Ségolène Royal et sa chère prime anti-diesel

Est-ce écologique de mettre à la poubelle des milliers de véhicules qui sont encore en parfait état de fonctionnement ?

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Pot d'échappement-Matthew Stinson (Creative Common)

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Ségolène Royal et sa chère prime anti-diesel

Publié le 12 octobre 2015
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Par Thibault Doidy de Kerguelen

Pot d'échappement-Matthew Stinson (Creative Common)
Pot d’échappement-Matthew Stinson (Creative Common)

 

Ségolène Royal annonce l’extension de la prime de 10 000€ aux véhicules diesel de plus de dix ans… Foutaises ! Ce bonus de 10 000 euros annoncé par Ségolène Royal n’était jusqu’à présent valable que pour les véhicules diesel antérieur à 2001. Désormais, les propriétaires d’un véhicule à moteur diesel de plus de dix ans pourront en bénéficier à condition qu’ils achètent un véhicule électrique et qu’ils mettent leur ancien véhicule à la casse….

Un appât qui n’attire personne

Ce système existe déjà depuis le 1er avril dernier mais ne concerne que les véhicules antérieur à 2001. Depuis son lancement, le dispositif a fait plouf, tellement la voiture électrique reste plus chère à l’achat qu’un modèle thermique.

Une mesure profondément anti-écologique

Voici donc un ministre censé gérer l’écologie qui propose… de mettre à la poubelle des milliers de véhicules qui sont encore en parfait état de fonctionnement ! Imaginez la pollution engendrée par le traitement des composants de ces véhicules, le gâchis que cela représente ! Depuis quand un appel à la destruction de biens d’équipement en état de fonctionner est-il écologique ?

Un coût exorbitant

ségolène royal diesel rené le honzecImaginez le coût individuel. Allez, camarade, tu balances ta vieille caisse à la casse (valeur de reprise zéro) pour t’embourber dans un nouveau crédit pour acheter une voiture électrique (coût de fonctionnement supérieur à ton ancienne voiture diesel) ! Pourquoi ? Parce qu’après avoir vanté les mérites du diesel, technologie dans laquelle Peugeot excellait, le pouvoir politique fait semblant de découvrir (semblant car on le sait depuis les années 70) qu’il s’agit d’une abominable technologie polluante. Alors on vante maintenant les mérites de l’électrique.

Ah oui, c’est vrai, grâce à la « prime », ce ne sera pas une charge individuelle mais en partie collective ! On touchera 10 000€ de la collectivité pour compenser la valeur de reprise zéro de la casse… sauf que ces 10 000€, c’est avec les impôts qu’ils seront payés ! Par ceux qui auront roulé plus cher ou investi sans aucune aide dans des procédés qui leur auront permis de circuler sans polluer ou en polluant moins. Moi qui ai dépensé plusieurs fois 4000€, à chaque véhicule, sans aide et sans subvention, pour des équipements GPL qui génèrent zéro pollution, il va falloir que je paie des impôts pour payer des voitures électriques aux pollueurs. On marche sur la tête !

Le mythe de l’aide à la production

En dehors de toute considération écologique, dont on vient de voir l’inanité, certains nous tiennent le discours du « soutien à la production nationale ».

Soyons clairs, je me félicite de toute réussite nationale sur un créneau ou dans un domaine qui connaît un développement international ou mondial et l’automobile électrique s’inscrit indiscutablement dans ce cadre. Mais recommencer la même erreur sur l’électrique que sur le diesel en subventionnant artificiellement cette technologie me semble une absurdité. D’abord, on ne relancera pas l’économie ni la consommation, puisque les Français sont au taquet et ne consommeront pas plus au prétexte de la subvention. Tout au plus arbitreront-ils dans leur consommation, ce qui revient à dire que le développement de la voiture électrique se fera au détriment d’autres secteurs de la consommation. Ensuite, soyons clairs, les constructeurs français ne sont pas les mieux placés pour l’instant, même si tous sont sur le créneau. Il est donc fort probable que cette prime, comme une de ses ancêtres l’avait déjà fait, n’accélère le déficit commercial de la France et ne favorise les constructeur étrangers.

Pas de prime, pas de destruction, que faire alors ?

Ségolène Royal a annoncé que l’exécutif envisageait de supprimer l’avantage fiscal d’environ 15 centimes par litre du diesel par rapport à l’essence, mais que « cela ne peut pas se faire du jour au lendemain ».

« Je pense que sur cinq ans, ce serait la bonne solution », a-t-elle ajouté, évoquant « 1,5 centime par année de baisse sur l’essence et de hausse sur le diesel ». « (…) les gens ont le temps de voir venir. Et comme le prix du baril est bas actuellement, ce sera pratiquement indolore. »

Nous n’allons pas épiloguer sur ces énarques qui ne savent rien faire d’autre que d’appliquer les recettes qu’on leur a enseignées, en l’occurrence le principe de la grenouille, mais nous concentrer sur les mesures à prendre.

