Île-de-France : ubérisons les transports collectifs !

Ubérisons les transports publics en anticipation des révolutions à venir !

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Île-de-France : ubérisons les transports collectifs !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 22 octobre 2015
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Par Vincent Bénard et Aurélien Véron.

Metro credits Steve Calcott

L’automobile vit plusieurs changements majeurs.

Peugeot annonce avoir réussi un trajet Paris-Bordeaux en mode sans chauffeur. Toyota testera 50 taxis autonomes au Japon dès 2016. L’expérimentation de la Google Car révèle une conduite déjà plus sûre que celle d’un humain. La numérisation permettra aux villes devenues intelligentes (smart cities) de mieux gérer le trafic et le stationnement pour limiter la congestion et fluidifier les déplacements de tous, tout en améliorant la qualité de l’air.

Au confort de ce transport individuel s’ajoutera un avantage économique. Le coût moyen kilométrique atteint 40 centimes (barème fiscal) pour le propriétaire d’une voiture garée 95 % du temps et surdimensionnée pour les trajets quotidiens. Ce coût sera divisé par deux, voire plus, avec la montée en puissance de taxis sans chauffeurs bien mieux utilisés, de la colocation entre particuliers et de formes nouvelles d’auto-partage qui mettront à disposition de tous une flotte de véhicules à la demande, capables d’opérer de porte à porte, et non polluants car rechargeables à une borne électrique aux heures de nuit. Des compagnies capables d’organiser des ramassages intelligents de personnes vivant et travaillant dans les mêmes zones pourront même abaisser le coût au kilomètre en dessous du coût actuellement payé par l’usager (moins de 10 centimes), sans avoir besoin de subvention !

L’arbitrage individuel sera rude pour les transports en commun classiques dont le coût moyen kilométrique du passager est de 28 centimes à Paris (source EMTA 2012), même si les passagers n’en payent que 40 % directement de leur poche. Quel est l’intérêt de payer plus cher des transports collectifs bondés, peu fiables, peu sûrs et souvent sans desserte pratique à l’écart des centres-villes ?

L’avancement des expériences en cours laisse penser que ces nouveaux services se mettront en place progressivement entre 2020 et 2030.

Mais déjà, sans même attendre la révolution de l’automatisation, des entreprises utilisant des bus de taille plus modeste mais organisant des ramassages dynamiques, pourraient abaisser le coût des transports partagés bien en dessous de celui des transports publics, si la loi le leur permettait… Seul un vrai marché concurrentiel est capable d’améliorer la qualité et d’adapter l’offre aux besoins. La vieille corporation des taxis a perdu son monopole avec l’arrivée d’Uber et des compagnies de VTC. Ubérisons les transports publics en anticipation des révolutions à venir !

Les décisions d’investissement dans le rail doivent tenir compte de cette disruption désormais inévitable. Un projet tel que le Métro Grand Paris, estimé à 30 milliards (avec quel argent ?) hors imprévus, desservant surtout des zones à faible densité, n’a plus aucune justification économique. La modernisation et le prolongement ciblé de lignes existantes peuvent déjà améliorer considérablement le quotidien des millions de passagers du métro et du RER en Île-de-France dans un délai plus raisonnable, et pour un coût acceptable. Une économie potentielle d’au moins 15 milliards ! Nous proposons de concéder l’exploitation de ces axes majeurs à des exploitants plus performants en libérant le jeu des appels d’offre interdit aux lignes existantes jusqu’en 2039 ! Faisons sauter ce verrou qui pénalise le quotidien des Franciliens passant en moyenne 1 h 30 en déplacements quotidiens.

L’avenir des transports urbains passe par de tels services capables d’amener flexibilité et adaptabilité aux offres disponibles. En ouvrant à la concurrence les lignes de transport de plus de 100 kilomètres, la loi Macron a permis un foisonnement d’offres nouvelles, et de nouvelles embauches utiles, en quelques semaines.

Il est permis de penser qu’une liberté totale d’entreprendre sur les distances inférieures recèle un potentiel colossal d’opportunités dont l’effet principal sera l’amélioration de l’offre de transports accessibles à tous et une forte création d’emplois de proximité.


