La très dogmatique Christiane Taubira

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Christiane Taubira - photo Philippe Grangeaud (CC BY-NC-ND 2.0)

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La très dogmatique Christiane Taubira

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 25 décembre 2015
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Par Patrick Aulnas.

Christiane Taubira - photo Philippe Grangeaud (CC BY-NC-ND 2.0)

 

Pour la gauche, l’union est indispensable pour affronter l’élection présidentielle de 2017. Sans alliance électorale, des candidatures multiples se déclareront au premier tour et le candidat socialiste n’aura aucune chance d’être présent au second tour. Pourtant, plusieurs déclarations récentes permettent de penser que le fossé se creuse entre une gauche dite sociale-libérale et une gauche traditionnelle, très dogmatique et ne jurant que par l’interventionnisme public. La première est incarnée par François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron, la seconde par d’anciens ministres comme Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Martine Aubry. Christiane Taubira, apparentée PRG, vient de se joindre à eux par une déclaration qui sonne comme la profession de foi d’une gauche très datée début XXe siècle.

Les « mots de la droite », une faute ?

Dans une interview publiée dans l’Obs, la ministre de la Justice oppose pragmatisme de droite et idéalisme de gauche, gestion de droite et vision de gauche.

« La gauche a subi depuis une dizaine d’années des défaites culturelles et sémantiques terribles. La gauche a adopté les mots de la droite – c’est une faute – parce qu’elle a cru qu’elle devait constamment démontrer ses capacités gestionnaires. Elle a renoncé à l’idéal, aux utopies. Elle a voulu montrer qu’elle faisait toujours des choses équilibrées, ce qui est exactement le contraire du mouvement, et qu’elle était pragmatique, un qualificatif qui est vraiment un parent très pauvre de la politique. »

Cette position ne correspond plus du tout au monde actuel, dominé par la science, la technologie et l’économie. La bonne gestion et le pragmatisme sont aujourd’hui le gage de la réussite, les utopies philosophiques étant réservées aux songe-creux. Plus exactement, les utopies contemporaines sont les promesses de la science qui évolue à une vitesse jamais atteinte dans l’histoire. Nous fabriquons nos utopies dans les centres de recherche, mais nous pouvons les mettre en œuvre dans les décennies suivantes, alors que presque toutes les réflexions philosophiques ne débouchent sur rien. Le pragmatisme scientifique et technique construit l’histoire.

Les conceptions de Christiane Taubira représentent ainsi le monde d’hier, celui des mensonges idéologiques, des manipulations politiques, des révolutions qui se terminent en dictatures. Ce sont encore et toujours les maux de la gauche. Pourtant, cette gauche obsolète et sclérosée s’imagine qu’elle possède le monopole de la pensée, comme au temps où Jean-Paul Sartre s’opposait à Raymond Aron. Pourquoi conserve-t-elle donc tant de certitudes ?

Les idéaux politiques, avatars du constructivisme

La notion d’idéal politique constitue l’épicentre de la pensée de gauche. Les poisons et délices de l’idéologisme lui sont consubstantiels. La raison en est toute simple. Pour être de gauche, il faut d’abord se prétendre dans le « mouvement » de l’histoire. Quel mouvement ? Pas principalement celui des sciences et techniques, qui construisent pourtant notre devenir depuis des millénaires. La gauche n’est pas à proprement parler antiscientifique, mais elle pense que la science doit être soumise au politique. L’écologisme de gauche en offre un exemple caricatural. Le mouvement de l’histoire se définit donc philosophiquement. Mieux qu’une théorisation, quelques exemples permettront de situer la problématique.

Au XVIIIe siècle, siècle des Lumières, apparaît une pensée libératrice qui remet en cause le fondement traditionnel du pouvoir politique. Le pouvoir n’est pas attribué par un dieu mais par le peuple, par la volonté générale disait Rousseau dans le Contrat social. La gauche a phagocyté cette idée alors qu’il s’agit du cœur même de la pensée libérale. Mais elle en a fait un monstre avec la terreur de la Convention (1793-1794). Robespierre a encore aujourd’hui un immense prestige à la gauche de la gauche parce que c’est ainsi que l’on doit faire de la politique selon elle : il faut détruire par la violence ce qui s’oppose à la mise en œuvre de l’idéologie. L’idéal ne peut pas être relativisé par une once de pragmatisme. Pourtant, l’esprit des Lumières n’avait rien d’une idéologie ; il était le pragmatisme même, multiforme, concernant aussi bien la littérature, l’art, la science que la philosophie. L’approche réductrice de la gauche n’est qu’un utilitarisme politicien.

