Drogues psychédéliques : quel potentiel médical ?

Les drogues psychédéliques peuvent-elles aider au traitement de l’addiction, de la dépression ou de l’anxiété ?

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Drogues psychédéliques : quel potentiel médical ?

Publié le 21 octobre 2015
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Par Édouard H.

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« Les drogues illicites, c’est mal ». C’est en somme le seul message qu’on peut généralement entendre à propos des substances psychoactives rendues illégales par l’État. Or, comme souvent avec de tels messages simplificateurs, la réalité est bien plus complexe. En effet, malgré les risques inhérents qu’il ne s’agit aucunement de nier, ces substances peuvent non seulement avoir des usages récréatifs mais aussi thérapeutiques. C’est ce dernier potentiel médical méconnu que nous étudierons dans cet article.

En effet, outre le cannabis dont les vertus médicales en matière de gestion de la douleur, de l’anxiété ou de regain d’appétit commencent à être largement reconnues dans de nombreux pays, mais certainement pas en France, ce sont les drogues dites psychédéliques qui connaissent aujourd’hui un regain d’intérêt au sein de la communauté scientifique pour le traitement de maux comme l’addiction, la dépression, l’anxiété ou le trouble de stress post-traumatique.

On peut catégoriser les drogues psychédéliques en 2 classes : les psychédéliques classiques et les empathogènes :

  • Les drogues psychédéliques classiques : agissent principalement sur le cerveau comme antagonistes du récepteur 5-HT2A ; on y retrouve le diéthylamide de l’acide lysergique (LSD), la psilocybine, la dimethyltryptamine (DMT) et la mescaline.
  • Les drogues empathogènes : incluent la méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA) dont je vous parlais en détails dans un précédent article.

Mais pourquoi parler de « regain » d’intérêt pour le potentiel thérapeutique de ces drogues ? Le terme est ici approprié car la recherche scientifique a connu un bourgeonnement avant d’être stoppée nette par la forte répression liée à la mise en place de la prohibition de ces drogues.

Concernant le LSD et la psilocybine tout d’abord, ces drogues furent considérablement étudiées et utilisées par la profession médicale dans les années 1950 et 1960, bien avant qu’elles ne deviennent des drogues récréatives populaires. Cet usage récréatif de masse lia ces drogues à la contre-culture hippie et l’interdiction par l’État américain vint peu après, malgré une toxicité extrêmement mince et une absence de potentiel addictif. Cette interdiction, sans aucune reconnaissance du potentiel thérapeutique, mit une fin presque totale à la recherche, jusqu’à sa reprise récente.

Concernant la MDMA, cette recherche et utilisation par la profession médicale eut lieu dans les années 1970 jusqu’à la moitié des années 1980, principalement en Californie. Là encore, le même schéma se reproduit : l’usage thérapeutique a précédé l’utilisation récréative de masse, suite à laquelle vint l’interdiction. La prohibition totale de cette substance en 1985 mit là aussi une fin immédiate et presque totale aux efforts de recherche, au désespoir des nombreux thérapeutes californiens qui l’utilisaient avec succès.

Toutefois grâce au travail de certains chercheurs et d’associations telles que MAPS aux États-Unis et la Beckley Foundation au Royaume-Uni, cet arrêt ne fut pas définitif et ces substances connaissent aujourd’hui une véritable renaissance auprès de la communauté scientifique qui voit en elles un potentiel de traitement alternatif efficace et peu coûteux pour différents maux comme l’anxiété liée à la fin de vie, l’addiction ou le trouble de stress post-traumatique.

Tandis que la recherche des années 1950, 1960 et 1970 était souvent entachée d’une maigre rigueur, la recherche actuelle s’attelle au contraire à respecter les standards scientifiques, éthiques et de sécurité les plus rigoureux1.

Traitement de l’anxiété

En 2014, un petit essai randomisé contrôlé en Suisse a permis d’entrevoir un fort potentiel thérapeutique pour le LSD en vue de traiter l’anxiété chez des patients en fin de vie2. Le suivi mené auprès de 9 participants 1 an après le traitement a montré des bénéfices thérapeutiques constants, sans aucun effet secondaire sévère lié à la drogue. Aucun effet secondaire ne fut noté plus d’un jour après une session de thérapie à l’aide de LSD.

La psilocybine a elle aussi montré un potentiel prometteur en matière de traitement de l’anxiété avec une étude de 2008 sur 12 patients atteints de cancer en phase terminale3. Les résultats de cette étude contrôlée par placebo ont montré des bénéfices en termes d’anxiété réduite et d’amélioration de l’humeur, sans effets secondaires cliniquement significatifs.

Traitement de l’addiction

Dans les années 1950 et 1960 les chercheurs ont étudié l’usage de thérapies à l’aide de drogues psychédéliques pour le traitement d’addictions telle que la dépendance à l’alcool4.

Dans une étude publiée en janvier 2015 menée dans le Nouveau-Mexique, 10 participants diagnostiqués d’une dépendance active à l’alcool furent recrutés5. Parmi ceux qui sont allés au bout de l’étude, leur consommation d’alcool fut réduite de plus de moitié par rapport à ce qui avait été rapporté avant l’étude.

