Les inégalités reculent en France : erreur de Piketty, vérité de Tocqueville

Contrairement à ce que soutient Thomas Piketty, les inégalités baissent en France !

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Thomas Piketty (Crédits : PS du Loiret, licence Creative Commons)

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Les inégalités reculent en France : erreur de Piketty, vérité de Tocqueville

Publié le 8 octobre 2015
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Par Christophe de Voogd.
Un article de Trop Libre

Thomas Piketty (Crédits : PS du Loiret, licence Creative Commons)
Thomas Piketty (Crédits : PS du Loiret, licence Creative Commons)

La récente enquête de l’INSEE sur le recul des inégalités en France en 2013 après un statu quo en 2012 en a surpris plus d’un : n’était-il pas acquis, doxa pikettienne oblige, que celles-ci « explosaient » ?

Discours dominant qui, passé un moment de trouble, a vite retrouvé sa vitesse de croisière, tant il constitue le dogme irremplaçable du logiciel de la politique française, et pas seulement à gauche. « Commençons par écarter tous les faits », disait Rousseau, (il est vrai dans un tout autre contexte), maxime suivie scrupuleusement sur tous les sujets : fiscalité, déficits, croissance, chômage, migrations, etc.

Sur la question précise des inégalités, le rapport de l’INSEE vient donc corriger les conclusions du best-seller de Thomas Piketty, dont les résultats factuels sont justifiées pour les États-Unis et la Grande-Bretagne, à condition de rappeler que les fortunes et les hauts revenus y changent souvent de mains et que les inégalités n’y sont donc pas rigides :

les riches ne sont pas durablement les mêmes. Mais résultats qui, de toute façon, ne concernent guère le cas français : malgré les affirmations de l’économiste, pour qui « la montée des inégalités en France est plus limitée, mais elle existe. Les hauts revenus ont bien davantage bénéficié de la croissance que les revenus moyens ou modestes »1.

On s’y perd un peu puisque les Trente glorieuses sont justement pour Piketty (c’est sa thèse centrale) une période de réduction des inégalités.

Sans doute les inégalités ont-elles augmenté chez nous (mais nullement explosé) dans les années 2008-2011, mais essentiellement sous l’effet du chômage, source première des inégalités comme le soulignent toutes les études de l’INSEE, de l’OCDE et Piketty lui-même.

Remarquons d’ailleurs que du bout des lèvres, on concède que la France serait dans la moyenne de l’OCDE en termes d’inégalités. Voilà qui limite déjà la portée des cris alarmistes sur l’explosion de celles-ci. Mais surtout, c’est inexact, notre pays est en dessous de la moyenne OCDE : coefficient de Gini de 0,293 contre 0,317 et seulement 20e rang sur 34 dans l’échelle de l’inégalité des revenus. Curieuse moyenne  !

Dès lors la question s’inverse : comment expliquer cette contradiction flagrante entre les faits et le discours tenu ? Comment, alors que nous sommes plutôt vertueux en la matière, rendre compte de cette obsession française de l’inégalité ?

Elle ne peut s’expliquer que par le fameux paradoxe de Tocqueville : plus les inégalités baissent, plus les inégalités subsistantes sont intolérables :

« La haine que les hommes portent au privilège s’augmente à mesure que les privilèges deviennent plus rares et moins grands, de telle sorte qu’on dirait que les passions démocratiques s’enflamment davantage dans le temps même où elles trouvent le moins d’aliments. J’ai déjà donné la raison de ce phénomène. Il n’y a pas de si grande inégalité qui blesse les regards lorsque toutes les conditions sont inégales ; tandis que la plus petite dissemblance paraît choquante au sein de l’uniformité générale ».

Mais Tocqueville va plus loin : il analyse l’origine de cette passion paradoxale et en démonte la dangereuse instrumentalisation politique.

Contrairement à une lecture courante, Tocqueville n’est nullement hostile à l’égalité ; celle-ci va souvent de pair avec la liberté et représente l’autre face de l’aspiration humaine à la reconnaissance :

« Il y a […] une passion mâle et légitime pour l’égalité qui excite les hommes à vouloir être tous forts et estimés. Cette passion tend à élever les petits au rang des grands. »

Ce qu’il dénonce, c’est « l’envie », la jalousie devant la réussite d’autrui et le désir d’en accaparer les fruits ou, faute de mieux, de les voir confisqués par la puissance publique :

«… il se rencontre aussi dans le cœur humain un goût dépravé pour l’égalité, qui porte les faibles à vouloir attirer les forts à leur niveau, et qui réduit les hommes à préférer l’égalité dans la servitude à l’inégalité dans la liberté 2».

