Panama Papers, le défi de la transparence

Panama Papers : une épée de Damoclès pèse désormais sur tous les clients de paradis fiscaux, pour le meilleur et pour le pire.

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Jérôme Cahuzac (Crédits : Parti socialiste, licence CC BY-NC-ND 2.0)

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Panama Papers, le défi de la transparence

Publié le 8 avril 2016
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Par Stéphane Montabert, depuis la Suisse.

Jérôme Cahuzac, poursuivi pour fraude fiscale et figure des Panama Papers
Jérôme Cahuzac (Crédits : Parti socialiste, licence CC BY-NC-ND 2.0)

Les Panama Papers défrayent la chronique. Pour une fois, nous avons échappé au suffixe –leaks, par trop galvaudé, mais pas au scandale lié à l’éclatement d’un secret colossal. Le cabinet Mossack Fonseca du Panama est sur toutes les lèvres. Les montages économico-financiers des élites s’étalent dans les journaux. Le grand public est invité en session de rattrapage sur les trusts, les prête-noms et les divers circuits de l’argent caché.

Les secrets d’un des plus gros cabinets spécialisés panaméens viennent d’être mis sous le feu des projecteurs, une lumière franche et crue qui les révèle et les détruit. Le volume d’informations est sans précédent non seulement en volume – 2,6 Téraoctets de données, soit 1 500 fois le volume de la fuite du Cablegate qui permis l’envol de Wikileaks en 2010, mais aussi en qualité.

Les affaires rapportées s’étalent sur plusieurs décennies, commençant il y a 39 ans et s’achevant en 2015. Il y a tout : photocopies de passeport, détenteurs réels des comptes, historique des flux financiers. Les interactions des montages panaméens avec d’autres banques promettent de détricoter une maille qui n’a pas fini de livrer de nouveaux noms et de susciter la frénésie des services fiscaux.

Déni et premières victimes

Le lanceur d’alerte original livra un volume de données absolument gigantesque au journal allemand Süddeutsche Zeitung, qui s’en effraya. Les 11 millions de documents furent alors confiés à un réseau, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), pour que chaque pays puisse traiter l’information s’y rapportant. Des journalistes du Monde purent donc examiner les données ayant trait à la France ; en Suisse, l’information fut partagée entre le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung.

Les noms des propriétaires véritables de quelques 215 000 sociétés offshore filtrent peu à peu. 140 politiciens issus de plus de 50 pays. Des liens entre compagnies reliant entre eux 21 paradis fiscaux. Des chefs d’État en exercice.

Tous les pays sont concernés. Mexique, Côte d’Ivoire, Ghana… Au moins 8 membres passés ou présents du Comité Permanent du Bureau Politique du Parti Communiste chinois. La famille du Premier ministre du Pakistan, ou du Royaume-Uni. Des proches de Vladimir Poutine. Gianni Infantino, le nouveau M. Propre du football qui succéda à Sepp Blatter. Le Premier ministre d’Islande, forcé à la démission sous la pression de la rue.

Évidemment, les cabinets de communication sont prompts à réagir. On aimerait que les coupables soient dans le camp d’en face. En France, les rédactions s’efforcent donc de tirer des liens entre le cabinet d’avocat Mossack Fonseca et certains membres de l’entourage de Marine Le Pen, sans parvenir jusqu’à présent à la mettre directement en cause. Mais la fumée chez les Le Pen ne parvient pas à masquer Jérôme Cahuzac, ex-ministre de M. Hollande, directement cité, ni M. Strauss-Kahn, à travers un fonds de placement postérieur à l’époque du Sofitel. Pour les Républicains, on citera M. Patrick Balkany, cofondateur du RPR, excusez du peu.

La classe politique française ne sort décidément pas indemne des Panama Papers, toutes tendances confondues. La Suisse n’est pas directement concernée par les noms mais se rattrape par son rôle de cheville ouvrière du circuit de l’opacité. Maître Bonnant se voit ainsi tailler un costume dans les colonnes de 24 Heures. Lui et ses confrères avocats ont travaillé d’arrache-pied pour créer des milliers de trusts et autres sociétés offshore destinées à cacher l’identité de leurs clients et de leur fortune.

