Origine sociale et genre en écoles d’ingénieurs

Moins de filles en écoles d’ingénieur : faut-il instaurer une discrimination positive ?

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Polytechnique_1er_carre_Bastille_Day_2008Marie-Lan Nguyen(CC BY 2.5)

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Origine sociale et genre en écoles d’ingénieurs

Publié le 10 août 2015
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Par Thierry Berthier

polytechnique université paris saclay(CC BY-SA 2.0)
polytechnique université paris saclay(CC BY-SA 2.0)

Le Contrôle Général Économique et Financier (CGEFi) vient de remettre un rapport fort intéressant intitulé Revue des dépenses des écoles publiques d’ingénieurs. Le document de 140 pages contient un important corpus statistique accompagné de propositions et préconisations visant à améliorer la gestion des établissements et à mutualiser certaines compétences.

Le chapitre IV du rapport (page 35) « Diversité des étudiants par genre et par origine socio-professionnelle » mérite une lecture attentive et quelques réflexions complémentaires…

 

Du déséquilibre de genre

En introduction, les rapporteurs s’appuient sur un constat sans surprise :

« Les écoles d’ingénieurs de la revue de dépense ne connaissent qu’une diversité limitée, qu’elle soit évaluée selon le sexe ou les origines sociales ».

La revue de dépense s’est concentrée sur une soixantaine d’écoles publiques (soit environ 90 000 élèves) représentatives de l’ensemble des écoles d’ingénieurs. Sur ce groupe d’étude, le taux de féminisation des effectifs totaux scolarisés est de 30,2 % en 2014, sans évolution significative sur la période. La faiblesse de la représentation féminine est encore plus marquée si l’on ne considère que les seuls effectifs d’élèves ingénieurs (hors masters et doctorats) avec un taux de 27,2 % en 2014.

Le second constat révèle une très forte polarité entre les écoles des sciences du vivant et chimiques d’un côté, et les écoles à forte composante d’ingénierie mécanique de l’autre. Les écoles de l’ensemble Agro ont un taux de féminisation de 61 %, les écoles du groupe chimie ont un taux de féminisation de 57 %, alors que celles du groupe ENI plongent à 14% .

On retrouve clairement cette polarisation dans les départements d’IUT qui affichent le même déséquilibre dans le premier cycle universitaire technologique. Les filles préfèrent la biologie et la chimie à la mécanique du solide. Les INSA ont un taux de féminisation de 35 %, les INP de 32 %, l’ENSAE de 27 %, l’École de Mines 28 %, Télécom Paris à égalité avec les écoles Centrales avec un taux de 23 %.

Les rapporteurs de la revue ont cherché à comprendre cette polarisation en questionnant leurs interlocuteurs au sein des écoles sondées. Selon eux, le déséquilibre serait plus de nature anthropologique que sociologique ou culturel : les filles seraient attirées par le vivant, les garçons par le mécanique . Les thèses de discrimination consciente envers les femmes sont très peu évoquées par les interlocuteurs des rapporteurs et semblent peu convaincantes pour expliquer cette polarité.

signalétique-Annabe2008(CC BY-NC-ND 2.0)
signalétique-Annabe2008(CC BY-NC-ND 2.0)

Plus préoccupant, les plus faibles résultats en matière de féminisation se retrouvent aux deux extrémités de l’échelle de renommée des écoles.

L’École polytechnique affiche par exemple un taux de féminisation de 18 %. Le taux global (avec masters et doctorats) s’élève à 29 % pour Mines Paris Tech et 20 % pour les seuls élèves ingénieurs des Mines.

L’ENPC affiche un taux de 20 %, la lanterne rouge revient aux Arts et Métiers avec un petit 14 %.

Pour compléter les données du rapport, j’ai mené un rapide décompte des admissibles filles en filière MP (Mathématiques-Physique) à l’ENS Paris (Ulm) sur le concours 2015. Il n’y avait cette année que 11 filles sur 142 élèves admissibles au concours, et seulement deux filles admises sur les 40 de la liste principale…

Lorsque le niveau en mathématiques devient prépondérant, le taux de féminisation s’effondre. Plusieurs études sociologiques sur les concours d’entrée ont montré que s’il y avait discrimination, elle serait positive. Le cas du concours aux ENS a été étudié et a révélé un évitement net des options mathématiques et physique par les femmes, mais avec des sur-résultats à l’oral pour celles qui les ont choisis. Le faible niveau de féminisation est également présent dans le groupe des écoles ENI avec un taux de 14 %.