Une autre étude récente du potentiel de la psilocybine s’est penchée sur l’addiction au tabac6. 6 mois après le traitement, 12 des 15 participants étaient abstinents. L’arrêt de la consommation de tabac était significativement corrélé avec une mesure du caractère mystique et spirituel de l’expérience pendant les sessions.

L’ayahuasca est une préparation à base de lianes consommée traditionnellement par des tribus indiennes d’Amazonie et qui contient de la DMT. Dans une étude observationnelle de la communauté amérindienne des Salishes de la côte en Colombie Britannique, des personnes atteintes d’addictions à l’alcool ou la cocaïne ont connu des réductions significatives de leur consommation de ces substances 6 mois après la session, sans effets secondaires durables7.

Traitement du trouble de stress post-traumatique

La MDMA a récemment montré des résultats extrêmement prometteurs dans le traitement du trouble de stress post-traumatique. Comme l’explique le Dr Ben Sessa dans son livre The Psychedelic renaissance, la MDMA est une substance parfaitement adaptée pour des sessions de psychothérapie grâce à ses qualités :

  • Durée suffisamment courte pour une session unique de thérapie
  • Pas de problème de dépendance significatif
  • Non toxique à dose thérapeutique
  • Réduit la dépression accompagnant le trouble de stress post-traumatique
  • Accroît le sentiment de proximité entre patient et thérapeute
  • Augmente l’excitation, ce qui augmente la motivation pour la thérapie
  • Accroît la relaxation et réduit l’hyper-vigilance accompagnant le trouble
  • Stimule de nouvelles manières de penser pour explorer des problèmes ancrés

En 2011, un essai randomisé contrôlé fut mené pour évaluer l’efficacité de psychothérapies avec MDMA pour traiter des personnes souffrant de troubles de stress post-traumatiques dont les traitements classiques n’avaient pas fonctionné8. Furent recrutés 20 participants avec une durée moyenne de maladie de 19 ans. Les résultats furent très prometteurs, avec une réduction significative et durable des syndromes tels que mesurés par le Clinician-Administered PTSD Scale. 83% des personnes dans le groupe ayant reçu le traitement expérimental, contre 25% dans le groupe avec placebo, montrèrent une réduction de la sévérité des symptômes de plus de 30%. Un suivi de long terme des patients permit de constater des réductions significatives et prolongées des symptômes chez 74% des participants 3 ans et demi plus tard.

Un autre petit essai randomisé contrôlé fut mené en 2013 en Suisse, et bien que les réductions dans les scores tels que mesurés par le Clinician-Administered PTSD Scale ne furent pas significatifs, l’auto-évaluation des symptômes tels que mesurés par le Posttraumatic Diagnostic Scale montra une baisse significative9.

Bénéfices et risques de traitement à l’aide de drogues psychédéliques

  • Les bénéfices de traitement liés aux drogues psychédéliques sont potentiellement très importants. En effet, contrairement aux traitements classiques à l’aide d’antidépresseurs, ces thérapies expérimentales n’ont pas besoin d’être répétées régulièrement. En une à trois sessions, les patients montrent des réductions conséquentes et durables de leurs symptômes. Il y a donc un gain de temps mais aussi d’argent conséquent à la clé puisque non seulement la prise de ces substances n’est nécessaire qu’un nombre très limité de fois, mais celles-ci peuvent être produites pour un coût très bas.Comme l’explique le Dr. Matthew Johnson, pharmacologue comportemental à la Johns Hopkins University, il s’agit ici d’un changement de paradigme pour la psychiatrie :« Une grande partie des données suggère que c’est la nature de l’expérience subjective que l’on a sous l’influence de ces substances qui détermine les bénéfices de long terme, et non simplement la prise de la substance. Les drogues psychédéliques ouvrent une porte dans l’esprit, et ensuite ce qu’il y a derrière cette porte est vraiment du ressort des participants et de l’intention qu’ils apportent à la session. Le fait que les effets durent au-delà du temps de la prise du traitement, c’est vraiment un nouveau paradigme pour la psychiatrie. »
    Ces bénéfices sont d’autant plus importants que les maux traités sont de plus en plus communs, avec notamment une explosion des cas de troubles de stress post-traumatique aux États-Unis liée aux guerres.
  • Les risques liés à la prise de ces drogues sont réduits. Un des risques potentiels est celui de psychose chez des patients souffrant de troubles psychotiques ou d’une prédisposition à ces troubles, et c’est la raison pour laquelle ces personnes sont exclues de la recherche sur les drogues psychédéliques.Le « Hallucinogen persisting perception Disorder » ou Syndrome Post Hallucinatoire Persistant est un autre risque potentiel caractérisé par la présence continuelle de perturbations visuelles similaires à celles produites par l’ingestion de substances psychédéliques. Cependant comme la psychose, la survenue de ce risque est extrêmement rare, et est généralement associée à la prise d’une substance procurée sur le marché noir, dans un contexte non médical et donc non contrôlé et supervisé10.Les effets secondaires les plus communs d’une prise de drogue psychédélique sous surveillance clinique sont limités au temps d’action de la drogue : anxiété, augmentation du rythme cardiaque ou de la pression sanguine. En plus de ces effets secondaires, les effets cardiovasculaires sont généralement plus importants avec la MDMA, alors que les réactions psychologiques sont plus communes avec les drogues psychédéliques classiques. Dans un contexte clinique, ces effets secondaires sont surveillés et gérés11.