Les hommes de loi se retranchent derrière l’absence de reproches de services de vérification décidément bien myopes. Ils clament un peu trop vite que tout ceci est évidemment légal. Restons prudents et attendons que la poussière retombe. Les services fiscaux diligenteront des vérifications qui permettront de savoir ce qu’il en est. On a le droit de douter que tout soit aussi parfait que ce que nos avocats prétendent.

Les Panama Papers ne montrent pas de tendance géographique, politique, culturelle. Les riches et les puissants de tous horizons semblent y avoir recours. La seule fracture est donc entre les gens normaux et les happy few qui ont accès à ces méthodes particulières pour cacher leur fortune.

Autopsie du secret bancaire

Le secret bancaire n’est pas mort avec les pressions internationales, les listes « noires » ou « grises » de paradis fiscaux. Il a été tué par la conjonction de deux facteurs, l’informatisation et l’abandon de l’État de droit par les autorités.

Les registres papier ont disparu des banques depuis bien longtemps. L’informatique est passée par là, plus rapide, plus efficace, plus moderne. Plus vulnérable aussi. Après le passage au numérique vint la mise en réseau, la délocalisation, le tournus du personnel, la rationalisation des coûts. De nouvelles faiblesses apparurent à chaque étape, serveurs mal défendus, employés en butte avec leur hiérarchie, aigrefins décidés à jouer les maître-chanteurs. Comment empêcher un informaticien ayant accès aux données de prendre discrètement des photos d’écran de listings affichés sur son moniteur ?

Ces données volées à l’UBS furent gravées sur CD et vendues au fisc de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, lequel savait parfaitement qu’il se donnait alors le rôle de receleur d’un vol qualifié. L’État allemand franchit la ligne rouge en 2012, renonçant à respecter ses propres lois par appât du gain. Les perspectives de juteux redressements fiscaux firent oublier tout le reste aux autorités, sous les applaudissements de la population. Peu de gens conçoivent à quoi mène la boîte de Pandore qui fut ouverte ce jour-là.

Les Américains sont comparativement peu nombreux dans les Panama Papers. Certains y virent la marque d’un complot, alors que la réalité est toute autre : pour cacher leur richesse ils n’ont pas besoin de quitter les États-Unis.

Même si l’ICIJ traîne des pieds, les informations des Panama Papers finiront tôt ou tard entre les mains des services fiscaux de divers pays sans que personne ne se pose plus la question de leur légalité ou de la protection de la sphère privée. Quelques politiciens s’en inquiétèrent à travers des remarques tardives qu’Edward Snowden ne manqua pas de relever dans un tweet ironique :

snowden_cameron_tweet.png
La porte-parole du Premier ministre anglais David Cameron dit
que les investissements familiaux sont des « affaires privées ».

– Oh, maintenant il s’intéresse à la vie privée.

La fin des secrets ?

La liste des leaks s’allonge sans discontinuer. Cablegate, Offshore Leaks, Luxembourg Leaks, Swiss Leaks, Panama Papers… Nous n’en verrons pas le bout. Aux vulnérabilités techniques s’ajoute la tolérance des États lorsqu’il s’agit d’exploiter à des fins fiscales des données volées.

Nous n’assisterons pas à une nouvelle affaire de leak chaque semaine, bien entendu, mais comment cela pourrait-il cesser ? Tant que des êtres humains seront impliqués dans le système, il sera vulnérable, malgré tous les algorithmes de cryptage.

Les Panama Papers ne dévoilent qu’une partie des affaires ayant trait à ce pays, une goutte d’eau dans l’océan de la finance occulte. Mais les archives dévoilées remontent jusqu’en 1977. Sachant cela, quel client de ce type de service peut se sentir en sécurité ?

Cités ou non, la plupart des membres de l’élite comprennent que leurs jours de tranquillité sont comptés. Ils seront forcément découverts, demain ou dans dix ans. Une épée de Damoclès pèse sur tous les clients de paradis fiscaux.