Sur le web. Une tribune cosignée avec Aurélien Véron, président du Parti Libéral Démocrate, et candidat aux élections régionales d’Île de France, tête de la liste « Aux actes citoyens », et initialement publiée par le Huffington Post.

À lire aussi : 35 milliards pour les transports IdF, appel au moratoire

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  • c’est fatiguant a force de lire autant de divagations sur le système UBER !
    le systéme UBER n’est qu’une mise en esclavage totale des hommes en collectivisant de force leurs biens . bientôt vous ne pourrez plus acheter une voiture sans vous louer pour payer les traites , un appart sans le sous louer lorsque vous n’y êtes pas .. UBER introduit une économie de pays sous développé où plus personne n’a suffisamment de travail rémunérateur pour vivre et doivent vendre leur liberté ….quel recul de notre civilisation mais il fallait s’y attendre , la TV nous a fait mouton, internet nous fera esclave.

    • détendez vous, ça va bien se passer.

      • Whaou ! ça c’est de l’argument. Et à part se détendre ? des faits à avancer?
        En tout cas l’avis de « reactitude » est plutôt intéressant et fait réfléchir sur la question.

        • Euh… Non, il n’y a rien d’intéressant ou qui fasse réfléchir dans son discours.

          Il ne s’agit pas d’un « avis » mais d’une suite d’affirmations qui se veulent péremptoires mais se révèlent en réalité complètement fausses et à coté de la plaque:
          – Depuis quand UBER force les gens à quoi que ce soit?
          – Depuis quand est-il obligatoire de louer sa maison ou sa voiture?
          – Depuis quand la situation économique d’un pays dépend-elle d’un seul acteur privé?
          – Quel est le rapport avec l’article?
          – etc….

          Bref, il s’agit d’un tissu de fadaises, de mensonges et d’amalgames… le tout enrobé d’une jolie couche de peur sur fond de déclin de la civilisation. Une recette bien connue mais apparemment toujours efficace, n’est-ce pas?

          Tiens, il serait pas dans la politique le reactitude? Allez, pas la peine de le cacher! 🙂

          • « – Depuis quand UBER force les gens à quoi que ce soit? »:

            Vous ne pouvez nier qu’un modèle impact une société, si les gens font chauffeur uber beaucoup avancent l’argent et non pas un quelconque plaisir.
            On ne force pas dans le sens physique du terme, c’est plus sournois.

            « – Depuis quand est-il obligatoire de louer sa maison ou sa voiture? »:

            Vous n’avez pas comprit le sens de son post, Uber est un système qui s’enrichit en ne déboursant (presque) aucun euros, et ne prend pas en charge les risques et accidents laissant à la collectivité le soin de payer.
            Un tel système qui se tend à se généraliser, impliquera forcément d’avoir l’obligation d’accepter les inégalités de richesse, sociale tout en devant capitaliser ses maigres biens, pour ceux qui en ont les autres finiront clochards.
            On est dans la collectivisation des pertes et l’individualisation des bénéfices. Un tel système ne peut fonctionner sans justement un système dont il se vante par ailleurs de dépoussiérer voir de détruire.
            Les gens sont sous payé et donc pour vivre ils doivent louer, sous louer leurs biens(voitures, apparts, tondeuse etcetc)

            Je trouve que vous faites preuve d’assez mauvaise foi quand à la réponse au post de reactitude

            • C’est marrant votre façon de retourner les choses pour que ça colle à l’image que vous avez de la réalité.

              La réalité c’est quoi? Des pauvres, il y ‘en a déjà (si, si!).
              Uber propose à ces personnes dans le besoin (ou a d’autres d’ailleurs, pas besoin de se focaliser sur les pôoovres) de louer, s’ils le souhaitent (et j’insiste sur ce point: leur choix est individuel) leurs biens et/ou leur force de travail pendant qu’ils ne les utilisent pas.

              Ou est le mal? chez celui qui propose des solutions à ces personnes ou chez celui qui veut les empêcher de prospérer?

              Qui fait preuve de mauvaise foi dans cette histoire?