    La prise de ces drogues dans un contexte clinique a peu à voir avec les utilisations récréatives illicites classiques, avec lesquelles on associe généralement certains maux. En effet, ici non seulement le produit est de qualité pure, mais la dose est modérée et le nombre de prise est limité au strict minimum. La prise elle-même a lieu dans un établissement médical, dans des pièces calmes avec un décor plaisant et confortable. Un casque fournit de la musique soigneusement choisie, l’équipement de surveillance est minimal et discret et 2 thérapeutes sont présents durant toute la durée de l’effet de la drogue.Concernant les risques à long terme de ces usages thérapeutiques, aucune des nouvelles études cliniques n’en a rapporté.

Limites et avenir de la recherche sur les drogues psychédéliques

Bien qu’extrêmement prometteurs, ces résultats ont une portée encore limitée par la petite taille et le faible nombre des études menées. De plus, si les résultats sont prometteurs, notre compréhension du mécanisme réel d’action de ces drogues sur le cerveau est encore réduite. D’autres études doivent donc être menées, et plusieurs sont actuellement en cours en ce moment même au Canada ou encore en Angleterre. Aux États-Unis, l’association MAPS mène plusieurs études dans l’espoir de faire approuver la MDMA comme médicament d’ici 2021.

Au-delà des maux précédemment cités, une étude est notamment en cours au Los Angeles Biomedical Research Institute qui tente d’évaluer le potentiel de la MDMA pour traiter l’anxiété sociale chez des adultes atteints d’autisme.

En fin de compte rassurons-nous, aucune de ces études n’a lieu en France où le dogme prohibitionniste reste de mise. Les drogues illicites sont des substances du démon, et heureusement que l’État nous protège de la recherche sur leurs potentiels bénéfices thérapeutiques.

Pendant ce temps-là, sur ce sujet-là comme sur tant d’autres, le reste du monde avance et l’avenir paraît fort prometteur pour les drogues psychédéliques en tant qu’outils thérapeutiques.

  1. Johnson M, Richards WA, Griffiths RR. Human hallucinogen research: guidelines for safety. J Psychopharmacol 2008;22:603-20.
  2. Gasser P, Holstein D, Michel Y, et al. Safety and efficacy of LSD-assisted psychotherapy in subjects with anxiety associated with life-threatening diseases: a randomized active placebo controlled phase 2 pilot study. J Nerv Ment Dis 2014;202:513-20.
  3. Grob CS, Danforth AL, Chopra GS, et al. Pilot study of psilocybin treatment for anxiety in patients with advanced-stage cancer. Arch Gen Psychiatry 2011;68:71-8.
  4. Dyck E. Psychedelic psychiatry: LSD from clinic to campus. Baltimore: Johns Hopkins University Press; 2008.
  5. Bogenschutz MP, Forcehimes AA, Pommy JA, et al. Psilocybin assisted treatment for alcohol dependence: a proof-of-concept study. J Psychopharmacol 2015;29:289-99.
  6. Johnson MW, Garcia-Romeu A, Cosimano MP, et al. Pilot study of the 5-HT2AR agonist psilocybin in the treatment of tobacco addiction. J Psychopharmacol 2014;28:983-92.
  7. Thomas G, Lucas P, Capler NR, et al. Ayahuasca-assisted therapy for addiction: Results from a preliminary observational study in Canada. Curr Drug Abuse Rev 2013;6:30-42.
  8. Mithoefer MC, Wagner MT, Mithoefer AT, et al. The safety and efficacy of 3,4-methylenedioxymethamphetamine-assisted psychotherapy in subjects with chronic, treatment-resistant posttraumatic stress disorder: the first randomized controlled pilot study. J Psychopharmacol 2011;25:439-52.
  9. Oehen P, Traber R, Widmer V, et al. A randomized, controlled pilot study of MDMA (±3,4-Methylenedioxymethamphetamine)- assisted psychotherapy for treatment of resistant, chronic posttraumatic stress disorder (PTSD). J Psychopharmacol 2013;27: 40-52.
  10. Halpern JH, Pope HG. Do hallucinogens cause residual neuropsychological toxicity? Drug Alcohol Depend 1999;53:247-56.
  11. Doblin R, Greer G, Holland J, et al. A reconsideration and response to Parrott AC (2013) “Human psychobiology of MDMA or ‘Ecstasy’: An overview of 25 years of empirical research. Hum Psychopharmacol 2014;29:105-8.
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  • Euuuh cher Edouard , vous enfoncez si je puis dire des portes ouvertes , cela fait des lustres que les psychotropes sont utilisés en médecine , on a tous pris des dérivés de morphine ou d’opium si l’on a eu qq réparations un peu lourdes . Bon quel est votre point ? Vous pensez sincerement que la recherche s’auto censure par peur phobique et compulsive des drogues ?