L’étude cherche ensuite à expliquer le déséquilibre de genre au sein des écoles d’ingénieurs. Selon les auteurs, il faut puiser dans l’interprétation sociologique et évoquer une stratégie d’évitement :

« Une explication plausible, de nature sociologique, est celle d’une stratégie consciente d’évitement des options les plus compétitives des classes préparatoires, même de la part des nombreuses jeunes filles ayant eu d’excellents résultats au baccalauréat S. Leur comportement refléterait une forte préoccupation envers un contexte anxiogène jugé inhérent à ces classes préparatoires. Le point essentiel est en tout état de cause de noter que les causes profondes de cette situation insatisfaisante s’enracinent moins dans les grandes écoles d’ingénieurs elles-mêmes qu’en amont. Des « filtres » de spécialisation fonctionnent au long de l’enseignement secondaire pour les filles mais l’étape essentielle paraît être celle des classes préparatoires. Au final, l’important gisement des compétences des jeunes femmes est nettement sous-utilisé. La revue se limitera à ce constat, les pistes de réforme envisageables dépassant de très loin les termes de référence de sa mission. Elle ne peut qu’appeler les tutelles à ouvrir un chantier commun à travers un groupe de travail piloté par le MENESR puisque le domaine touche aux différents ordres de l’enseignement. Le pragmatisme et le réalisme sont évidemment indispensables au succès de l’exercice ».

 

Du déséquilibre d’origine sociale

Selon l’étude, le constat d’inégalité est encore plus accentué lorsqu’il s’agit de l’origine socio-professionnelle des familles des élèves. La proportion d’élèves dont la famille est classée dans les PCS 5 et 6 INSEE (ouvriers et employés) s’élève en 2014 à 13 % de l’effectif total des écoles du groupe d’étude, avec une progression de 0,5 % par rapport à 2011.

Lorsque le rapport se penche sur la proportion d’élèves issus de milieu ouvrier en fonction du niveau de renommée de l’école, les chiffres montrent clairement que plus le niveau d’excellence est élevé et moins ces élèves sont présents au sein de l’école.

Aux deux extrémités, on retrouve d’un côté les ENI qui sont les plus « ouvrières » du groupe d’étude avec un taux de 29,1 % de fils et de filles d’ouvriers et employés et de l’autre côté, l’École polytechnique avec au taux de 1 % de catégories PCS5 et 6 soit 36 élèves en 2014 pour un effectif total de 2870. Les Écoles Centrales se situent à 7,2 %, Les Mines à 7,4 %, Télécom Paris à 6,4 %.

Les plus prestigieux établissements semblent inaccessibles aux élèves issus du milieu ouvrier. Les Universités technologiques (UTC, UTT) parviennent à intégrer 19 % des ces élèves et se situent avec ce score dans la ligne des IUT en premier cycle. Le taux moyen des élèves boursiers en écoles d’ingénieurs s’élevait à 22,8 % en 2014 avec, là encore, de fortes disparités en fonction du niveau d’excellence de l’école.

L’École polytechnique s’est engagée en faveur de l’ouverture sociale avec son programme « égalité des chances ». Doté de 500 000 euros, ce programme a aidé depuis sa création près de 200 élèves. Le taux de boursiers à l’X s’élève à 6 % mais reste peu significatif en raison du statut militaire des élèves qui perçoivent une solde durant leur scolarité.

Comme pour les inégalités de genre, les auteurs du rapport s’interrogent sur les causes de ce déséquilibre de classes :

« Le diagnostic d’une tension structurelle entre l’excellence académique la plus haute et l’ouverture sociale la plus large ne peut être évité. Cette tension entre deux objectifs majeurs des politiques publiques ne peut, à l’évidence, être supprimée instantanément par une formule simple. Les grandes écoles d’ingénieurs, institutions d’aval recrutant sur la base de l’excellence académique à travers une sélection rigoureuse, ne peuvent certainement pas être tenues pour seules responsables d’une situation de profonde inégalité des chances. L’étape des classes préparatoires représente bien sûr une phase importante de filtre pour celles d’entre elles qui recrutent selon cette filière. Mais, plus massivement encore que dans le cas du genre, les filtres de sélection négative jouent tout au long de l’enseignement secondaire. La faiblesse (3,7 % des effectifs) du nombre d’étudiants des écoles titulaires d’un baccalauréat technologique ou professionnel témoigne d’une sous-représentation structurelle des filières alternatives de l’enseignement secondaire. Les mécanismes de « seconde chance » que représentent pour ce type de bacheliers les filières d’apprentissage ou d’intégration sur titre fonctionnent peu pour les écoles d’ingénieurs généralistes. Ils ne sont significatifs que pour trois groupes : les ENI avec 10 %, les écoles de génie mécanique (autres écoles programme 150) et les universités technologiques, ces deux derniers autour de 7 % de présence.

