Énergies : le défi des nouvelles technologies

Le domaine de l’énergie fera-t-il exception aux révolutions permises par la technologie ?

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Anita Gould-Stellarator(CC BY-NC 2.0)

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Énergies : le défi des nouvelles technologies

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 7 février 2016
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Par Jean-Pierre Riou

Anita Gould-Stellarator(CC BY-NC 2.0)
Anita Gould-Stellarator(CC BY-NC 2.0)

 

L’annonce était restée discrète, lors de la COP21, la firme britannique Tokamak Energy avait annoncé, en décembre dernier, son espoir de parvenir avant 5 ans au Saint Graal qui consiste à reproduire artificiellement l’énergie du soleil, et de fournir de l’électricité au réseau avant 2030.

Déjà, en mai dernier, les scientifiques de l’Université de Washington, dévoilaient le réacteur de configuration Dynomak, supposé être plus petit, moins cher et plus efficace que le Tokamak du projet mondial ITER, développé à Cadarache. Juste après que Lokheed Martin a suscité l’incrédulité en annonçant ses avions à fusion nucléaire. Même des technologies encore considérées comme de la science-fiction, telles que la fusion froide, semblent désormais la cible d’investissements colossaux. Tandis que Bill Gates consacre des sommes considérables dans son projet de réacteurs quatrième génération Terra Power.

En effet, fin décembre, le Chicago Tribune constatait que cette révolution énergétique semblait désormais être promise par des entreprises privées. Et rapportait que le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, aurait déclaré lors de la Cop 21 :

« La recherche sur la fusion a la réputation de nécessiter du temps, de l’argent et du personnel en quantités énormes, tout en produisant beaucoup de battage et pas beaucoup d’avancée dans la voie de la fusion réelle. Cette réputation a été méritée à plusieurs reprises.»

Il est effectivement surprenant que pas un mot n’ait évoqué la première mondiale du succès du Stellarator allemand le 10 décembre lors même de cette grand messe des énergies décarbonées. Ce succès de l’Institut Max Planck aurait été permis par les incroyables progrès des upercalculateurs.

Selon Hartmut Neven, responsable de la branche Intelligence artificielle quantique chez Google « ce qu’une machine D-Wave fait en une seconde prendrait 10 000 ans à un ordinateur conventionnel. »
Désormais, ses applications ouvrent des perspectives inimaginables hier encore dans tous les domaines.

Celui de l’énergie n’y fera pas exception, malgré l’encadrement bureaucratique des engagements européens qui veille à faire respecter religieusement des engagements datant du siècle dernier. Pour respecter ses engagements, la France subventionne massivement un savoir-faire allemand, souvent construit par les Chinois, pour une production dont l’intermittence aura eu pour principale conséquence l’écroulement du plus beau fleuron de l’industrie à la française qu’était EDF, tandis que la France est un des plus gros exportateurs au monde, d’une électricité qu’elle revend à perte !

riouhttp://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=1rPEDF

Mais l’Allemagne se réveille, Angela Merkel vient de braquer les projecteurs sur le Stellarator Wendelstein 7-X, en l’inaugurant ce 3 février.

L’article du Huffington Post ne fait d’ailleurs pas mention du fait que c’est à l’occasion d’une considérable avancée depuis le 10 décembre puisque le Stellarator vient de produire son premier plasma d’hydrogène en le portant à 80 millions de degrés pendant un quart de seconde.

En maintenant, ce plasma d’hydrogène pendant 102 secondes, la Chine vient cependant de prendre une légère avance dans cette quête du Graal.

Les progrès exponentiels de la technologie ne sont pas pour autant du goût de tout le monde. Ni même d’ailleurs forcément souhaitables. Mais il est difficile d’imaginer que les apôtres de la décroissance, aussi estimables soient-ils, puissent enrayer cette évolution que la pensée unique affecte de réprouver mais dont l’enjeu des formidables promesses cristallise désormais les investissements privés.

Peut-on honnêtement supposer que le domaine de l’énergie fera exception aux révolutions permises par la technologie et s’accommodera longtemps de l’intermittence de la production des gigantesques moulins à vent imposés par nos engagements européens, ou promis à la filière industrielle ?

Dans le même temps, ne pas promouvoir leurs « énergies renouvelables » représenterait actuellement un suicide politique assuré. Le scandale sanitaire concernant leurs effets sur la santé des riverains ne manquera pas, pour autant, d’accompagner leur disgrâce annoncée. Celui de leur responsabilité dans la crise du système électrique européen et de leur massacre environnemental également.

L’entrée en lice de start-up mythiques comme celles d’Elon Musk (Paypal et Tesla), Jeff Bezos (Amazon), Peter Thiel (Paypal), ou Paul Allen (Microsoft) ne devrait plus laisser de doute sur l’avenir de cette énergie non polluante qui offre des réserves illimitées à l’humanité. Rendant cet avenir bien plus proche que certains l’imaginent.

