Déserts médicaux : lettre ouverte à nos parlementaires

3 solutions pour assurer une présence médicale dans les endroits les plus reculés.

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Médecine (Crédits : Adrian Clark, licence CC-BY-ND 2.0)

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Déserts médicaux : lettre ouverte à nos parlementaires

Publié le 8 mars 2016
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Par Guy Vallencien
Un article de Génération Libre

Médecine (Crédits : Adrian Clark, licence CC-BY-ND 2.0)
Médecine (Crédits : Adrian Clark, licence CC-BY-ND 2.0)

L’analyse de la vacuité médicale dans certaines zones du territoire national telles le Centre, la Bourgogne, la Basse Normandie, la Picardie, la Champagne et les Ardennes, ainsi que les banlieues notamment franciliennes, vous ont amené à chercher des solutions pour combler ces « déserts » qui oscillent entre l’incitation et la coercition. Vos permanences de circonscription bruissent au quotidien des plaintes des citoyens et élus locaux affolés de voir leur médecin partir en retraite sans successeur, tant iIs étaient habitués à ces « hussards blancs » de la République, taillables et corvéables à merci ; mais les innombrables lois que vous avez votées, année après année, n’ont guère favorisé l’installation en médecine libérale, tant s’en faut ! La tendance lourde fut plutôt à l’étatisation rampante du système de soins.

Pour étayer vos griefs vous vous appuyez sur un schéma passéiste, débordé par trois innovations, la télémédecine, le transfert de tâches, le transport héliporté et une évolution sociodémographique des carabins. Aucune des solutions que vous avez envisagées, hormis celle de créer des postes de médecins salariés à quatre mille euros mensuels, qui n’augure pas d’une productivité soutenue, n’a permis de régler la question. Ni la construction d’un cabinet médical, ni la gratuité du loyer, ni la voiture de fonction, ou d’autres aides en tous genres n’ont réussi à attirer les jeunes médecins pour combler le vide médical dans ces zones sinistrées dont les statistiques à disposition ne montrent pas d’accroissement de la sinistralité médicale. Sachez enfin que les mesures que vous chérissez ont déjà été essayées ailleurs sans se révéler efficaces :

  • Obliger les carabins à rembourser leurs études au prix de plusieurs années passées à exercer là où il n’y a personne est discriminatoire sauf à l’organiser pour toutes les études supérieures quelle que soit la filière.
  • Limiter leur installation en limitant les conventionnements dans les zones surmédicalisées ne fera qu’augmenter le nombre de médecins qui s’affranchiront des négociations tarifaires.

Ignorer le changement profond de la démographie et de la sociologie médicale témoigne de la méconnaissance du terrain. Le jeune médecin qui s’installe est une femme de trente neuf ans qui a souvent commencé par des années de remplacements, le temps de faire des enfants. Cette femme vit avec un homme qui a aussi fait des études supérieures, travaille dans une ville de moyenne ou grande importance, et partage les tâches domestiques. Conséquence : un tel couple, sauf exception, ne s’installera pas dans un village de mille habitants et ne travaillera plus soixante heures par semaine. Tout l’opposé du médecin qui prend sa retraite après avoir travaillé seul dix heures par jour, sa femme l’aidant à tenir le cabinet.

Alors que faire pour assurer une présence médicale jusque dans la ferme la plus isolée dans la vallée la plus reculée ? Trois solutions sont disponibles rapidement :

1° La télémédecine : les outils sont prêts et leur coût reste modéré. La mise en place du haut débit sur la totalité du territoire national est une priorité absolue, certains départements s’y sont lancés avec succès et la couverture encore incertaine de quelques zones ne doit pas freiner son déploiement. Le vrai problème concerne le paiement des actes télétransmis : tant que ces actes ne sont pas honorés, aucun développement ne sera possible. La consultation via la vidéo vision a fait ses preuves ailleurs, pourquoi les caisses d’assurance maladie renâclent-elles à financer ce qui est devenu l’évidence ? Peur sans doute d’une inflation d’actes, alors que la traçabilité des connexions internet est la plus précise qui soit. Le tricheur sera facilement démasqué.