Quoi qu’il en soit de l’analyse des raisons sous-jacentes, lesquelles dépassent le cadre de cette revue, le constat d’ensemble d’une portée limitée des dispositifs palliatifs de type « cordée de la réussite » ou encore « la main à la pâte » ne peut être évité. Ces initiatives doivent être saluées car elles témoignent du fait que de nombreux responsables d’école sont conscients du problème et s’en inquiètent suffisamment pour tenter d’y pallier de manière imaginative. Certains responsables déplorent avec une conviction indiscutable qu’au final un gisement important de jeunes dotés d’un réel fort potentiel soit laissé de côté. Mais aussi louables soient-ils, ces dispositifs ne sont pas à l’échelle des mécanismes de sélection négative à l’œuvre.

Il apparaît nécessaire dans ce contexte d’utiliser des leviers qui existent dans toutes les écoles mais qui sont souvent sollicités de manière quantitativement insuffisante pour avoir un impact significatif.

Les procédures de recrutement sur titres représentent des mécanismes utilisés de manière souvent trop parcimonieuse, voire malthusienne. Leur élargissement signifiera d’abord un exercice de diversification académique mais le cas des universités technologiques montre qu’une diversité académique accrue génère de la diversité socio-professionnelle. Il serait par ailleurs judicieux de revoir cette dénomination, pour lutter contre l’impression d’une opposition entre la filière noble des recrutements à travers les classes préparatoires et une filière moins prestigieuse. Dans les faits, l’admission sur titres ou dossiers est particulièrement sélective. Les écoles qui recrutent à travers des écoles préparatoires intégrées, comme les INP, les INSA ou les écoles de Mécanique, ont des résultats de diversité souvent meilleurs que les autres. La dimension de « seconde chance » de cette filière est incontestable. Étudier l’élargissement de cette option est nécessaire ».

Forts de ce constat, les rapporteurs rédigent une proposition : « Proposition N°10 Définir une stratégie commune des tutelles visant l’augmentation des admissions sur titre pour les élèves ingénieurs et examinant l’évolution du rôle des classes préparatoires intégrées. »

 

Maintenir l’équité et l’excellence

Si l’état des lieux dressé par le CGEFi paraît incontestable, cette proposition N°10 mérite la critique. Elle répond à une problématique complexe par un raccourci simpliste qui, s’il était mis en œuvre, introduirait de fortes inégalités d’accès aux écoles d’ingénieurs.

En effet, à quoi servirait la voie difficile et sélective de la classe préparatoire face à une entrée simplifiée par admission sur titre ou par prépa intégrée souvent bien moins contraignante et moins exigeante qu’une CPGE classique ? L’admission sur titre constitue toujours un artifice déloyal par rapport au concours qui place tous les candidats sur la même ligne de départ. Ce type de raccourci à discrimination positive a été largement adopté par Sciences Po Paris sous l’impulsion de Richard Descoings. Il ne me paraît pas adaptable aux écoles d’ingénieurs sans briser l’équité générale.

Les inégalités de genre et d’origine sociale ne naissent pas en classe préparatoire mais bien plus tôt, dès le collège et parfois dès l’école élémentaire. C’est donc au niveau du collège et du lycée qu’il faut travailler. Il faut casser les inhibitions des jeunes filles face aux sciences dures, mathématiques et physiques qui provoquent l’autocensure lors de l’orientation post bac. Il faut certainement revoir le contenu des programmes d’enseignement au collège car c’est bien là que les blocages psychologiques et cognitifs se forment. La réponse doit se construire dans la durée en évitant les pièges simplistes ou idéologiques. L’égalitarisme forcé conduit irrémédiablement à la baisse du niveau des élèves et à un nivellement par le bas. C’est là un principe systémique qui ne doit jamais être perdu de vue.