Substitution de carburant

Certes, il faut, c’est une question de pollution, supprimer le diesel de notre univers, comme hier nous avions supprimé l’essence avec plomb. Qui se souvient, à  part les collectionneurs, qu’il y a quelques années, toutes les voitures fonctionnaient avec de l’essence plombée ? Nous avons substitué un carburant sans plomb à un autre, doucement, tranquillement, sans obliger la population à mettre ses voitures à la poubelle. La solution dans le cas qui nous préoccupe est exactement la même. Il s’agit de substituer au gas oil actuel d’autres carburants techniquement compatibles avec les moteurs diesel mais non polluants. Il en existe plusieurs. La plus au point technologiquement est la production d’huiles végétales. Ce qu’on appelle aussi le « bio diesel ». Là, la France a une vraie maîtrise avec le projet « BioTfuel ». Une autre technique, plus expérimentale mais dont la mise en production de masse n’est qu’une question de moyens, tous les problèmes techniques étant résolus, est la production de biodiesel à partir des déchets urbains (voir aussi Enerkem). Une technologie qu’un ingénieur japonais, Monsieur Akinori Ito, dans le cadre d’un programme des Nations Unies, a modélisé et qui est étudié de près en France.

Apprendre l’écologie à la ministre

Faire payer des primes par les contribuables français aux propriétaires de véhicules diesel afin de les inciter à les mettre à la casse est donc une parfaite stupidité qui n’a d’autre ambition que de mener à l’égard de la voiture électrique la même campagne idéologique et anti écologique que celle qui nous a conduit à la situation actuelle à l’égard du gas oil…

Une mesure écologique serait donc de décider le remplacement, sur une période de cinq ans, du gas oil actuel par du biodiesel. Les Français ne seraient pas obligés de jeter leurs voitures à la poubelle, la pollution serait arrêtée, et les voitures électriques se développeraient en fonction de leur capacité à être en adéquation avec le marché.

Accessoirement, les Français dépenseraient leurs revenus à d’autres fins que les voitures électriques, l’État aurait fait disparaître un poste de dépense….


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  • vous ne pourriez pas arrêter de propager le « diésel pollue »:
    il n’y a pas plus de particules que de nox a la sortie des nouveaux FAP peugeot …particules -99.9% , nox -99.9%
    si Ségo était réglo elle offrirait 10 000 euros pour un vieux diesel ou essence contre un nouveau diesel norme euro6 au lieu de sponsoriser Bolloré avec l’argent de nos impôts , et oui , il faut vous y faire , la voiture essence va disparaitre et ne sera surement pas remplacée par des jouets électriques

    • Les « nouveaux diesels peugeot » équipent également Citroën si je ne m’abuse…et Citroën a été contrôlé au dessus des normes outre manche sur certains diesels récents…donc pour la « propreté », on repassera 😉

      Dixit AutoPlus (publié mardi dernier) pour être conforme à la norme Euro 6 « avec test en conditions réelles », un diesel moderne doit consommer minimum entre 1 et 2l d’additif AdBlue tous les 1000km…ce surcoût, ajouté à celui du véhicule et combiné à l’augmentation de la fiscalité du carburant rends le diesel économiquement peu viable pour un usager lambda…sans parler du coût de remplacement d’un FAP encrassé si on roule essentiellement en agglomération.

      Ensuite, que vous le vouliez ou non, les véhicules essence ne disparaitront pas de sitôt pour la bonne et simple raison que diesel et essence sont produits dans des proportions similaires…mais que le diesel à un coût de raffinage supérieur, puisque nécessitant des traitements supplémentaires pour être utilisable.

      En ce qui concerne l’utilisation de nos impôts :
      – dois-je rappeller que l’Etat est entré au capital de PSA ?
      – dois-je rappeller les diverses « primes à la casse » dont a bénéficié PSA ?
      – dois-je rappeller le lobbying qu’à effectué PSA pour forcer l’Etat à avantager le diesel ?
      – dois-je rappeller que le recours massif au diesel a rendu l’activité de raffinage peu rentable en France ?
      – dois-je rappeller que le rapport Gallois mentionnait que la politique du « tout diesel » était une erreur stratégique ?
      – …

      • autoplus ne peut pas etre considéré comme une source fiable!
        sinon , j’ai une peugeot de 2002 , FAP , 200 000 km , 2 remplissages de l’additif pour le filtre a particules et je fait pas mal de ville (que de la ville depuis 3 ans) . pour le module NOX je doute que tes chiffres soient totalement exacts et puis même , aucune importance , la qualité principale d’un diésel est la performance a bas régime ..donc fiabilité et consommation excellente..ne pas dépasser 2000tr/mn 99% du temps , ne pas user des freins toutes les 10s , est un plus irremplaçable..pour mes nerfs et la pollution !

        • Concernant votre « Peugeot de 2002 », premièrement elle n’est pas conforme aux normes Euro6…et deuxièment, l’additif dont vous parlez est à base de cérine. Cet additif est injecté dans le FAP après chaque plein et non en continu dans le fil de l’échappement comme c’est le cas sur les diesels utilisant un additif à base d’urée – type AdBlue.