              • Uber ne propose pas à des pauvres(ce ne sont pas des sdf qui font Uber), mais à des salariés, étudiants dont leur manque de moyens vient de ce même système qui vise à exploiter la précarité d’autrui.
                Ce ne sont pas des CSP+ qui font Uber, pourtant ça a l’air tellement enrichissant.

                Le souhait c une chose primordial, encore faut il que les conditions soient réuni pour que ce soit réellement un libre choix et non pas dû à une contrainte financière.
                Les boys qui font Uber, vous avez raison c’est pour leur plaisir d’ailleurs ça ne devrait pas être rémunéré mais considéré comme un loisir.

                La solution à la précarisation n’est pas aller encore plus dans la précarisation. Prospérer avec Uber vous y allez un peu fort….
                On se demande bien pourquoi toute les personnes qui prospèrent ne font pas Uber, mais sont ceux qui mettent les autres en statut Uber.
                Lutter contre les inégalités de richesse pour que chacun puisse avoir la possibilité de réussir, meilleur moyen de lutter contre la médiocrité patronale dont le mérite se résume bien souvent à être bien né et avoir le carnet d’adresse qui va avec, et réel liberté et solutions

                • « Le souhait c une chose primordial, encore faut il que les conditions soient réuni pour que ce soit réellement un libre choix et non pas dû à une contrainte financière. »

                  bla bla bla… vous confondez la liberté formelle avec la liberté réelle, un grand classique: http://www.wikiberal.org/wiki/Libert%C3%A9#Libert.C3.A9_formelle_et_libert.C3.A9_r.C3.A9elle

                  Je ne suis pas libre de m’affranchir de la gravité terrestre… mais que fait le gouvernement? l’ONU? Vite! Qu’on me ponde une loi!

                  « Lutter contre les inégalités de richesse pour que chacun puisse avoir la possibilité de réussir, meilleur moyen de lutter contre la médiocrité patronale dont le mérite se résume bien souvent à être bien né et avoir le carnet d’adresse qui va avec, et réel liberté et solutions »

                  Magnifique discours d’homme politique (français?)qui nous bassine sur la fameuse (ou fumeuse?) lutte contre l’inégalité des richesse… des propos imbibés de moraline, s’appuyant sur la jalousie et les préjugés des gens (la médiocrité n’est pas l’apanage des patrons) et dont l’application s’est systématiquement soldée par un appauvrissement généralisé de la population quand ça ne s’est pas terminé en bain de sang.

                  Vous préférez vivre à Cuba où les inégalités de revenus sont très faibles ou aux USA?

                  À ce propos, voilà encore un peu de lecture: http://www.contrepoints.org/2012/12/04/106736-pauvrete-et-comparaisons-grossieres-le-cas-franceetats-unis

                  • Vous n’êtes pas libre de vous affranchir de la gravité terrestre, bien que dans un autre article on promeut de s’affranchir de son sexe biologique comme quoi tout est possible faut pas désespérer, mais on est libre de s’affranchir de l’exploitation de l’homme par l’homme qui elle n’a rien de naturel.
                    La liberté ne peut exister sans loi, et trop de loi empêche la liberté.
                    Etre librement exploité c’est un joli programme, mais est ce un programme qui peut faire une société émancipatrice et vivable?!

                    il me semblait que les inégalités de richesse étaient justement la cause de la paupérisation massive de la pop mondiale, vous m’aurez appris qu’en réalité c’est la lutte contre ces inégalités qui est la causalité d’un fait dont elle n’est pas responsable. Brillant!
                    Si par votre sous entendu vous me parlez des régimes pseudo marxiste, ou contenant le mot « démocratique » dedans ce sont des régimes justement inégalitaire.

                    « Vous préférez vivre à Cuba où les inégalités de revenus sont très faibles ou aux USA? »:

                    Question démagogique, comparer une ancienne dictature à une pseudo démocratie me semble tout autant cohérent que de demander si je préfères être une loutre ou un chimpanzé.
                    Entre la Norvège et les USA ça aurait eu plus de sens, la Norvège étant le pays l’un des pays le moins inégalitaire au monde tout en ayant l’un des taux d’IDH les plus élevés au monde.