2° Le partage des tâches entre médecins et infirmiers : une méthode efficace comme l’ont prouvé d’autres pays plus pragmatiques, comme la Grande Bretagne et le Canada qui ont organisé un transfert codifié des actes. En utilisant les compétences déjà reconnues pour les infirmiers, et en créant des mastères d’un ou deux ans selon la demande sanitaire, on pourra couvrir le pays d’un tissu de professionnels capables de répondre à la « désertification » qui ne traduit que l’incapacité administrative et politique à innover. Ces propositions résoudraient cette question récurrente de la présence médicale pérenne harmonieusement répartie.

3° La mutualisation de moyens héliportés : entre le SAMU, les pompiers, la gendarmerie, les trois armées, la sécurité civile, le parc d’engins de transport aérien est grand et sous utilisé. Qu’attendons-nous pour rendre plus compatibles les machines qui serviraient le patient ou le blessé en l’extrayant directement du lieu du drame pour le transporter, stabilisé, et en quelques minutes vers le bon hôpital, au lieu de maintenir de petits services de chirurgie à trop faible débit opératoire pour assurer des prestations de qualité ? Une heure d’hélicoptère à deux mille euros est plus efficace et moins coûteuse que l’entretien d’un bloc opératoire quasi vide à l’année. En maintenant ces structures peu sûres, on aggrave les inégalités sanitaires, car ce sont les plus vieux et les plus pauvres qui en font les frais. Les autres, avertis, fuient le petit hôpital de leur commune pour être traités ailleurs. L’égalité sur le papier est la pire des hypocrisies.

Ainsi, nous possédons tous les moyens d’offrir aux Français une couverture sanitaire de qualité en un temps record. Que vous reste-t-il donc à faire, Mesdames et Messieurs les parlementaires ? Sortir des clichés usés pour, ensemble, engager le processus d’accomplissement des propositions suggérées. En à peine deux ans les déserts médicaux, pourraient être résorbés. Question d’analyse objective de la situation, de déploiement de moyens existants et de courage politique.

  • Chirurgien urologue et professeur à l’Université Paris Descartes, Guy Vallencien est également membre de l’Académie Nationale de Médecine et de l’Académie Nationale de Chirurgie. Il est le fondateur et président de l’École Européenne de Chirurgie en 2001, du Cercle Santé Société en 2006 et de la Convention on Health Analysis and Management (CHAM) en 2009. Chargé de mission et rapporteur au ministère de la Santé de 2002 à 2012, il est également l’auteur de plus de 300 publications scientifiques et de La médecine sans médecin ? Le numérique au service du malade, paru aux éditions Gallimard en 2015.

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  • Guy Vallencien, cela fait des années que je le suis et que je le lis.
    Je l’ai découvert lors d’un colloque au Sénat organisé par François Bayrou.
    J’ai été syndicaliste jusqu’au jour ou je me suis aperçu que rien de valait un « bon syndicat » pour scléroser une profession
    j’ai été membre de la commission paritaire locale de la CPAM de mon département
    J’ai été conseiller à l’ordre des médecins de mon département
    J’ai été membre du bureau de ARS du département
    J’ai été maitre de stage pendant un vingtaine d’années
    j’ai tanné mon député +/- Sarkocentriste sur le problème de la désertification … il s’en rappelle (2004).

    Je n’ai fait ni sciences po ni ENA (grâce à Dieu) donc j’ai gardé mon sens de l’observation et mon sens critique.
    Cette évolution vers la désertification était évidente, plus qu’évidente … il suffisait de lire les tables démographiques: Augmentation de la population, numérus clausus drastique, vieillissement de la population médicale (tous en majorité nés dans les années 1950) et sans être devin il arrive un moment où ça casse et nous y sommes
    Pour un politique si soucieux de l’avenir de son pays le problème ne se pose que lorsqu’il y a des centaines de milliers de manifestants ou bien des dérives violentes … rien n’est anticipé

    Alors que ces guignols politiques ne viennent pas nous faire pleurer sur la désertification ou l’évolution vers les dispensaires des années 1940/1950 …. je crois que c’est décidé et voulu en parallèle avec la destruction de la sécurité sociale …
    Quand à pratiquer la télémédecine …. rien ne vaut un colloque particulier avec des mains des yeux et des oreilles et tant qu’on y est autant enseigner l’art médical à science po ou ENA vous obtiendrez des résultats mirobolants à l’image du chômage, de l’économie …. le rêve … le nirvana …
    Sans moi.