          Ensuite, sur les chiffres fournis par AutoPlus, on les retrouve sur les sites des divers constructeurs…à titre d’exemple BMW indique consommer 1,89l d’AdBlue tous les 1500km…

          Concernant la fiabilité des diesels modernes, si ces derniers sont utilisés en ville pour des petits trajets : ils n’ont pas le temps de chauffer et du coup, la vanne EGR et le FAP s’encrassent, raison pour laquelle nombre d’essayeurs / testeurs anglais déconseillent le diesel sur des voitures à usage essentiellement citadin.

          Enfin le régime moteur et le couple n’ont aucun rapport avec le fait de conduire en faisant des accélérations-freinage…on peut très bien avoir une conduite coulée sur une essence et une conduite hachée sur un diesel…

          Et pour vos nerfs, je vous conseille d’essayer une boite à double embrayage…une fois qu’on y a gouté, difficile de revenir en arrière 😉

          • Je vous signale que les citadines à moteur diesel ont quasi disparu des catalogues des constructeurs, PSA y compris.

            • En même temps, dans les citadines pures (type 107, C1, Aygo, Twingo, Up! & cie), il n’y a jamais eu beaucoup de diesels…alors que les « superminis » (type 208, Clio, Polo & cie), également destinées à un usage principalement urbain se vendent beaucoup en diesel et sont souvent utilisées pour faire de la ville…

      • C’est parce que Citroën n’utilisent pas « le logiciel » de VW 😉

  • Le problème de nos politiques est que lorsqu’ils ne sont pourris ce ne sont des élites d’intelligence.

  • pourquoi supprimer le diesel ? Baissons simplement les taxes sur l’essence !

  • Ah nos chers politiques, à se demander si ils se posent des bonnes questions. Si ils connaissent le bon sens.

  • L’incohérence de nos élus qui s’insurgent contre l’obsolescence programmée mais la pratiquent eux-même est patente.
    Il « suffit » de rééquilibrer les taxes qui touchent l’essence et le gazole pour réduire la part du diesel qui est effectivement excessive. J’écris suffit avec des guillemets car sauf à effectuer ce rééquilibrage en baissant surtout la ticpe sur l’essence ça risque de pas être si facile sachant que les routiers ont des arguments de poids à faire valoir, si vous voyez ce que je veux dire.
    Il faut surtout supprimer le stupide bonus/malus aux émissions de CO2 qui favorise le diesel.
    La part du diesel va de toutes façons baisser à l’avenir car la norme euro6 est suffisamment pénalisante pour que les constructeurs abandonnent le diesel sur les petites voitures pour des raisons de coût.
    Le gazole commercialisé aujourd’hui contient déjà environ 5% de biodiesel, sauf erreur de ma part, ce pourcentage pourrait monter à 30% sans nécessiter de modifications des moteurs, mais il faut veiller à ne pas consacrer une part trop importante des cultures aux carburants.
    Les voitures diesel au moins euro5 sont suffisamment « propres » et gardent tout leur intérêt pour ceux qui font plus de 15 à 20000km/an essentiellement sur trajets interurbains.

    • c’est rigolo le truc des 5% ,alors que cela pourrait être de …100% mais les compagnies pétrolières sponsorisent le golf et un tas de choses très convaincantes pour un politique français ou européen 😉

      • Au vu de la consommation mondiale de carburant, de quelle surface agricole aurions nous besoin pour produire assez de bio-carburant ?

  • On ne peut pas supprimer le diesel, ce carburant est un résidu de raffinage qui existera toujours, on n’en fera quoi si on ne l’utilise plus dans nos voitures ?
    En revanche il faut rééquilibrer la proportion diesel/SP avec le même taux de taxe à la pompe (le gas-oil sera donc un peu plus cher) et permettre aux entreprises de défiscaliser également le SP (un nombre considérable d’artisans repasserait à l’essence SP)

    • ça oui si c’est pas nous qui dieselons, d’autres le feront…
      mais , à mon humble avis , il vaudrait mieux donner une raison d’être à la taxe.
      ces loustics nous expliquent toujours pourquoi la taxe doit baisser ou augmenter mais en ne nous expliquant jamais d’où ils tirent la valeur des augmentations et bien pas non plus la valeur absolue de la taxe.
      en gros ouh la la le diesel pollue donc 5 % de plus de taxe….et pif paf babdaboum….

  • Sauf à être contribuable en Poitou-Charentes, peu savent que ROYAL, ex-présidente de cette région, a racketté les citoyens à hauteur de 9 millions d’euros pour sauver HEULIEZ et promouvoir « sa voiture électrique MIA ». L’expérience s’est étalée sur 2 ans et ROYAL et son projet se sont lamentablement étalés, la cabane électrique étant tombé sur le chien ; les contribuables, une fois de plus se sont fait enfler par cette politique démagogue et son discours de charlatan.

