[Replay]Le naufrage d’Areva

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[Replay]Le naufrage d’Areva

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 26 février 2016
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Le forum économique de Davos est, tous les ans, l’occasion pour différentes organisations non gouvernementales zumanistes, journalistes très conscientisés et autres politiciens du camp du Bien de rappeler à quel point les riches sont beaucoup trop riches alors qu’en même temps, les pauvres sont beaucoup trop pauvres. 2016 n’a pas échappé à la règle et se sont succédé études douteuses et sondages affligeants.

Oxfam nous a ainsi bassiné avec les palpitants (et pas du tout attendus) résultats de son analyse de la situation mondiale en termes d’inégalités en trouvant (ô surprise) que les inégalités se creusent (encore !), que les riches sont (encore !) plus riches et les pauvres sont bien sûr (encore !) plus pauvres. Les médias, notamment français, se sont empressés de relayer scrupuleusement les petits chiffres de la gentille organisation pro-gouvernementale. Et même lorsque des doutes grossiers ou des limites évidentes apparaissent, la presse n’hésite pas à sauver le soldat Oxfam en l’absolvant généreusement de ces grosses approximations. Autrement dit, on peut bien raconter des calembredaines si elles vont dans le sens communément admis que les (salauds) de riches, s’ils s’enrichissent, c’est bien en piquant leurs richesses aux pauvres.

Et à chaque fois que, dans l’actualité, le fameux forum est évoqué, la même presse n’hésitera pas à utiliser de fines ellipses pour le désigner : temple du capitalisme, les cimes du capitalisme mondial, bref, on sent bien que le capitalisme pose un grave souci, c’est évident, et que nos politiciens s’y pavanent semble chatouiller nos élites journalistiques. Ne comptez cependant pas qu’ils dénoncent la connivence des politiciens avec certains grands capitaines. Non. Ce qui chatouille les journalistes, c’est bien que des riches puissent s’afficher si ouvertement, à la face du monde alors que, normalement, la honte d’être ainsi parvenus à amasser fortune devrait les submerger.

Dès lors, on ne peut s’étonner que, lorsqu’on leur demande, les Français montrent plus que des réticences vis-à-vis du capitalisme. Les années précédentes, La Croix avait même commandé un sondage concomitant au vilain forum des riches, pour jauger l’opinion des Français en la matière. En 2011, le sondage ne laissait aucun doute : un gros tiers n’était vraiment pas pour et souhaitait même son abandon. En 2013, le même sondage montrait une tendance alarmante : le capitalisme ne recueillait qu’une vingtaine de pourcent d’opinions favorables.

Ah oui, décidément, ces riches qui s’enrichissent, ce capitalisme qui s’installe partout (vraiment ?) et ce libéralisme qui dégouline de tous les pores de nos politiciens français (mais si, mais si !), trop c’est trop !

dis m'en plus sur l'ultralibéralisme en France

D’ailleurs, pour contrebalancer ces aspersions gigantesques de capitalisme et d’ultranéolibéralisme, pourquoi ne parle-t-on pas plus des réussites de ces modèles économiques et sociaux alternatifs qu’un nombre croissant de Français semblent réclamer de façon véhémente ? Qui nous narrera les passionnants rebondissements et la croissance phénoménale du bonheur brut par habitant des pays qui ont su choisir l’alternative au capitalisme, comme le Brésil, l’Argentine ou mieux encore, le Venezuela ? Qui, à part Libération, L’Humanité, Le Monde, Le Monde Diplomatique ou tant d’autres, saura expliquer à tous les Français que ces pays, et tant d’autres, expérimentent chez eux et avec succès l’arrêt du capitalisme ?

libération tractAh, décidément, heureusement qu’il existe encore toute un cohorte de fiers soldats de la pensée alternative ! Si les journaux français (et plus généralement, francophones) ne s’étaient pas eux-mêmes investis de la mission d’expliquer, en détail, les bienfaits du socialisme, du collectivisme et de l’absolue nécessité de donner à l’État des pouvoirs décisifs, qui diable s’en occuperait ?

Et ça marche.

Les réussites flamboyantes des régimes étatiques plus ou moins musclés passés ou présents font peu de poids face aux promesses de lendemains qui chantent que nos journaux nous narrent avec application. En plus, le discours fonctionnera d’autant mieux dans les journaux qu’il aura été entendu préalablement avant, qu’il aura été expliqué et détaillé, par exemple à l’Université, dans les lycées et les collèges républicains, jusque dans les écoles où tout sera pensé, ouvragé pour conscientiser le futur petit citoyen.

