Réforme de l’orthographe

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Réforme de l’orthographe

Publié le 6 février 2016
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fevdessin politique220

Dans la lignée de Peillon (si, souvenez-vous, le ministre qui voulait faire de l’école une nouvelle religion laïque et qui voulait « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel »), Najat veut arracher les élèves à la dictature bourgeoise de l’orthographe. Comme pour Peillon, traduisez  » niveler par le bas puisqu’on est incapable de régénérer le Mammouth ». Avançant masqué, « on  » continue à saper systématiquement un des fondamentaux de la société française, la cohésion de sa langue, qui n’est pas, contrairement au rabâchage, »la langue qui sert à communiquer ». Erreur, elle sert d’abord à s’exprimer, ce qui permet de développer les capacités de raisonnement, d’acquisition de culture, de développement d’une personnalité indépendante, avec la possibilité d’échanger avec les autres, seulement si vous avez acquis la capacité de vous exprimer, donc de faire appel à une liberté de penser.

La liberté de penser, toute une gauche est contre. Il est difficile d’identifier ces « on » (on a dit, on a décidé, on n’en veut pas en haut lieu… ) qui opèrent le plus souvent en cercles discrets, en réseaux, genre trotskystes.

Le plus beau, que personne ne soulève : nos enseignants sont-ils tellement nuls qu’ils sont incapables d’apprendre à leurs élèves à écrire « oignon » ? S’il faut en arriver à laisser -et à imposer, pour empêcher toute élitisme renaissant- écrire ognon pour sauver la langue française… Vite, passons aux maths !

Le Ministère précise que ce n’est pas lui qui réforme l’orthographe. Mais si Najat est une potiche, qu’on le dise ! Le Conseil Supérieur des Programmes, le lieu où l’on trouve ces fameux « on », souligne que la réforme est dans les cartons depuis 26 ans. J’ai eu l’occasion de dénoncer dans un billet l’opacité de ces systèmes de décision au sein de l’EN, et en particulier dans l’élaboration des programmes qui, régulièrement, défrayent la chronique par leurs rapports apparemment décalés des expériences de terrain. ( Qui se souvient des « on » qui ont pondu cette réforme?)  Il est vrai qu’avec 5 700 000 chOmeurs (plus d’accent), l’urgence imposait de l’appliquer.

Voir les commentaires (7)

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  • On va s’amuser: il va falloir qu’ils corrigent… tous les correcteurs d’orthographe.

    • Cet article manque de sens! D’abord la réforme orthographique est l’oeuvre d’un rapport du Conseil supérieur de la Langue française, approuvé par l’Académie Française et qui date de 1990!

      C’est la suite logique des précédentes modifications de la langue.

      Cette nouvelle orthographe ne simplifie absolument rien: oui, on supprime beaucoup d’ « ^ » mais pas tous!

      « je crois » n’aura toujours pas le même sens que « je croîs »!

      Et si nénufar est actuellement correct (mais ce n’est pas vraiment nouveau), nénuphar étant une modification orthographique due à la découverte de l’origine persane du mot qui s’écrit évidemment avec un autre alphabet, dans cette langue!

      Mais c’est du Français! Alors pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

      • Cette réponse manque de (bon) sens.
        D’abord, il n’est pas exact de prétendre une quelconque approbation de l’Académie:
        http://www.lefigaro.fr/livres/2016/02/08/03005-20160208ARTFIG00248-reforme-de-l-orthographe-l-academie-francaise-reagit.php
        Ensuite, si vous le désirez, on pourrait carrément écrire « नीलोतपल » puisque l’origine et sanscrite.
        Enfin, si l’on fait « compliqué », c’est afin de pouvoir exprimer au mieux les subtilités de la langue française, qui est réputée pour ce caractère.
        En plus, étant Breton bretonnant, je me tape complètement de la batardisation de la langue de nos conquérants la preuve, je n’ai même pas mis d’accent sur le « a » de « bâtard ».
        Cordialement vôtre…

    • Il me semble que mon correcteur d’orthographe intègre ces modifications et en plus fait du zèle en les imposant. Assez désagréable en fait.

      Cette dictature de mon correcteur m’a donné un avis défavorable sur cette réforme. Mais je viens de prendre connaissance de la liste des modifications et surtout de leur justification et je trouve finalement qu’on s’excite beaucoup pour rien : si une règle est trop compliquée et de ce fait non appliquée, la règle est inutile. (Grand principe à méditer par nos législateurs). La réforme suit donc bien l’évolution naturelle de la langue dans la mesure où elle supprime des règles non applicables pour laisser l’usage établir un choix définitif.

      Pour une fois qu’on simplifie les règles en France, ne soyons pas trop butés. C’est bien sur désagréable de mettre en avant aujourd’hui ce qui était interdit hier. C’est surtout la que se trouve le problème : imposer d’autorité un assouplissement. Et par ailleurs, le rejet est peut-être le signe d’une perte de confiance dans les décideurs : l’EN, l’état, l’Académie …

      • Mon cher Pragmat, le fond du problème est de savoir le « pourquoi ». S’il s’agissait d’une profonde réflexion sur la Langue, pourquoi pas. Mais, personnellement, j’y vois cette tendance lourde gaucharde de destruction des fondamentaux « bourgeois ». Et l’échec lamentable d’une Education Nationale qui, à défaut d’être capable de faire apprendre « oignon », décide de laisser écrire « ognon ». Et de cette prétention à donner le bac à tout le monde par haine de tout élitisme, comme de supprimer l’étude des langues dites mortes.
        Lucini se ferait un plaisir de dire la différence entre « oignon » et « ognon », de même qu’entre Paul et pôle, etc…

        • « le fond du problème est de savoir le « pourquoi ». »

          L’explication m’a au moins convaincu qu’il y avait un « pourquoi » au niveau de l’Académie. Pour l’EN, on a appris à s’en méfier et ce n’est probablement pas par hasard si l’on a attendu un gouvernement de gauche (qui fait tout sauf s’occuper des vrais problèmes) pour appliquer la réforme …

          Ce qui me fait bien rire, c’est que les Allemands on fait une réforme eux-aussi en 1996 – avec concert de protestation. Pour moi qui ait appris l’Allemand au collège, c’est de mauvais gout (tout comme mon correcteur qui ne veut pas que j’écrive « goût »). Je vois sur wikipedia que parmi ces critiques, on reproche :

          – la « perte étymologique dans les Fremdwörter : Portmonee renseigne peu sur son origine …

          C’est marrant vu que l’on est justement en train de changer l’orthographe de portemonnaie. (avec ou sans tiret et la bénédiction de mon correcteur). Les critiques Allemands devraient aussi peut-être se renseigner sur l’éthimologie de « fútbol » en espagnol et futebol en protugais.

          Mais le summum est quand même l’orthographe anglaise : si les anglo-saxons réformaient pour écrire comme ils prononcent, nous Français serions incapables de lire l’anglais !

          Bref on enc… les mouches. Il faut bien occuper les socialos quand ils sont au pouvoir, car les basses matérialités de l’économie et du chômage (mon correcteur ne veut pas que j’enlève l’accent) sont indignes d’eux.

  • Les commentaires sont fermés.

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