Agriculteurs en colère : on sent la bouse ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Agriculteurs en colère : on sent la bouse ?

Publié le 3 février 2016
- A +

Le regard de René le Honzec.

agriculteurs crédits rené le honzec

Entendu à la radio des paysans en colère qui disaient, en substance : « Les taxis font la grève, ils sont reçus le soir même. Et nous ? Ça fait 8 jours, rien ! On sent la bouse, c’est ça ? ». Les manifestations sont montées en puissance, impressionnantes de violences désespérées exprimées. Sur le terrain, l’absence de Le Foll (qui débloque 290 millions, à comparer aux 4200 millions gracieusement remis à Castro) sont pointées. On veut que Valls vienne : quand vous vous souvenez des prompts déplacements du vibrionnant ministre pour d’autres causes, mais aussi de son soin à éviter Calais. Bref, tout cela nous rappelle l’incompétence congénitale du socialisme, son mépris des peuples, mais devrait plus généralement attirer notre attention sur un beau problème économique à résoudre…

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes, financées par la solidarité nationale.

En langage courant, cela signifie payé par les riches. Les classes moyennes ne devraient pas se réjouir trop tôt : François Hollande avait déjà opéré ce type de transfert fiscal au début de son quinquennat et pour lui, être riche commençait à 4000 euros par mois. Le jeune Gabriel Attal était à cette époque membre du cabinet de Marisol Touraine. Le fruit ne tombe... Poursuivre la lecture

Par Philbert Carbon.

Les Jeunes agriculteurs s’amusent à mettre à l’envers les panneaux de signalisation partout en France pour signifier que la politique agricole « marche sur la tête ». Ils dénoncent, entre autres, des normes trop nombreuses, une surcharge administrative et des rémunérations de misère.

Ils auraient pu aussi s’en prendre à la fiscalité. Une étude de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), que nous avons déjà évoquée au moment de sa sortie, rappelle que l’imposition des terres agricoles, très é... Poursuivre la lecture

Quel devrait être le prix d’une bouteille de lait dans les grandes surfaces ?

Cette question émerge alors que l’inflation augmente les coûts des agriculteurs et ampute les budgets des ménages.

 

Problématiques

Dès que nous abordons ce sujet sensible, il apparaît quatre problématiques :

Dans la longue chaîne de transactions industrielles et économiques qui sépare la vache et le consommateur, y-a-t-il quelqu’un qui dégage des marges ou des profits indus aux dépens des agriculteurs ? Les syndicats d’agriculteurs of... Poursuivre la lecture
Voir plus d'articles