Devez-vous avoir peur de l’automatisation ?

Empêcher le développement de l’automatisation, c’est refuser des réformes qui créeraient de l’emploi.

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Devez-vous avoir peur de l’automatisation ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 15 février 2016
- A +

Par Vladimir Vodarevski.

L’automatisation apparaît de manière surprenante comme le grand danger du 21ème siècle. Le conseil national du numérique écrit ainsi :

«S’il est impossible de prédire l’avenir de l’emploi face à l’automatisation, les acteurs publics doivent anticiper l’éventualité d’un chômage structurel persistant et d’une montée des inégalités du fait de l’automatisation.»

J’ai aussi vu passer dans le quotidien Les Échos un éditorial sur l’automatisation. Serait-ce donc le grand danger du siècle ? Grâce au progrès de l’informatique, les humains deviendront-ils inutiles ?

L’automatisation, danger ou opportunité ?

Pour quiconque connaît vaguement l’histoire économique, cette peur de l’automatisation paraît sans aucun fondement.

L’automatisation conquiert aujourd’hui de nouveaux territoires grâce à l’informatique. Ainsi, des articles d’informations peuvent être écrit par des robots informatiques. La recherche sur internet est depuis longtemps automatique, sans intervention humaine. Ces progrès de l’informatique, qui tendent vers l’intelligence artificielle, permettent à certains de cultiver la crainte d’un remplacement de l’être humain par la machine. Le Conseil National du Numérique y voit un danger pour l’emploi, allant jusqu’à prôner un revenu universel pour remédier à la vague de chômage et de déclassement qu’une telle évolution ne peut manquer de produire.

Cette peur de l’automatisation est aussi ancienne que cette dernière. C’est la peur de l’évolution, du progrès. Les corporations protégeaient de l’évolution. Je me souviens d’un passage du roman de Gilbert Cesbron, Notre prison est un royaume, qui décrit la visite de lycéens dans une usine Citroën (qui a longtemps été installée quai de Javel à Paris). Il y est question d’une nouvelle presse qui permet de remplacer un certain nombre d’ouvriers. Un lycéen s’inquiète du sort de ceux-ci, qui paraît bien sombre. Je me souviens d’un cours d’histoire-géo au collège, où nous devions débattre des dangers de l’automatisation.

Pourtant, les conséquences de l’automatisation au cours de l’histoire sont claires et évidentes : croissance et emploi. Nous vivons depuis la révolution industrielle une automatisation de l’économie, et cela nous a permis la croissance et l’emploi, ainsi qu’un niveau de vie tel que nos ancêtres ne pouvaient l’imaginer. C’est un fait. C’est la réalité. Ce n’est pas une théorie. La théorie n’est venue qu’après, pour comprendre ce fait évident et avéré.

L’automatisation, et le progrès technique en général, agit de deux manières. La baisse des coûts engendrés par l’automatisation développe le marché, et donc la croissance, et donc l’emploi et les revenus. La révolution industrielle a ainsi provoqué une grosse baisse des prix, qui a développé la consommation, et permis un développement économique et social sans précédent. (On remarque au passage que c’est la baisse des prix qui a engendré la croissance, contrairement à la théorie keynésienne qui prétend qu’il faut que les prix augmentent.) L’automatisation, en baissant les coûts, ouvre également de nouveaux débouchés économiques. Prenons l’exemple des télécoms. Il n’y a pas si longtemps, les communications passaient par un opérateur humain. Aujourd’hui, tout est automatisé. Même la vente d’abonnement et de services, qui se fait largement via les sites internet des fournisseurs. Cette automatisation a provoqué une baisse des coûts, le développement de l’accès à l’internet et à l’internet mobile, et toute une nouvelle industrie de biens et services. Et justement dans le domaine qui concerne le Conseil National du Numérique, qui craint tant l’automatisation.

On peut noter que le progrès technique, dont fait partie l’automatisation, ne crée pas que des emplois qualifiés. Par exemple, Amazon, entreprise emblématique de l’ère numérique, qui automatise l’acte d’achat, embauche des manutentionnaires et des employés pour confectionner les colis des internautes. Une enquête d’Accenture publiée sur consultancy.uk montre que la création d’emplois qualifiés arrive en tête au Royaume Uni, mais qu’ensuite viennent des emplois dans le stockage, la manutention, la restauration, accessibles à plus de monde.

Les économistes expliquent ces créations d’emplois par la hausse de la productivité. Celle-ci permet la baisse des prix d’un produit, et la hausse de sa consommation. Elle permet aussi une hausse du pouvoir d’achat qui se reporte sur d’autres produits. Par exemple, la baisse des prix des produits alimentaires a permis l’explosion du secteur des loisirs.