    Je laisserai le soin aux uns et autres de s’écharper sur le fait que le diésel soit plus polluant que les autres carburants, à ce jour ce n’est pas scientifiquement démontré mais politiquement apparemment oui, pour les besoins de la cause écolo. qui fait que nous sommes à la ramasse dans pas mal de domaines. Mais au fond, la France se porte tellement bien qu’il est indispensable d’appuyer sur le frein écologique pour ralentir la croissance, au risque de s’enrichir et de rembourser nos dettes…

    En ce qui concerne la promotion de la voiture électrique, elle m’inspire deux réflexions :

    1) les politiques sont totalement déconnectés des réalités des citoyens dès lors qu’on veut leur imposer un véhicule soi-disant propre sans tenir compte de leurs réalités quotidiennes (moyens pour investir et adéquation du véhicule à leurs besoins quand on connaît l’autonomie des véhicules électriques).

    2) vouloir inonder le marché de véhicules, génération diligence sur la rapidité des déplacements compte tenu de leur autonomie, sera préjudiciable à l’industrie automobile française, pas très en avance dans le domaine et dont les modèles avec moteur thermique se vendront moins bien. On a bien besoin de ça.

    Enfin si l’électrique correspondait si bien que ça aux besoins des utilisateurs, il n’y aurait pas que 1 % du parc automobiles en France alors que cette catégorie de véhicules existe depuis quasi une décennie. La partie est loin d’être gagnée, les progrès des recherches pour rendre les véhicules électriques plus autonomes et surtout moins chers prendront encore plusieurs décennies.

    Alors Mme ROYAL, lâchez nous les baskets avec votre idéologie du moment, sachant que vous êtes de la veine de ces politiques girouette qui ont les idées à géométrie très variable en fonction de vos intérêts propres. On reconnaît bien là la symbiose qui existe entre notre président et vous même pour la défense de votre petite personne.

    • Habitant depuis peu en Poitou-Charentes, j’aurais beaucoup de choses à dire sur les Mia électriques qui sont « mises à disposition des citoyens »…

      Ensuite, les voitures électrique existent depuis plus de 20 ans en France…avant les Mia, les Leaf, les Zoe, les Twizy & co, il y avait la 106 électrique, lancée en 1995 et vantées – entres autres – par la mairie de La Rochelle…

      • Charles.w

        Vous avez beaucoup de chose à dire sur les MIA, on serait très heureux que vous les disiez…

        • Je pense que faire un trait à la peinture sur la roue et la chaussée un jour et repasser dix jours plus tard suffit à mesurer l’engouement du programme « Regionlib » en Poitou-Charentes 😉

          Ensuite, la première fois que j’ai débarqué dans la région en train, voyant ces véhicules parqués devant la gare, je me suis dit que j’allais pouvoir les utiliser pour pouvoir aller faire une course rapidement en centre ville…

          Et quelle ne fut pas ma déception d’apprendre que :
          1/ il faut passer s’inscrire dans une administration dont les horaires d’ouvertures feraient passer celles d’un centre des impôts de province pour de pauvres travailleurs exploités jusqu’à la moelle par un patron tyranique les forçant à travailler plus de 5h/j
          2/ il faut réserver sa voiture sur internet ou par téléphone 1/4 d’heure avant
          3/ une fois la voiture récupérée, il faut espérer qu’un fonctionnaire (oui les administrations en utilisent aussi) n’aie pas stationné à la borne de recharge de votre véhicule

          Ensuite, si la Mia est homologuée comme une voiture je n’ai jamais vu de crash test de ce véhicule…et étant donné sa construction, je doute fort que les occupants soient bien protégés en cas de collision…

          Enfin, AutoCar le plus vieux magazine auto du monde avait noté que pour £4000 de plus on avait une voiture électrique de 4 places avec un vrai coffre, tous les équipements modernes (clim, chauffage, radio, …), une autonomie légèrement meilleures, 5 étoiles au crash test EuroNCAP, etc…ce qui ne les laissait pas spécialement optimistes pour l’avenir commercial de ce véhicule

    • L’électrique n’existe pas depuis une décennie, mais depuis qu’existe l’automobile. C’est même une voiture électrique française qui est la première à dépasser les 100km/h. Au début du siècle, un tiers des automobiles étaient électriques. D’ailleurs, la SITA, qui collectait les ordures ménagères sur Paris, étaient équipée depuis la fin des années 20 de camions électriques dont je me souviens avoir vu les derniers exemplaires circuler au début des années 60!
      Comme souvent, c’est la victoire d’une technologie sur une autre, c’est tout.

      • A ma connaissance Camille Jenatzy – pilote & constructeur de « La Jamais Contente » à laquelle vous faites allusion – était belge et non français…à moins qu’il n’ait changé de nationalité depuis sa mort 😉

      • Rectification : le parc automobile français purement électrique est de 1 % et on 33 %. Sans doute, voulez vous parler du début du XXème siècle, ce qui n’est pas la même chose ? Et là cela prête à rire car début XXème 33 % de zéro sauf erreur ça fait zéro.

        Cela mérite d’être dit afin que les choses soient justes…

    • et sur ce 1 % de véhicule, j’aimerais connaître la proportion de véhicules qui appartiennent à des administrations… 60 ? 80 ? 90 ?
      je doute qu’il y ait beaucoup de privés qui s’en soient encombrés. dans le privé, la fiabilité et la disponibilité est essentielle.