  • Je suis effaré par l’amalgame du concept de désert médicaux dénoncé par les socialistes qui est très bien décrit dans ce texte :  » zones du territoire national telles le Centre, la Bourgogne, la Basse Normandie, la Picardie, la Champagne et les Ardennes, ainsi que les banlieues notamment franciliennes » Puisque dans les premières régions cité le terme de désert est utilisé au sens propre, alors que pour nos banlieues c’est du à la mauvaise volonté de nos jeunes médecins qui non pas envies de travailler pour une populations qui ne leur plaises pas et non un problème économique. Car faire 30 consultations par jour à 23 euros, cela fait 13 800 euros mensuel. Le « vivre en semble » prend soudain un sérieux coup dans la figure.
    Deuxièmement :pour le numérus clausus, les libéraux ont toutes les peines du monde à convaincre leurs contemporain que quand la puissance publique fixe une quantité arbitraire et cherche à contrôler l’offre, il y aura forcément dégradation du système. Là l’erreur est grandiose, pendant des années ils ont crue qu’un numérus clausus à 3000 permettrai de réduire les dépense de santé et ça na pas fonctionné.

    • 13800 euros de chiffre d’affaire ne font que moins de la moitié en revenu net, nuance importante.
      Par ailleurs pour réalise ce chiffre on est loin des 35h.
      Si c’était si lucratif pourquoi actuellement seuls 10% des diplômés s’installent en libéral ?

  • Faites venir un généraliste à domicile pour soigner l’angine du gamin. Le lendemain, faites venir un plombier pour resserrer un joint qui fuit sur le chauffage central. Comparez les prix de ces services…

    Ah oui, je suppose que vous connaissez la blague qui court chez les généralistes : si on dit au plombier que son intervention est chère et que la veille le médecin est passé et n’a pris que le prix conventionné de la visite, le dit plombier rétorque : « je le sais bien, avant j’étais médecin généraliste » !

  • une seule solution serait rapidement efficace: la liberté tarifaire

    cela en motiverait plus d’un

  • « Limiter leur installation en limitant les conventionnements dans les zones surmédicalisées ne fera qu’augmenter le nombre de médecins qui s’affranchiront des négociations tarifaires. »

    Cette assertion est pour le moins surprenante : Quels patients iraient voir un médecin déconventionné, et donc fort onéreux, dans une zone surmédicalisée ?

    C’est au contraire la meilleur piste (conjuguée à une augmentation drastique du numerus clausus) pour résorber ces pénuries locales de personnel soignant.

    • 1-inutile de former plus de médecins qui ne veulent pas s’installer: c’est ce qui arrive actuellement(il n’existe pas forcément de déficit de formation: le numerus clausus a été déjà largement ouvert et des voies d’accès parallèles sont de plus en plus proposées).

      2-les zones en pénurie seront bientôt les grandes villes: déjà paris intra-muros peut être définie comme désert médical en raison du peu d’attrait pour un généraliste dont la consultation ne permet pas de payer le loyer, les impôts locaux, et encore moins la secrétaire.

      3-les zones surmédicalisées n’existent pas vraiment pour ce qui est le plus ennuyeux: la médecine courante (la spécialisation n’a pas besoin d’être de proximité pour tout le monde: c’est un luxe complétement imbécile et contre-productif en terme économique et aussi qualitatif)

    • Les zones surmédicalisées n existent pas

  • L’auteur demande l’impossible : des parlementaires dévoués qui n’agiraient que pour le bien public, avec intelligence et créativité. Et leur réélection alors, qui s’en préoccuperait alors que c’est leur priorité ?

  • Vous croyez que c’est un hasard si un seul médecin sur 10 sortant de la fac s’installe en « libéral »?
    Vous voulez une médecine libérale dynamique et vivante, sur tous les territoires de la république ?

    Les recettes?
    C’est simple…

    -baisse des charges
    -liberté tarifaire
    -allègement des contraintes administratives et ordinales
    -assouplissement du numérus clausus

  • Si la télémédecine est aussi performante pourquoi ne pas aussi l’utiliser en zones très urbanisées?
    le problème des déserts médicaux est à prendre dans sa globalité. Il y a un problème d’aménagement du territoire en France .cela a des conséquences pour beaucoup de métiers ( pas seulement les médecins).
    Même en ile de France il est parfois très difficile d’avoir un rendez vous ( plusieurs mois chez certains spécialistes : on a le temps de passer l’arme à gauche). Idem pour les scanners , car il y a les heures d’ouverture limitées . Des matériels chers devraient être amortis en fonctionnant jour et une partie de la nuit et le week end ( on doublerait les capacités).c’est tout le logiciel qu’il faut revoir.
    il serait logique d’avoir des tarifs décents selon le temps réellement passé ( 23 € oblige les médecins à bacler la visite), mais par contre ils devraient payer leurs études ( comme d’ailleurs les autres)

    • Il les payent en travaillant bénévolement a l hôpital universitaire sans valider de trimestre pour cause de salaire insuffisant!