Le même phénomène se reproduit avec la pensée marxiste. Marx et Engels proposent une analyse de la société du XIXe siècle, discutable et partielle, mais qui a une incontestable puissance. Lénine réduira le marxisme à un bréviaire pour révolutionnaire afin d’instaurer la dictature du prolétariat. C’est chose faite en 1917 quand les bolcheviks s’emparent du pouvoir en Russie. L’idéal de gauche se réalise à nouveau par l’instauration d’une dictature, celle des apparatchiks et non celle du prolétariat.

L’idéalisme de gauche consiste ainsi à définir l’avenir par une construction philosophique qu’il s’agit de mettre en œuvre. Hélas, les hommes ont le pragmatisme chevillé au corps et le rigorisme idéologique se heurte à cette réalité. L’autoritarisme est nécessaire pour imposer la vérité. Chacun sait à gauche qu’il faut faire le bonheur des gens malgré eux.

L’atavisme aristocratique des politiques

taubira rené le honzecTous les politiciens d’un certain niveau conservent d’ailleurs une morgue qui était l’apanage de l’ancienne aristocratie. Ils se pensent différents du vulgum pecus. L’arrogance des politiciens français prend racine dans l’histoire. La révolution de 1789 a aboli la structure juridique en trois ordres de la société d’Ancien Régime, mais elle n’a pas supprimé le prestige politique et culturel de l’aristocratie. Le poids de l’État a toujours été considérable dans notre pays depuis l’avènement de la monarchie absolue. Les activités nobles (diplomatie, armée, orientation de la création culturelle) relevaient de la sphère publique. La production, activité vile, était l’apanage du tiers-état. Cette hiérarchisation a survécu à la disparition de l’ordre juridique ancien car la puissance de l’État constituait un facteur d’inertie. La réflexion intellectuelle, la création artistique ont ainsi toujours gravité autour de la puissance publique agissant par subventionnement et normalisation (Académies royales sous l’Ancien Régime).

Le dédain de la gauche pour la gestion et le pragmatisme, exprimé avec talent par Christiane Taubira, n’est en réalité que la survivance de l’arrogance aristocratique à l’égard du tiers-état. Les artisans, les commerçants, les ouvriers, tous les travailleurs, vivent dans le pragmatisme et doivent quotidiennement gérer leur activité. Ils ne se lèvent pas le matin en pensant à la prochaine révolution ni même au mouvement de l’histoire. Le passéisme de la gauche française n’est ainsi qu’un réflexe de caste. Une caste qui prétend penser l’histoire qui se construit, faire rêver le peuple avec quelques artifices intellectuels, mais qui méprise le travail et la gestion quotidienne, qui déteste la production devant nécessairement se vendre sur un marché.

L’impossible synthèse ?

Si le pouvoir socialiste de François Hollande tente d’abandonner les lieux communs de la pensée de gauche, c’est justement parce qu’il a compris qu’ils ne sont que des fantômes d’un passé révolu et que l’avenir du monde n’est pas, n’a jamais été, dans la logomachie désuète de quelques révolutionnaires en chambre. Mais le pas à franchir n’est pas mince. C’est d’une autre conception de l’histoire qu’il s’agit, une conception qui relègue le politique au second plan pour laisser la société agir et créer librement. D’une approche étatiste, dans laquelle le sommet – le pouvoir politique – définit les priorités et décide des orientations pour l’avenir, il faut passer à une conception libérale dans laquelle l’État, mal nécessaire, assure l’ordre mais n’entrave pas la liberté individuelle.