Ou encore, on fait appel à Joseph Alois Schumpeter, et sa théorie de la destruction créatrice. L’innovation est selon cette théorie la mise en œuvre d’une nouvelle technique, un nouveau produit, ou un nouveau débouché pour un produit existant. L’automatisation s’inscrit donc dans la mise en œuvre d’une nouvelle technique. Les innovations lancent un nouveau cycle économique, en remplaçant d’anciennes techniques, d’anciens produits. Les innovations sont mises en œuvre par les entrepreneurs, et tirent la croissance économique.

Ainsi, il n’y a pas de raisons de craindre l’automatisation. C’est l’histoire économique qui le prouve. Là n’est pas le problème pour l’emploi. Au contraire, elle fait partie d’un flux d’innovations à même de provoquer des créations d’emplois, toutes sortes d’emplois, même peu qualifiés. Mais, pour qu’un pays en profite, il faut qu’il soit favorable à l’évolution, que les lois n’entravent pas le développement des nouvelles entreprises, leur financement. Qu’il ne protège pas la vieille économie. La France se cherche un peu des excuses pour expliquer avec fatalisme le chômage, pour éviter de remettre en cause le jusqu’au boutisme keynéso-socialiste qui bloque le pays, et refuser les réformes qui créeraient de l’emploi.

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  • il faudrait demander a Arthur Laffer ce qu’il en pense de tout cela !

  • Un reproche, une vision globale, UNE personne peut parfaitement perdre son emploi et galérer si elle est remplacée par une machine. De façon parallèle, l’augmentation de productivité conduit à une enrichissement global de la société pas forcement des individus.
    Alors ou bien on regarde l’automatisation sur le plan de la productivité et les perspectives sont bonnes.. mais si on veut débattre d’une forme ou d’une autre du bonheur de la société qui suit le boum de la productivité il y a des facteurs sociaux et sociétaux à prendre en compte., lois, règlements, blocages…
    Les gens qui accablent la productivité en France semblent oublier que nous avons un chômage massif depuis longtemps et que ce n’est pas le facteur qui prime.

    De toutes façons, placer le débat sur le plan de l’émotion ( la crainte de perdre son emploi) est déjà admettre que les gens , parce qu’ils ont peur, on le « droit » de vous empêcher d’utiliser un nouvel outil…

  • « Les économistes expliquent ces créations d’emplois par la hausse de la productivité. Celle-ci permet la baisse des prix d’un produit, et la hausse de sa consommation. Elle permet aussi une hausse du pouvoir d’achat qui se reporte sur d’autres produits. Par exemple, la baisse des prix des produits alimentaires a permis l’explosion du secteur des loisirs. »

    Ainsi que la baisse des revenus des producteurs du secteurs, la disparition de nombre d’entre-eux, etc…
    La hausse du pouvoir d’achat se compense par la baisse relative des salaires. Si les industriels recherchent à profiter des salaires les plus bas, ce n’est évidemment pas pour rien ! De même façon que les industriels Allemands cherchent à faire en sorte qu’il y ait un Smig migrants en-dessous du niveau du Smig autochtone.

    L’empirisme passé ne peut s’appliquer éternellement à l’avenir, et de toute manière, cet article ne prouve strictement rien.

    La tendance est de demander plus à ceux qui ont un emploi (smart…), tout en gagnant relativement moins, alors que le niveau de chômage reste élevé, et ceci n’est qu’un exemple de déséquilibre économique par rapport à l’aspiration fondamentale de tout être humain. M’enfin comme dirait Gaston, le problème ne se limite pas à l’affirmation gratuite d’un article !

  • Une des raisons du décrochage de l’emploi en France est la préférence depuis la fin des années 70 , des dirigeants et de leurs conseillers pour la délocalisation plutôt que le developpement de l’automatisation.

    Les trop rares entrepreneurs qui ont décidé de rester en France ont réorganisés l’emploi, automatisés tout ce qui pouvait l’être… Si les banques acceptaient de les suivre ( encore plus rare).

    Et nous sommes devant une nouvelle révolution…
    Et plutot que de préparer notre société à préserver l’essentiel dans ce futur proche totalement déstabilisant, les politiques, syndicats, les élites en générale font barrière à toute intrusion de cette innévitable intrusion des progres technologiques. Interdire le,plus longtemps possible pour préserver quelques bénéficiaires de la situation, jusqu’à la prochaine election.
    Les taxis ou les agriculteurs illustrent parfaitement cette élite médiocre, étonnamment sans mémoire.

    Le cas des taxis est incroyable, alors que dans moins de dix ans les véhicules sans chauffeur rendront effarant les debats d’aujourd’hui. Et qu’il faudrait ouvrir les routes aux projets de developpement des véhicules sans chauffeur dès à présent.

    • Sauf que la décentralisation n’est possible que si les transports deviennent économiques. Or l’économie des transports est liée à la robotique, que ce soit pour fabriquer les moyens, gérer et optimiser les flux marchands, guider leur déplacement (avions, navires, entrepôts), organiser la distribution, permettre aux clients d’accéder facilement aux sites de vente, etc.