Le premier type de passion égalitaire, que l’on pourrait appeler l’égalité-défi, pousse au dépassement de soi, à l’effort pour atteindre le niveau convoité ; le second, l’égalité-envie, incite à la condamnation des riches et au nivellement par le bas. Et, constate Tocqueville, dans le jeu de miroir qu’il pratique en permanence entre les deux pays, tandis que l’égalité-défi domine aux États-Unis, l’égalité-envie l’emporte en France.

Traduction contemporaine : si son voisin a une belle voiture, l’Américain fera tout pour avoir la même ; le Français demandera, lui, qu’on taxe massivement cet insolent signe extérieur de richesse…

Voilà dès lors une ressource politique bien puissante, notamment pour la conquête du pouvoir. Jouer sur cette passion égalitaire se révèle souvent efficace : en témoigne la réussite de François Hollande, dont l’idée de faire « payer les riches » et notamment la proposition de taxation à 75% a autant plu à l’électorat qu’elle a déconcerté les économistes, y compris de gauche.

Davantage, nous prévient encore Tocqueville, si elle n’est pas contrebalancée par le goût de la liberté, l’envie égalitaire ne manquera pas de concourir au renforcement fatal du pouvoir d’État

« Cette haine immortelle, et de plus en plus allumée, qui anime les peuples démocratiques contre les moindres privilèges, favorise singulièrement la concentration graduelle de tous les droits politiques dans les mains du seul représentant de l’État… L’homme des siècles démocratiques n’obéit qu’avec une extrême répugnance à son voisin qui est son égal ; il refuse de reconnaître à celui-ci des lumières supérieures aux siennes ; il se défie de sa justice et voit avec jalousie son pouvoir ; il le craint et le méprise ; il aime à lui faire sentir à chaque instant la commune dépendance où ils sont tous les deux du même maître. Toute puissance centrale qui suit ces instincts naturels aime l’égalité et la favorise ; car l’égalité facilite singulièrement l’action d’une semblable puissance, l’étend et l’assure. On peut dire également que tout gouvernement central adore l’uniformité ; l’uniformité lui évite l’examen d’une infinité de détails dont il devrait s’occuper, s’il fallait faire la règle pour les hommes, au lieu de faire passer indistinctement tous les hommes sous la même règle. Ainsi, le gouvernement aime ce que les citoyens aiment, et il hait naturellement ce qu’ils haïssent. Cette communauté de sentiments qui, chez les nations démocratiques, unit continuellement dans une même pensée chaque individu et le souverain, établit entre eux une secrète et permanente sympathie. On pardonne au gouvernement ses fautes en faveur de ses goûts, la confiance publique ne l’abandonne qu’avec peine au milieu de ses excès ou de ses erreurs, et elle revient à lui dès qu’il la rappelle. Les peuples démocratiques haïssent souvent les dépositaires du pouvoir central ; mais ils aiment toujours ce pouvoir lui-même.3 »

Uniformité croissante de la société stimulée par l’État ; méfiance entre les citoyens ; haine populaire des responsables politiques mais adoration du pouvoir lui-même… Tocqueville, notre contemporain !

Sur le web

  1. Entretien avec F. Lenglet, France TV info, 20 mars 2015.
  2. Démocratie en Amérique, I, I, 3.
  3. Démocratie en Amérique, II, IV, 3.
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  • « A plusieurs reprises, depuis que la Révolution a commencé jusqu’à nos jours, on voit la passion de la liberté s’éteindre, puis renaître, puis s’éteindre encore, et puis encore renaître; ainsi fera-t-elle longtemps, toujours inexpérimentée et mal réglée, facile à décourager, à effrayer et à vaincre, superficielle et passagère. Pendant ce même temps la passion pour l’égalité occupe toujours le fond des cœurs dont elle s’est emparée la première; elle s’y retient aux sentiments qui nous sont les plus chers; tandis que l’une change sans cesse d’aspect, diminue, grandit, se fortifie, se débilite suivant les événements, l’autre est toujours la même, toujours attachée au même but avec la même ardeur obstinée et souvent aveugle, prête à tout sacrifier à ceux qui lui permette de se satisfaire, et à fournir au gouvernement qui veut la favoriser et la flatter les habitudes, les idées, les lois dont le despotisme a besoin pour régner. »

    Alexis de Tocqueville, L’Ancien Régime et la Révolution.

