Le racisme de l’anti-racisme et la divergence des luttes

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Le racisme de l’anti-racisme et la divergence des luttes

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 avril 2016
- A +

« Si tu ne sais pas quoi faire cet été, que l’ennui te guette, si tu as un trou dans ton emploi du temps, si, toi aussi, tu es salement victime du racisme d’État (et quoi que cela puisse être), nous avons une solution : toi aussi, participe à notre Grand Camp d’Été de Décolonisation strictement interdit aux Blancs. Et si tu es blonde à forte poitrine, tu peux venir aussi ! »

Oui, je sais, certains peuvent être choqués à la lecture du paragraphe précédent.

Certains seront évidemment choqués par la découverte que des individus réussissent à avoir un trou dans leur emploi du temps. En ces temps modernes où notre attention est sans arrêt accaparée, une telle occurrence semble impossible voire presque indécente. D’autres seront tourneboulés de voir qu’on peut encore écrire des saillies machistes sur les blondes à forte poitrine alors que tout, dans ce siècle et en France en particulier, a déjà été fait pour éradiquer ces comportements abominables. On pourra probablement trouver quelques individus interlopes réfrénant un hoquet en apprenant qu’on peut ainsi faire un camp d’été sur la « décolonisation », pendant que d’autres paniqueront à l’idée qu’il existerait un racisme d’État.

Et bien sûr, si vous êtes choqués par l’interdiction faite aux Blancs de participer à ce happening citoyen, festif, et trié sur le volet, vous pouvez bien aller vous faire brosser.

En tout cas, une chose est absolument certaine : si mon premier paragraphe ne déclenche pas quelques apoplexies et la haine viscérale d’un quarteron de gauchistes, ce ne sera pas faute d’avoir essayé. Mais, d’un autre côté, j’admets bien volontiers n’être qu’un petit joueur à ce pathétique jeu-là : ceux qui l’ont lancé trottinent depuis bien trop longtemps dans cette dimension parallèle pour que je puisse avoir l’espoir de les rattraper.

Pour le cas qui nous occupe, tout commence il y a quelques jours, au milieu de ces Nuits de Boue où la fine fleur de nos étudiants marxisés tente de refaire le monde à coup de psychotropes pas tous légaux et d’actions aussi vagues et inopérantes que possibles. Parmi eux, au milieu de la grande majorité de branleurs d’innocents grégaires aux buts timidement sexuels, on retrouve bien sûr les éternels habitués des luttes (peu importe lesquelles) dont certain-e-s se font fort de chercher l’idée qui leur permettra de rassembler quelques ouailles obéissantes pour enfin former un mouvement capable de déclencher l’attention médiatique et, de fil en aiguille, s’assurer une part de pouvoir ou, au minimum, un levier de nuisance.

fascism - socialism

Dans ce cadre, on ne peut qu’admirer la tentative de deux militantes parfaitement raccord avec la couleur rougeoyante typique de ces manifestations houblonnées aux senteurs de merguez d’habitudes caractéristiques d’émanations syndicales : Fania Noël et Sihame Assbague, en lançant leur Kamp d’État pardon Camp d’Été de Décolonisation, ont réussi a faire un peu parler d’elles. Notons que nos deux impétrantes ne sont pas complètement novices en la matière. La deuxième se présente comme une farouche militante antiraciste et se déclare proche du PIR, ce qu’une courte réflexion permet de confirmer (le PIR étant bien sûr à venir, puisqu’il s’agit du Parti des Indigènes de la République). Quant à la première, elle revendique haut et fort d’être afro-féministe anti-capitaliste anti-colonialiste anti-impérialiste anti-mixité, ce qui lui donne des cartes de visites au format Michelin, et fait partie du collectif MWASI, prouvant au-delà de toute espérance pour n’importe quel humoriste à moitié compétent que nos deux protagonistes ont un talent évident pour choisir des accointances à sonorité rigolote.