      Si le transport n’était pas assez économiques pour faire circuler les produits marchandisés, nulle doute qu’ils seraient produits localement.

    • S’il n’y avait pas eu Uber ça aurait été croustillant de voir les taxis insulter des voitures automatiques dans 5-10 ans.

      • une intelligence ça s’insulte (les concepteurs) et un corps ça se détruit ou se brûle qu’il soit biologique ou mécanique.
        autrefois on délocalisait les emplois maintenant on délocalise même les emplois face2face.

      • Certains ouvriers lançaient leur soulier dans les machines pour les saboter au 19 ème siècle par crainte de l’automatisation.

        Lorsque des voitures autonomes vont sillonner les rues, ça sera très beau de voir les taxis à l’oeuvre. S’il n’obtiennent pas le bannissement de la technologie en question avant.

  • j’avais la même analyse mais faut nuancer.

    l’input du système c’est les énergie. le nombre d’emploi est le moyen et les marchandises est l’output.

    si l’énergie tend à croître comme au début de la révolution industrielle, les systèmes humains et mécaniques vont en profiter (croissance) même si peut y avoir des effets de rentes et d’inégalités, ou du chômage résiduel.

    mais si l’énergie tend à décroître notamment pétrole (-60% en Europe depuis 2000) alors il y a une mise en concurrence des systèmes, entre humains et/ou avec les machines en fonction de la croissance numérique de chacun.

    malgré tout c’est plutôt positif (pour la concurrence avec les machines/robots), car si avec la déplétion pétrolière on perd en production et en emploi, avec les robots on conserve au moins la production car 0 de salaires à payer (mais impôts en contrepartie).

    du moins donc tant que la baisse énergétique n’arrive pas à manger l’énergie pétrole des humains pour aller en vacances et pour aller au boulot. au-delà de quoi le système s’effondrera étant donné que les robots ne savent pas extraire, acheminer ou fabriquer sans pétrole. du moins jusqu’à ce que ces taches soient réalisables avec une énergie de substituts concurrentiels (pour faire simple).

    pour résumé, comme tout, rien n’est bon ou mauvais uniquement en soi, ça dépend aussi de l’environnement.

    • Dans des projets d’automatisation le paramètre énergie ne rentre jamais en ligne de compte car c’est vraiment peanuts. Jamais vu un CAPEX avec ce paramètre.
      L’énergie ça compte dans l’industrie lourde, mais automatisé ou pas ça consomme presque autant.
      Si les industriels utilisent des moteurs électriques efficients c’est uniquement pour se conformer à la réglementation et pour le greenwashing.

      • oui mais sans industrie lourde (à cause de la déplétion) à quoi servira l’automatisation ? on n’aura que déplacer le problème avec des robots chômeurs.

        • Déplétion , le mot du jour ?

          L’épuisement des ressources énergétiques : on attend encore le peak oil et le baril à $200.

          • Un pic de production ne va pas forcément de paire avec une augmentation sans fin du prix mais plutôt avec une volatilité de ce dernier.

            Et je signalerais que le peak oil est tout sauf une abstraction, la mer du nord notamment a passé son pic en 2005 (depuis la production baisse, malgré les fortes augmentations du prix du pétrole entre 2005 et 2014) et la Syrie l’a passé en 2002 (pour ne citer que ces deux exemples).

            • … et le peak oil français ça devait être dans les années 60 ?

              « augmentation sans fin » : homme de paille

              Un peak ne va pas avec une augmentation sans fin pur la bonne et simple raison que se mettent en place des solutions alternatives : il n’y a pas eu de peak sur les bougies, elles ne sont plus utilisées que dans des moments festifs. Pareil pour les chevaux.

              • les alternatives il faut de l’énergie pour les mettre en place. or l’énergie disponible en Europe décroit alors qu’il y a déjà énormément de sacrifiés.

                si il n’y avait pas eu le soleil immuable il y aurait eu un pic bougie, et un pic cheval très certainement. et on aurait pas su mettre d’alternative en place sans problème.

                ensuite encore faut-il avoir en tête qu’il faut faire quelque chose. politiquement ceux qui n’assument pas ont plus de chance de gagner car pourquoi sacrifier si il n’y a pas de problèmes. c’est la faute de la crise… des banques.

                le baril n’a pas besoin d’être à 200$ les individus tombent au chômage, les impôts prennent le relais des prix, les faillites et le chomage régule la démographie (problèmes génétiques, endocrâniens, suicides) et au pire les guerres détruiront de plus en plus les demandeurs…. (« printemps arabes »)

                le pic conventionnel est passé. si vous alliez regarder les données de l’eia vous verriez que les usa rajoutent leur gaz de schiste moins rentable dans le pétrole conventionnel. si on les enlève la production n’augmente plus.

                l’eia manipule les chiffres, car ils mélangent ce qui va à la société civile et les volumes pour extraire et acheminer le pétrole. donc le pic est bien passé. pic qui est une moyenne comme une course certains y sont arrivé avant et en souffrent depuis plus longtemps mais à présent la situation s’aggrave.

                alors oui il y a des alternatives mais il faut pas oublier que ça prend du temps que ça demande du courage. et que d’ici là les gens morflent au-délà. j’ai jamais dit autre chose au départ.