    • Tocqueville était très clairvoyant, mais c’est son contemporain Bastiat qui a éclairé le problème social.
      Il a démontré que l’ordre social libéral (ou providentiel, ou naturel) est harmonique.
      Notamment il diminue les inégalités.
      Par conséquent il est vain de vouloir lui en substituer un ordre artificiel qui résolve des tares imaginaires.
      Voir explication plus bas.

      Ne vous fatiguez pas à critiquer l’égalitarisme.
      Faites comme Bastiat, démontez les sophismes et les superstitions.
      Faites savoir que le capitalisme pur diminue les inégalités – par conséquent le socialisme les augmente.

      Le préjugé marxiste ne résiste pas à deux minutes d’examen, la démonstration est connue depuis 2 siècles (avant la publication de Das Kapital !) et PERSONNE NE SEMBLE AU COURANT !

  • Il y a aussi un phénomène à prendre en compte, les riches sont partis sous d’autres cieu plus cléments.

    • cieux bien entendu

    • Mais la richesse est relative. Il y aura toujours un plus riche à haïr, un plus chanceux à jalouser, un plus intelligent à envier. Il n’y a aucune fin au despotisme de l’égalitarisme ni limite aux pulsions morbides des socialismes.

      Personnage du Commissaire Politique Danilov dans Stalingrad :
      « Je me suis totalement trompé, l’homme ne changera jamais, l’homme nouveau n’existe pas. On s’est acharné à créer une société nouvelle où personne n’aurait rien à envier au voisin. Mais il y a toujours quelque chose à envier, un sourire, une amitié, quelque chose que l’on n’a pas et que l’on convoite. Dans notre monde, même s’il était soviétique, il y aura toujours des riches et des pauvres, riches en talent, pauvres en talent, riches en amour, pauvres en amour… »

  • La vraie question qui se pose est de savoir pourquoi il faudrait des « égalités », autrement dit pourquoi es inégalités seraient dramatiques (sauf pur les jaloux pathologiques).

    Les riches tirent la société vers le haut, et représentent à des degrés divers un genre d’espoir pour chacun, y compris pour ceux qui jouent à l’Euromillion.

    Ils font bien entendu vivre toute l’économie du luxe, de la sellerie à l’hôtellerie, des jets privés à la restaurations, des yachts de luxe aux instituts de beauté, aux cristalleries, aux manufactures de porcelaine, etc etc … Et is font les belles recettes de notre fiscalité …

    Si les pauvres sont moins pauvres, jusqu’à ne plus être pauvres, (sauf s’ils le cherchent), cultivons soigneusement les inégalités comme une dynamique sociale puisée dans la bio-diversité.

    Celui qui vous parlera encore des « inégalités sociales » est un arnaqueur !
    Tout le monde ne fait pas laa même chose avec une somme d’argent identique, tout le monde ne saute pas les haies, tout le monde n’a pas une voix de soprano, et tout e monde ne digère pas l’ail. Va-t-on en faire des sujets politiques ???

    • J’espère qu’il y aura de plus en plus de riches !

      Les gens moins fortunés ce sont fait lobotomisés par la pensée pathologique qui les pousseraient à jalouser les plus riches.

      Bien au contraire, il faut savoir se rendre indispensable pour les gens les plus fortunés.

    • Le capitalisme pur réduit les inégalités.
      Lisez les Harmonies économiques, de Bastiat (www.bastiat.org)
      Les inégalités croissent à cause de la superstition marxiste (voir explication plus bas)

    • La theorie socialiste essaie de faire croire (souvent avec succes) qu’elle lutte contre les inegalites.
      La theorie liberale prouve (pour ceux qui y croient) que « laissez-faire » est la meilleure strategie pour lutter contre les inegalites.

      On a donc deux camps opposes et chacun dit que l’autre a tort.
      Ce qui rejoint les deux camps, c’est le postulat que les gens n’aiment pas les inegalites.
      Or, je suis de plus en plus persuade du contraire.
      Regardons ce que FONT les gens plutot que ce qu’ils disent: ils plebiscitent des jeux comme le lotto et encore plus l’Euromillion. Mon interpretation est que, face a une situation ou ils sont « a armes egales » avec les autres, les gens preferent une situation ou ils pourraient sortir du lot.

      Plutot que d’essayer de convaincre les partisans de la theorie socialiste que pour lutter contre les inegalites, il faut « laissez-faire », je pense qu’il serait plus efficace de leur faire remarquer que non, ils n’aiment pas l’egalite, l’uniformite et qu’au fond d’eux-meme, ils preferent sortir du lot. Et que seul le laissez-faire leur permettra peut-etre d’y arriver.