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  • Vous oubliez une simple réponse physique. Je viens moi-même d’intégrer l’ x cette année et je peux vous dire que les filles de l’ x viennent des filières moins mathématiques (pc et psi) et que dans la maths sup/ maths spe la plus compétitive (mp) elles ne sont jamais dans la première moitié de la classe en étoile. Globalement leur nombre chute de 15% en maths sup à 5% en étoile. Le système de « filtre » que vous mentionnez ne s’applique alors pas : tous les élèves de sup tentent d’avoir l’étoile.
    Bref la seule vraie explication c’est que biologiquement les femmes sont moins fortes en maths abstraites.
    Les arguments du type : « les femmes sont meilleures au lycée » sont juste ridicules. De ce que je sais maintenant en maths 99% provient de la prépa. Seuls le rythme et le niveau de la prépa peuvent comparer des élèves premiers de leur classe dans la garderie qui nous sert d’éducation nationale jusqu’à la prépa.

    • « Bref la seule vraie explication c’est que biologiquement les femmes sont moins fortes en maths abstraites. »

      Je vois là une « assertion », mais ayant fait pour ma part normale sup, je la trouve totalement imprécise. « Les femmes. » Lesquelles ? Toutes ? Sûrement pas. Regarde Claire Voisin par exemple. Donc, lesquelles ? Certaines ? En moyenne ? mais lesquelles ? Peux-tu préciser stp ? (Evite stp une réponse du type « nan mais tu as très bien compris ce que je veux dire », car justement non, je ne comprends pas.) C’est assez fatiguant, ce glissement sémantique qui consiste à dire des choses qui ne veulent rien dire ou qui peut tout vouloir dire, sous prétexte que la langue nous le permet. « Tous les français savent bien que », « tous les martiens sont des », etc etc. Pour un mec intégrant l’X, j’attendais un peu plus de précision. Mais bon, avec la déliquescence du niveau au collège et au lycée, je doute que le niveau de l’X n’en pâtîsse pas. (Se souvenir de la célèbre lettre de Pierre Colmez :

      http://webusers.imj-prg.fr/~pierre.colmez/lettre.pdf

      )

      À ce sujet, et pour parfaire ta cluture, je te conseille la même situation formelle que la nôtre (femme en post ou pré bac) mais dans un autre contexte : les noirs gagnant plus que tant par mois etc, magistralement « débunkée par Thomas Sowell :

      https://www.youtube.com/watch?v=G_sGn6PdmIo

      « En maths abstraites. » Qu’entends tu exactement par là, stp ? (Je serai clément, tu sors de spéciales. ;-))

      • @Robert Green
        merci pour ce recadrage nécessaire.
        La lettre de Pierre Colmez m’a toujours étonné : si elle dit bien certaines vérités concernant l’X elle a aussi tendance aussi à forcer le trait sur les défauts et à confondre cette école avec une 4 eme ENS…
        l’X n’a pas vocation première à former des enseignants chercheurs en maths ou en physique. Sur le planning des 4 années à l’X résumé par Colmez, il a parfaitement sondé l’établissement !
        Quant à une branche locale du Ku Klux Klan, P. Colmez veut certainement parler de la Khômiss qui existe depuis plus de deux siècles à l’X et qui ne casse que des portes !

      • Vous critiquez mon emploi de « les femmes » car vous le considérez comme une généralisation. Or vous me demandez de « préciser » en indiquant « quelles femmes » : c’est à dire quel type de femmes ! Vous me demandez donc de ranger les femmes sous des étiquettes comme si il s’agissait d’animaux ! Vous me demandez de faire des généralisations pour corriger une « généralisation » !
        Votre commentaire se contredit, en réalité vous pensez que je suis misogyne.

        Or ce que je disais était un fait dont mon expérience personnelle m’a convaincu. Les filles sont sous-representées dans le groupe des meilleurs en maths, mais pas absentes. Je connais des filles bien meilleures que moi en maths. Et contrairement à la propagande égalitariste, cette différence s’observe même quand les filles sont en maths sup, c’est à dire quand elles ont passé tout filtre social. En moyenne, à haut niveau, excusez moi mais ce nest pas un préjugé (je suis féministe), les filles sont sous-représentées. Dans les 0,01% plus intelligents en maths la parité homme-femme n’est pas respectée.

        Bien sûr cette difference ne se voit pas avant la prépa car le niveau est trop faible. Avant la prépa, lors d’une composition de 4 heures, entre une personne qui a 20 en 1 heure et celle qui a 20 en prenant les 4 heures, il n’y a aucune différence de note. En prépa, il est impossible de finir un ds, donc la première a 4 fois la note de la deuxième.