Tout le monde n’est évidemment pas logé à la même enseigne. Lorsque le Premier ministre islandais est forcé à la démission, les communistes du parti unique chinois se contentent de faire dire à leurs médias qu’il s’agit d’un complot et passent à autre chose. Certains clients de Mossack Fonseca cherchaient à échapper à la spoliation par des régimes autoritaires, d’autres ne visaient qu’à diminuer la facture de leurs impôts, la limite entre les deux étant parfois une question de point de vue.

Cacher son argent de façon certaine et dans la durée n’a jamais été aussi difficile. Cela aura des conséquences sur le monde des affaires et les milieux politiques. Dans le meilleur des cas, nous verrons une diminution du volume de la corruption, voire l’émergence de véritables paradis entrepreneuriaux où il n’y aura plus besoin d’aller placer les fruits de son succès à l’abri à l’autre bout du monde. Dans le pire, la voracité des fiscs nationaux n’aura plus de limite et ils détruiront sans hésiter les derniers oasis de richesse privée. Les politiciens se gracieront les uns les autres pendant qu’une majorité de citoyens apathiques les reconduiront au pouvoir.

Les Panama Papers ouvrent un nouveau chapitre de la finance mondiale, mais le texte reste à écrire.

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  • Dans une série de déclarations qui ont eu lieu depuis Mardi, le Panama a fait connaître sa position sur l’affaire des « Panama Papers » et cette position s’appuie sur une très bonne analyse du dossier.

    Il n’est pas étonnant que les médias n’aient pas cru bon de relayer l’avis de ce pays, tant la position du Pays met en lumière le travail déplorable d’une presse n’a d’investigation que le nom puisque son seul travail s’est soldé à récupérer le fruit d’un crime, à lancer des noms et des sociétés et d’accuser le panama dont les mêmes chiffres révélés par l’ICIJ montre que ce pays n’y est à peu près pour rien.

    Vous pourrez consulter les interventions officielles en espagnol ici
    https://www.youtube.com/watch?v=0sRBSZq_Jgo&nohtml5=False
    ou encore ici :
    http://www.prensa.com/economia/Panama-revisara-practicas-legales_0_4454554674.html

    Le Panama rappelle que cette affaire n’a de Panama que le nom, un nom bien mal choisi et comme le soulignait un journaliste Mexicain de CNN –qui visiblement fait son travail- cette affaire devrait s’appeler Mossack Fonseca Papers ou encore UK Papers …

    Car selon les chiffres même de l’ICIJ consultables ici (https://panamapapers.icij.org/graphs/), le Royaume Uni avec sa place, les Iles vierges Britanniques, représente 55% su marché mondial de l’offshore.

    Par ailleurs la presse unanime entretient la confusion et présente les clients comme étant ceux de Mossack Fonseca. Il n’y a rien de plus faux. Le cabinet est un sous traitant qui propose des services administratifs aux banques et aux avocats du monde entier et si ses registres disposent de l’identité des clients finaux, c’est à des fins purement admnistratives.

    Ainsi lorsque Cash Investigation affirme que Michel Platini est un client du cabinet panaméen, c’est faux. M. Platini est le client d’une banque ou d’un avocat, qui lui a conçu et vendu un montage au footballer et acheté à Mossack Fonseca la structure nécessaire.

    Qui prétend enquêter sérieusement sur ce marché devrait donc s’intéresser aux donneurs d’ordre et non au sous traitants d’autant que les dossiers fournis à la presse contiennent les informations.

    L’ICIJ a d’ailleurs fourni des informations géographiques sur les cabinets et banques, clients de Mossack Fonseca, les plus actifs. https://panamapapers.icij.org/graphs/

    Dans ces graphiques, trois places se distinguent et se suivent d’assez près avec pour chacune d’entre elles entre 30 000 et 35 000 intermédiaires. On y trouve, par ordre d’importance : Hong Kong suivi de la Suisse et du Royaume Uni. Dans une moindre importance avec seulement 15 000 Clients, le Luxembourg. Ces 4 places représentent 90% du marché du conseil Off shore.