  • Les fonctionnaires de la médecine comme Mr Vallencien qui n’a jamais exercé en libéral comme la plupart des commentateurs jaloux ou haineux qui se sont exprimés avant moi expliquent le naufrage actuel.
    Le « meilleur d’entre nous »A main Juppé pour ne pas le nommer A débuté le massacre en faisant disparaître les « spécialités médicales »d’où les mois d’attente pour consulter certains spécialistes .
    Le même homme a baissé le numerus closes à l’issue du concours de première année de 8000 étudiants à 3500, omettant que dans certaines facultés la deuxième année était a 100 pour cent féminine.
    Le peu d’élus ainsi reçus ne pouvaient que se diriger vers des postes fonctionnarisés et ce d’autant que le blocage des honoraires des médecins depuis 25 ans les procédures judiciaires (dont sont pratiquement exclus les hospitaliers) les décourageaient de tenter l’aventure libérale.
    Quelles solutions?
    Créer un droit à dépassement permanent comme cela existait auparavant pour les médecins en respectant le tact et la mesure.
    Libérer les Médecins des contraintes judiciaires du civil en laissant à ceux ci la responsabilité du pénal.
    Ceci permettrait de se re installer en ville là où les déserts médicaux menacent et de repeupler les provinces en augmentant le nombre de reçus en deuxième année ( la baisse drastique du nombre de médecins n’a pas réduit les dépenses de santé qui pour l’essentiel relève des hôpitaux donc de la fonction publique ce qui hélas se retrouve dans les autres secteurs économiques)
    Ces pistes simples, simplistes pour certains devraient être essayées urgemment.

    • Je me permet de compléter votre post.
      Je suis un médecin qui a passé son concours à l’époque où le numerus clausus était à 3500 !
      Aujourd’hui, je travaille en libéral en ville.
      Il n’y a pas de relève, le désert médical atteint les villes aujourd’hui. Dans 5 ans, ma commune passera de 30 médecins généralistes à 17 !
      Le système actuel va rendre les délais ingérables au prix d’un épuisement de la profession médical, d’une exaspération de la population, etc.
      Personnellement, je pense qu’il faut, à défaut de libérer complètement le système des prix, avoir des tarifs plus proche de l’offre et de la demande.
      Aujourd’hui en France, en fonction, du département, il existe des tarifs différents ! en Outre mer notamment. Alors pourquoi pas pour nos déserts médicaux ?
      Par exemple, un médecin qui s’installerait dans un zone « dense » (s’il en reste) serait conventionné au prix par exemple de 23€ voire moins (pourquoi pas), et un médecin qui s’installerait en zone désertique serait conventionné au prix de 35-45€.
      Économiquement il faut bien se rendre compte tout de même que s’installer dans un village de 800 habitants signifie être seul, d’astreinte et de garde tous les jours. Impossibilité de trouver un remplaçant pour d’éventuels congés ! Qu’au prix de 23€ la consultation, avec un second médecin, aucun ne gagnerait correctement sa vie ! Donc soit les prix de la consultation permettent aux 2 médecins de vivre correctement soit il n’y en aura aucun. Ce n’est pas plus compliqué.
      Et enfin, lorsque j’entends parler de télémédecine, alors là je rigole. Déjà que les médecins actuellement travaillent 55-60 heures par semaine en moyenne, on va leur fournir des outils pour travailler encore plus ! On marche sur la tête …

  • « une méthode efficace comme l’ont prouvé d’autres pays plus pragmatiques, comme la Grande Bretagne et le Canada qui ont organisé un transfert codifié des actes. »
    Really ?
    Allez parler aux canadiens et aux anglais…

    « La blague amuse peut-être les médecins mais beaucoup moins ceux les financent (de force ) via leurs cotisations sociales. »
    Tsss … lisez vos liens. Ces chiffres ne signifient pas grands choses (années différentes, disparité et hétérogénéité des populations comparées). Et le taux horaire moyen ?

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