      • Non, début du XX siècle les administrations étaient en retard, comme d’habitude, et n’avaient pas d’auto du tout (Cf. par exemple « la bande à Bonnot », les bandits en auto, que la police était bien incapable de poursuivre faute de véhicules !)  »
        A l’époque il y avait très peu de transport long distance, et les moteurs électriques et les batteries étaient bien plus fiable que les moteurs à combustion interne, mais rapidement leur meilleur rapport puissance/poids a donné l’avantage à ces derniers

      • et il faut connaitre le pourcentage de kilometres fait à l’electricité, on peut imaginer qu’il existe des voitures qui ne roulent pas…

  • Avec cette affaire, on note que le seul domaine où l’obsolescence programmée n’est plus un fantasme, ce sont les décisions stupides de l’Etat obèse.

  • 10000 Euros de subvention !

    C’est une mesure symbolique démagogique ou de la gabegie à grande échelle ? On en arrive à un tel point d’absurdité avec toutes les aides, subventions, crédit d’impôt, exonérations et autres en France, le tout parfaitement inutile, couteux et improductif qu’on pourrait probablement relancer l’économie en supprimant tout cela.

    Je parierais que cette suppression massive obligerait chaque entreprise à redéfinir son modèle économique, se réorganiser et réinvestir, provoquant un appel d’air qui avec la diminution du budget de l’état (et de ses fonctionnaires inutiles) nous sortirait de la crise en une paire d’année …

  • Oui sur la stupidité de la prime à la casse, comme oui, 1000 fois oui, sur la stupidité des règlements qui obligent à remplacer une ampoule à incandescence par une ampoule à LED pour « économiser du CO2 », alors que la LED n’a pas tout à fait le même impact à la production.
    Oui sur la stupidité de pousser la voiture électrique, 1000 fois oui, elles ne font que déplacer l’émission de gaz (à effet de serre ou non – le nucléaire dégageant pas mal de vapeur d’eau il n’est sûrement pas neutre côté effet de serre, au passage) vers des centrales. Avec un rendement évidemment pourri, comme à chaque fois qu’on centralise à l’excès. Sans parler des composants qui entrent dans la fabrication des batteries, on s’est débarrassés du plomb mais il y a certainement des choses pas très « écolo-compatibles » là dedans !
    Par contre, non, 1000 fois non sur la solution proposés de passer à 100% sur les agro-carburants (et non les « bio-carburants » comme cité dans l’article, ces huiles n’ont de « bio » que le nom). Parce-que non, il n’y a rien d’écologique à mobiliser 20%%, 30% de notre surface agricole pour faire rouler nos voitures, avec ce que ça implique d’épandage de pesticides et d’engrais, de « pollution » aux micro-particules (eh oui, c’est ce qui arrive quand des centaines de tracteurs grattent la terre – voir ici : http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/03/24/01008-20140324ARTFIG00346-pollution-de-l-air-l-agriculture-a-sa-part-de-responsabilites.php) et de déforestation de forêt primaire (l’huile de palme est très bien comme carburant, tout comme la canne à sucre, mais elles ont besoin de place !). Le seul bon point serait la « valorisation » des déchets ménagers, qui sont de toute façon produits. Tout le reste n’est que de la poudre aux yeux, mais certainement pas un moyen efficace de ne plus dépendre du pétrole.

    • « le nucléaire dégageant pas mal de vapeur d’eau il n’est sûrement pas neutre côté effet de serre, au passage »

      Le pire dans la propagande climatique est de lobotomiser les cerveaux.

      1) Les productions de chaleur ou de vapeur d’eau sont infinitésimales et incapables d’avoir une influence à l’échelle de la planète.

      2) la vapeur d’eau est un régulateur de la température du globe, en provoquant la formation de nuages qui créent l’albédo limitant l’énergie reçue à la surface terrestre. Inutile d’envoyer des satellites parasol dans l’espace, les nuages font cela très bien depuis des milliards d’années.

      • On peut ajouter également que ce qui sort des tours de refroidissement n’est PAS de la vapeur d’eau (le gaz), mais de l’eau tout simplement sous forme de bruine. De fait, elle aura plutôt un effet refroidissant.

        • Et non. Quand on est sur-saturé, on peut voir un joli panache blanc (plutôt en hiver). Par contre, la plupart du temps (et si le système droplet eliminator fonctionne correctement), il n’y a que de la vapeur d’eau invisible. C’est le principe de l’évaporation (phénomène endothermique), qui assure le refroidissement de la goutte d’eau qui rejoint le bassin, s’étant débarrassé au passage d’une partie de sa masse.

      • Je confirme que le nucléaire ne produit pas de vapeur d’eau. Il utilise de l’eau pour le refroidissement. L’eau qui rentre d’un côté de la centrale ressort de l’autre (un peu plus chaude). Il n’y a aucune production d’eau dans la centrale.