Une telle évolution sera toujours considérée comme une trahison par les tenants de l’ancienne gauche qui conservent un atavisme aristocratique fort. La politique est perçue comme l’activité noble par excellence. Elle ne peut être seconde. Elle doit construire le monde de demain. Le constructivisme est inhérent à sa vision de l’histoire. Et, évidemment, n’importe qui ne peut pas construire l’humanité future ! Les femmes et les hommes politiques de gauche ont une si haute opinion d’eux-mêmes qu’ils jugent normal d’asséner des leçons de morale à tous ceux qui ne partagent pas leurs certitudes.

Une telle vision de l’histoire est incompatible avec le libéralisme : le social-libéralisme, s’il existe, ne peut être qu’une forme de libéralisme. C’est la raison pour laquelle François Hollande est perçu comme un renégat par l’aile gauche du parti socialiste et par madame Taubira. Peut-il alors réussir l’impossible synthèse ?

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  • Il faut vraiment regarder de près et dans le détail pour voir une réelle différence (de pensée et d’actions) entre Hollande et Taubira. Je ne suis pas sûr que cela méritait un billet…. 🙂

  • Je oense que Hollande est surtout un calculateur sans convictions. Il cherche à capter le vent dominant….

  • Grosse confusion entre libéralisme et démocratie.

    Si les deux sont nés pendant les lumières les directions sont antagonistes : les démocrates pensent que le pouvoir doit être attribué par le peuple (ce qui lui donne une énorme légitimité et une énorme responsabilité) alors que les libéraux pensent que le pouvoir doit disparaître progressivement, s’effacer quand il est devenu inutile voir néfaste.

    Cette confusion est largement entretenue par les socialistes de tout bord, qui dans la veine de Rousseau, puis de Marx, pensent que seul le Pouvoir peut rendre les gens heureux, que la responsabilité du bonheur réside dans l’Etat, les structures politiques, la société…. Bref qui nient la liberté, la capacité des gens à prendre en main leur vie.

    • Vous confondez les démocrates avec les républicains-socialistes. Les démocrates, et en particulier les libéraux démocrates, n’ont jamais eu en tête la définition que vous prêtez à la démocratie. La définition que vous donnez est celle de la République omnipotente dictée par l’intérêt général. Cordialement.

      • Les démocrates ne définissent pas la démocratie par « pouvoir au peuple » ?

        • D’une part, le pouvoir par le peuple et non pas le pouvoir au peuple. Le démos Grec est beaucoup plus subtile que le Peuple républicain. Celui qui a fait ses humanités sait que démos renvoie à population établie sur un territoire, et que le territoire (polis) renvoie in fine à la représentation de celui-ci. Il n’y a pas de territoire sans représentation, et la démocratie n’est que l’idée d’une représentation de tous. Les athéniens ne parlaient pas de la Cité d’Athènes, mais de la Constitution des Athéniens. À aucun moment le mot démocratie ne renvoie à cette image, toute française en un sens, du peuple un et indivisible. D’autre part, notre « démocratie » est un système parlementaire représentatif, inventé en grande partie par les anglais, et ce système renverrait plus à l’image du pouvoir pour le « peuple » et non pas le pouvoir au peuple. Il est triste de constater que votre conception de la démocratie est grandement imprégnée des conceptions républicaines que vous semblez dénoncer (Rousseau n’était ni démocrate ni libéral).

          • Relisez mes commentaires : la démocratie « représentation de tous » pour reprendre vos termes, ou le pouvoir par le peuple dans le sens de démos si vous voulez est clairement une définition du pouvoir, la définition du modèle et du domaine importe peu.

            La démocratie implique deux choses : l’égalité de condition (la représentation de tous et l’application pour tous) et la définition d’un pouvoir.

            Ces deux points sont antinomiques au libéralisme : la propriete est antinomique de l’égalité de condition et la liberté antinomique du pouvoir.

            • Vous êtes anarcho-capitaliste alors, mais pas libéral. La propriété n’est pas antinomique de l’égalité (où allez-vous chercher dans mon commentaire l’expression « de conditions » ?), car l’égalité EN DROIT devant la loi permet la liberté en n’abolissant les privilèges (cela a été le premier acquis du libéralisme, avec la tolérance religieuse). La liberté n’est pas non plus antinomique du pouvoir. Si je choisis librement un pouvoir, c’est mon droit. Exemple plus salace, si j’entretiens des relations sadomasochistes avec ma partenaire, ça ne contrarie pas ma liberté à partir du moment je me suis suis imposé de mon propre chef la soumission. Vous avez le droit de ne pas apprécier la démocratie, libre à vous, mais essayez de faire moins d’amalgames, car ce que vous dites n’a aucun sens. Je vous donne donc le même conseil : relisez mes commentaires. Bonne journée.