Et gouverner, c’est prévoir.

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  • L’énergie est-elle un problème technologique ? Il me semble que c’est d’abord un problème de conformité au politiquement correct. Il est remarquable que le coût de l’énergie soit dominé par celui des taxes et des contraintes qui pèsent sur son marché. De plus, et je me demande pourquoi on n’en parle pas, toute nouvelle source d’une certaine ampleur devrait ravir les militaires bien avant de trouver des applications compétitives sur le marché civil, ce qui fausse l’orientation des recherches là aussi pour des raisons politiciennes.

    • De manière générale, la part du coût de la matière première diminue de plus en plus dans le prix d’un produit.
      L’énergie suit la même direction.

  • reste a savoir si révolutionner la façon d’obtenir de l’énergie rendra le kw abordable pour l’usager ….et cela m’étonnerait !

    • Le but de l’innovation est de proposer un meilleur service pour moins cher.
      Mais il est vrai que l’énergie est un secteur extrêmement politisé. Il ne m’étonnerait pas de voir venir de nouvelles taxes sur les générateurs à fusion et Cie.

      • Je ne dis pas que vous avez tort. Mais le processus ne commence pas avec l’innovation dans le sens d’un nouvel article vendu dans le commerce.

        La recherche teste sans relâche, la vérification de ses hypothèses théoriques par l’expérience concrète.

        C’est le premier pas et celui-là nécessite beaucoup d’investissement très risqué et qui ne rapporteront, au mieux, qu’à moyen terme.

        Ce n’est qu’après ce premier essai concret (et répété) que se pose la question de la faisabilité puis de la rentabilité pour décider d’une commercialisation possible.

        Il faut être aveugle pour ne pas voir que la population n’a plus envie d’une centrale nucléaire de plus de 30 ans, à proximité (< 100 ou 150 Km de chez elle) et les expertises contradictoires n'y sont pas pour rien!

        Par contre, l'engouement pour la production (partielle) à domicile n'est pas seulement dû aux subsides (qui disparaissent, dans mon pays, pour le photovoltaïque) mais la notion "d'autarcie" est évidemment séduisante, dans le thermique comme dans l'électrique.

        De même, le prix du pétrole a, à la fois, des conséquences géopolitiques obscures plus ou moins inquiétantes, mais aussi un effet de pression sur les prix des véhicules hybrides et électriques, comparativement moins séduisantes.

        L'éolien n'est sans doute pas destiné à se répandre partout: son rendement est évidemment fonction du choix de son emplacement. Les installations offshore en mer du nord sont particulièrement favorables et annihilent les nuisances humaines, avec un effet bénéfique écologique par effet positif sur la faune autour de l'implantation (effet de l'éolienne ou éloignement de la navigation?).

        Sur terre, leur distribution "plic ploc", dans le paysage, ne semble pas raisonnable, contrairement à leur concentration dans des zones non habitées et bien choisies avec une maintenance facilitée et un câblage rationalisé.

        N'est-ce qu'un phénomène transitoire? L'avenir le dira (mais pas un prophète prévisionniste!).

        La démarche "par essai et erreur" est scientifiquement acceptée et depuis A.Fleming ou I.Newton, on sait bien que le hasard peut être, parfois, la clé de la découverte!

        Tout raisonnement binaire entre "bien et mal" manque de nuance: la situation et, forcément les solutions, seront différentes d'une région à l'autre du globe, pour des raisons locales. La diversité des sources d'énergie ne peut donc être que bénéfique.

        Et la France est bien "petite" pour imposer ses choix aux autres nations, même si elle s'obstine à refuser l'Europe et ses règles communes (votées par elle aussi, évidemment!) pour lui conserver son rôle attribué de bouc émissaire si facilement déculpabilisant.

  • Gouverner, c’est prévoir ?
    C’est surtout être élu et réélu, ceci peut expliquer cela.

    • Bon, on a l’homme pour les cas d’averses abondantes, car pour lui, gouverner c’est pleuvoir (de taxes) et là il est bien dans ses pompes le neuneu !

