son honneur de défendre l’intérêt général.

      Il est vrai qu’elle pourrait pondérer son discours par une structure thèse-antithèse-synthèse. Cependant, ceci est contradictoire avec le principe de journalisme d’investigation, qui prend de gros risques, court de grosses épreuves et permet de lever les lièvres là où cela est nécessaire.

      Elle n’est pas la seule sur ce domaine. Ce qui permet de pondérer votre critique, je suppose.

      • la finance distord l’économie….ou la finance…
        l’évasion fiscale distord l’économie…et la fiscalité aussi…
        autrement dit nous sommes dans idéologie…
        Lucet est militante, pas si grave ce qui est ennuyeux est sa prétention à l’objectivité…

        Je suis choqué par son soutien à toute personne se POSANT comme lanceur d’alerte, le journaliste devrait vérifier si il y a un scandale réel sur lequel on doit être alerté! On se retrouve avec des tas de scandales sanitaires révélés ..qui ne correspondent à aucune conséquence sanitaire connue..

        Indépendamment de l’opinion sur la fiscalité, la fraude DOIT être dénoncée du point de vue légal , tandis que dévoiler l’optimisation fiscale relève de l’atteinte à la vie privée et doit être puni par la loi…

      • Elle est pour l’état de droit ? Vous voulez rire ? Elle prône justement pour que l’on puisse violer les lois (notamment les soi disants »lanceurs d’alerte » ou les journalistes d’investigation). L’état de droit c’est quand l’état est soumis au droit. Or, elle clairement contre cela (notamment quand il s’agit de combattre les méchantes multinationales).
        Dans son esprit taré, seuls mes multinationales doivent respecter la loi mais certainement pas le camp du bien (à savoir elle et tous les gauchistes).
        L’intérêt général c’est quoi ? cela n’existe pas. C’est juste un mythe. Cela me fait bien rigoler, j’ai eu des cours de droit administratif où on parle sans cesse de l’intérêt général mais où le prof lui même reconnait qu’il est impossible à définir.
        Ce qui crée une distorsion dans l’économie c’était ses impôts élevés pas l’évasion fiscale.
        Le Luxembourg a parfaitement le droit de mener une stratégie pour attirer les multinationales et permettre à ce pays de s’enrichir. Pas de leur faute si la France mène une politique stupide qui fait fuir les capitaux. Je trouve honteux de voir des francais aller travailler au Luxembourg et violer la loi au nom de leurs principes et puis d’oser se poser en victime quand l’état luxembourgois décide de les poursuivre. Si il aime pas ce que fait le Luxembourg, ils n’ont qu’à rester en France et ne pas venir au Luxembourg. Franchement, quelle arrogance bien francaise de penser que l’on peut aller dans un pays et imposer ses principes moraux. La France au lieu de faire chier le Luxembourg ferait bien de s’occuper de ses propres problèmes.

        Ce qui me gêne chez cette pouffiasse de Lucet c’est qu’elle soit payé avec les impôts publiques. De quelle droit elle donne des lecons de morale alors qu’elle est une parasite vivant avec l’argent des autres ? Elle peut faire ce qu’elle veut tant que ce n’est pas financer par l’argent public. Facile de dénoncer la fraude fiscale quand on voit de l’argent public

    • Décidément, elle est habillée pour l’hiver ! Mais vous avez profondément raison. Je n’aurais pas pu écrire quelque chose d’aussi concis et incisif. Je partage strictement votre jugement.

  • A voir le débriefing de l’émission anti pesticides fait pasr AFIS
    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2614
    Dire dans l’article que cette personne est honnête ne me semble pas correspondre à la réalité car elle n’est pas stupide mais c’est une idéologue.