                    Maintenant pour tenter de répondre malgré tout, tout dépend de mes revenus. Etre pauvre aux USA ou à Cuba me semble relever des mêmes problématique pour se soigner, avoir un toit, manger quoique à Cuba tu dois éviter de perdre ta maison parce que tu t’es cassé la jambe, et il semblerait que le système de soin, d’éducation à Cuba arrive à garder la tête hors de l’eau et à s’en sortir plutôt bien comparativement à sa situation économique.

                    Merci pour les différentes lecture

          • mes propos concernent le futur , pas le présent , tout beau tout mignon , c’est trognon un petit boulot pour boucler sa fin de mois difficile et que , même , en faisant un effort , cela peut devenir un emploi principal.
            le rapport avec l’article ?
            le transport en commun est l’opposé de l’uberisation..uber est le dernier moyen de défense contre le ‘tout collectif’ des villes ‘sans voitures individuelles’ , des bus ,des taxis , des bluecars , des velibs ..mais en fait UBER n’est pas mieux qu’une compagnie de taxi ‘monopole’ d’état et ces chauffeurs ‘ immigrés à bas cout’ .
            avec les auto-entrepreneurs et les CDP ( contrat a durée précaire) la boucle se referme sur des individus esclaves du ‘new world’ .
            une entreprise investit sur du long terme , un salarié en CDI aussi en prenant un emploi , une voiture , une maison ..c’est fini , la voiture il la loue et la sous loue, la maison il la loue et la sous loue , son emploi il le loue ( on paie pour travailler !) car il est incapable de connaitre ou anticiper son futur immédiat ….retour au XIXéme siécle juste avant l’industrialisation .
            la misère, car à un salarié précaire correspond des entreprises précaires ..tiens, nous voilà retourné au présent , notre présent , des entreprises au bord du gouffre , des ‘salariés’ au rsa ,des salariés pauvres tellement pauvres qu’on les indemnise pour aller bosser en vélo et qu’on leur paie la bouffe 🙂

          • « Depuis quand UBER force les gens à quoi que ce soit? »
            On en a fait un modèle d’économie, on a même créé un mot pour ce modèle (l’uberisation). Tout modèle peut-être analysé et c’est ce que fait fort bien reactitude.
            Uber est bien loin du principe même du rêve américain et du self made man. Il va créé par son modèle des travailleurs précaires qui seront obligés d’aligner plusieurs boulots parce qu’un seul ne suffira plus.

            Pour le cas d’Uber, ça ne se passe pas très bien en France, ils imposent trop de contraintes aux chauffeurs qui ne sont ni libres du prix, ni libres de leurs horaires de travail. Il y a un réel lien de subordination entre Uber et ses chauffeurs et ça n’a rien de libéral tout ça. Quand Uber prend une dîme conséquente sur le prix d’une course sans prendre à sa charge le risque, la moindre des choses est de laisser les chauffeurs libres de leur activité. Des chauffeurs VTC d’Uber ont voulu créer leur propre appli, elle est en cours de lancement à Paris, j’espère pour eux qu’elle fonctionnera et permettra à ces chauffeurs d’être plus libre.

    • « mise en esclavage totale des hommes en collectivisant de force leurs biens »
      Voilà une pure invention : parlez à un chauffeur, il vous expliquera la plupart du temps qu’il est un entrepreneur heureux. Parlez à un client, il vous dira qu’il est un client satisfait. Aucun bien n’est collectivisé dans cette histoire. Personne n’est esclave car chacun à fait son choix en connaissance de cause.
      Au-delà de vos fantasmes, le sujet de l’article est de permettre aux clients des services de transport de reprendre le contrôle pour un meilleur service. Le métro grand Paris est une aberration économique et industrielle. Il existe des moyens d’y mettre fin tout en améliorant les transports.

      • « parlez à un chauffeur, il vous expliquera la plupart du temps qu’il est un entrepreneur heureux. »:

        Les mêmes qui ont fait le siège du siège d’Uber France à cause de la baisse des tarifs, et donc de leur « salaire »?!