Les citoyens, éduqués à la pensée anticapitaliste, baignés dans l’ambiance anticapitaliste depuis le journal du matin jusqu’à celui du soir, ne conçoivent plus la société que comme une lutte permanente contre ces riches qui les dépossèdent évidemment (!) du fruit de leur travail. La liberté n’est plus qu’un mot creux utilisé exclusivement pour créer de nouvelles restrictions, pour mieux corseter ces salauds de riches dont, bizarrement, le nombre ne cesse de croître lorsqu’il s’agit de payer taxes et impôts.

Quant aux politiciens, ils ont bien compris qu’un discours réellement libéral ou pro-capitaliste revient à signer leur arrêt de mort et fournissent donc ce qui est demandé.

Du reste, comment faire comprendre le capitalisme lorsque son « application » à la française consiste à faire injecter 5 milliards d’euros de l’État (des contribuables donc) directement dans le capital d’Areva, une entreprise énergétique ? Pourquoi nos médias tentent-ils d’expliquer que, subitement, c’est devenu le rôle de l’État de produire de l’électricité ? Pourquoi expliquent-ils que le capitalisme aurait subitement pour but de faire durer des canards boiteux, en allant piocher dans les poches du contribuable ? Pourquoi tentent-ils de faire comprendre que le capitalisme serait un jeu génial où les gains sont individuels et les pertes immédiatement collectivisables pour ces personnes bien placées auprès des gens portés au pouvoir grâce à leur démagogie ?

Peut-être faudrait-il commencer par expliquer que l’État qui intervient dans l’énergie, ce n’est pas du capitalisme, c’est de l’étatisme ? Que l’État qui pioche dans nos poches pour sauver des boîtes coulées par des incompétent(e)s, c’est de la connivence ? Que l’État qui décide directement de l’allocation de votre argent à votre place, c’est du collectivisme ? Que ni étatisme, ni connivence, ni collectivisme ne sont du capitalisme, et encore moins une expression même lointaine du libéralisme ?

Mais voilà : expliquer tout ça, ce serait revenir sur des décennies de discours, de positions et de dogmes qui ont bâti l’utopie française, celle dans laquelle le capitalisme apporte évidemment la misère (surtout là où il ne sévit pas), et où l’État détient évidemment la solution aux terribles dérives observées partout où son action n’a pas été profonde, totale et irrémédiable. Revenir là-dessus, ce serait admettre que certains programmes de l’Éducation Nationale sont lourdement orientés, que la presse n’a plus rien de neutre ou d’objectif ou que la télévision distribue plutôt de la purée que des informations…

Et ça, c’est absolument impensable.

enjoy socialism
—-
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  • La France n’est-elle pas l’un des derniers pays communistes au monde ? Il faut donc bien entretenir le culte !

  • Je tire mon chapeau à l’auteur pour l’avant dernier paragraphe, ou il réussit à expliquer de façon synthétique le mal de ce pays.
    Arf, je vais l’encadrer ce paragraphe, si ça peut éduquer mes collègues de bureau ça sera toujours ça de gagné !

  • limpide, une fois de plus!

  • Je souscris à 100%. Il faut sans relâche expliquer certaines évidences. Néanmoins, il est à craindre que ceux qui exercent si peu leur esprit critique soient aussi ceux sur lesquels l’ironie sera sans doute contre productive. Je conçois bien que cela défoule d’écrire ou de lire un tel discours lorsque l’on est déjà convaincu mais la priorité n’est elle pas de convaincre ceux qui ne le sont pas ?

  • « les riches sont (encore !) plus riches et les pauvres sont bien sûr (encore !) plus pauvres »
    il doit y a avoir une erreur , les pauvres sont ..de plus en plus nombreux , pas plus pauvres , au contraire ils sont plus riches ….. l’inquiétant est pour la population ni riche ni pauvre , elle alimente tous les autres grâce aux bons soins de l’état et a son endettement ….riches , pauvres , même combat et ils marchent main dans la main pour essorer les poches des derniers ‘travailleurs’ .

    • Est-ce mal de ce dire qu’il peut avoir de nombreux problemes si 1% des terriens possedent 50% des richesses?
      Sans parler d’impots, de repartition des richesses, de lutte de classe… ce chiffre me fait penser au mot  » monopole » et je crois que pour les partisans du libéralisme, le monopole est plutot néfaste généralement ( je peux me tromper bien sur).

      Mais comment etre/vivre libre dans ce monde si une poignée de personnes possedent tout ?

      Je partage totalement le commentaire sur l’avant dernier paragraphe, qui résume les idées reçu sur le capitalisme/libéralisme.