    • @Pale rider:
      La recherche sur le LSD est quasiment interdite et soumise à des contrôles drastiques qui le rendent inaccessible à la majorité des entreprises privées qui voudraient se lancer dans la course. Ca fait le bonheur des grands labos qui sont donc les seuls à avoir accès à ces molécules légalement.
      Par ailleurs ces molecules simples peu onéreuses que sont les psychotropes naturels, une fois interdits, sont remplacés par des molécules beaucoup plus complèxes et rares, et fnt une fois de plus le bonheur des grands labos, des organismes de contrôle, etc…

      La prohibition des drogues complique la médecine et la pharmacologie au grand profit des organes de sécurité et des grands groupes. Le consommateur? Le quoi? Jamais entendu parler de son intérêt à lui…

      • @mitch merci pour votre réponse . Cette interdiction est elle locale à la France ? Qu’en est -il des autres pays européens ? L’article manque cruellement de données tangibles et de références .
        J’imagine que les labos contournent le pb en allant implanter leurs recherches sous des cieux plus cléments.
        C’est plus un pb de « principe de précaution » TM et de défense d interets bien compris que de prohibition dans le sujet du jour.

        • Non, les gros labos obtiennent des dérrogations en allant graisser la bonne patte ou payant la bonne pute au bon DSK. Les petits labos? Ils font ce qu’ils font de mieux: Ils crèvent ou ils se font racheter.

          Capitalisme de connivence: Simple, efficace pour plumer le pigeon et satisfaire la « maman en colère » qui ne supporte pas que son fils se drogue quand elle prend des antidépresseurs à la truelle. Pourquoi changer une équipe qui gagne?

    • C’est vrai que les labos s’intéressent à toutes les substances actives sans restrictions que ce soit pour les substances psychoactives ou pour les autres.

      Ensuite il y a un screening visant à éliminer les les substances a priori non intéressantes pour diverses raisons: toxicité, maniabilité, rentabilité, …

      Si une censure existe, c’est qu’il y a forcément une raison mais qui n’est pas lié à la notion de « drogue récréative » en tant que tel.
      Par ex., peut être qu’il n’est pas intéressant de développer une substance chimique existante et qui donc ne sera pas protégée par un brevet ? (N’oublions pas que pour cela il faut avoir les reins solides, et nos pauvres labos français les ont de moins en moins)

  • Le vrai sujet ce n’est pas la recherche, mais la libéralisation de l’usage des drogues (comme l’alcool…) pour que les forces de polices soient réinjectées ailleurs et gèrent les vrais problèmes de sécurité, puisque la fin de la prohibition entrainera ipso facto celle de la délinquance associée.

    • C’est un vrai sujet , mais pas celui du jour .
      Par ailleurs , votre point est hors sol , comme on le voit dans le trafic de tabac , alors que le tabac est tout à fait légal , ce trafic explose. Vous prenez la pègre pour des ânes , ils s’adapteront au terrain mais resteront toujours la pègre .

      • @Pale rider: Votre exemple sur le tabac est mauvais.

        La prohibition aux USA a d’abord ris la forme d’une taxe. le saviez vous? Taxez une drogue à niveau qui la rend inabordable pour 99% de la population et cela revient à l’interdire. Un paquet de tabac c’est 80%de taxes. Ce produit conte donc en réalité 20% du prix auquel on le vend. Il est est donc taxé à 400%. Quand on taxe un produit à 400% on crée une situation où n’importe quelle personne peut s’improviser trafiquant.

        Le tabac est semi prohibé, il est donc semi trafiqué… Au fur et à mesure qu’on interdit le tabac on augmente le trafic. C’est au contraire bien plus une preuve des dangers de la prohibition qu’autre chose…

        • @ok alors , luttons dabord sur l’abandon des taxes à gogo , car tout l’est de la même manière : essence , alcools , emploi etc etc , la drogue n’est qu’un cas particulier . Les abolitionnistes de drogues ou autre prennent le problème par le mauvais bout , car abolir dans le contexte actuel ne fera qu’ajouter une nouvelle manne à taxe pour notre état en mal de gros sous .

        • @L’auteur , voulez vous dire dans votre article que les recherches sur ces molécules sont interdites en France ? En Europe ?