        « Parlez à un client, il vous dira qu’il est un client satisfait. Aucun bien n’est collectivisé dans cette histoire. »:

        Forcément le client ne voie que son intérêt dans un système où on forme surtout de bon petit consomateur, on est tous content du système amazon mais qui aimerait y travailler ou voir le modèle d’organisation de cette entreprise(je parle des entrepôts) appliquer à sa boite?!

        « Personne n’est esclave car chacun à fait son choix en connaissance de cause. »:

        Argument qui évite toute responsabilité…. En connaissance de cause de quoi?! Dans un monde de plus en plus individualiste on peut se demander si les gens sont vraiment au courant.
        Et quand bien même les gens sont au courant, est il pour autant acceptable de tolérer ou de ne pas tenter de réfléchir sur les conséquences néfastes potentielles d’un tel système.
        Tout le monde est pour l’ouverture des magasins du dimanche, mais si ceux qui sont pour devaient travailler le dimanche pas sûr qu’ils aient la banane.
        de plus on esquive les raisons sociétales de l’ouverture du dimanche(bas salaire donc un jour double c bien, emploi du temps de plus en plus chargé etcetc) et l’éventuel débat là dessus.

      • j’ai une voiture , pourquoi veux tu que je sois heureux d’être obligé de l’utiliser pour gagner ma croute en devenant chauffeur a mes heures perdues …. autant devenir taxi ou chauffeur de maitre a plein temps !
        sinon, j’ai été parisien, le metro (ou le bus) suffit en intra muros et le taxi . je me demande qui fait l’uber à Paris (des banlieusards ?) , car si tu es parisien , que tu as une voiture , tu as les moyens de ne pas être uber.

    • mise en esclavage totale des hommes en collectivisant de force leurs biens

      Vous n’y êtes pas : c’est déjà fait par l’étatisme régnant dans ce pays. Pourquoi croyez vous que certains prennent des stimulants ❓

    • On se loue déja pour payer les traites… On va au travail! On se rend chez son employeur pour effectuer des tâches souvent peu satisfasaintes, moralement, intellectuellement et culturelement afin de faire rentrer de l’argent pour payer une voiture qui ne vaudra plus rien dans 4 ans, une maison que les enfants finiront de payer. On est des putes payés au lance-pierre. La seule vraie solution UBERISER LE CODE DU TRAVAIL. Tout le monde devient auto-entrepreneur tout simplement.

  • Les transports en commun gérés par la RATP/SNCF en IdF sont une vraie arnaque: qualité du service déplorable, qualité des agents déplorable, propreté calamiteuse etc…

    La libéralisation de ce marché est attendue le plus vite possible afin de faire jouer une concurrence inexistante.

    On paye le prix du ticket/abonnement sans aucune garantie et engagement du transporteur, sans possibilité de remboursement.

    On paye une seconde fois au travers des cotisations patronales ( https://www.urssaf.fr/portail/home/employeur/calculer-les-cotisations/les-taux-de-cotisations/le-versement-transport-et-le-ver/le-taux.html).

    Il conviendrait d’alléger ces charges qui pèsent sur l’emploi et pénalisent ceux qui ne se transportent pas en commun.
    A côté, les conditions d’utilisations devraient être revues en fonctions de la fiabilité du service et faire l’objet d’un réel contrat qui engagerai des remboursement pour l’utilisateur lésé.

    Exemple: la semaine dernière ( sur 6 jours ), pas un de mes aller/retour s’est effectué sans encombre. Il n’est pas normal de devoir payer deux fois ( ticket+impôts ) une telle prestation, même si certains soucis ne sont pas le fait du transporteur ( impossible de savoir réellement ce qu’il en est ).

    De plus, la communication du « service public » est dégradante. Elle relève de la stratégie classique qui consiste à faire porter le chapeau aux fraudeur pour masquer sa propre incompétence ( il y a deux ans, un train supprimer pour cause de « feuilles sur la voie 🙂 ). Et donc de monter les utilisateurs les uns contre les autres.