Le grotesque n’étant pas mortel (et heureusement), notre sémillant attelage d’anti-tout a donc choisi d’organiser un rassemblement estival qui vise à faire « converger les luttes », « décoloniliser la gauche radicale blanche », « apprendre sur le marxisme et l’antiracisme », etc…, mais sans Blancs, merci, ces derniers n’étant pas, jamais, victimes de racisme, et surtout pas de racisme d’État dont la définition, d’un collectif à l’autre (mwasi ou pas), varie suffisamment pour qu’on ne soit jamais exactement sûr de ce dont on parle.

brune magazine, raciste ?Ici, bien sûr, je pourrais épiloguer quelques paragraphes sur l’idée de base, relativement nauséabonde, qui consiste à constituer un groupe essentiellement basé sur une discrimination raciale dont l’activité consistera en substance à inciter à la haine d’un autre groupe de personnes. On a déjà vu ça, tout comme on continue de voir s’installer une forme subtile de racisme naissant sur le terreau d’un anti-racisme de combat particulièrement virulent, forme subtile qu’on retrouve affichée avec une décontraction assez déconcertante dans certains journaux ou magazines. Du reste, ces mouvements ne sont pas les premiers dans l’Histoire, et il est assez difficile d’imaginer que cela se termine bien, d’autant plus s’ils en appellent à l’action qui a toutes les chances de tourner violente lorsqu’il s’agira de bien faire comprendre son poing de vue. La différence avec n’importe quel autre groupe d’action fasciste sera alors bien mince.

Cependant, force est de constater qu’aussi fétides ces idées soient-elles, et aussi méphitiques les discours qui les enrobent, tout cela n’en reste pas moins encadré dans la liberté d’expression que, normalement, tout le monde devrait chérir en France. Contentons-nous simplement de remarquer qu’une telle liberté de ton, une telle violence et une telle discrimination seraient absolument impossible à afficher pour un groupe de Blancos, de White comme dirait Manu le Premier. Cette liberté-là n’est plus qu’à sens unique en République Française.

Oui, il y aurait de quoi écrire.

Mais plutôt que ce thème, évident, j’aimerais surtout pointer que ces discours, aussi virulents (et, soyons lucides, aussi stupides) soient-ils, n’en restent pas moins les suites logiques d’une déliquescence complète de la pensée de gauche traditionnelle, avatars d’une métastase cancéreuse carabinée : à force de vouloir égaliser tout le monde tout en tenant compte, paradoxalement, de la moindre petite parcelle de différentiation possible afin d’obtenir qui une prébende, qui un maroquin, qui un privilège, qui une facilité ou qui une exposition médiatique, on en arrive à ce que j’avais précédemment décrit comme la lutte du Camp du Bien contre le Camp du Bien dans un précédent billet, où tous les miasmes du marécage socialoïde s’accusent les uns les autres de provoquer les PIR pires maux.

Or, si l’on peut certainement pouffer devant le ridicule achevé de ces guerres picrocholines derrières lesquelles se dessinent surtout de petites luttes de pouvoir malsaines pour obtenir exposition médiatique et/ou fonds publics (selon les cas), on ne peut pas non plus passer à côté de l’aspect clivant de ces imbécillités répétées un peu partout, sur les plateaux télés, en radio, dans les journaux ou au travers de ces pensums dont on nous assomme régulièrement.

L’absence dramatique de toute colonne vertébrale aux mouvements politiques en France laisse un vaste champ d’expériences possibles, notamment à l’extrême-gauche, là où elles ont toujours été bouillonnantes mais jusqu’à présent contenues par des appareils un minimum outillés pour les canaliser. Concrètement et de façon progressive, on assiste à un phénomène inquiétant où les franges extrêmes du pays se radicalisent encore plus qu’elles ne l’étaient déjà, et l’affichent de plus en plus ouvertement, quasiment prêtes à en découdre, physiquement.

La non-réaction de l’État, ou, pire encore, sa réaction biaisée et asymétrique n’augurent rien de bon pour l’avenir proche.

Tout ceci va très bien se terminer.

