La Sécurité sociale est-elle responsable des déserts médicaux ?

La Sécurité sociale a le contrôle total des professions médicales, mais jamais elle ne se remet en question quand il y a des problèmes.

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La Sécurité sociale est-elle responsable des déserts médicaux ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 4 avril 2016
- A +

Par Eric Verhaeghe.

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Les déserts médicaux progressent en France : la Sécurité sociale et son monopole sur la médecine en est-elle la première responsable ?

C’est ce qu’affirme un interne en médecine dans un courrier envoyé au maire de La Roche-Derrien, commune bretonne qui avait fait le buzz en publiant une annonce de recrutement pour un druide.

Ce courrier présente un intérêt majeur : il décrit de façon concrète le désarroi des médecins libéraux face à une étatisation de la politique de santé qui se fonde sur un blocage du prix de la consultation. Au nom de l’égalité d’accès aux soins, cette politique décourage peu à peu la pratique libérale et accélère la désertification médicale.

On notera que l’auteur du courrier rappelle que la désertification médicale ne concerne pas que les campagnes. Paris est également touché par le phénomène. En 2014, aucun médecin généraliste ne s’est installé à Paris. Les arrondissements de l’est parisien sont sévèrement touchés par la réduction du nombre de praticiens.

Au passage, le fonctionnement de la Sécurité sociale porte une responsabilité écrasante dans la désaffection des jeunes médecins pour les cabinets libéraux. Le contrôle tatillon des dépenses, les vérifications interminables pour trois francs six sous, les erreurs administratives, condamnent les médecins généralistes à passer énormément de temps sur des tâches subalternes au lieu de se consacrer au métier pour lequel ils ont été formés.

De façon très symptomatique, ce jeune interne plaide pour le salariat. On n’en sera pas surpris. La Sécurité sociale se nourrit de cotisations sur les salaires. En période de disette, elle a besoin de remplacer le travail indépendant par du travail salarié. Ce principe général vaut aussi pour les médecins…

Pas sûr que les Français aient bien compris à quoi cette dangereuse pente les condamnera tôt ou tard.

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  • je ne suis pas du tout d’accord avec le tire, car la réalité est plus subtile… et il s’agit de désert de médecine libérale en fait ce qui fout le bordel est l’illusion d’une médecine » gratuite », non si vous voulez être soigné vous devez payer.
    rien ne peut vous garantir de disposer d’un médecin…l’argent aide mais ça ne suffit même pas..

  • La solution de cet interne breton qui propose le salariat dans les déserts médicaux, est-elle la plus raisonnable ? Coutant deux fois plus cher à la SECURITE SOCIALE, elle ne sera pas reprise par cet organisme très puissant.

    MARISOL TOURAINE a sur ses bras quatre promesses électorales hollandaises. Va t-elle traiter correctement l’une sans faire du tort à la solution de l’autre ? Elle n’a pas d’autres ambitions de fin de règne.

    Ces quatre questions sont les dépassements, les déserts médicaux, la pénurie en exercice difficile, la garde libérale effondrée, d’où un encombrement du service des urgences des hôpitaux publics.

    Existe-t-il une solution unique ? Afin de résoudre à la fois la question des patients ne pouvant se payer le médecin dit-elle, et la question de la désertification DISONS6NOUS, demandons l’application honnête de ce qui existe en Allemagne et qui est bien moins coûteux : le TIERS PAYANT INTÉGRAL des honoraires de chacun établis selon les besoins comptables de son cabinet et non selon les normes établis identiques par la SS.

    Pourquoi ces dépenses varient-elles d’un cabinet à l’autre ? C’est que chaque cabinet est plus ou moins éloigné d’un établissement ou de spécialistes et qu’il réagit en investissant dans ce qui est indispensable.

    C’est pour quoi il nous faut adopter le CUMUL DES ACTES D’UNE MËME JOURNEE TOUS PAYES afin de repeupler les déserts avec des médecins volontairement multidisciplinaires par ce qu’ils ont fait des stages de deux à trois ans auparavant ou que les étudiants volontaires qui savent traiter les petites urgences.

    Sinon les évacuations et les transports longue distance vont évoluer dans un sens bien plus dépensier. Il vaut mieux un médecin sachant traiter 30 patients /mois que payer 70 kms de déplacements de ces 30 patients.