    • Je ne cite les bio carburants (je les nomme bio carburants par facilité car ils englobent autant les carburants issus du retraitement des déchets que j’évoque et qui peuvent, si les méchants conglomérats ne se mettent pas en travers, devenir une source d’autant plus importante que gérables au niveau local ou domestique et parce que l’exploitation de la terre n’a rien d’anti écologique en soi, c’est même plutôt le contraire, que les tracteurs peuvent fonctionner au bio-méthane ou au bio carburant et que l’emploi de plants OGM ne nécessitant pas de pesticides pour produire du carburant ne me gène absolument pas….) que comme une façon de nous débarrasser du gas oil sans pour autant contraindre la population à mettre ses véhicules à la casse.
      Nous sommes bien d’accord que le seul carburant aujourd’hui mis à disposition qui n’engendre aucune pollution est le GPL. Issu de gaz capté au moment de l’extraction du pétrole, son utilisation n’engendre aucune consommation supplémentaire de produit fossile.
      D’autres existent qui ne sont pas encore mis à disposition des particuliers, le bio-méthane qui fut ma spécialité lorsque j’étais jeune et dont je continue à affirmer qu’il est la première ressource énergétique d’un pays comme la Bretagne, les huiles issues de l’exploitation des déchets dont je mets en ligne dans l’article quelques ressources video présentant les réalisations, l’électrique pour peu qu’il soit produit de manière écologique….

      Enfin, je n’adhère pas à votre dernière phrase qui laisse supposer qu’il faille « ne plus dépendre du pétrole ». Il s’agit peut être d’un impératif politique au niveau de la France dont les ressources pétrolières ou pétrolifères sont limitées, mais en tout cas pas un impératif économique ou écologique en soi. Le pétrole est une ressource qu’il n’y a aucune raison de ne pas utiliser, à part si quelqu’un conçoit qu’il faille en conserver suffisamment pour que le processus de transformation se poursuive afin de récolter quelques tonnes de diamants dans quelques millions d’années;…. Le problème se situe dans la manière de l’exploiter. Ce qui le cas d’ailleurs de toutes formes d’énergies. Le charbon n’est pas mauvais en soi, à condition d’en maîtriser les rejets (comme nos amis chinois sont entrain de s’en rendre compte), le pétrole n’est pas mauvais en soi, l’éolien n’est pas mauvais en soi si on abandonne les projets jacobin d’implantations géantes, le nucléaire n’est pas mauvais en soi si on en maîtrise la chaîne de sécurité etc etc…

      •  » le GPL. Issu de gaz capté au moment de l’extraction du pétrole, »

        Vous faites erreur : le GPL est issu du raffinage du pétrole. Vous confondez avec le GNV (gaz naturel pour véhicule), qui lui est du méthane, extrait directement ou par récupération de déchets.

        De fait, on ne peut pas dire que le GPL « n’engendre aucune pollution ». Autant dire que l’éolien n’engendre aucune pollution, si on oublie l’utilisation des centrales au charbon les jours sans vent…

  • Jetez à la casse des voitures de 10 ans d’age ??
    Mme Royal serait donc pour l’obsolescence programmée ?

    Les bras m’en tombent !…..

  • Il n’y a pas que des autos sur les routes, mais aussi des camions, combien roulent à l’essence, ou sont électriques. Et les cargos, les TER, les centrales au fuel derrière les moulins à vent, du diesel partout !
    La Royale ignore-t-elle que les particules viennent des pneus, et des freins ?

  • Ce sont tous ces politicards malfaisants qu’il faut mettre à la casse. Ça ferait une sacrée belle prime par tête de français…

  • Actuellement les voitures électriques présentent le même problème de produit de niche que les panneaux solaires, des produits très chers en impôts, difficiles d’usage et mauvais presque partout que des lobbys veulent imposer n’importe où avant que ce soit à peu près au point.
    L’avantage du diesel dépend du supplément de prix de la voiture diesel par rapport à la voiture essence comparé à l’économie de carburant, sur la vie de la voiture (environ 150000km), la voiture à essence consomme 20% de plus aux 100km que celle diesel et fait donc réchauffer plus le climat. Comme les dispositifs de dépollution pour diminuer la pollution sont beaucoup plus coûteux sur les diesels, cela fait disparaître l’avantage de certains modèles diesels, surtout pour les modèles de base.
    En plus des fanatiques, dans les sphères du pouvoir et en dehors, sabotent notre économie, ils ont intérêt à faire payer aux Français un surcoût pour les déplacements de 10 à 20 milliards d’euros et à aggraver notre déficit extérieur, puisqu’il faut acheter plus de pétrole à l’étranger pour faire le même nombre de km en voiture à essence. Pour cela ils terrorisent les acheteurs de diesels neufs à propos de dangers imaginaires (pollution supérieure à l’essence,…) et réels mais dus à leurs idées fausses et dogmatiques: oppression financière, physique, campagnes d’exclusion contre les utilisateurs de diesels.
    La logique est le remplacement des voitures à essence par des voitures diesels récentes, qui polluent moins en particules fines, la principale pollution et qui émet moins de CO2. Le gouvernement devrait subventionner la différence de prix d’achat du moteur diesel, plus cher.
    Il y a une bonne probabilité que, dans une dizaine d’années, l’électrique à moyenne autonomie (500km comme l’autonomie des voitures d’il y a 50 ans) commence à succéder à l’hybride par l’amélioration des batteries, où il y a de nombreuses pistes de progrès technique en cours (plus la possibilité d’agrandir les batteries comme la Tesla, mais la voiture devient lourde et chère); en prenant des précautions d’utilisation la voiture électrique pourra commencer à ne plus être une niche.