—-
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  • Staline conseillait aux communistes, non pas de combattre les idées de leurs adversaires, mais de les traiter de fascistes. La gauche française a appliqué le conseil à la lettre depuis des décennies, en diversifiant le vocabulaire (raciste, sexiste etc…).
    Excellent article… comme d’habitude.

  • Cher H16,

    Passez un ou deux mois à ouvrir les 10 plus grands quotidiens de France, Hollande, Angleterre etc… regardez donc la rubrique des crimes et délits. De même, consulter par exemple les statistiques du FBI par exemple sur le nombres de viols commis sur les femmes entre blancs et noirs. Vous constaterez alors, rapidement et FACTUELLEMENT,que votre « Tout ceci va très bien se terminer. » est dépassée, car la violence mesurable des minorités noires (récemment immigrée d’Afrique ou déjà localement présente comme aux USA) et musulmanes en tous genre (de Tchétchénie à l’Algérie en passant par le Pakistan et la Somalie) contre les blancs, est lemoteur de la violence physique dans nos sociétés, et ce depuis les années 70.

    Ces faits sont visibles, lisibles, accessibles par bien des sources non issues d’une extrême droite paranoïde, mais ne sont absolument jamais l’objet d’un large débat public. Quand on ne peut plus cacher, comme avec Cologne, on nie la dimension raciste, on parle de différences culturelles….

    Cette guerre larvée contre le peuple occidental, menée sur son propre sol par un ennemi aidé de tous les Edwy Plenel existants, se déroule depuis déjà des décennies. Le terrorisme islamique actuel en est un enfant naturel.

    Il est le fruit d’un anti-occidentalisme primaire existant fortement au sein de ces communautés, et de celui des gauchistes.

    Ces derniers, princes de l’inversion des valeurs -cet exercice nécessaire à la justification de leur existence généralement parasitaire-, font de l’immigré une victime, alors même que son arrivée en occident offre à ce dernier un passage du moyen-âge à l’ère moderne largement financée par les blancs, et dont il profite sans rechigner.

    C’est celà la véritable convergence des luttes, l’unification de tous ceux qui veulent génocider l’occident. De leur croissance dépendra la paix civile à minima, notre survivance en tant que civilisation au pire.

    • @AlpineGG : Contrairement à h16, vous tombez dans tous les pièges tendus par les gauchistes à cause de vos raisonnements collectivistes. D’après votre message « l’immigré » est forcément un profiteur et les individus des communautés noires et musulmanes mènent forcément « une guerre larvée contre le peuple occidental ».

      Votre raisonnement aurait pu être sauvé du naufrage par un simple « il y a des exceptions ». Mais même ça c’était trop vous demander.

      Les messages comme le vôtre sont l’une des raisons expliquant pourquoi dénoncer le racisme anti-blanc est toujours aussi mal vu.

      • commando: « les pièges tendus par les gauchistes à cause de vos raisonnements collectivistes »

        Je peine à voir ou ce cachent ses « raisonnements collectivisme », vous pourriez m’éclairer ?

  • Se moquer des antiracistes incompétents n’est pas la solution optimale pour combattre le racisme. Il vaudrait mieux leur proposer des idées plus efficaces.
    NB.Pour un libéral (qui en principe combat le racisme et le laxisme) la solution antiraciste standard est la sanction pénale contre les racistes.

    • Vous voulez mettre 65 millions de français en prison ?

    • Non. La liberté d’expression n’est pas négociable ou saucissonnable.
      Du reste, on ne doit condamner les gens que sur leurs actes, pas leurs opinions.

      • Soit, mais si l’opinion en question est fondamentalement contraire au dogme martelé du Camp du bien, que faire ? C’est là un cas de conscience, ou pas…

        Je note d’ailleurs, au passage, que le choix du qualificatif « saucissonnable » est clairement une attaque déguisée contres les communautés juives et musulmanes de France; vous vous exposez autant que Swiis Air avec sa nouvelle campagne publicitaire. 😛

        • La liberté d’expression c’est pouvoir dire des choses comme « si Hitler était encore là, tout cela ne se passerait pas ». C’est totalement débile, nauséabond mais c’est une opinion et donc elle ne doit pas être censurée

      • Certains juristes disent qu’un propos raciste n’est pas une opinion.