    • JD974: « Existe-t-il une solution unique ? »

      Oh que oui: f*** la paix au professionnels !
      30 ans de bricolages et de « plan quinquennal » ont aboutit à la même situation dramatique que dans toutes les économies administrées: ça n’a jamais marché, nul part.

      Des règles simple juste pour s’assurer de la compétence des intervenants, une fiscalité clair, raisonnable et équivalente pour tous le monde
      et vous laissez tourner.

      • Mais non, encore une fois, c’est parce que la théorie à été mal appliqué ! (et aussi à cause des USA et de la CIA)

  • Quel est le but de la responsable soce lorsqu’elle dit « c’est la mort de la médecine libérale et c’est une bonne chose »?
    Il tend à y avoir de moins en moins de médecins généralistes. OK.
    Pour elle c’est une bonne chose.
    Et donc, selon elle, les gens doivent aller voir qui lorsqu’ils sont malades??

    • Le but de la sécu est de controler les médecins comme le reste. C’est à la fois une position politique (les socialistes détestent les indépendants) et un objectif de pouvoir. L’idéal de la sécu c’est des médecins salariés qui mettent en oeuvre la politique de santé décidée d’en haut.

    • voir qui ? mais le NHS bien sûr

  • au nom de l’égalité de l’accés aux soins….ben justement , il n’y a pas ou plus d’égalité de ce côté là ; soit on n’a les moyens de se soigner , soit on bénéficie de la cmu et c’est l’état , donc les contribuables qui paient ; les autres , de plus en plus nombreux , se soignent de moins en moins voire plus du tout ;

  • TL/DR

    Bon je l’ai lu (je suis concerné par le pb), mais je ne doute pas que le maire du village ne le feras pas….

  • Ouch. La lettre est remarquable. C’est un vrai coup de poing. A lire et à faire lire.

    • Les rapports de la cours des comptes, les rapports sur le pillage des deniers publique sont bien plus percutants et tout le monde, journalistes en tête, font comme s’il n’existaient pas.

      Cette lettre va aller directement dans les poubelles de l’administration et restera pour la postérité et le *beau geste sur contrepoints.

      *en français dans le texte

  • Si il y a des déserts médicaux c’est parce que les médecins n’ont pas besoin de se répartir sur le territoire pour gagner leur vie.
    Le problème provient conjointement de la sécu et de l’état.
    La décision de ne pas former suffisamment de médecin a été faite sciemment par l’état et ce dans le but de diminuer l’offre de soin corrélé à la pensée magique que diminuer l’offre de soins aller diminuer les couts de santé.
    Le reste décrit dans la lettre n’étant que les conséquences de la décision initiale de l’état qui prétend gérer les besoins des individus, ça vaut pour la santé mais aussi pour l’instruction qui sont les secteurs ou la population commence à voir les dégâts de 40 ans de socialisme, mais ou elle en appelle encore à l’état pour gérer les problèmes qu’il a lui même causés.
    Donc le traitement proposé par ce brave interne qui a posé un bon diagnostic c’est évidemment d’en appeler à l’état (dans sa forme locale) pour régler le problème créé par l’état central.

    « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des effets dont ils chérissent les causes. »