  • Je pense que le plus important dans la prise de ces drogues est le contexte : pourquoi on le fait (divertissement, psychothérapie, recherche spirituelle), et avec qui on le fait. Depuis que l’homme existe, celui-ci a toujours chercher pour mieux se connaitre a accéder a des états modifiées de la conscience. Cela se fait souvent avec des plantes, mais pas uniquement. On peut penser notamment à la danse ou aux tambours. Mais le plus important est que cela ce faisait toujours dans des rituels. Donc si on voudrait libéraliser des substances comme le LSD, il faudrait qu’il soit toujours fait dans une approche médicale, ou spirituelle.
    Cela fait pas mal d’années que je lis des articles qui nous annoncent un changement d’attitude envers les drogues psychédéliques, mais dans les faits, a part le cannabis aux états-unis, et des études a petites échelle, je ne vois rien de concret.
    Su ce sujet, je conseille également le livre d’Olivier Chambon : la médecine psychédélique.

    • « il faudrait qu’il soit toujours fait dans une approche médicale, ou spirituelle. »

      Vous avez l’impression que les gens qui se « bourrent la gueule » le font dans une approche médicale ou spirituelle ?

      Je pense que vous faites fausse route. Il faut légaliser les drogues en argüant que l’on peut très bien en avoir un usage récréatif sure tout en condamnant la dépendance.

      Chercher à vouloir transformer la prise de drogue en quelque-chose d’autre qu’une des nombreuses occupations futiles de notre société c’est s’éloigner de l’usage que vont en faire 99% des personnes. Cela ouvrirait tout un tas de questions insolubles.

      Quelles drogues sont psychédéliques ? la MDMA l’est, mais la MDA, la 4MMC, le 6-APB ou le 5-APB le sont ils ? Vous ne pourrez pas déterminer cela scientifiquement grâce à leur SAR (https://en.wikipedia.org/wiki/Structure%E2%80%93activity_relationship).

      Comment on s’assure que les gens consomment de la drogue dans une but « médicale ou spirituel » ? Qu’est ce que cela signifie ? Comment quelqu’un pourrait il prouver qu’il fait un usage « médical ou spirituel » ? Faudra il passez un permit pour prendre de la drogue ?

      • D’accord, la drogue, c’est le mal, épicétou.

        C’est donc sur ces prémisses amalgamés et maintenant fossilisés, que l’on peut justifier la « guerre contre la drogue », la prohibition, les dizaines, que dis-je! les CENTAINES de milliards d’argent du contribuable jetés à la mer.

        Les indiens d’Amérique (du nord, du centre et du sud), les pygmées et autres zoulous d’Afrique, les indigènes d’Asie, de Mongolie et de Sibérie, nos ancêtres européens, nos « sorcières » et autres suppôts de Satan éradiqués par notre Saint Mère l’Eglise Catholique sont donc tous, unanimement et sans nuance des « drogués ».

        Et en tant que tel, ils sont donc tous bourrés, abrutis, irrationnels et partant, incapables de la moindre élévation morale, sans parler de spirituel, marécage rempli de sectes et de charlatans sans distinction aucune.

        Vous ne réalisez pas qu’en prétendant défendre ici un point de vue rationnel et scientifique, vous êtes en fait le petit soldat de bois de l’influence religieuse catholique, jacobine et libéralophobe.
        Et vous n’y connaissez, du point de vue rituel et spirituel, manifestement rien de rien.

        • « D’accord, la drogue, c’est le mal, épicétou. »

          Je n’ai pas dit que c’est mal j’ai dit que c’est futile dans le majorité des cas. C’est comme boire de l’alcool, cela peut être distrayant, convivial, relaxant… On peut même en faire un hobby si on est connaisseur voir un métier tout en restant un homme tout à fait respectable. Toutefois si votre vie tourne autour de la consommation d’alcool ou de drogue c’est en général que vous avez un problème.

          « C’est donc sur ces prémisses amalgamés et maintenant fossilisés, que l’on peut justifier la « guerre contre la drogue », la prohibition, les dizaines, que dis-je! les CENTAINES de milliards d’argent du contribuable jetés à la mer. »

          Magnifique strawman. Je suis pour la légalisation de toutes les drogues, même celles pas encore inventés, sans paperasserie et sans taxes spéciales.

          Il est possible d’acheter sur internet tout un tas de molécules pas encore interdites (les « research chemicals »). Légaliser les drogues reviendrait juste à permettre à ces vendeurs de vendre les molécules qu’ils souhaitent plutôt que de devoir naviguer dans les méandres de la législation pour inventer des nouvelles molécules pas encore interdites (oui, l’état a réussit a interdire des molécules pas encore inventés).

          « Les indiens d’Amérique (du nord, du centre et du sud), les pygmées et autres zoulous d’Afrique, les indigènes d’Asie, de Mongolie et de Sibérie, nos ancêtres européens, nos « sorcières » et autres suppôts de Satan éradiqués par notre Saint Mère l’Eglise Catholique sont donc tous, unanimement et sans nuance des « drogués ».

          Et en tant que tel, ils sont donc tous bourrés, abrutis, irrationnels et partant, incapables de la moindre élévation morale, sans parler de spirituel, marécage rempli de sectes et de charlatans sans distinction aucune. »

          Je vais faire mon méchant homme blanc occidental qui ne se soumet pas à l’obligation de relativisme culturel imposé par la gauche mais oui, je le pense. Traitez moi d’ignorant si vous le souhaitez.