    • Reprenons les bases :
      – Le climat n’en a rien à cirer que ce soit du diesel ou de l’essence dans les bagnoles (il n’en a même probablement rien à cirer à l’échelle globale de l’existence de l’homme). Si l’on conçoit qu’on établisse des normes anti-pollution, il doit s’agir de la pollution effectivement reconnue dangereuse, les normes doivent être simples et claires, et il faut ensuite laisser les constructeurs de moteurs se débrouiller pour respecter ces normes.
      – Quand on raffine du pétrole, on peut faire varier dans certaines limites la proportion d’essence et de gazole. La proportion optimale sera celle où le marché s’équilibrera si on le laisse sans subventions ni pénalités étatiques, à la rigueur si on laisse indifférenciées ces pénalités.
      – Les politicien-ne-s se font réélire à coups (à coûts ?) de discours délirants qui laissent entendre que sans eux le monde serait un enfer et l’humanité aurait disparu. Il est urgent de prendre conscience qu’il ne faut pas les réélire, et qu’alors on sera bien plus proches du paradis et que l’humanité ne disparaîtra pas (sauf peut-être le journal).

      • « Les politicien-ne-s »…
        cette manière de torturer la langue française est digne des gauchistes. il ne me viendrait pas non plus à l’idée d’écrire « les politiciens et leurs connes-soeurs »…

    • « fait donc réchauffer plus le climat » : rassurez-vous, vous pouvez parcourir des millions de km en voiture diesel ou sauter à pied joint sur la même distance, le climat restera inchangé. Le climat global, on s’en cogne et lui-même se moque des minuscules humains comme d’une guigne. Le climat varie sans nous, comme un grand, parfaitement indifférent aux agitations de l’humanité et aux peurs hystériques des escrologistes. En revanche, nos petits poumons de citadins embrumés dans les vapeurs du gasoil, c’est bien la conséquence d’une décision de l’Obèse qui nous a déjà coûté un bras. Et maintenant, ça va nous coûter l’autre bras pour se débarrasser du gasoil. Vous noterez que quel que soit le sens des décisions de l’Etat obèse, ça nous coûte toujours de l’argent. Jamais la moindre économie budgétaire à l’horizon, par exemple, dans le cas qui nous occupe, en détaxant le sans-plomb sans modifier les taxes sur le diesel. Un esprit chagrin pourrait même se demander si ce n’est pas fait exprès…

      • Te te te, on baissera pas les taxes sur l’essence on augmentera celle du diesel voyont voyont restont socialiste.
        Et pour les entreprises , je serais curieux de savoir comment ca se passe dans les autres pays européens.

        Quand au économie soyons réaliste pour faire quoi

      • L’Obèse a besoin d’énergie pour … s’entretenir.

    • « Il y a une bonne probabilité que, dans une dizaine d’années, l’électrique à moyenne autonomie (500km comme l’autonomie des voitures d’il y a 50 ans) commence à succéder à l’hybride par l’amélioration des batteries »

      Ce que vous appelez « une bonne probabilité » n’est qu’un scénario (de l’Ademe ou d’autres) qu’eux mêmes n’envisagent que dans PLUS de 20ans. C’est à dire, avec toute la puissance de poussée étatique et idéologique derrière. Il y a de nombreuses difficultés structurelles à une telle succession, au coté duquel « l’amélioration des batteries » est un détail…

      • Je ne suis pas voyant, mais je suis prudent : je ne parierai donc pas ma chemise sur l’amélioration des batteries ou pas. En revanche, on n’a pas attendu les récents délires de l’écologie pour tenter d’améliorer le stockage de l’électricité, et on n’a pas fait des progrès fulgurants. Il y a un gros danger à comparer toute technologie avec les microprocesseurs et à penser que tout doit suivre la même progression.

        En outre, si on imagine que tout doit s’améliorer de façon fulgurante et exponentielle, on aura des minis réacteurs nucléaires à fusion qui tiennent dans la main et on consommera énormément d’énergie pour aller passer le weekend sur la lune …

        • S’ils avaient la taille d’un suppositoire, nous pourrions doter Culbuto d’un de vos réacteurs et l’expédier en orbite, avec ses pairs…

    • si il y a une bonne probabilité pour que les batteries progressent suffisamment pour que..bla bla, il y a alors toujours une bonne probabilité pour que les batteries ne progressent pas assez pour…
      …et donc…

  • Les diesels émettent moins de CO2 que les essences, il faut donc remplacer les voitures à essence par des diesels récents (donc pas ceux de VW) qui polluent moins nos petits poumons de citadins que les essences, en particulier les essences modernes à injection directe: les diesels récents ne sont pas cancérigènes, voir l’étude d’un institut US spécialisé, au contraire des vieux diesels du XXè siècle et des moteurs à essence (benzène,…) qui sont cancérigènes.
    De plus, les diesels récents consomment beaucoup moins au 100 que les essences, surtout en conditions de conduite réelles, où on gagne plutôt 2 litres que les 1.5 litres indiqués dans les conditions des tests normalisés. Ce qui économise les ressources naturelles et notre argent.