  • nous sommes bien d’accord, bon article.

    le problème ce ne sont absolument pas les inégalités, mais la pauvreté.

    • Le problème, c’est l’analphabétisme économique et la prévalence de la superstition marxiste.
      Si les Français comprenaient que le capitalisme pur réduit les inégalités, ils répondraient à leur augmentation en votant contre le socialisme.
      C’est à cause de leur superstition qu’ils réagissent à ce problème par des mesures qui l’aggravent et s’engagent donc dans une spirale.
      Il faut combattre la superstition marxiste avant qu’elle ne cause une guerre civile.

  • Bizarres les résultats de cette étude de l’INSEE : Ls riches en France se sont encore plus enrichis et le nombres de Français ayant un revenu en dessous du seuil de pauvreté a diminué (-200.000 pauvres en 2012). Je ne comprends pas. Il faut dire que comme pour les chômeurs on change de paramètres.

  • Concernant les inégalités, il y a une chose à dire et répéter:
    Il est faux que le capitalisme pur entraîne leur augmentation.
    C’est la superstition marxiste (superstition = préjugé qui ne résiste pas à l’examen rationnel).

    Les libéraux doivent poursuivre le combat de Frédéric Bastiat pour démontrer que l’ordre social providentiel est harmonique, et donc qu’il est vain de chercher à le forcer à l’harmonie.

    Bastiat a vu clair: C’est LE SEUL MOYEN de faire prévaloir le capitalisme et la liberté.
    En effet le socialisme prévaut dans l’opinion à cause de l’analphabétisme économique, plus répandu que jamais, qui conduit à la prévalences des superstitions dont la plus nocive est celle qui fonde le marxisme, soit celle qui prétend que la liberté économique entraîne des inégalités croissantes,

    Rappelons que dans le capitalisme le plus pur, la part du capital productif dans la valeur produite croît toujours moins vite celle du travail, puisqu’une machine vaut toujours moins que le travail qu’elle remplace (sans quoi elle serait abandonnée et ne vaudrait rien).
    Autrement dit, la productivité augmente toujours plus que le capital productif.
    Dès lors le revenu du travail croît plus vite que celui du capital, au rebours de la superstition marxiste (et mainteant pickettiste) et le capitalisme pur diminue les inégalités.

    La croissance des inégalités est due socialisme, à la dépense publique, à la « redistribution ».
    Comme le capitalisme réduit les inégalités, son recul entraîne leur augmentation.
    La création monétaire, exigée par la dépense publique, renchérit le capital non productif.
    Sans dépense publique, la monnaie est saine et la réglementation superflue.

    Il faut aussi combattre la superstition scientiste, ou pseudo-expérimentaliste (Lane & Guillaumat), c’est-à-dire l’animisme.
    Piquetout nous fournit l’illustration de cette superstition: Il prétend démontrer par des statistiques la superstition marxiste. Rapidement on lui objecte avec raison toutes sortes d’erreurs de méthode.
    Mais la première erreur consiste à se croire en position d’établir des lois économiques déduites de l’expérience.
    On peut le faire pour les objets, car ils n’agissent pas mais sont mus conformément aux lois de la physique.
    Croire que les objets agissent comme les hommes, c’est être animiste.
    Mais le pseudo-expérimentalisme, c’est croire que les hommes sont comme les objets mus par des lois, alors qu’ils agissent.
    C’est donc la même confusion que l’animisme: Le pseudo-expérimentaliste comme l’animiste confond l’action humaine (qui résulte de la pensée, qui innove constamment) avec les mouvements des objets, qui résultent de lois de la physique.
    La démarche de Piquetout est donc vaine et ridicule par essence, sa fausseté est une évidence.

    • Afin de bien comprendre vos propos, qu’est – ce que le capitalisme pur ? avons-nous des exemples de pays qui l’appliquent?
      Merci de votre future explication.