  • Ce n’est pas nouveau que Cash Investigation soit extrêmement partial et manipule la vérité et les faits. C’est même le principe de cette émission: pour faire le buzz, il faut mieux être alarmiste (quitte à déformer la réalité).
    Dans le monde de Cash Investigation, il y a d’un côté, les méchantes multinationales capitalistes qui sont le mal absolu et qui font pleins de pratiques immorales et de l’autre côté, il y a les gentils ONG qui sont le bien absolu. Tout ce que disent ces ONG c’est l’unique vérité, il n’y en a pas d’autres.
    Voilà la vision tronquée du monde vu par cette émission. Loin de là, d’idéaliser les multinationales, je suis parfaitement au courant qu’une bonne partie des multinationales ont des pratiques douteuses mais Cash Investigation est tellement caricatural, cette émission n’hésite pas à transformer la réalité pour créer un scandale là où il n’y en a pas.
    En plus, je n’ai pas plus confiance en les multinationales qu’en les ONG dont une partie sont composés d’idélogues (gauchistes). Je fais pas confiance en une ONG par exemple écolo. Tant ces ONG sont partiales. (Bien sûr, cela dépent aussi fortement de l’ONG en question). En plus, il n’est pas rare que des états ou des multinationales financent des ONG et s’arrangent pour que celles ci servent leurs intérêts. Petit exemple: la Russie finance des campagnes anti gaz schistes en Europe car ce serait très mauvais pour eux.

  • Cash investigation, rappel: Comment en mars 2015 une chaine publique peut-elle produire et diffuser à une heure de grande écoute une pareille émission de propagande totalement biaisée, débitant les sornettes habituelles gauchisantes de la lutte des classes, tout en parlant de méchants patrons et de méchants actionnaires qui dévorent et exploitent horriblement leurs salariés ??
    Mme Lucet, militante encartée socialiste depuis des lustres (ça transpire dans toutes ses interventions) nous débite les poncifs habituels de la lutte des classes.
    C’est son fond de commerce de bobo gaucho qui sue l’hypocrisie de cette caste de journalistes qui s’en mettent plein les poches en exploitant le filon de la bien-pensance socialiste.
    Ce pays ne pourra pas se redresser tant qu’un ménage n’aura pas été fait tant dans l’Education nationale dont le rôle est d’abord et avant tout d’instruire et non d’endoctriner nos enfants (gauchisme, lute des classes…) que dans les médias à 90% de gauche qui continuent à laver le cerveau du peuple français.
    Depuis son enfance, le peuple français est maintenu par ce système gauchiste dans l’ignorance totale de ce qu’est une économie de marché, des règles de base du capitalisme et de comment fonctionne une entreprise.
    Ce type d’émission participe activement à la désinformation et à l’abêtissement du peuple pour mieux le manipuler et maintenir au pouvoir une oligarchie (on peut même parler de nomenklatura) profiteuse composée de politiciens, fonctionnaires, énarques, technocrates et journalistes.
    Une émission à la fois profondément malhonnête, manipulatrice et décourageante pour l’avenir de ce pays complètement à la traine de l’Europe depuis 40 ans.
    On y retrouve les clichés habituels de la gauche : méchants patrons qui ne créent pas d’emplois mais les détruisent pour mieux se gaver de fric. Argent volé par les actionnaires qui utilisent des méthodes de gangsters pour maximiser leurs profits.
    Mme Lucet ne se demande surtout pas qui sont ces « méchants » actionnaires ? Pour elle ce sont de vilains capitalistes au gros cigare roulant en Rolls avec des lingots d’or enterrés dans leur parc centenaire… Il ne lui est pas venu à l’idée que ce sont principalement des caisses de retraite, des particuliers, directement ou via des sicav. Quant au montant des dividendes, elle oublie de les rapprocher des cours de bourse depuis 7 ans, des risques encourus et de les comparer aux dividendes qui se sont effondrés en 2008 et dans les années suivantes.
    Personne ne nie qu’il y a des abus dans le système capitaliste et chacun sait que tout n’est pas rose, mais on attend l’émission que fera Mme Lucet sur la taille extravagante et les privilèges scandaleux de la fonction publique française (salaires 20% supérieur au privé, garantie de l’emploi à vie, régime de retraite inouï etc…) dont le coût prohibitif pour la collectivité détruit et empêche la création de millions d’emplois dans ce pays. Malheureusement on peut attendre longtemps cette émission… J’entends d’ici la réponse de Mme Lucet « il ne faut pas stigmatiser une catégorie de français… ». En effet il ne faut pas agacer la clientèle socialiste…
    Lucet est dangereuse car elle pratique la désinformation et la manipulation à sens unique: toujours le même celui de l’oligarchie socialiste de la pensée unique au pouvoir.

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