    Avec 80 000 donneurs d’ordre sur 115 000 il est très clair c’est que les Européens dominent très largement l’industrie, ce sont eux qui conçoivent et vendent les montages qui permettent d’optimiser et d’évader la fiscalité ou de cacher son patrimoine.

    Le Panama a invité les journalistes à bien relire leurs dossiers. Il considère que les attaques calomnieuses contre le pays ne sont pas fondées au regard des pièces du dossier et il considère qu’il s’agit là d’une tentative d’imposer au Pays l’échange automatique de données chère à l’OCDE mais dont de nombreux membres influents refusent de s’imposer eux même. Le Panama, pays parmi les plus libéraux au monde le refusera et rappelle qu’un état sérieux ne négocie pas par média interposés.

    Le Panama considère que les Pays l’attaquent, car il est plus faible et constitue un bouc émissaire facile afin de détourner l’attention du public dans cette affaire sur le fait qu’ils sont incapables de faire appliquer leur loi sur leur propre territoire.

    Le Panama a déclaré qu’il aidera tous les pays qui en font la demande sur tous les cas d’investigation. Qu’il collaborera sans réserve mais dans un cadre bilatéral.

    Enfin il refuse de se laisser piétiner par des gens qui profèrent partout des préjugés sur un pays qu’ils ne connaissent pas et il refuse toute discussion avec des gens qui ne prennent pas en considérations les efforts monumentaux de transparence que le pays a réalisé ces dernières années et qui lui a valu d’être retiré de la liste Grise du Groupe d’action financier International (GAFI), l’autorité qui lutte contre le blanchiment et le terrorisme.

    • enfumage et déni quand tu nous tient il manquerait plus que la présidence nous disent qu’elle n’avait aucune existence sur ce cabinet c’est bien ça le problème on mêle le légal et l’illégal résultat toute le monde se dédouane, zéro responsabilité…

      Ainsi lorsque Cash Investigation affirme que Michel Platini est un client du cabinet panaméen, c’est faux. M. Platini est le client d’une banque ou d’un avocat, qui lui a conçu et vendu un montage au footballer et acheté à Mossack Fonseca la structure nécessaire.
      En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2016/04/08/246290-panama-papers-le-defi-de-la-transparence#mlTkglxJaCt5ZdWO.99

      Je crois que vous ne captez rien du tout de la situation vous êtes dans déni complet… ces gens qui sont sur ces listes que ça soit légal ou non sont les même qui font des leçons de fair-play financier, d’éthique, de fraude social, d’assistanat, à votre avis pourquoi le premier Ministre Islandais a dégagé en 2-2 vous avez vu sa réaction sur la vidéo quand on a rien à se reprocher on est droit dans sont discours le mec bagayait comme un gamin de 5 ans, la même pour Cameron comment peut on à la fois parler de l’immigration social d’austérité etc… et avouer par la suite qu’on détenait des parts off-shore?

      Vous parlez de quels efforts munumentaux?

      Le Panama est un pays souverain non? donc qu’il assume la ça fait un peu à mais je suis président mais je sais pas du tout ce qu’il se passe dans mon pays faut arrêtez à un moment…
      Le Panama contredit parce qu’il n’ a pas le choix mais j’attends les contre preuves de transparence qui montreront qu’aucune opacité ne figure dans les documents.
      Et alors ça fait changent quoi que les européens, le cabinet accepte en toute connaissance de cause l’intermédiation.