  • Les impacts négatifs de l’éolien sur la santé selon un fumeux et douteux rapport de toubibs allemands à la réputation frelatée et aux conflits d’intérêts fort apparents. Allons, allons ! Ce n’est pas parcequ’on est libéral qu’on est libre… d’écrire n’importe quoi et de ranger la réflexion au placard. Soyons sérieux pour pêtre pris au sérieux. Le nucléaire ? Tellement plus sains pour la santé, surtout les déchets de longue vie ! Les prix de l’énergie qui montent: la faute aux sorcières socialistes sur leur balai, et au communisme qui, vous l’avez remarqué, règne partout sur la planète depuis 50 ans. Tandis que si nus étions dans un monde libéral, évidemment, comme l’eau coule vers le bas, les prix auraient baissé. Tenons-nous en au fait. Quant au Tokamak, je me demande pourquoi un de mes amis, spécialiste mondial des systèmes karstiques, a procédé à une étude à Cadarache visant à évaluer le risque d’infiltration d’eaux polluées. Quand à Bill Gates, il nous promet un flic et un terroriste à chaque coin de rue, l’un pour surveiller les mini-centrales nucléaires de Bill (j’adore la proximité de mon jardin avec le plutonium) et l’autre pour s’emparer du plutonium pour en faire des mini-bombes de proximité. Ce genre de technologie: le plus court chemin pour retourner à l’âge de pierre, dont à vrai dire nous ne sommes pas vraiment sortis, à lire ce que je lis !

    • Je n’ai pas dit qu’il s’agissait d’une évolution souhaitable.
      Je constate que l’entrée en lice des capitaux privés comme ceux d’Elon Musk (Paypal et Tesla), Jeff Bezos (Amazon), Peter Thiel (Paypal), ou Paul Allen (Microsoft) qui ne sont pas empêtrés dans des promesses électorales et les progrès des supercalculateurs pourraient bousculer les prévisions.
      Concernant l’enjeu sanitaire, qui n’est pas l’objet de cet article, il ne s’agit pas d’un rapport fumeux mais de centaines d’études scientifiques accablantes, autant sur la réalité des souffrances que sur les biais méthodologiques des rapports minimisant la situation. http://lemontchampot.blogspot.fr/2015/11/eoliennes-les-dessous-de-lenjeu.html

      • Je suis d’accord: beaucoup de gens n’apprécient pas la proximité d’une éolienne et de leur habitation.

        En même temps ce n’est sans doute pas la place la meilleure pour l’éolien …

        Ni pour une centrale nucléaire dont les vapeurs sortant de ces cheminées énormes ne sont pas le plus agréable des spectacles sans compter la possible pollution ou l’effet sur le micro-climat aux alentours. Sans compter non plus les incidents récurrents ou les exercices nécessaires de confinement à domicile!

        De plus, le solutions d’avenir d’EDF, soi-disant « Fleuron Français » mais qui se conduit de façon très douteuse à l’étranger, cet EPR qui tarde à voir le jour, a multiplié son devis par au moins 3 et accumule les bévues a évidemment perdu de sa crédibilité.

        • « Ni pour une centrale nucléaire dont les vapeurs … »

          Les nuisances de la pétrochimie ne sont pas enviables. Mais il est vrai que le calcul de la surface d’une zone de sécurité autour d’une centrale nucléaire est de l’ordre de grandeur de panneau solaires produisant la même puissance (quoique de jour uniquement). La recherche de solutions propres et sécurisées prend tout son sens quand on prend en compte tous ces paramètres sans parti-pris.

          Comme le débat est souvent éoliennes contre nucléaire, je persiste à dire que bruit ou pas, intermittence ou pas, rentabilité ou pas, c’est très moche et très stupide de défigurer TOUS les paysages pour des lubies. Les écologistes sont une catastrophe pour le patrimoine : bâtiments anciens incompatibles avec les normes énergétiques, moulins à vents en béton, ferraille et carbone everywhere et même sur les cotes.

          On avait déjà les promoteurs qui bétonnent les cotes, maintenant c’est les écolos … Je ne sais pas quel monde on laissera à « nos enfants », mais il y aura surement beaucoup de béton comme trace de notre grandeur passée.

    • En tant qu’ami d’un spécialiste des systèmes karstiques vous êtes sans aucun doute un spécialiste de la technologie.

      Les sciences sont utiles (même si ce n’est pas évident pour certaines et secondaires pour d’autres). La préservation de notre environnement est nécessaire et souhaitée par chacun. Mais il ne faut pas atteler la charrue avant les bœufs : tout industrie lourde ou même toute activité humaine a des impacts. Le nucléaire n’est pas forcément le pire. C’est subjectif, mais statistiquement vous n’avez qu’à comparer Tchernobyl et Bhopal.

      Le but de la technologie est d’apporter des solutions et pas de soutenir des utopies. Minimiser l’impact sur l’environnement fait partie des solutions recherchées. La recherche sur la fusion est une piste parmi d’autres pour réduire la production d’éléments instables et radioactifs. Si vous voulez participer, inventez la batterie miracle ou trouvez le moyen de stocker des quantités d’eau phénoménales et de couvrir le sol de capteurs énergétiques (éoliennes, cellules photo-voltaïques) sans nuire à l’environnement. Chacun cherche la où il espère trouver une solution technologique. Mais nier les problèmes comme l’intermittence, les nuisances sonores ou visuelles, les monopolisations de sols en prétendant connaitre d’avance LA solution satisfaisante sur les plans de la sécurité et des couts – sans même avoir les connaissances nécessaires – est typique des bobos désœuvrés qui se sont auto-proclamés directeurs de conscience en matière d’environnement et scientifiques en matière d’écologie.