          « Vous ne réalisez pas qu’en prétendant défendre ici un point de vue rationnel et scientifique, vous êtes en fait le petit soldat de bois de l’influence religieuse catholique, jacobine et libéralophobe. »

          Je défend en effet un point de vue qui se base à la foi sur les connaissances que l’on a en neurologie, en pharmacologie et en chimie (chose que je peut donc démonter et sourcer) mais aussi sur mon expérience personnelle avec les produits psychoactifs et les gens naviguant dans ce milieu, ce qui est plus difficile de démontrer et sourcer.

          C’est vous qui en défendant « la prise de drogue pour la spiritualité » ne réalisez pas que vous défendez quelque-chose de loin du réel pour la plupart des gens qui ont consommé ou étaient en contact avec ceux qui ont consommé de la drogue.

          Je propose comme je l’ai dit cet axe de réfection car il couvre la majorité des cas de consommation de produits psychoactifs : On peut consommer de manière récréative (ce qui inclut le spirituel) de la drogue de manière sure et restant un individu respectable, mais, à part pour des raisons médicales, l’addiction à la drogue est quelque-chose de consommable qui ne doit pas être encouragé.

          « Et vous n’y connaissez, du point de vue rituel et spirituel, manifestement rien de rien. »

          Visiblement, avec toute votre élévation spirituelle, vous êtes incapable de ne pas être agressif.

          • Je ne vois pas en quoi j’ai été agressif, mais désolé si j’ai donné cette apparence.

            Vous mettez dans le même sac drogues dures obtenues par concentration comme l’héroïne et la cocaïne, qui sont sans aucun doute dangereuses, avec les plantes, et autres champignons, qui ne sont utilisés de façon récréative que par les occidentaux en mal de sensation, depuis les années 60 (je parle bien des drogues dures, et en exclue évidemment les drogues dites « douces »). Les peuples indigènes qui les utilisent depuis des siècles dans un cadre rituel, initiatique, thérapeutique et donc spirituel, ne sont en rien comparables aux « drogués » junkies occidentaux qui bavent dans la rue. C’est à ce niveau que vous n’y connaissez vraisemblablement rien.

            Et donc assumer que ces peuples sont des drogués, c’est insultant, tout simplement, et ça a tout l’air d’un préjugé d’occidental.

            Les cérémonies de consommation du Yagé, ou Ayahuasca, (dont les occidentaux extraient la DMT) n’ont rien à voir avec des beuveries, qu’on fait entre potes pour se bourrer et se marrer un bon coup. Quand c’est pratiqué dans leur cadre culturel habituel, oui, c’est un vrai travail spirituel que d’endurer les visions éprouvantes, ou au contraire euphorisantes (et dont ils savent qu’elles ne sont pas « réelles » au sens rationnel que les occidentaux entendent), et de s’en servir comme support pour l’introspection, la compréhension et la résolution de problématiques psychiques personnelles, la maîtrise de leurs émotions et pulsions. Ce n’est pas parce que vous les voyez se tordre et bramer sous la case que oui, vous pouvez en conclure qu’ils sont bourrés et qu’il n’y a rien de plus à comprendre.

            Ca c’est justement le préjugé occidental, dans lequel se mêlent influence chrétienne, scientisme et rationnalisme. Oh, des sauvages qui prennent des plantes qui les font délirer, ce sont des drogués, et donc forcément, ils ne sont pas capables d’atteindre notre niveau de développement capitaliste et scientifique. Voilà le préjugé qui sous-tend votre propos. Vous mettez sur le même plan des junkies et des indiens qui se réunissent dans une maloca, ou des Santo Daime qui célèbrent leur messe syncrétique. Or les junkies sont le produit de notre « supériorité » scientifique, et ceux qui ont inventé le principe de la drogue, ce sont les occidentaux.

            • @Dr Slump , les drogues c’est l’acces à une fausse spiritualité par la porte dérobée . C’est ce que le saut à l’élastique est à la chute libre, l’accrobranche à l’alpinisme . Nous sommes dans une société qui refuse l’effort : elle veut les effets sans le ticket d’entrée à savoir : mouiller sa chemise et donner du sien . Alors on a la spiritualité et l’amour qu’on peut : une petite pilule et une petite put** avec les effets de bord en prime car tout se paye ici bas et pas besoin de croire au bon dieu pour savoir ça. Le sport le vrai , la foi la vraie, l’amour le vrai donnent autant de sensations mais comme on dit , pas à la portée de tout le monde il est vrai , mais ou serait le fun ?

              • Ca c’est vrai, mais encore une fois, seulement en ce qui concerne les occidentaux qui se droguent, et dont les comportements, les attentes et façon de consommer les plantes sont ceux de drogués. Mais la façon traditionnelle dont les peuples indigènes les consomment n’a rien à voir avec ça, et dans votre ignorance dans votre façon de faire l’amalgame avec 2 comportements totalement différents, comme Le Lecteur, vous êtes complètement à côté de la plaque, et hors-sujet.