        Que sont les maths abstraites ?
        La topologie fait partie des maths abstraites. Dans les maths « basiques » de maths sup, algèbre et analyse sont bien distinctes (par exemple : espaces vectoriels de dimension finie / suites). Mais la topologie est une fusion des deux : on étudie de manière « graphique » des problemes d’algèbre. Par exemple on définit une norme (une espèce de distance) dans un ensemble de fonctions ce qui permet de mesurer la « distance » entre ces fonctions. Puis on définit des « droites » ou des « plans » ou des « volumes » ou des espaces à n-dimensions de fonctions (ou même des espaces de dimension non-finie) . On peut par exemple déterminer la distance d’une fonction à un tel espace ou encore étudier la densité d’un espace dans un autre, ou encore étudier si un ensemble est « fermé »(comprenant ses « frontières ») ou « ouvert » (ne les comprenant pas) ou ni l’un ni l’autre. Les démonstrations sont très belles et demandent de définir des suites de fonctions ou d’inventer des objets. Autrement dit ce sont des mathématiques subtiles, qui demandent vraiment une intelligence des maths, à la différence du calcul ou de l’etude de limite.

        • Donc l’intelligence serait une question de rapidité?

          • Je pense qu’ici on ne parle pas d’intelligence mais de qualité pour rentrer à Polytechnique.Et l’une de ces qualité est le rendement/Productivité sur 4 heures. Cette manière de classer est certainement critiquables mais finalement c’est ce que l’on attend d’un ingénieur en entreprise qu’il travaille vite et correctement, qu’il s’organise pour optimiser ce qu’il fait.

    • @Mr.ganack
      Tout d’abord félicitation pour votre entrée à l’X, c’est indiscutablement une belle performance ! il faudra toutefois revoir un peu certaines de vos convictions qui ne correspondent pas à la réalité. Je suis colleur depuis 20 ans en mathématiques dans une MP non étoilée d’un petit lycée de province (très loin des prestigieux LLG Ginette et H4). Depuis cette MP non étoilée, nous entrons un X chaque année sans qu’il n’ait suivi de préparation particulière durant l’année. En 2013, un de nos élèves de cette modeste MP est entré dans le top10 (MP) et a conservé son classement. Cette année, c’est une fille qui sera X2015 venant de notre MP éloignée des étoiles… On peut remonter les années 2012,2011, etc… Ce lycée est loin d’être une exception en France. La très récente prépa de Castres (MP non étoilée) aura elle aussi un X2015 MP. Concernant les filles, là aussi il faut se garder des affirmations définitives. Elles sont certes moins nombreuses que les garçons, mais celles qui intègrent l’X, l’ENS Ulm, Lyon ou Cachan ne déméritent pas face aux garçons.
      Cette année, il y a par exemple une fille dans leTop10 du classement des X2013 (sur 500).
      En tant qu’enseignant chercheur, je connais d’anciennes normaliennes qui sont vraiment très fortes et qui produisent des recherches de très grande qualité. (bien plus productives que de très nombreux collègues hommes !
      Enfin, il faudrait nous expliquer une peu plus votre qualification de « maths abstraite » ??
      Elle n’a pas de sens !

  • D’accord avec Mr. ganack.

    Les femmes sont plus généralistes et scolaires que les hommes, et les hommes prennent plus d’initiatives et se spécialisent plus que les femmes.

    C’est pour cela que les femmes réussissent mieux que les hommes dans le pré-bac qui demande un bon niveau partout, de suivre les instructions le mieux possible, et qui ne valorise pas beaucoup les initiatives, alors que les hommes réussissent mieux que les femmes dans les études supérieures pour lesquelles ce sont justement les prises d’initiatives et spécialisations qui feront la différence…

    Les tentatives de vouloir l’égalité dans toutes les branches sont absurdes, qu’elles soient par la force ou par la méthode douce, car elles nient les spécificités des hommes et des femmes qui sont appelées à se complémenter et non à se concurrencer… 

    • Exactement. A quoi bon vouloir à tout prix l’égalité alors que de bonnes raisons expliquent les inégalités ?

      Les filles souffrent-elles de cette sous-représentation dans les écoles d’ingénieur ? Je ne pense pas…

      • +1 @un internaute , et perso , je me fiche des raisons de ce déséquilibre , ce qui est important est justement de garder cette egalite de traitement et de selection ds les etudes .

    • « Les hommes prennent plus d’initiatives et se spécialisent plus que les femmes » -> ben voyons… source?
      Il y a de plus en plus de femmes medecins, chirurgiennes, elles ne prennent pas d’initiatives peut etre?