        • « Certains juristes » ne savent pas ce qu’ils disent. Dans tout l’arsenal langagier médiatique, la phrase « le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit », est probablement l’une des plus débiles: une tentative grotesque pour cacher aux moins cérébralement connectés que le délit d’opinion a été rétabli en France (et ailleurs). Elle est assez typique du totalitarisme venu de l’extrême gauche qui consiste à changer le sens des mots. Mais jamais je n’ai vu le moindre début d’argument qui démontrerait pourquoi une opinion cesserait d’en être une du fait de son contenu raciste – et pour cause, puisque le concept d’opinion n’est pas défini par son contenu ou le fait qu’elle corresponde ou non à la réalité. Un petit lien pour une définition: http://www.cnrtl.fr/lexicographie/opinion

    • « qui en principe combat le racisme et le laxisme » –> pouvez-vous nous dire d’où ça sort, et quel « libéral » a pu dire que les libéraux ont pour principe de combattre la bêtise par la sanction pénale ?

    • « Pour un libéral (qui en principe combat le racisme et le laxisme)… »

      Il faudrait arrêter de croire qu’un libéral est un homme parfait.
      J’avoue que j’ai des pensées impures parfois.

      • … euh souvent en fait…

      • Le libéral n’a jamais été tenu d’avoir des pensées parfaites, le libéral n’est tenu que de respecter les droits des autres, aucunes autres barrières morales ne s’applique à lui sinon celles qu’il s’impose à lui-même

    • « Solution standard » ? Solution standard socialiste oui : vite une loi impossible à faire appliquer et avec des effets de bord pire que le problème qu’elle est supposée résoudre.

      Le racisme est un problème social. Certains voudraient faire des missions socialistes de tous les problèmes sociaux. Je me considère libéral et à ce titre je ne rejette pas les problèmes sociaux mais l’étatisme inhérent au socialisme. Je considère le racisme comme une absurdité qui va bien au delà de l’expression d’une opinion ou un comportement (et de ce fait échappe à tout contrôle étatique y compris par le bourrage de crânes). Mais pourquoi devrais-je plus combattre le racisme que l’anti-racisme ou l’anti-anti-racisme (en dehors de la libre expression), tant que l’on respecte les libertés individuelles, et surtout militer pour des interventions stupides de l’état ?

    • Comment déterminez vous alors le crime ou délit de racisme chez une personne??? vous êtes sans doute une personne bien et je me demande comment on en est arrivé à une situation où les gens disent des choses pareilles sans qu’ne petite alarme ne sonne pas dans le cerveau. A vrai dire je réponds toujours maintenant à la sainte inquisition que je suis raciste quand on me pose la question et ensuite ou bien on parle ou bien je suis ostracisé…

      et quand je me comporte de cette façon..suis je raciste?

  • Les « social justice wariors » débarquent-ils en France ?

    Ces mouvements nauséabonds sont déjà bien implantés dans les universités outre-atlantique, ce n’était qu’une question de temps avant qu’on retrouve ces illuminés en France….

    Je trouve ça bien dommage que des causes qui appartement avaient du sens autrefois aient été détournées par des idiots qui entretiennent un culte de la victimisation et du pathos permanent, mais j’imagine que c’est le juste cours des choses, une foi l’égalité en droit conquise (je pense que tout a été accompli à présent sur un plan légal, et c’est à mon avis comme cela que ça aurait du rester, Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits), la seule marge de « progression » dans « l’égalité » est de pratique de la discrimination positive (affirmative action aux USA ), avec les conséquences que l’on connais:

    >politiquement correct et limitation de la liberté d’expression, faisant pourrir sur pied tout débat
    >division légale de la société, fin des citoyens égaux, début du combat entre communautés (raciales, religieuses ou sexuelles) pour l’obtention de privilèges
    >augmentations des tentions, mouvements de réactions à ce qui est perçu comme une agression