  • Je ne suis pas vraiment sùr que cet interne n’ayant jamais exercé soit dans le vrai. Vous écrivez que « le fonctionnement de la Sécurité sociale porte une responsabilité écrasante dans la désaffection des jeunes médecins pour les cabinets libéraux. Le contrôle tatillon des dépenses, les vérifications interminables pour trois francs six sous, les erreurs administratives, condamnent les médecins généralistes à passer énormément de temps sur des tâches subalternes au lieu de se consacrer au métier pour lequel ils ont été formés. »
    Ces notions doivent être dépassées, elles existent certes mais ne sont pas au coeur du problème de la désaffection médicale dont sont victimes certaines régions, rurales mais aussi péri-urbaines. Par contre, la SECU n’a jamais voulu prendre en compte la valeur des actes : un C ou à plus forte raison un V justifié n’a pas la même valeur en zone rurale très isolée, que dans une zone urbaine. Or, le seul delta se situe sur les IK, différentes en zone campagne, sur le C+V dans des zones très restreintes et sur l’acte C dans les DOM-TOM.
    Je propose que l’on différencie les actes : une zone A avec un C à 25 euros et un V à 40 euros (avec justification du déplacement sur critères médicaux, pas sociaux), une zone B avec C à 30 euros et V à 50 euros (zone intermédiaire) et une zone C avec C à 40 euros et V à 60 euros (zone fortement déficitaire).
    Si on veut passer à un autre schéma, celui des recettes garanties, je propose de créer des postes de médecins via l’ARS où on dirait : il me faut un MG ici et là… et je propose telle somme par an pour ce poste, par exemple des recettes 150000 euros / an garantis pour cinq ans. . Qui prend ? Personne. Bon, je mets 20000 euros de + >>> Qui prend. Personne… Je mets encore 20000 euros en sus… Il y a un preneur >>> OK, on signe pour cinq ans. Avec un cahier de charges suivi qui garantit que le dit MG va jouer le jeu, non pas d’attendre son niveau de recettes garanti.

  • Faut avoir un esprit sérieusement détraqué pour ne pas se rendre compte qu’un désert avant d’être médical est un désert tout court: plus d’écoles, plus de transports plus de commerces. Sécu ou pas, plus personne ne veut s’y installer avec une famille ou avec l’espoir ou l’envie d’en fonder une.

    A l’inverse, la non réévaluation de la C ou de la CS provoque une désaffection pour les régions où il est plus difficile financièrement de s’installer. Il suffit de calquer la carte des niveaux de dépassement et du coût immobilier pour s’en rendre compte.

    Le numerus clausus n’améliore rien non plus…

    • Nice olivier « Faut avoir un esprit sérieusement détraqué »

      Nos trois villages ont doublé d’habitants en 20 ans, des écoles ont été construites, les transports ont suivi…les médecins ont été divisés par deux.
      Un de ceux qui est parti m’a dis que la collection d’emmerdes législatives & fiscal avait sérieusement atteint le ventilo et qu’il n’en pouvait plus, retraite anticipée. Un autre est parti en suisse voisine pour « ne plus se faire ch*** pour des clopinettes ».

      Par contre suite au n’importe quoi fiscal (double imposition, obligation d’affiliation à la cmu) , l’explosion de la population due aux Suisses prend le chemin inverse.

      • 1 – il ne faut jamais généraliser par rapport à un cas

        2 – ce que vous décrivez est valable à la fois à la ville et à la campagne.

        Lorsque mon épouse s’est installée dans la 5ème ville de France (on est loin de la campagne là!!!), elle avait une 40ène de confrères dans sa spécialité… Moins de 15 ans plus tard, ils sont un peu plus d’une vingtaine… Et vu leur âge moyen, ce sera une quinzaine dans 5 ans. Elle a 47 ans et fait partie des plus jeunes installé(e)s!!! Vu le numerus clausus, il n’y a pas et pas eu assez de médecins formés dans sa spécialité pour remplacer l’effectif à l’Hôpital… Alors de là à s’installer en ville!!! Et cela est valable pour toute la France. Cela s’aggrave évidemment dans les zones où la population est moins dense en raison du désert généralisé et du paiement à l’acte.

        • 1- la généralisation est la base de la méthode (et de la médecine !) expérimentale. Cf. le fameux texte de Claude Bernard sur l’urine de lapin

  • Je vais mettre les pieds dans le plats, mais est-ce que la décroissance du nombre de médecins libéraux n’est elle pas du pour partie (en plus de tous les problèmes mentionnés) au fait que la profession se soit extrêmement féminisée (3/4 des internes sont des femmes) et que les femmes ne veulent tout simplement pas pratiquer la médecine libérale et préfèrent le salariat?

    • ça n’a rien à voir avec le sexe, les infirmières n’ont aucun problème scrupule à quitter leurs postes de salariées publiques (hôpital, école …) pour s’installer en libéral… une fois qu’elles ont eu leur enfants. Le médecin Antoine B. explique très bien les avantages du salariat, spécialement en cas de maternité.

  • L’histoire du boulanger me fait penser à une blague que les russes racontaient du temps de l’union soviétique.

    C’est deux vieux nostalgiques en 1936 qui discutent sur un banc devant un magasin.