                Je n’ai jamais dit que prendre du peyotl ou du yagé vous donne directement et facilement accès à une quelconque spiritualité, ou à une quelconque supériorité spirituelle instantanée: ça c’est en effet le comportement de consommateur qu’ont les occidentaux Je dis que le travail rituel, thérapeutique, initiatique que font les peuples premiers en l’utilisant est une forme de travail spirituel. Certes leur pratique spirituelle est très différente de la conception occidentale de la spiritualité, certes leur pratique ont leurs qualités et leurs défauts, mais je vous prie de vous abstenir d’en préjuger sans en avoir une connaissance plus approfondie.

                Eux ne se contentent pas d’aller à la messe se faire pardonner leurs péchés, ou de recevoir les mânes célestes de moines bouddhistes, ou de « méditer » tranquillement chez eux 30 mn par jour, ils vivent des épreuves, ils traversent des visions, non dans le but de s’éclater et se faire un bon trip halluciné, mais pour, par exemple, développer en eux des vertus. C’est fait dans un cadre codifié, sacralisé, avec souvent une préparation préalable, des diètes et autres abstinences, ce qui, encore une fois, n’a pas grand chose à voir avec une délire psychédélique festif.

                • @Dr Slump merci pour votre reponse , je ne connais pas les spiritualités auxquelles vous faites references et ne peut donc juger mais je connais bien les nôtres .
                  « Eux ne se contentent pas d’aller à la messe se faire pardonner leurs péchés, ou de recevoir les mânes célestes de moines bouddhistes, ou de « méditer » tranquillement chez eux 30 mn par jour  » : que savez vous « vraiment » de nos pratiques ? Vous devriez vraiment vous y mettre car comme me disait un compère qui en connaissait un rayon dans les drogues , la foi c’est de la « bonne » mais sans les effets de bord . Vous passez vraiment à côté de qq chose , mais comme je disais , le ticket d’entrée est de s’y mettre et d’y croire et pas de racourci psychédélique comme on dit « méfiez vous des imitations » 😉

                  • Oui, c’est vrai que j’ai été caricatural. Mais d’un certain point de vue, pas tellement, parce qu’il est aussi vrai que les occidentaux ont un rapport de consommateur vis-à-vis de la spiritualité et de la religion. Et pas que les occidentaux d’ailleurs. Beaucoup de prières dans les temples d’Asie, dans les temples d’Afrique, sont pour invoquer des « coups de pouce » purement matérialistes.

                    Et j’avoue sans orgueil ni fausse modestie que la spiritualité en quelque sorte mon domaine d’expertise, la passion de ma vie. J’ai vu de tout, des psychonautes très spirituels, et des religieux très vénaux. Des bouddhistes et des « initiés » de sectes ésotériques dotés d’un sens des affaires aiguisé, et de modestes particuliers révéler une lumière, une profondeur d’âme inspirante.

                    Désolé si j’ai paru être véhément, mais j’ai toujours rencontré partout ces réactions qui semblent comme un jugement de supériorité occidental sur « l’indien » qui hallucine prétendument dans sa case. Cela me choque, et trahit en tout cas une ignorance de ces cultures, des vertus et de la sagesse qu’elles contiennent. Je vous assure, rencontrer des pygmées, des vrais, dans leur village de la forêt, pas des pygmées de tourisme, ou des pygmées privés de leurs terres par les ethnies contrôlant le pays, et apprendre leur sa vision du monde et de la vie, vivre leurs rites, entendre leurs polyphonies vocales, c’est faire connaissance avec une culture différente, indifférente au progrès, ou si l’on veut, incapable d’évoluer dans le sens où les occidentaux le conçoivent, mais une culture profondément spirituelle, et digne de respect.
                    Je ne prends là qu’un exemple parmi d’autres, et je vous prie de croire que je ne sombre pas dans l’adoration du bon sauvage indigène avec ses tambours, que nous servent les gauchistes du multiculturalisme béat.

                    • « matérialiste »

                      Ne participez pas à l’arnaque des gauchistes qui souhaitent changer le sens du mot matérialiste. On ne peut pas être croyant (ou libéral d’ailleurs) en étant matérialiste au sens propre du terme:

                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Mat%C3%A9rialisme

                    • @lecteur

                      Oui, ok, j’utilisais ici le terme matérialiste dans son sens courant, je pensais que c’était évident. Seriez-vous en train de jouer sur les mots? Et d’ailleurs je n’ai aucun problème avec le fait d’avoir des envies matérialistes. Ce que je critique est qu’il y a trop de gens qui utilisent la religion ou la spiritualité, quelle que soit sa forme, pour assouvir des envies matérielles.

                      Quant au fait d’être matérialiste au sens philosophique du terme, comme vous le rappelez, je n’ai pas non plus de problème avec ça! Ce n’est pas le mien, mais c’est un point de vue qui se défend.