                • gloubiboulga… ça part dans tous les sens !

                  • gloubiboulga? hum c’est pas vous qui partez en live?

                    • Mouais n’hésitez pas à répondre à ce style de commentaire :
                      le soleil, la disparition des chevaux, les banques, les impots, les failites, la démographie, la génétique, le cerveau, les suicides, les printemps arabes, le complot des USA et de l’EIA… MDR… et c’est moi qui part en live.

                  • « le soleil, la disparition des chevaux, les banques, les impots, les failites, la démographie, la génétique, le cerveau, les suicides, les printemps arabes, le complot des USA et de l’EIA… »

                    c’est bien de se faire des jolis films dans sa tête 🙂

  • Cette vision globale ne peut être fausse car elle correspond à l’histoire de l’humanité. Avant l’automatisation elle même, c’était l’utilisation d’outils plus performants et ds animaux de traits.

    Mais du point de vue français, ce n’est pas aussi simple. deux points posent problèmes :
    – tout d’abord, les impôts, taxes et charges coûtant plus dans les produits que le coût de production eux même , les innovations n’apporte au final que peu de pouvoir d’achat en plus. Et ces faibles gains sont souvent contre-balancer par des augmentations de taxes ou un alourdissement des réglementations.
    – notre système étant peu compétitifs, l’automatisation est bien souvent l’occasion de réaliser le travail ailleurs. Donc au lieu d’automatiser une usine française, on la ferme souvent pour en ouvrir une ailleurs … L’automatisation qui s’annonce risque donc d’être encore une hémorragie de travail en France …

  • Automatisation, robots, IA, informatique … Toujours les mêmes rengaines sur le « remplacement de l’humain ». Pourtant, ce ne sont que des outils et on n’a jamais vu un marteau planter un clou tout seul. La différence fondamentale est peut-être que la compréhension de ceux qui s’expriment sur le sujet ne dépasse pas le niveau technologique du marteau …

    Les outils ne font qu’augmenter la productivité et ce au pris d’une réorganisation du travail et de ses méthodes. Mais il y a une autre évolution dont on ne parle guère : celle de la baisse de la qualité – qui vient souvent en corolaire de la réorganisation et de l’automatisation. L’automatisation suppose (ou permet) de définir précisément le travail mais nécessite de faire l’impasse sur certains détails et une certaine qualité. Un produit ou un service créé en série n’aura pas la même qualité que le même produit créé sur mesure – même si l’ingénierie, la technologie et l’organisation augmentent la qualité du produit ou du service.

    Il y a donc 2 tendances opposées en ce qui concerne la qualité des produits. La qualité au final dépendant bien entendu du nombre d’heures de travail passées à la fabrication et du cout de fabrication. Aussi, on devrait se demander si les pertes d’emploi ne sont pas globalement imputables à la perte de qualité plutôt qu’à l’automatisation et la réorganisation du travail. Et c’est le fait de privilégier la quantité à la qualité qui tire la qualité vers le bas.

    Maintenant, entre 2 produits, chacun choisira bien sur celui qui est de meilleure qualité. Cependant cela suppose que la différence de prix ne soit pas exacerbée par le cout du travail et que le consommateur dispose d’un revenu suffisant. Et si ce n’est pas le cas, il ne faut pas s’étonner que :
    – les entreprises rattrapent leur baisses de marges par une diminution de qualité,
    – la réorganisation du travail consécutive à une automatisation se fasse systématiquement dans l’optique d’une baisse de cout en supprimant des emplois et non d’une augmentation de qualité,
    – les consommateurs fassent l’impasse sur la qualité et achètent des produits chinois,
    – la destruction créatrice ne soit pas si créatrice qu’elle devrait, puisque les gains de productivité servent à compenser les pertes de marge et éviter la faillite au lieu de développer et améliorer les produits.

    Ainsi, alors que l’automatisation peut créer de l’emploi en Chine en améliorant les produits et en organisant l’industrie, elle a toutes les chances de détruire l’emploi chez nous car elle ne sert qu’à compenser l’augmentation délirante du cout du travail. Tout en faussant le niveau de vie apparent en remplaçant la qualité par la quantité.

    • @pragmat : Juste une petite objection, quand vous écrivez:

      « Automatisation, robots, IA, informatique … Toujours les mêmes rengaines sur le remplacement de l’humain. Pourtant, ce ne sont que des outils et on n’a jamais vu un marteau planter un clou tout seul. »

      À mon sens ce qui fait la spécificité de « l’Intelligence Artificielle » c’est justement qu’elle est capable de se débrouiller sans aide humaine. Pour reprendre votre exemple : l’IA est un marteau capable de planter un clou tout seul, sans que cette décision soit prise par un humain.