  • Bonjour.
    – Vous écrivez à propos de la voiture électrique : « coût de fonctionnement supérieur à ton ancienne voiture diesel ». Dans la mesure où la voiture électrique revient moins cher au kilomètre parcouru ainsi qu’en entretien, comment arrivez-vous à cette conclusion ? Sachez que l’amortissement de l’achat d’une voiture électrique par rapport à une « thermique » intervient au bout de 100 000 km environ selon les modèles.
    – Vous parlez de « s’embourber dans un nouveau crédit ». Si ça vous chante de vous endetter pour une bagnole, ce n’est pas à cause de cette mesure. Oubliez ce « super-bonus » et achetez donc une voiture d’occasion, ou continuez à rouler avec votre vieux diesel en parfait état de marche si vous n’avez pas les moyens d’acheter une voiture neuve !
    – Vous écrivez que le GPL génère zéro pollution. C’est faux : Le GPL entraîne des émissions de CO2 (> essence), CO (> essence ou diesel), hydrocarbures, NOx (> essence).
    – Vous préconisez comme solution le remplacement, sur une période de cinq ans, du gasoil actuel par du biodiesel. Mais les voitures diesel actuelles ne peuvent pas supporter de rouler au biodiesel pur, la limite est autour de 20 % suivant les modèles.
    – La voiture électrique est-elle la moins mauvaise solution ? Certainement, pour une raison très simple, son rendement est de l’ordre de 80 %, alors que les voitures à moteur thermique ont un rendement de 20 % (80 % de la combustion de carburant étant gaspillée en chaleur et frottements). Bien entendu il reste des progrès à faire, notamment sur le stockage (batterie, pile à hydrogène ou recharge par induction), mais le moteur électrique, avec un rendement de l’ordre de 90% et plus, est de loin le meilleur qui existe au niveau économie d’énergie. Les recherches avancent, notamment sur les batteries, et on peut s’attendre à des voitures électriques compétitives dans la décennie. Autant encourager le développement maintenant plutôt que de continuer à miser sur les carburants fossiles… même si, je vous l’accorde, ce « bonus royal » reste critiquable pour des tas de raisons (notamment favoriser les possesseurs d’un vieux diesel au détriment des possesseurs d’une vieille essence et au détriment des possesseurs de rien du tout). Un petit détail : la voiture électrique est plus agréable à conduire (pas de boite de vitesse, accélération franche et linéaire, silence), elle se recharge à la maison sur une simple prise, elle fait 15000 km avec la moitié de l’électricité d’un ballon d’eau chaude pour 4 personnes (15 kWh, soit moins de 2€ aux 100 km), des atouts qui font qu’elle a une place d’avenir…

    • « Mais les voitures diesel actuelles ne peuvent pas supporter de rouler au biodiesel pur, la limite est autour de 20 % suivant les modèles. »
      La limite se situe au niveau de la segmentation des cylindres et c’est pour ça que les plus vieux diesel tournent à une plus grosse proportion d’huile qu’un diesel moderne, ces derniers ont considérablement amélioré les frictions pour permettre une moindre perte par frottement (les moteurs modernes ont des compressions plus faible à cause des normes de plus en plus drastique). Il faut encore chercher un moyen d’avoir de faibles frictions tout en utilisant de l’huile.

      « La voiture électrique est-elle la moins mauvaise solution ? Certainement, pour une raison très simple, son rendement est de l’ordre de 80 % »
      Mais quel est le rendement de la production d’électricité que vous utilisez pour votre véhicule.

      « alors que les voitures à moteur thermique ont un rendement de 20 % »
      Il y a 30 ans oui mais aujourd’hui le rendement est plus élevé, minimum 30% sur les voitures modernes et plus encore sur les hybrides.

      • Bonjour.
        Le rendement des centrales nucléaires est minable, et la perte en ligne non négligeable, mais la transition énergétiques est en route (il y a déjà 15 % de renouvelable sur le réseau) et les choses s’améliorent, et en se rechargeant la nuit, on profite de la surproduction. Mais le particulier peut aussi installer 15 m2 de panneaux photovoltaïques qui suffiront à produire pour 15 000 km par an, et peut aussi, comme moi, quitter EDF pour un fournisseur d’énergie verte à un tarif comparable. Pour les carburants aussi il y a une consommation de carburant pour l’extraction et le transport.
        – Oui un moteur thermique moderne a un rendement de 30 %. J’ai estimé à 20 % le rendement de la voiture compte tenu des pertes de frottement (boite de vitesse etc.). De même le moteur électrique a un rendement de 90 à 95 % et la batterie 90 %, j’ai arrondi à 80 % pour les frottements (pneus). N’oublions pas que la voiture électrique recharge ses batteries au freinage.

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