              • Je ne suis pas anarcap.

                L’égalité en droits ne veut absolument pas dire que chacun à les mêmes droits « à » : ça c’est l’interprétation Rousseauiste.

                L’égalité en droits ne vaut que pour les droits naturels, c’est çà dire pour les libertés, pas pour les droits positifs, les droits sociaux, décernés par la société.

                Quand la DDHC dans l’article 1 dit que les hommes naissent et demeurent libre et égaux en droits, c’est une constatation, pas une déclaration : nous naissons tous libres.

                La notion d’association politique n’est définie que dans l’article 2. Donc les droits « égaux » sont uniquement les droits naturels, qui sont indépendants de la société. Cela est super clair une fois lu dans l’ensemble, complétement fallacieux sorti du texte.

                Chaque individu à droit à exercer la propriété et cette propriété doit être défendue, protégée. Ca ne veut aucunement dire que chaque individu doit posséder la même propriété que les autres. L’égalité en droit n’a rien à voir avec l’égalité de condition que peut procurer ces droits : la propriété d’un riche doit être protégée de la même façon que celle d’un pauvre, ce qui est exactement le contraire de l’égalitarisme.

                Le droit de vote est un droit positif (dans l’état de nature, personne ne vote …) qui procède d’une soi-disant égalité de propriété, celle de son choix, de son bulletin de vote : chaque électeur possède 1 droit de vote, une voix. Ce qui est clairement de l’égalitarisme : chacun est alors sensé avoir la même propriété.

                Le Pouvoir n’a absolument rien à voir avec un quelconque assentiment personnel : le Pouvoir décide pour les autres, décide pour tous, ce qui pour un libéral est inacceptable dans l’absolu, et juste tolérable, dans un esprit de cohésion sociale : la volonté du plus grand nombre a certainement un sens et doit être écoutée, comme d’ailleurs la volonté des minorités. Mais cela ne veut aucunement dire que la démocratie soit « obligatoire » ni exempte de défauts, ni un quelconque idéal politique.

  • Non, le social libéralisme n’est pas du libéralisme c’est du socialisme auquel on intègre une dose de libéralisme pour faire marcher le socialisme. Une partie des gens de gauche ont compris l’impossibilité du socialisme sans un minimum de libéralisme. Pour redistribuer la richesse, il faut d’abord la créer. Si vous prenez quelqu’un comme Tony Blair vous voyez très clairement qu’il défends avant tout l’état providence mais il a compris que l’état providence était impossible sans économie de marché

  • Hollande, Valls, Macron,… ont certes des discours social libéral mais leurs actes ne sont pas social libéral. Ils font juste quelques reformettes. Leurs réformes sont en général de la poudre aux yeux. Le tournant social libéral de la gauche française est de la poudre aux yeux. Le jour où le ps deviendra social libéral, les frondeurs du ps et la gauche du ps quitteront le ps pour rejoindre Melenchon et co

    • Leurs réformes sont en général de la poudre aux yeux à cause des compromis et des multiples révisions que les réformes subissent au parlement et en commission parlementaire. La loi Macron, par exemple, était plus libérale dans sa première version, mais d’itération en itération, on obtient un fatras brouillon. Je pense que les libéraux devraient s’intéresser un peu plus aux mutations de la social démocratie, et en particulier de certains sociaux démocrates, incarnés par la « deuxième gauche » de Rocard. Dans ces derniers écrits, Rocard se fait beaucoup plus libéral qu’un libéral inattentif ne peut le penser. On voit chez Rocard que tout son problème c’est qu’il associe libéral = droite, du coup cela lui parait contre-nature de se réclamer du libéralisme, mais ce sont des gesticulations inutiles qui nous font perdre du temps. Macron, et Valls, sont des proches de Rocard ; on peut donc penser qu’un parti socialiste (n’oublions pas que Valls voulait que le mot socialisme disparaisse du vocabulaire de la gauche) incarné par ces deux larrons seraient une bonne chose pour tout libéral qui se respecte. Cordialement.