    De plus, la SNCF/RATP offre des emplois assimilables a des fonctionnaires public a ses agents. Faisant d’eux des employés parfaitements déconnectés des réalités des clients: vigiles agressifs, travailleurs inefficaces, service client calamiteux, etc…

    Je m’interroge sur un autre point:
    – possession d’armes à feu par des vigiles. Soit, dans ce cas j’estime avoir le droit de me déplacer armé pour assurer ma sécurité et celle de mes concitoyens.

  • « des villes devenues intelligentes » … Si c’était vrai, elles commenceraient par virer leurs édiles.
    « une économie potentielle de 15 Mds » … 15 Mds que Bercy pourrait récupérer, sans doute, mais au détriment des territoriaux qui perdraient la justification imparable de devoir dépenser (et collecter) 30 Mds. à entretenir leurs réseaux de connivence et leurs employés/électeurs.

    La technique d’aujourd’hui serait suffisante pour faire des milliards d’économies, mais ça n’est pas l’intérêt et la volonté de nos dirigeants. La technique de demain doublera peut-être le montant des économies potentielles, mais pour passer du virtuel au réel, la technique de 1793 avait déjà tout ce qu’il faut.

    Enfin, le principal problème des transports en commun est d’abord celui de règles d’urbanisation et de logement qui conduisent chacun à habiter loin de son travail parce qu’il ne trouve rien de satisfaisant plus près. Pas besoin de progrès technologique pour abroger ces règles !

  • Le principal problème de ces transports collectifs est leur saleté.

    Si les VTC ne sont pas sales, cela est dû au fait que le chauffeur contrôle les actions de son client. Avez-vous vu l’état de propreté des voitures en libre service du type autolib, etc après seulement quelques semaines/mois de services ?

    Beaucoup de français sont sales et irrespectueux de la propriété collective ou de celle d’autrui. Ces taxis sans chauffeurs deviendront rapidement des poubelles autonomes.

    Bref, je ne suis pas prêt d’abandonner, en France, mon vélo et ma voiture.

    • Remarque pertinente. Il est clair que des véhicules en libre accès sans surveillance humaine seront la cible d’incivilités dont le salissement n’est que la moindre. Les véhicule autonomes évolueront pour en tenir compte : accès limité à des clients préalablement identifiés, vidéo-surveillance, agencement sur un mode « spartiate » (priorité à la facilité de nettoyage et à la solidité, plutôt qu’au confort…

      • je pense que les véhicules en libre accès, nous n’en verrez pas beaucoup des sales, ils seront volés avant. pour 20 ou 30 euros on peut louer une voiture, pourquoi se priver ?
        il y a plus de vélib en roumanie qu’à paris.

    • Remarque pertinente. Il est clair que des véhicules en libre accès sans surveillance humaine seront la cible d’incivilités dont le salissement n’est que la moindre. Les véhicule autonomes évolueront pour en tenir compte : accès limité à des clients préalablement identifiés, vidéo-surveillance, agencement sur un mode « spartiate » (priorité à la facilité de nettoyage et à la solidité, plutôt qu’au confort)…

    • Remarque pertinente. Il est clair que des véhicules en libre accès sans surveillance humaine seront la cible d’incivilités dont le salissement n’est que la moindre.
      Les véhicule autonomes évolueront pour en tenir compte : accès limité à des clients préalablement identifiés, vidéo-surveillance, agencement sur un mode « spartiate » (priorité à la facilité de nettoyage et à la solidité, plutôt qu’au confort)…

  • Les transports en commun classiques dont le coût moyen kilométrique du passager est de 28 centimes à Paris (source EMTA 2012), quand on ne compte pas les investissements pour les transports en commun, les subventions aux retraites des employés des transports en commun,…. Avec cela, le coût moyen kilométrique du passager approche 40 centimes hors taxes en Ile de France. Contre environ 20 centimes de coût moyen kilométrique hors taxes de la personne transportée par les voitures particulières, rappelons qu’il y a en moyenne 1.3 personnes dans une voiture circulant en agglomération.

  • Un problème majeur des transports en commun classiques est qu’à côté de transports bondés, il y en a énormément qui sont presque vides: hors des heures de pointes et des zones urbaines les plus fréquentées, un bus, une rame qui circule alors a un coût moyen kilométrique du passager de plusieurs euros, plus qu’une Rolls avec chauffeur.

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