      • Le marteau intelligent automatique et autonome qui plante des clous partout à tort et à travers sans qu’on le lui demande n’est pas près de faire son entrée dans ma maison, quand bien même on serait capable de le fabriquer !

        Et si on y regarde de près, un cheval est plus intelligent qu’une « Google Car » – il ramenait automatiquement les ivrognes à la maison au temps des charrettes. Et un chien plus intelligent que Pepper et plus facile à dresser.

        Quand on aura des robots d’aveugles et des robots de paralytiques pour remplacer les chiens et les singes capucins, je commencerais à croire en l’intelligence de l’IA en tant que machine autonome et non comme simple outil sophistiqué.

      • Le marteau capable de décider tout seul de planter un clou ou de repeindre votre plafond, sa place est à l’asile. Le jour où ce qu’on appelle « Intelligence Artificielle » cessera d’être une bête extension de la capacité de mémoire ou d’appréhension de l’esprit humain, ce sera le chaos et le KO.

    • Pragmat, grosse objection.
      Va falloir donner des exemples concernant la baisse de qualité :
      – l’usinage numérique a permis de diminuer les tolérances de fabrication des moteurs de voitures et ainsi d’avoir des voitures qui consomment beaucoup moins d’huile mais aussi d’espacer les vidanges et les entretiens : là où il fallait faire la vidange tous les 5000 km on la fait tous les 40,000km voire plus. Idem pour les courroies de distribution par exemple.
      – la durée de vie de l’électroménager n’a pratiquement pas bougé alors que leur complexité n’a fait qu’augmenter et leur coût diminuer. Et pourtant plus un système est complexe, plus la probabilité est grande qu’il tombe en panne. Pour mémoire, au titre de la complexité : les machines à laver le linge pèsent le linge, adaptent le volume d’eau, testent la salissure de l’eau et adaptent leur programme, essorent à vitesse variable et équilibrent le linge dans le tambour avant de lancer cette dernière opération… et tout ça pour 400 euros quand il y a 50 ans une machine assemblée à la main le prix représentait 1 an de travail au SMIC.
      Alors bien sûr vous allez nous parler de la perceuse chinoise à 20 euros qui vous a laché pendant la construction de votre maison… sauf qu’une perceuse n’est utilisée en moyenne qu’une heure dans toute sa vie par un particulier… alors mettre plus de 20 euros ce serait de la mauvaise allocation de ressource et on se rend compte que le particulier n’est pas si bête.

      J’attends les exemples, mais si c’est pour dire qu’on pourrait faire des vélos qui durent 50 ans à 5000 euros, combien en vendrait-on ? sinon j’en ai des solides dans le garage pour enfant de 5 ans… mais les enfants ont grandi 😀

      PS : pour la durée de vie de l’électroménager allez sur le GIFAM, il suffit de diviser le marché annuel du neuf par le parc existant pour calculer une durée de vie moyenne, durée qu’on peut considérer comme un mini vu que le neuf n’est pas que du renouvellement, c’est aussi pour de nouveaux foyers équipés.

      • J’ai bien précisé que je voyais 2 tendances opposées pour la qualité des produits. Je suis parfaitement d’accord sur le bilan global positif en ce qui concerne l’automobile, ce qui est normal étant donné l’importance de la qualité de l’usinage et de la conception. J’en suis moins persuadé pour l’électroménager.

        Mais ne perdons pas de vue que la qualité a un côté subjectif. Car il ne faut pas non plus réduire la qualité à la durée de vie des appareils. (L’industrie du luxe ne repose pas sur la durée de vie des produits). On a déjà discuté sur ce forum du fait que la moindre qualité en échange d’un prix plus bas était souvent plébiscitée par le consommateur pour des appareils technologiques qui sont de toutes manière rapidement dépassés. Mais qu’en est-t’il de la qualité des maisons, des meubles, et surtout de la qualité du service ? Et en particulier pour ce qui est encore fabriqué en France ou en Europe. Le TGV c’est bien, sauf que j’ai beaucoup plus perdu avec la disparition des trains Corail que je n’ai gagné avec le TGV !