      • Euh…. La première version était un fatras bolchevique, à peine moins collectiviste que le programme commun de 1981.

        A l’époque où l’article a été rédigé (avril) on pouvait encore avoir un léger doute sur le capitalisme de connivence de Macron, mais depuis le doute n’est plus permis.

        • Vous savez ce qui nuit aux libéraux en général ? Ils ont le mêmes défaut que les socialistes. Quand les socialistes voient des ultralibéraux, néolibéraux et turbo-libéraux partout, les libéraux voient des ultracollectivistes, néobolchéviques et turbo-staliniens partout.

          • Ok, citez moi un article de la loi Macron qui soit défendable.

            Le qualificatif libéral n’est que de la poudre aux yeux pour faire taire Bruxelles.

            Ce qui nuit aux libéraux, c’est de dire que le statut d’auto entrepreneur est collectiviste et que le remplacement des notaires par des fonctionnaires est libéral.

            • Le statut d’auto-entrepreneur est défendu et renforcé par la Loi Macron et se trouve dans les grandes lignes du projet de loi pour favoriser les nouvelles opportunités économiques. La Loi Macron prévoyait d’autoriser les ouvertures tous les dimanches, mais la proposition a été amendée. Ne pas oublier que la « Loi Macron » était à l’origine un projet de loi en préparation sous Montebourg et qu’à l’arrivée d’Emmanuel Macron la loi a subi un énorme « lifting », ce qui a valu au nouveau ministre d’être qualifié par plusieurs membres du parti socialiste de socio-traitre et de cinquième colonne du Capital. Dire que la loi Macron était plus libérale ce n’est pas faire de Macron l’incarnation du libéral « pur et parfait » que vous êtes. Si la température est à -5 degré Celsius, que je vous dis que la température remonte, allez-vous me traiter d’obscurantiste du GIEC ? Si je devais choisir entre Sarkozy ou Macron au second tour des présidentiels, en admettant que Macron soit candidat, je voterais Macron sans hésitation avec la satisfaction d’avoir fait le moins pire des choix pour la France. Choisir c’est renoncer, en économie comme en politique. Le libéralisme n’attend pas le Messie.

              • Le statut d’auto entrepreneur a été réglementé dans un but fiscal et le travail le dimanche est sans doute l’arnaque socialiste la plus vicieuse : la loi ne permet pas d’ouvrir le dimanche, elle oblige les employeurs à payer les salariés plus et à payer plus de charges, si ils veulent ouvrir le dimanche.

                Du genre on vous met en prison et après on vous fait payer pour avoir le droit de prendre l’air.

                Le travail est un droit fondamental, pas des cacahouètes que l’on donne à des singes en rackettant au passage on marche sur la tête !

                La loi sur le travail le dimanche augmente le coût du travail et augmente les charges, ce n’est qu’un artifice pour rançonner encore plus les salariés.

  • Personnellement j’aime beaucoup ce texte. Le plus étonnant c’est que cette arrogance d’un gouvernement socialiste est parfaitement en phase avec l’arrogance d’individu fières de ce revendiquer de gauche pour les mêmes raisons.
    Ils affichent leur déni de réalité comme un humanisme supérieur. Leurs dédains est leur seul argument pour justifier leur politique.
    Au nom d’une utopie qui n’existe pas, par définition, ils multiplient les lois pour justifier un constructivisme sans fin.
    Que la droite soit dupe de ce mécanisme, me laisse toujours perplexe.

  • Ils sont tous dogmatiques pour l’instant. Qui va gentiment rentrer au bercail hollandais en 2017 ? Tous : les ecolos les frondeurs, les Melenchon, Laurent… Contre la promesse d’un maroquin, ils vont soutenir la candidature Hollande au premier tour

  • Y en a raz le bol comme le dit Martine de cette gôoche aristocratique et donneuse de leçon en dépit des ses échecs répétés.

  • Excellente analyse !Merci.

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