      Donc selon vous « les femmes » sont de bonnes secretaires, capable de « suivre les instructions le mieux possible », les pauvres, faudrait pas trop leur en demander… Demandez-vous pourquoi il y a plus d’hommes dans l’armee ou a Polytechnique si « suivre les instructions » est une capacite toute feminine alors…

      « Biologiquement les femmes sont moins fortes en maths abstraites » -> la encore, source? Un gene des maths abstraites, la testotesrone booste les maths?

      Que d’affirmations gratuites de la part d’un soit-disant X…

      • Je ne suis pas d’accord avec Mr.ganack, mais je tiens à préciser que ce n’est pas une raison pour modifier ses propos. Il n’a jamais dit que les hommes étaient « tous » meilleurs en maths abstraites que toutes les femmes ni qu’aucune d’entre elles ne prennent d’initiatives. Sa thèse est juste que les hommes « aurait plus de facilité » que les femmes et saurait « tendance » à prendre plus d’initiative, ce n’est pas du fatalisme.
        Bien sur ce n’est que l’observation de notre société qui nous fait dire ça, on a l’impression que les filles sont plus scolaires ( c’est peut être vrai ) car elles ont « tendances » à être plus sérieuse que nos petits garnements masculin. Ce n’est bien sur pas une raison pour dire qu’elles manquent d’initiative, je pense que les filles sont tout aussi compétentes que nous mais notre société est faite de clichés qui désinforment les parents premièrement mais aussi la société tout en entière : Cela fait qu’une fille qui joue aux petites voitures ou un garçon qui joue à la poupée est mal vu car différents de la norme.
        Tant que les parents et la société inhiberont les envies profondes de nos enfants on se retrouvera avec moins de filles ingénieures. Beaucoup d’entre elle manquent de confiance car on les considèrent différemment. Tant que les mentalités ne changeront pas malheureusement la situation ne changera pas, ce n’est pas les cotas qui règleront l’affaire risquant de propulser des femmes qui n’ont peut être pas les capacités et de donner du grain à moudre aux fumeux partisantes de la supériorité masculines.

  • Bon article
    Très souvent j’incite les filles de mes amis à choisir prepa mp:
    Quasiment la certitude de decrocher une école et en plus les prepas, les ecoles, et les entreprises à la sortie sont toutes à l’affût de cette rareté: les filles ingénieurs. (Hors bio et chimie, déjà bien pourvus)
    Les entreprises favoisent leurs carrières pour faire bonne figure, et les salaires sont comparables aux hommes.
    Ainsi par ex, dans l’informatique on m’a signalé des salaires superieurs (à verifier)

    Autre sources de rareté pour les entreprises: à la sortie les filles aiment prolonger en doctorat et choisir des postes « protégés » universitaires et autres

    • @ gc

      L’article oublie aussi de mentionner qu’elles sont rares, parce qu’elles ont également un autre désir très fort, qui est la maternité.

      Or, il ne faut pas se leurrer, même avec toutes les lois que l’on voudra, une fille qui veut par exemple deux enfants et qui a des grossesses difficiles sera fortement désavantagée par rapport à un homme et souvent pendant les années assez décisives quant à l’orientation d’une carrière.

      Dans un marché compétitif, être absent pendant plusieurs mois, à plusieurs reprises, pendant plusieurs années est très handicapant, surtout quand la concurrence est en pleine possession de ses moyens…

      De même, une personne qui veut se consacrer à une vie familiale sera défavorisée par rapport à un célibataire qui consacre tout son temps et son énergie à sa carrière. On ne peut pas tout avoir…

  • @Mr Ganack
    « biologiquement les femmes sont moins fortes en maths abstraites. » : generalisation bien hasardeuse pour un X , hein ?
    Il faudrait plutot dire : il existe moins de femmes fortes en maths que d’hommes .
    Bon allez , best regards 😉 , la derniere intergree de l’ x ds la famille est une fille , filliere MP hein .

  • Simplifions:
    Les filles et les garçons c’est pas pareils. Pour une grande partie, ils n’ont pas les mêmes loisirs, les mêmes métiers, les mêmes centres d’intérêts. Il y a même des journaux et des émissions de télé spécialisés pour les femmes. Quand monsieur et madame montent dans la voiture dans la plupart des cas c’est monsieur qui prend le volant. Quand il faut bricoler quelque chose dans la maison c’est monsieur qui s’y colle.
    Les femmes ne sont quasiment pas représentées dans les métiers mécaniques ou du bâtiment et à part Marie Curie je serais incapable de nommer une femme à l’origine d’une innovation technique ou scientifique.
    Donc il y a moins de femmes dans les écoles d’ingénieurs mécaniques. CQFD

  • « …Il faut casser les inhibitions des jeunes filles face aux sciences dures, mathématiques et physiques qui provoquent l’autocensure lors de l’orientation post bac. »

    Quelles inhibitions…?
    Qui peut croire aujourd’hui qu’une fille passionnée par les « sciences dures »va s’auto-censurer ??