  • c’est lassant ces pseudos arguments débiles d’autant plus qu’il existe une solution : le revenu universel. Mais pourquoi les gens ont si peur de perdre leurs emplois? C’est une peur irraisonnée dénuée de tout fondement.
    En fait il existe un autre argument purement psychologique, c’est la disparité, si l’on propose à une personne d’avoir 1 ananas comme tout le monde elle sera moyennement satisfaite, si on lui en propose 2 mais qu’en contrepartie les autres en auront 3 , elle ne sera pas satisfaite parce que les autres en ont 1 de plus même si fondamentalement son niveau de vie aura augmenté. Cela se vérifie constamment et donc nous devrions réduire notre niveau de vie pour satisfaire une partie de la population? c’est tout de même incroyable.
    économiquement parlant les solutions sont diverses, très simples et variées. psychologiquement parlant ou philosophiquement parlant c’est là que se situe véritablement le problème. Il faut que certaines personnes acceptent que d’autres ne travaillent pas, risque de frustration réelle car elles auront un sentiment que les autres sont assistées, à l’inverse celles qui ne travaillent pas auront le sentiment de discrimination sociale. Économiquement parlant il n’y a aucun problème, si 50% de personnes se trouvent au chômage à cause de l’ia quel est le problème? aucun, le niveau de vie global aura même augmenté. Doc arrétons de voir des faux problèmes partout le plus dur c’est de faire passer la pilule.

  • c’est lassant ces pseudos arguments débiles d’autant plus qu’il existe une solution : le revenu universel. Mais pourquoi les gens ont si peur de perdre leurs emplois? C’est une peur irraisonnée dénuée de tout fondement.
    En fait il existe un autre argument purement psychologique, c’est la disparité, si l’on propose à une personne d’avoir 1 ananas comme tout le monde elle sera moyennement satisfaite, si on lui en propose 2 mais qu’en contrepartie les autres en auront 3 , elle ne sera pas satisfaite parce que les autres en ont 1 de plus même si fondamentalement son niveau de vie aura augmenté. Cela se vérifie constamment et donc nous devrions réduire notre niveau de vie pour satisfaire une partie de la population? c’est tout de même incroyable.
    économiquement parlant les solutions sont diverses, très simples et variées. psychologiquement parlant ou philosophiquement parlant c’est là que se situe véritablement le problème. Il faut que certaines personnes acceptent que d’autres ne travaillent pas, risque de frustration réelle car elles auront un sentiment que les autres sont assistées, à l’inverse celles qui ne travaillent pas auront le sentiment de discrimination sociale. Économiquement parlant il n’y a aucun problème, si 50% de personnes se trouvent au chômage à cause de l’ia quel est le problème? aucun, le niveau de vie global aura même augmenté. Donc arrêtons de voir des faux problèmes partout le plus dur c’est de faire passer la pilule.

    • d’autant plus que les 50% d’emplois pourraient facilement être pourvues, dans les secteurs de la recherche et de l’innovation par ex, mais les gens seront ils plus heureux d’avoir l’iphone 9 au lieu du 6 avec 3 ans d’avance? aucunement, se serait simplemet une manière de limiter la frustration collective en créant des emplois non nécessaires. d’autant plus que cette politique existe déjà (1 millions de fonctionnaires e trop par ex) et c’est une très mauvaise politique que de créer de faux emplois ou emplois non nécessaires à la société

      • et enfin l’article est faux évidemment l’automatisation fait perdre des emplois, c’est le baba, on perd 10 emplois certes cela en créé 5 autres mais cela n’en recréé pas 10.
        ex robot pour le ménage, on va perdre 1 millions de femmes de ménage, il y aura peut être 300000 emplois direct liés à la création des robots, manutention stockage distribution etc, mais jamais 1 millions. Vous imaginez que ce ne serait pas rentable pour une entreprise sinon.

        • exemple: la création des caisses automatiques, une caissière est déjà au smic horaire, une Enterprise ne va pas s’amuser à dépenser de l’argent en caisses automatiques, pour ensuite devoir payer des salaires et cotisation équivalents au même nombre d’emplois que les emplois supprimés. C’est tout simplement contraire aux théories économiques de base.
          Donc au final perdre de l’argent pour …. rien.
          Ceux qui soutiennent ces théories sont stupides c’est le terme à employer… il ‘y a qu’une seule théorie, vous créez quelque chose cela fait perdre x emplois et cela créé y emplois. x étant supérieur à y.
          vous argumentez qu’il ne faut pas avoir peur de l’automatisation car cela ne mène pas à la perte d’ l’emploi, non seulement c ‘est faux et en plus il ne faut tout simplement pas avoir peur de craindre la perte d’emplois.
          Ma théorie est irréfutable et facilement vérifiable en plus: comparatif sur 50 ans :
          vous prenez le nombre d’emplois actuels et à population égale, vous prenez le nombre d’emplois d’il y a 50 ans, tous les métiers qui ont évolué grâce à l’automatisation sont restés stables si l’on suit la théorie de joseph alois S, ceux qui n’ont pas bougé aussi… et pourtant, cette théorie est entièrement fausse car une immense majorité de nouveaux métiers a fait son apparition sans avoirs de liens directs avec l’automatisation . ex apparition d’internet, tous les nouveaux métiers liés à l’informatique, métiers liés au sport, etc.
          On s’aperçoit simplement que moins il y a de métiers à cause de l’automatisation, plus le niveau de vie augmente et plus la population est en attente de loisirs, donc de nouveaux métiers se forment et cela rejoint une ancienne théorie qui disait que le revenu universel ferait son apparition et que ceux qui ne bosseraient pas iraient dans des assoc etc

          • Bon y a du boulot avec vos théories irréfutables mais je ne vais pas vous mâcher le boulot, juste vous donner des pistes hein comme ça ça fera marcher le truc entre vos 2 oreilles…

            – Que croyez vous que feront les gens avec l’argent économisé dans du personnel de maison. Que croyez vous qu’ils nt fait avec cet argent économisé depuis qu’ayant des machines à laver ils ne portent plus leur linge au pressing ?