      • « vous avez vu sa réaction sur la vidéo quand on a rien à se reprocher on est droit dans sont discours »
        Et vous, qu’avez vous à vous reprocher ? Votre discours me semble particulièrement tordu et remplacer la logique par l’émotion… La question de fond n’est pas si untel se met en colère quand on l’accuse, et si ça prouve qu’il est innocent ou coupable. Elle est de savoir si le patrimoine fait partie des affaires privées ou des affaires publiques, et quelles sont les véritables intentions de ceux qui souhaitent qu’il passe de la première sphère où il a été cantonné de la préhistoire jusqu’à ces dernières années à la seconde. Ces intentions ne sont manifestement pas celles qu’affichent les politiciens, et j’ai toujours pensé que le secret protégeait plus d’honnêtes gens des malandrins que de malandrins des honnêtes gens, et qu’il était donc moral. Les Panama Papers ne font que me confirmer dans cette opinion, puisqu’on constate que tous ces politiciens qui veulent l’accès à nos secrets en vertu de « lois » « morales » qu’ils ont eux-mêmes promulguées sont loin d’être francs, sincères et honnêtes..

      • « pourquoi le premier Ministre Islandais a dégagé en 2-2 vous » parce qu’il avait été leader du mouvement anti banque islandais. Il avait fondé le mouvement In defense et puis avait été élu sur u dscours anti banque. Alors, voilà pourquoi il a démissionné.

        Cameron n’a rien fait d’illégal. Et Cameron n’est pas responsable si les travaillistes sont des incompétents de tel sorte que quand il est arrivé au pouvoir, le déficit public était incontrôlable (12 % du PIB).
        Ce qu’il a fait n’a rien d’illégal au contraire de la fraude fiscal ou de la fraude social.

      • Vu la situation économique du RU en 2010 et le déficit public du RU, Cameron n’a pas eu d’autre choix que de faire une politique d’austérité.
        Dans son propre parti, Cameron est considéré comme un gauchiste

  • Un article expliquant pourquoi les américains sont épargnés par le scandale. En vérité, la principale explication tient à l’histoire des relations entre les deux pays. http://www.slate.fr/story/116501/panama-papers-theories-complot

  • tiens !! un truc amusant dans le même style
    Le Russes viennent d’annoncer que puisque l’occident veut jouer , eux aussi ils vont jouer et … déclassifier et publier plein de trucs amusants avec des tas de noms intéressants …. on attend !!
    http://www.fort-russ.com/2016/04/putin-to-declassify-documents-that-bear.html

    • Juste lol. C’est juste des menaces en l’air. Si il avait des choses sérieuses, il les aurait déja balancer
      Au sinon, vous avez l’air de croire que c’est les USA qui sont derrière tout cela. Sauf que cela n’a pas bcp de sens parce que dans la liste, il y a des alliés des USA (président de l’Ukraine, Macri, père de Cameron,…). Pourquoi les USA auraient laissé dans la liste leurs alliés ? Cela n’a aucun sens. Ils auraent très bien pu enlever leurs alléis de la liste si c’était eux les responsables de la fuite
      En plus, l’idée que Poutine est la cible de cette fuite est ridicule. Il suffit de voir le traitement médiatique: certes, les médias ont parlé de Poutine mais ils ont parlé de pleins d’autres noms. On ne peut pas dire que Poutine est au centre de l’attention médiatique, ne vous en déplaise.

    • En plus, quel intérêt de se donner autant de mal pour salir Poutine, tout le monde (à part les prorusses) sait très bien que la Russie est un état mafieux et que Poutine et ses proches se sont enrichis de manière phénoménale

    • Une dernière chose qui rends strictement impossible le fait que cette fuite soit organisé par les USa. Le référendum britannique dans quelques mois. LEs USa veulent le maintien de ce pays dans l’UE. Pourquoi auraient t ils affaibli Cameron (et par conséquent, renforcer les pro Brexit) à quelques mois du référendum ? ce serait de la pure bêtise

  • Ah je comprends maintenant pourqoi Madame Le Pen ne demande toujors pas l’introduction de peines à la chinoise ou à la saoudienne pour les affaires financières commes celles-ci…La question est 1.Celle d’une administration publique raisonnable contre la bureaucratie 2.Le respect de la vie privée et du droit de propriété contre la surveillance généralisée et la spoliation…En raison des nouvelles technologies on peut basculer dans un sens ou un autre…

  • Vu la diarrhée de Moraline, on pourra parler de l’affaire des Panama Pampers…

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