    Parce que la majorité des élèves dans les écoles d’ingénieurs sont des garçons, les idéologues qui phosphorent autour de l’E.N. n’ont d’autre choix de conclure que les filles s’auto-censurent; à défaut, ils devraient admettre qu’elles ne sont pas majoritairement intéressées par ces études là, ce qui est aussi le cas de très nombreux garçons !

    Vous parlez comme si tous les étudiants n’avaient qu’une seule envie, entrer à l’x, Centrale etc, comme si chaque individu fille, garçon ou sans genre défini était par nature un passionné de maths et de physiques.
    Votre perspective est sans doute biaisée par le milieu dans lequel vous évoluez.

    Un élément, un seul, est absolument nécessaire pour qu’un(e) collégien(ne) lambda atteigne le graal de la prépa du bon lycée pour passer et réussir les bons concours d’accès aux grandes écoles d’ingénieurs, ce sont des parents convaincus que la réussite de leur rejeton passe par le bon collège puis le bon lycée, le Bac S puis la bonne prépa LLG par exemple, puis par Polytechnique et qui vont l’imprégner de leur conviction et lui préparer le chemin qui va s’avérer plus qu’ardu.

    A défaut d’un certain endoctrinement, quel jeune normal va vouloir passer sa jeunesse à ingurgiter des maths à haute dose ?

    « L’égalitarisme forcé conduit irrémédiablement à la baisse du niveau des élèves et à un nivellement par le bas. »
    En effet.
    Toute interventionnisme de l’Etat est à proscrire.

    Par contre, il devrait offrir à tous les élèves un enseignement de qualité particulièrement pendant le primaire qui conditionne tout, et plutôt que des interventions sur le genre ou la contraception, il devrait les initier le plus tôt possible aux arcanes des études, des filières, leur donner tout au long de leur scolarité les informations et les outils pour choisir leur voie.

    • @ libresechanges

      Si l’interventionnisme de l’Etat est à proscrire, pourquoi voulez-vous qu’il offre aux élèves un enseignement de qualité??

      Il faudrait au contraire laisser le marché prendre totalement en charge l’éducation et il se chargera bien mieux que l’Etat de trouver le meilleur système de formation, en rapport qualité / prix / débouchés… 

      • Parce qu’il offre déjà un enseignement gratuit et obligatoire, pourquoi ne serait-il pas aussi de qualité ?
        Le marché qui prend totalement l’éducation en charge en France, cela relève du fantasme.

        • @ libresechanges

          C’est encore plus un fantasme de croire que l’Etat sera capable d’offrir un enseignement gratuit et obligatoire de qualité… 

          Pour avoir de la qualité, il faut des gens motivés, et pour avoir des gens motivés, il faut qu’ils aient choisis d’être là et qu’ils se soient investis pour cela… Tant que les gens sont forcés et n’ont aucun effort à faire pour être présents, ils ne sont pas motivés et pourrissent l’ambiance, ce qui nuit clairement à la notion de qualité… 

          • Je ne cherche ni à avoir raison, ni à avoir le dernier mot.
            Je ne vois pas comment évoquer globalement une population d’élèves dont certains sortent du primaire sans maîtriser la langue ni la lecture… ce qui est une régression par rapport à l’enseignement d’une laïcité quasi mystique si j’ose dire, de la fin du 19e début du 20e siècle.
            Ce que l’enseignement public était capable de faire alors, il devrait pouvoir le faire encore.
            Pour viser l’excellence, il faut maitriser la langue et la lecture et j’insiste sur le primaire qui est la première clé sans laquelle il est impossible d’accéder aux autres portes.

          • Beaucoup de profs le sont parce qu’ils l’ont choisi, par conviction, ou pas vocation, et très vite ils ne pensent plus qu’à la retraite.

            Cherchez l’erreur!!!

        • L’enseignement fournit par l’EN n’est pas obligatoire.

          Seuls ses programmes le sont!

  • C’est bien beau de faire des études et d’avoir un diplome, mais tout ça, ça doit préparer à la vie active et donc
    il serait intéressant d’approfondir ce genre d’étude avec les conditions de travail après les études. Je bosse dans un bureau d’études d’environ 20 personnes et 3 femmes. on apprécierait certainement un peu plus de féminisation, mais de l’avis de tout le monde et surtout, surtout des femmes, la productivité et l’ambiance et les conditions de travail en général sont bien meilleures avec une majorité d’hommes…

    Y a t il des inégalité H/F : OUI
    Est ce mal : Qui peut le dire?
    Faut il forcer les choses : je ne pense pas
    Est ce que la Parité est le meilleur rapport?