            – Pourquoi un commerçant investirait dans des caisses automatiques si le coût final restait le même ? Si le coût baisse, ne pensez vous pas que ça se répercutera sur le consommateur ? Si vous pensez que non, c’est que le supermarché d’à coté vient de vous piquer de la clientèle… et en final ça se répercute sur le prix de vente final, ça s’appelle la concurrence… et le consommateur final aura plus d’argent… et il pourra acheter des iPhones… bien que ça n’est aucun rapport selon vous avec la boite de petits pois vendue moins cher.

            Capiche ?

          • « plus la population est en attente de loisirs … »

            C’est probablement politiquement incorrect et difficile à accepter … Mais l’humanité n’est peut-être pas faite pour les loisirs :

            – d’une part la productivité baisse plus rapidement que proportionnellement au nombre d’heures travaillées – ce qui accroit le problème de l’effet de la concurrence sur la répartition du travail dans le monde réel et non béatement socialiste,

            – d’autre part le propre de l’homme est d’en vouloir plus et non de se reposer après avoir tué son mammouth. Sinon pourquoi s’inventerait-il des problèmes quand sa situation est stable, pourquoi partirait-il en vacances au lieu de rester au lit, pourquoi construirait-il des pyramides dès qu’il a assez à manger ?

          • Vous ne nous expliquez pas comment vous procédez à la multiplication des ananas…

  • l’immobilisme est en marche et rien ne pourra l’arrêter !

  • La recherche sur internet est depuis longtemps automatique, sans intervention humaine.

    C’est marrant de prendre cet exemple. La recherche sur Internet était pratiquement inexistante avant d’apparaitre avec les répertoires de Yahoo! (Élaborés par des humains) et Altavista (le premier site de recherche automatisé de grande ampleur. Le nombre d’emplois était dérisoire.

    Aujourd’hui, Google, Bing, Yahoo!, Qwant, Orange et bien d’autres emploient des milliers de personnes pour développer et faire progresser leurs moteurs de recherche. Les applications qui reposent sur ces moteurs ont permis de créer des montagnes de nouvelles opportunités. L’automatisation à outrance produit des richesses. Si on était resté à l’indexation manuelle à la Yahoo! on n’aurait pas créé grand chose…

  • Le probleme dans cette histoire vient du fait que Momo, soudeur chez Renault devient très rarement du jour au lendemain informaticien chez Google, mais il a toujours une famille a nourrir au quotidien et un crédit à payer.
    La mutation qualitative de l’emploi créé des problemes a échelle humaine qu’il faut arriver à gérer car l’automatisation et de maniere générale, l’évolution de l’économie est tout simplement inévitable.
    L’auteur de l’article s’inquiète-t-il réellement du sort de Momo ?

    • Si Momo est un soudeur qualifié, des dizaines d’entreprises sont prêtes à le recruter demain matin. Sur une chaîne de production, on a remplacé les soudeurs par des robots, mais le reste du temps, le soudeur doit évaluer au cas par cas les conditions qui vont assurer la qualité et la sécurité de sa soudure. Ca n’est pas remplaçable par un robot, et ne le sera pas plus dans l’avenir que des robots chirurgiens qui ne seraient pas contrôlés par des humains. Mais évidemment, s’il considère que soudeur signifie se contenter de tenir le chalumeau et bénéficier des avantages syndicaux, c’est une autre affaire.

      • Si on automatise la soudure, il y aura frocement moins de soudeur ! C’est pas le controle qualité qui va recruter tous les soudeurs de la chaine. Sinon quel est l’intéret d’automatiser.

    • Et toujours cet oubli que le robot permet une baisse de prix en production et donc une baisse de prix pour le consommateur final et permet donc à celui-ci de disposer de plus d’argent pour consommer et se faire plaisir dans d’autres domaines : augmentation du revenu disponible.
      En 1960 30.2% des foyers avaient une voiture et maintenant 85% (alors qu’en plus le nombre de personnes par foyer a diminué), vous croyez que c’est dû à quoi ?
      Des pistes :
      – la part du budget alimentation a diminué de moitié (insee.fr)
      – il faut 25% de moins de temps de travail moyen pour s’acheter une R5 de 34CV en 1981 qu’une Clio de 75CV en 2011 (abcmoteur.fr)

      • oops c’est l’inverse… 25% de temps de travail en moins pour la Clio…

      • hum oui est? les prix ne baissent pas indéfiniment votre argument ne tiens pas au bout d’un certain temps le produit n’est plus commercialisé et un nouveau sort sur le marché

        • Un nouveau sort sur le marché, oui et il est forcément moins cher à performance comparable et même souvent moins cher globalement : exemple les télévisions, les smartphones, les voitures, l’électroménager, les ordinateurs… Ce serait complètement idiot si c’était autrement.