      Vous pouvez mettre la pagaille sur le plan de la politique locale, mais ne prétendez pas régenter la recherche de solutions par chacun au niveau de l’humanité.

      • Vous avez raison: il suffit de prendre, en comparaison, le rendement d’une locomotive à vapeur comparée à l’énergie potentielle contenue dans le charbon qu’elle consomme pour se rendre compte des pertes par dissipation: la technologie a toujours veillé, comme chaque dirigeant d’entreprise, à veiller à un rendement optimal de l’énergie consommée, avec succès et baisse de coût de fabrication. Le souci de la pollution est venu plus tard.

        Je ne crois pas du tout que votre comparaison entre Bhopal et Tchernobyl soit pertinente: d’un côté comme de l’autre, il n’y a pas de chiffre fiable du nombre de victimes qui se comptent, sans doute, en plusieurs centaines de milliers.

        Je sais bien que les Japonais parlent de 3 morts à Fukushima: ce n’est que se moquer du monde alors que j’ignore encore si les fuites contaminantes dans l’océan sont taries à ce jour. Des 2 côtés, vous ne prenez pas en compte les victimes tardives, pourtant très nombreuses!
        Non, le risque de centrales nucléaires est rare mais redoutable, comme les coups de grisou dans les mines de charbon, les incendies sur plate-forme pétrolière etc… Mais comme le charbon, l’atome tue à distance de l’exposition (une antraco-silicose n’est pas plus drôle qu’un cancer!). Comme pour les accidents d’avion, c’est le plus souvent l’erreur humaine qui est le facteur déclenchant, ce qui ne change rien aux conséquences.

        Enfin, comme vous le dites, toute voie nouvelle en technologie, devrait avoir le droit d’être essayée, sans manoeuvre malsaine des lobbies qui veulent protéger leur quasi-monopole. Et il faut être naïf pour croire que chaque solution n’a pas et ses avantages et ses inconvénients!

        • Le risque est partout. Le travail est dangereux. Les loisirs sont dangereux. La vie est dangereuse. La mesure est difficile, mais en plus on ne tient pas forcément à publier des statistiques exactes et exhaustives.

          Mais ce qui me choque surtout est de ne pas avoir de plan B, c’est à dire de ne pas maitriser les conséquences :
          – savoir que l’on ne pourra pas sortir les mineurs en cas d’effondrement, que l’on ne pourra pas empêcher la propagation d’un incendie, la dispersion d’un gaz, la propagation d’une épidémie …
          – savoir que l’on n’a pas la technologie pour intervenir en environnement fortement radioactif,
          – hypothéquer le futur en s’engageant dans une technologie sans qu’elle réponde au besoin mais en comptant sur des « inventions technologiques ».

          Le nucléaire même avec la fission pourrait éviter la catastrophe ingérable en faisant la mise au point de certaines technologies comme les réacteurs à sel fondu. On n’est pas obligé de descendre à mille mètre sous terre pour exploiter du charbon et on peut le brûler proprement avec de bons filtres à particule si on ne les bypass pas comme en Chine. Et surtout, contrairement à l’état, le marché libre n’hypothèque pas l’avenir d’un pays par des lubies (mais seulement l’argent des investisseurs).

          L’état doit définir les contraintes de sécurité (mission régalienne) mais ne doit pas faire les choix technologiques, encore moins décider des recherches et surtout pas les financer. ITER, EPR et éoliennes : même combat perdu d’avance.

  • En effet c’est l’innovation qui sauvera l’environnement et pas les impôts ou les écolos.
    Toutes ces avancées sont prometteuses, et le futur énergétique dépendra d’un grand mix énergétique et non plus d’une seule et unique source.

    • Le problème est tellement humain: les gens, dans leur toute grande majorité, n’apprécient pas qu’on bousculent leurs habitudes, sont « résistants au changement » alors que la vie elle-même n’est que mouvement, changement, évolution, adaptation: rien n’est stable, une fois pour toutes!

      Il faudrait prévenir les enfants dans les écoles (mais eux le savent et le vivent: ils grandissent!); par contre, leurs enseignants ne souhaitent en rien, qu’on touche à leur statut!

      Sale coup que cette nouvelle (depuis des années!) orthographe!

      Les syndicats vont faire grève (un vendredi ou un lundi) pour un jour de formation supplémentaire!

      Ce pays est comique mais tellement prévisible!

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