    • « Pourquoi si peu de gens ont tant d’argent ? demande le pape François, qui est un Latino-Américain comme moi. C’est une question orientée. Moi, je me demande : pourquoi tant de gens ont si peu d’argent ? En posant la question de cette façon, on obtiendra une tout autre réponse, mais elle sera tout aussi importante. » Hernando de soto

    • il me semble que le problème n’est pas la richesse des uns et des autres, si une personne s’enrichit en spoliant un pauvre alors c’est un scandale, sinon… je conseille aux pauvres de faire comme les riches…de s’enrichir…
      Il faut démontrer la spoliation voire les mécanisme assimilables à de la spoliation pour pouvoir exiger la « redistribution…sinon, c’est de la spoliation des riches par les pauvres..

      je suis beaucoup plus ennuyé par les tendances à revenir à une société technologiquement statique car il me semble que le progrès technologique estune des clefs de la mobilité sociale et de l’enrichissement individuel et DONC collectif…

  • La lutte des classes et la suppression de l’exploitation capitaliste consacrés par la Cour de Cassation Sociale en France en 2016.
    Ahurissant.
    http://fr.irefeurope.org/Cour-de-cassation,a3622

    • Consternant ! C’est bien ce que j’écris plus haut. la France est un des derniers pays communistes au monde mais elle a trop honte de ça pour le revendiquer.

    • Oui, c’est concernant, mais attention, soyons précis, sinon nous perdons en crédibilité : la cour estime que c’est la référence à la lutte des classes et la suppression de l’exploitation capitaliste DANS LES STATUTS DU SYNDICAT qui ne meconnait pas les valeurs républicaines.

      Ce n’est pas tout à fait la même chose.

      Personnellement, je suis hérissé de ces références systématiques aux valeurs républicaines. Celles ci ne sont définies nulle part, à ma connaissance !

      Si faisait référence à la DDHC à la place de ce truc vide, les socialistes officiels et honteux auraient plus de mal à faire tenir debout leurs sophismes.

      • Ne tournons pas autour du pot : suppression de l’exploitation capitaliste et socialisation des moyens de production ça veut dire expropriation.

        • c’est votre lecture.
          Personnellement, je considère que l’exploitation capitaliste, l’obsolescence programmée et les dahus unijambistes n’ont pas assez d’existence pour que leur suppression soit un problème (autre que psychiatrique, mais ce n’est pas mon rayon).
          La socialisation des moyens de production est également une évidence : rien n’est plus social et pus socialisée qu’une entreprise privé, rien n’est plus antisocial et désocialisant que l’étatisme

          • Logeur de Daesh, sors de ce corps !
            Ce qui importe c’est ce que pense celui qui émet ces idées et non la traduction que vous en faites dans votre système de pensée.
            Si un terroriste vous dit qu’il va vous mettre une balle en pleine tête, vous pouvez penser qu’il se propose de faire un match de foot avec vous…

    • article de l’IREF consternant.
      La cour se contente d’affirmer, à raison, que « la référence à la lutte des classes et à la suppression de l’exploitation capitaliste ne méconnaît aucune valeur républicaine ». Ce qui veut juste dire que la liberté d’expression s’étend aux communistes. Et c’est très différent que de dire « la lutte des classes et à la suppression de l’exploitation capitaliste sont des valeurs républicaines », ce qui est évidemment faux, et que la cour de cass ne dit pas.
      Sophisme du même genre que ceux dénoncé par Bastiat, ou de la lutte contre la drogue.
      D’ailleurs remplacez  » la lutte des classes et à la suppression de l’exploitation capitaliste » par « consommation de drogue et libertinage » et vous aurez une idée de l’absurdité de l’argument : on passe de
      « la référence à la consommation de drogue et au libertinage ne méconnaît aucune valeur républicaine » à
      « la consommation de drogue et le libertinage sont des valeurs républicaines »

  • sur l’affaire Areva Anne Lauvergeon est responsable et devrait être en taule, d’autant plus que dans l’affaire des mines il y a du pénal, gros comme une maison mais bon c’est une ancienne conseillère de Mitterand alors hein, on n’y touche pas … c’est ça l’Etatisme ….

    • En taule, pourquoi pas, mais pas seule ! Des énarques grassement payés exercent ou devraient exercer une tutelle vigilante sur les entreprises où l’état est majoritaire. Ils n’ont rien vu venir : négligence ou incompétence. Dans les deux cas ils dorment sur leurs deux oreilles, attendent de l’avancement, alors qu’on devrait les virer.

  • Je cite la conclusion d’un article du JDD (http://www.lejdd.fr/Politique/Les-ministres-paralyses-par-l-idee-d-un-remaniement-attendent-771201)
    « Un secrétaire d’Etat cité par le quotidien francilien ajoute même : « La méthode Hollande, c’est supervicelard! » »

  • Vu les réactions parfois extrêmement violentes qu’on déclenche rien qu’en rappelant qu’il y a e mot « socialiste » dans URSS ou dans NSDAP, bon courage pour expliquer les bienfaits du capitalisme vs les méfaits de l’état. Personnellement j’y ai renoncé depuis belle lurette. Et je ne m’en porte que mieux.