          Bon c’est sûr que si vous voulez remplacer votre télé cathodique de 20″ par un écran à LED ou plasma de 80″ ça va vous coûter plus cher, idem si vous voulez une cafetière expresso vs votre percolateur…. mais vous trouverez toujours une télé ou une cafetière 2 fois moins cher que 20 ou 30 ans avant.

          Ca vous défrise certainement mais demandez à vos parents comment les gens vivaient dans les années 60 ou même 80 sans frigo ni machine à laver et un litre d’essence qui coûtait 4 fois pus cher à un smicard (1960 vs 2010)

          • ah bon l’iphone et le galaxy sont moins cher à chaque sorti? pourtant la diff de perf n’a rien de mirobolant avec les dernières gammes.

            • S’il n’y a pas de différence pour vous, ne l’achetez pas ! Vous êtes bête ou quoi ? Achetez la gamme précédente dont le prix a chuté de 30% (5S 699€–>499€). Et pour 120€ vous avez maintenant dans d’autres marques mieux que des équivalents à l’iPhone 4S qui coûtait 5 fois plus à sa sortie : Apple ne fabrique simplement pas l’entrée de gamme.

              Pour info le benchmark d’un iPhone 6S est 8 fois plus grand que celui d’un iPhone 4S sorti 4 ans auparavant (2461 vs 291), l’écran est 40% plus grand, le processeur 2 fois plus rapide, le processeur graphique 3.5 fois plus rapide… vous comparez ce qui n’est pas comparable parce que tout simplement il vous fallait un exemple mainstream et que vous n’y connaissez rien.

              • 20e? si il est d’accord sur le prix soit

              • c’est vous qui confondez tout est n’imorte quoi vous ne savez même pas différencier une génération de produit et la gamme pour les smartphones normal que la puissance augmente le hardware est copié collé en mode nano pc cpu/gpu et ram mais comme les consoles la technologie a un coup psychologiques je doute que les prochains iphones se vendront a 1000e comme prix plancher tout en ayant autant de succès,
                La ps4 a était vendu a perte pendant une longue periode avant d ‘etre rentable a votre avis pourquoi ts les jeux consoles neuf qu’elle que soit le titre sont a 70e?
                d’ailleurs les consoles sont bientot asbeen l’avenir c’est le cloud gaming.

        • les prix ne baissent pas indéfiniment

          Ben si, justement.

      • Vos discours theoriques sont, à mon avis, valide et comme je l’ai dit plus je n’ai rien contre l’automatisation ou autre evolution.
        Cependant quand des metiers disparaissent, les gens (votre famille vos voisins, vous savez?) n’ont pas forcemment les compétences pour intégrer les nouveaux emplois. Cet effort de reconversion dont personne ne parle ici est en fait le principal enjeu a échelle humaine.
        Cet effort est proportionel a l’ampleur de la mutation et inversement proportionel à la durée de la transition. Si il est insuffisant, la mutation entrainera a court terme du chomage. Par contre, à long terme et avec une formation adequate, cela devrait pouvoir se régler.

        • Bonjour. Des métiers ne disparaissent pas. Il y a des gens dont l’occupation professionnelle est de mettre les 4 vis dans les 4 trous et qui ont fait cela toute leur vie, ce sont des métiers sans qualification et dont le temps de formation est de zéro. Ce ne sont que des emplois, pas des métiers, on les appelle d’ailleurs OS.
          Ces emplois disparaissent car leur coût est trop important et une solution alternative s’est mise en place comme à chaque fois que le marché est biaisé (ici c’est par le SMIC). Un robot pour mettre 4 vis dans 4 trous ça côute 25000E avec le système d’alimentation en vis et la caméra pour repérer les 4 trous et c’est amorti en à peine 1 an. L’entreprise n’a aucune fonction sociale et ce n’est pas à elle à corriger les erreurs de l’état, elle cherche juste à faire des choix efficients pour sa survie à elle.
          Il y a d’autres emplois disponibles mais pas à ce tarif là : pour info je paie quelqu’un 20 euros pour tondre ma pelouse avec ma tondeuse, il y passe 4 heures en moyenne, c’est le prix du marché libre. La coupe de cheveux me coûte 10€ à domicile, c’est le prix du marché libre. En Australie ça me coûtait $5 chez le coiffeur, donc c’est bien payé sachant que l’Australie n’est pas un pays sous-développé.

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