    Le pire dans ces mouvements, c’est leur façon de polariser le débat, ces groupés sont généralement orientés politiquement (à gauche) et s’amusent à mélanger et fusionner les différentes « causes » raciales, religieuses, politiques et sexuelles, créant un globiboulga correspondant au camp du « bien » et tout ce qui ne suit pas le dogme canonique est dans le camp du « mal » (les féministes modernes aussi en tiennent une couche, celles que je connais en tout cas ……), non, le fait que je ne soit pas un féministe pare-ce que je ne soutien pas ton programme discriminatoire et liberticide ne veut pas dire que je suis sexiste, et même si je l’étais, tu n’aurais rien à dire, tu n’as pas le monopole du bien et de la morale.

    Ce qui m’inquiète, c’est qu’on a pas de 1er amendement comme aux States, la liberté d’expression déjà bien entamée risque d’en prendre un coup …..

    • Oui oui point de vue très clair, c’est exactement ça. Sur le point : « c’est leur façon de polariser le débat, ces groupés sont généralement orientés politiquement (à gauche) et s’amusent à mélanger et fusionner les différentes « causes » raciales, religieuses, politiques et sexuelles » (ouf) on peut remarquer le coté comique de la démarche et la façon dont ils se prennent les pieds dans le tapis. Par exemple militer pour une promotion particulière des musulmans et de l’islam « tolérant », et pour l’égalitarisme des femmes de l’autre a quelque chose de paradoxal var de carrément casse-gueule; de même un Mélanchon défilant avec des casseurs de synagogues et ne « s’apercevant de rien » nous permet de nous payer une bonne tranche de rigolade.

  • Je regardais l’autre jour BET, la chaine 100% noire (ou il y a des feuilletons sympathique) et je me demandais combien d’apoplexies salutaires déclencherait en France le lancement d’une chaine 100% caucasienne, juste pour le fun de faire sonner h24 le détecteur de racistes 2p2m.

    • A une échelle moindre, il existe bien « Beur FM » en France…
      Mais quel serait le sort de celui qui lancerait un  » Blanc FM » ?

      • effectivement : le  » blanc  » n’a pas le droit de dire la moindre chose désagréable sur d’autres groupes mais l’inverse n’est pas vrai. il est clair que tous les citoyens n’ont pas les mêmes droits au niveau de la liberté d’expression.La justice ne juge pas ce que disent les personnes mais ce que sont ces personnes. Nous avons basculé dans les systèmes à justice politique.Lorsque certains citoyens ne peuvent plus s’appuyer sur la justice pour obtenir gain de cause la violence inter communautés n’est pas loin.

    • Après, je n’ai pas connaissance d’une chaîne 100% black en France non plus. Donc que l’une puisse créer une levée de boucliers indignés et pas l’autre, on en est encore au stade de pure prospective. Remarquez qu’aux states, le KKK est une association légale. Et que, même après moult recherches, je ne trouves aucune chaîne 100% caucasienne aux USA, ça me surprends un peu.

  • Étant un homme , un blanc et un capitaliste , je me sent pas vraiment apprécié et respecter par ces personnes . Cependant il est évident que si je m’en plaint je serai dans une position « victimaire » justice asymétrique nous voilà

  • Tiens , en farfouillant sur internet autour de cet article, je suis tombé sur un terme utilisé dans l’actu politique algérienne : « khobziste ». J’ai trouvé ça super intéressant 🙂 on manque d’équivalent dans l’actu francaise.

    une breve tentative de définition ici
    http://www.algerie-forum.com/forum/forum-g%C3%A9n%C3%A9ral/discussion-g%C3%A9n%C3%A9rale/5944-la-difinition-du-khobziste-et-de-hitiste

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Pierre Valentin est diplômé de philosophie et de science politique, ainsi que l'auteur de la première note en France sur l'idéologie woke en 2021 pour la Fondapol. Il publie en ce moment Comprendre la Révolution Woke chez Gallimard dans la collection Le Débat.

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