                      Par contre, je ne vois pas comment on ne pourrait pas être libéral et matérialiste à la fois, vous pouvez développer? Il me semblait au contraire noter que les libéraux sont très souvent des gens rationnels, factuels, et critiques voire moqueur à l’encontre de toute hypothèse « spirituelle », ou « irrationnelle » et non prouvée expérimentalement.

            • Bon, si vous voulez, mais je pensais que l’on parlait des drogues en occident, c’est surement pour cela que l’on ne se comprenait pas. Je ne parlais pas de je ne sais quel peuple mais de l’usage que les gens actuels ont de la drogue en occident. C’est à partir de cet usage d’aujourd’hui que j’en concluait que défendre la légalisation de la drogue sous des prétextes spirituels, aujourd’hui, en occident, c’est faire fausse route.

      • « Vous avez l’impression que les gens qui se « bourrent la gueule » le font dans une approche médicale ou spirituelle ? »

        Cela n’a rien voir de se bourrer la gueule et de prendre une substance comme le LSD. La prise du LSD peut faire remonter à la conscience des peurs très profondes, et c’est pour cela que la personne doit être accompagnée. Les modalités sont très simples : dans un cadre médicale, on peut considérer que la personne doit être accompagné par un psychothérapeute formé pour ce genre de thérapie.
        On est dans une situation extrême ou toutes les drogues psychédéliques sont interdites. Vous prônez l’autre extrême : chacun fait ce qu’il veut et n’a qu’a assumer les conséquences potentiellement désastreuses.

        • « On est dans une situation extrême ou toutes les drogues psychédéliques sont interdites. »

          N’importe quoi. Vous pouvez acheter de 1 à plusieurs centaines de buvards de 1P-LSD (devient du LSD une foi ingéré par départ du groupe propionyl) aujourd’hui, avec votre carte bancaire, tout à fait légalement. Si vous souhaitez spiritualiser, il y a de quoi faire.

          « Vous prônez l’autre extrême : chacun fait ce qu’il veut et n’a qu’a assumer les conséquences potentiellement désastreuses. »

          Oui, car je pense qu’une foi les drogues légales il n’y a pas plus de chances que les gens fassent n’importe quoi qu’aujourd’hui. Voir même moins, puisqu’ils auront accès à des produits de meilleur qualité et à une meilleur information.

  • Je pense aussi que si l’utilisation de ces drogues ne s’est pas répandue, c’est parce que dans nos sociétés matérialistes les états modifiées de conscience ne sont vus que comme des hallucinations. C’est évident que lorsqu’on n’accepte que le monde physique, tout ce qui remet en cause cette vision est combattu avec fermeté.

    • « les états modifiées de conscience ne sont vus que comme des hallucinations. »

      Ce n’est pas le cas ? Il me semble que tripatouiller certains neurotransmetteurs modifie en effet la façon dont notre cerveau analyse les signaux sensoriels et les interprètes.

      « C’est évident que lorsqu’on n’accepte que le monde physique, tout ce qui remet en cause cette vision est combattu avec fermeté. »

      Je n’accepte pas que le monde physique, toutefois je pense en effet que l’altération de l’activité synaptique par des substances chimiques fait en effet partie du monde physique.

      • « Je n’accepte pas que le monde physique, toutefois je pense en effet que l’altération de l’activité synaptique par des substances chimiques fait en effet partie du monde physique »

        Cette phrase est contradictoire. Vous dites ne pas seulement accepter le mode physique, mais vous réduisez les expériences psychédéliques uniquement à des altérations synaptiques ! Depuis la nuit des temps, les chamans savent très bien qu’il existe différents mondes, mais l’homme moderne qui est tellement arrogant et qui croit tout savoir considèrent ceux-ci au mieux comme des farfelus, voire des psychotiques.

        • « Cette phrase est contradictoire. Vous dites ne pas seulement accepter le mode physique, mais vous réduisez les expériences psychédéliques uniquement à des altérations synaptiques ! »

          Oui, car je ne crois pas que la drogue ouvre la porte de nouveaux mondes même si je ne suis pas un matérialiste.

          « Depuis la nuit des temps, les chamans savent très bien qu’il existe différents mondes, mais l’homme moderne qui est tellement arrogant et qui croit tout savoir considèrent ceux-ci au mieux comme des farfelus, voire des psychotiques. »

          Je ne partage pas la religion de ces gens la.

  • Qu’on dépénalise le canabis d’abord le reste on verra plus tard ayant déjà consommé des substances psychédélique lors d’occasion festives je pense que l’approche doit être totalement différente, on prend pas de la psyllo, un acide ou de la MD comme on peut se fumer une joint le soir. Niveau médicale je soutiens la démarche mais niveau récréatifs je suis plus dubitatif pour les psychédéliques, enfin remarque les champs tes t’en trouve en forêt mais je le répète rien avoir avec une substance comme le canabis. La très grandes majorités des sites concernant ces produits sont unanimes outre le risque de bad trip ou overdose, la prise en usage non médicale est à espacer au minimum d’un mois selon le produit ça concentration etc…
    Et puis de manière générale les psychédéliques c’est un pourcentage hyper faible de la consommation des drogues.

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