    L’un dit à l’autre: « tu te rappelles du temps où il y avait de la viande sur les étals et sur la vitrine c’était écrit boucherie Vassilievitch? »

    « Oui » répond l’autre, qui ajoute: « alors que maintenant, c’est écrit viande sur la vitrine et Vassilievitch est derrière les étals ».

  • my two cents,
    Il y a 1 an j’ai eu 4 jours d’arrêt maladie, j’envoi donc la feuille pour être indemnisé 1 jour de travail (3 jours de carence).
    La sécu me renvoi une demande de justification pour fraude pour 40 jours d’arret… Alors qu’il y avait les dates sur la feuille !
    J’ai été grand seigneur et je leur ai laisser leur pognon pour éviter d’avoir a interagir avec ces débiles.

  • Je réponds en tant que médecin :
    Oui, à au moins 70%.

    Il y a 2 fois plus de médecins qui sortent des facs, le numérus a doublé en 15 ans.
    Mais seulement 15% s’installent en libéral.
    La raison ? Cette foutue Sécu et ses charges aberrantes.

    Les 30% restants sont dus à la féminisation de la profession.
    Trop de femmes dans les promos
    => Moins de couples de médecins
    => Le médecin suit son conjoint pour s’installer
    => Le conjoint va là où il trouve du boulot
    => Les médecins sont en ville ou en périphérie.

    Après, la médecine est dans le secteur tertiaire. Logique qu’il n’y en ait pas sans secteur primaire ou secondaire.

    Heureusement, on peut quitter la Sécu.
    Mais le Tiers Payant Généralisé de MST va tout compliquer.

    Actuellement : tu payes 23 euros.
    La Sécu (Assurance Mutuelle Obligatoire / de Base) rembourse 15,10.
    Ta complémentaire santé (AMC) rembourse 6,9.
    Tu payes 1 euro (franchise).

    Mais en 2017, ça va changer avec le TPG.
    TPG : Tu payes 6,9 euros.
    Ta complémentaire rembourse 6,9 euros.
    La Sécu rembourse les 16,10 euros directement au médecin.

    Le problème, c’est que la Sécu ne rembourse pas toujours. Loin de là. Et tu passes des heures au téléphone, à 12c/min, et ils perdent ton fric, et isl te font chier car ton patient n’a pas mis à jour sa carte vitale, etc.

    Sans parler du CAS qui va venir foutre sa merde avec un gigantesque M, comme le résume bien le témoignage de Contrepoint :
    https://www.contrepoints.org/2016/04/03/245368-quand-la-secu-entrave-lacces-aux-soins
    (Criant de vérité)

    PS : C’est déjà le cas avec les chirurgie du dos, certains hôpitaux ne les font plus parce que la Sécu ne paye plus assez.
    Les chirurgiens disent aux patients « vous êtes trop jeune / trop vieux pour être opéré ».

    Au final, la France va finir comme l’Angleterre : les journées seront divisées en 2 parties.
    – 1 partie Sécu, à 23 euros avec carte vitale (avec 2 mois de temps d’attente)
    – 1 partie privée, à 29 euros sans carte vitale (avec 0 temps d’attente).
    Et le prix augmentera (on est à 93 euros en Angleterre actuellement).

    Au final, à terme, grâce à la Sécu et son communisme, seuls ceux qui ont du fric seront soignés.

    • « Mais en 2017, ça va changer avec le TPG.
      TPG : Tu payes 6,9 euros.
      Ta complémentaire rembourse 6,9 euros.
      La Sécu rembourse les 16,10 euros directement au médecin. »

      Euh… C’est pire que cela!!! La complémentaire payera également le médecin… Et si la sécu fait des erreurs (sympa quand elle bloque le remboursement d’un lot parce qu’il n’y a qu’une erreur sur un seul acte!!!), les mutuelles, si on en croit le retour des pharmaciens et des kiné, ce n’est pas la joie non plus… Loin de là!!!

      « Au final, la France va finir comme l’Angleterre : les journées seront divisées en 2 parties. »

      C’est déjà le cas avec les fameuses consultations privées à l’Hôpital Public… Les SI et SII en ville (les bases de remboursement ne sont pas les même en fonction du secteur et du CAS signé ou pas).

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