    • Je le fait(avec modération ,je ne suis pas suicidaire) ; j’ai pu ainsi reconnaitre mes vrais amis et cela écartent les fâcheux . Certains amis très à gauches discutent en toute amitié, nous partageons seulement l’idée de réfléchir sur le « meilleur possible « pour les hommes…

  • « en trouvant (ô surprise) que les inégalités se creusent (encore !), que les riches sont (encore !) plus riches et les pauvres sont bien sûr (encore !) plus pauvres. »

    Ou l’art d’enfoncer les portes ouvertes …

    L’activité économique qui détermine le niveau de vie moyen de chacun dépend de la capitalisation dans l’outil de production. Et cela particulièrement quand l’augmentation du niveau de vie se fait par la technologie qui nécessite des investissements de plus en plus lourds.

    Quand la capitalisation est privée, et comme la méthode de calcul des richesses inclut ce capital dans la richesse, l’écart brut a forcément tendance à augmenter. La question est donc : peut-il en être autrement alors que l’URSS a fait la preuve de la totale inefficacité du capitalisme d’état ?

    Donc d’une part on a affaire à des néo-communistes qui cherchent à nous embrouiller. Et d’autre part les progressistes se refusent à aborder la question sous le bon angle : gérer et compenser (tâches régaliennes intelligemment étendues) au lieu de prétendre organiser (étatisme et corruption).

  • « le capitalisme apporte de la misère partout où il ne sévit pas »

    Quelle citation de folie !!!

    merci H16 !!!

  • En france on a renoncé a ce que les pauvres s’enrichissent (s’ils surmontaient leur dépendance ils pourraient se mettre a mal voter), on prèfère penser qu’en apauvrissant les riches on lutte contre les inégalités. Eradiquer les inégalités a remplacé la pauvreté en tant que but de l’action gouvernementale.

    • Bravo h16 !

      Ça fait du bien de vous lire…
      Vos chroniques devraient être obligatoires sur un grand quotidien !!!

      On peut rêver…

    • Thèse socialiste: S’il y a des riches, il faut éradiquer les riches, comme ça tout le monde sera non-riche et tout le monde sera à égalité. Certains seront peut être plus égaux que les autres mais chut c’est pas bien de le dire.

  • A partir du moment où, dès le plus jeune âge et surtout à l’école, nos enfants sont pris en main par l’Educ- Nat socialo-communiste, comment voulez vous que le futur citoyen soit armé pour comprendre l’économie avec ses mécanismes ?

    J’ai en mémoire un rapport qui était sorti il y a quelques années et qui dénonçait les méthodes employées pour enseigner l’économie en France. Depuis rien n’a changé évidemment. Au contraire !

    Il n’est évidemment pas dans l’intérêt de nos oligarques que le citoyen soit un fin connaisseur des règles, des mécanismes qui régissent l’économie

    Les médias, dans leur ensemble, font la même chose : désarmer intellectuellement les citoyens

    avec 46 ou 47 % de prélèvements obligatoires, 57% du PIB dévoré par l’état, près de 1 salarié sur 4 qui dépend directement ou indirectement de l’état, on peut affirmer que la France est le dernier pays communiste d’occident

    Une fois qu’on a dit ça, que fait-on ?

    Car je pense que c’est à dessein que le Système ne se réforme pas . Ce « communisme » permet de tenir le peuple !……………

    • Le paradigme actuel dans l’EdNat:
      – « tous les économistes libéraux vivent dans un monde utopique »
      – « les carnets de commande = le capital humain que sont les salariés »
      – « les libéraux courent à leur perte »
      – « les keynésiens et le système de redistribution à la française est juste et le meilleur du monde »
      – « les lois de protection du salarié sont bien conçues et sont claires, et en aucune manière, n’empêchent les embauches ou la création d’entreprise, y toucher revient à céder au MEDEF »

      *facepalm*

  • Les Français ont le gouvernement qu’ils méritent…

  • L’état dépense 57% du PIB … Ahem ahem.
    Si ce n’est pas plus car avec un hors-bilan de plus de 300 milliards, on est à plus de 62% du PIB.
    Tout va très bien… ♫♪♬♩♩

  • encore une fois mes félicitations pour la manière dont vous synthétiser la situation

  • Excellent article. Le Français commencent enfin à apprécier le socialisme. Je suis reconnaissant à F. Hollande de faire le boulot. Aucune pédagogie n’aurait été plus efficace pour faire comprendre le socialisme par le nuls. Et ce n’est pas fini. Il faut bien payer ses erreurs de 40 ans.

  • Les commentaires sont fermés.

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