  • Les inégalités baissent en France mais à quel prix ? On assiste à un appauvrissement général de la France. La politique d’Hollande a certes réussi à baisser les inégalités mais elle a surtout nui à la croissance et à la création de richesse. Vive l’égalitarisme et le nivellement vers le bas.
    Quand les socialos comprendront que le vrai problème c’est la pauvreté et pas les inégalités. Bien sûr, il est plus dur de lutter contre la pauvreté que contre les inégalités

  • le problème vient du fait que les socialistes ont tellement influencé les gens avec les inégalités sociales. ils ont fait des inégalités sociales un problème majeur d’aujourd’hui alors que le vrai problème vient de la pauvreté et non pas des inégalités sociales. les libéraux s’occupent du problème de la pauvreté mais pas de la lutte contre les inégalités car les libéraux sont pour l’égalité de droit. or l’égalitarisme s’oppose aux inégalités de droit. l’égalitarisme sous ses airs de bons sentiments charitables n’est que motivé par la jalousie et l’envie. http://www.contrepoints.org/2011/01/06/10334-etre-de-gauche-intolerant-et-peu-genereux
    http://www.contrepoints.org/2011/04/13/21001-radins-envieux-racistes-et-intolerants-les-socialistes-et-les-anticapitalistes http://www.contrepoints.org/2010/10/04/2621-gauche-intolerance-generosite-droite-liberalisme
    ce que je trouve marrant c’est que les gens qui veulent combattre les inégalités ne parlent jamais de la mobilité sociale. que faut il mieux vivre dans un pays certes où il y a plus d’égalité sociale mais où les pauvres n’ont aucune chance de changer de classes sociales, de devenir riches. ils sont condamnés à rester des assistés toute leur vie, à dépendre de l’aide sociale. ou bien vivre dans pays où il y a plus d’inégalité mais où il y a une grande mobilité sociale, càd que les pauvres peuvent devenir plus riches, passer dans une autre classe. dans ce genre de société, le mérité personnel importe beaucoup plus et conditionne beaucoup plus notre condition sociale ?? perso, je préfère la seconde option que je trouve plus juste à la première. or comme par hasard, plus un pays est socialiste moins il y a de mobilité sociale. les économistes qui combattent les inégalités ne s’intéressent jamais aux effets secondaires négatifs qu’entraine leurs solutions pour lutter contre les inégalités. or la lutte contre les inégalités mènent en un appauvrissement général (y compris des pauvres). de manière plus général, l’égalitarisme mène au nivellement vers le bas ( regardez les politiques désastrueuses mises en place dans l’enseignement pour lutter contre les inégalités qui mènent à un abaissement général du niveau de l’enseignement). sans oublié le fait que la lutte contre les inégalités nuisent à la mobilité sociale.
    imaginons qu’on est d’accord que les inégalités sociales sont un vrai problème. il y a plusieurs questions à se poser. 1 est ce que les inégalités s’accroissent ? à l’échelle de la France ce n’est pas le cas mais l’échelle mondiale, la réponse est ,sans doute, oui mais les socialistes comme piketty ont une tendance à exagérer fortement (voir très fortement) les inégalités. ils n’hésitent pas à truquer leurs chiffres, à prendre juste les statistiques qui les arrangent (en écartant les stats qui les dérangeraient). 2. qu’est ce qui cause les inégalités ?? là, les socialistes ont (en grande partie ) faux car ils ne parlent pas de certains facteurs (la politique des banque centrale, le capitalisme de connivence,….) et certains des facteurs qui ,selon eux, accroisseraient les inégalités sont plus que contestable. il n’existe aucune preuve concrète. 3. comment combattre les inégalités ? certaines de leurs solutions sont aussi très contestables. on risque de voir ce qui s’est passé dans les pays communistes avec d’un coté la population qui crève de faim et de l’autre, les dirigeants membre du parti qui sont milliardaires. 4. est ce que les solutions proposés pour combattre les inégalités n’ont elles pas plus d’effets négatifs que d’effets positifs ??? là, la réponse est clairement oui. ces solutions nt plus d’effets négatifs que d’éffets positifs. cela conduit à un appauvrissement généralisé.
    Les inégalités sociales ou régionales ne se sont et ne se résoudront jamais pas des moyens légaux ni par des manipulations financières.
    D’une part parce que certains ne veulent tout simplement pas quitter leurs positions de joyeux pauvres (artistes, certains SDF etc.), d’autre part parce que la richesse est une notion relative donc on ne peut tous s’enrichir de la même manière (exemple, un chômeur pour quitter sa condition aurait peut être davantage besoin de savoir « séduire » un patron qu’il aura besoin d’argent) et finalement, on revient en arrière, il faut que les gens créent le mouvement. Si le pauvre ne fait pas d’efforts pour s’en sortir tout l’argent et tous les mécanismes du monde ne le tireront pas de là. Pareil pour le riche, si vous le protéger alors que ces pratiques ne sont pas bonnes il ne changera jamais donc ne fera jamais avancer la société.
    À l’inverse on voit que l’État accroît les inégalités en distribuant à ces groupes favoris, en donnant des services uniformes qui ne sont pas adaptés à tous, en incitant à rester là où l’on est.

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