  • « Bref la seule vraie explication c’est que biologiquement les femmes sont moins fortes en maths abstraites. »

    Je vois là une « assertion », mais ayant fait pour ma part normale sup, je la trouve totalement imprécise. « Les femmes. » Lesquelles ? Toutes ? Sûrement pas. Regarde Claire Voisin par exemple. Donc, lesquelles ? Certaines ? En moyenne ? mais lesquelles ? Peux-tu préciser stp ? (Evite stp une réponse du type « nan mais tu as très bien compris ce que je veux dire », car justement non, je ne comprends pas.) C’est assez fatiguant, ce glissement sémantique qui consiste à dire des choses qui ne veulent rien dire ou qui peut tout vouloir dire, sous prétexte que la langue nous le permet. « Tous les français savent bien que », « tous les martiens sont des », etc etc. Pour un mec intégrant l’X, j’attendais un peu plus de précision. Mais bon, avec la déliquescence du niveau au collège et au lycée, je doute que le niveau de l’X n’en pâtîsse pas. (Se souvenir de la célèbre lettre de Pierre Colmez :

    http://webusers.imj-prg.fr/~pierre.colmez/lettre.pdf

    )

    À ce sujet, et pour parfaire ta cluture, je te conseille la même situation formelle que la nôtre (femme en post ou pré bac) mais dans un autre contexte : les noirs gagnant plus que tant par mois etc, magistralement « débunkée par Thomas Sowell :

    https://www.youtube.com/watch?v=G_sGn6PdmIo

    « En maths abstraites. » Qu’entends tu exactement par là, stp ? (Je serai clément, tu sors de spéciales. ;-))

    • Ce commentaire est une erreur, je comptais le mettre en réponse à

      Mr.ganack le 10 août 2015 à 7 h 52 min

      mais me suis trompé. Merci d’effacer le commentaire donc, ainsi que cette réponse.

  • Parlons de déséquilibre de sexe, et non de genre. Ce sera plus juste, à tout point de vue.
    Le terme genre doit être limité à l’analyse grammaticale.

  • Nous sommes tous égaux !! Mais alors, qu’est ce qui empêche un enfant d’ouvrier de faire une prépa pour intégrer l’X?
    – méconnaissance du système de prépa a cause d’un manque d’orientation => conseillers d’orientation en carton… On est pas aidé.
    – pas de prépa dans la ville où habite le dit enfant donc des frais trop importants pour les parents => s’il a le niveau il mériterait une bourse mais bon comme on en donne à tout le monde il ne reste pas suffisamment de moyens pour les gens qui en valent la peine. D’ailleurs la bourse pour les mentions TB a été supprimé… Il n’y avait sûrement pas assez d’enfants d’ouvriers qui en récoltaient…
    – pas le temps de bosser à côté donc pas de quoi subvenir à ses besoins sans ses parents => point précédent.
    – la prépa c’est peut être trop dur pour un fils on une fille d’ouvrier finement => ca prouverait qu’ils sont moins « intelligents » donc il faut mette en place une admission adaptée pour des gens moins brûlants => ils n’ont rien à faire à l’X du coup vu qu’il s’agit de répéter les personnes les plus brillantes d’une classe d’âge notamment en sciences.

    En gros à défaut d’équité on choisi l’égalité. Tout le monde doit avoir les mêmes chances d’être ingénieur, PDG, trader et grand compositeur de musique. Choisissons donc aléatoirement des gens pour les mettre dans des grandes écoles puisqu’en France seul le diplôme semble avoir de l’importance (c’est peut être pour ça qu’on se retrouve avec des dirigeants complément à côté de la plaque en fait ils sont c***s comme des balais.
    Alors si on est tous égaux pourquoi certains ont le moyens intellectuelles de faire des études? C’est sans donc perce qu’ils sont riches. Non tout le monde ne peut pas prétendre faire de grandes études. certains sont doués pour être graphismes, couturier ou cuisinier et d’autres simplement bons à rien.

    L’équité est à privilégier à l’égalité et pour ça c’est au primaire et au collègue qui faut investir après c’est trop tard. M
    Mais comme c’est plus difficile que d’instaurer un quota alors allons y : 50% hommes et 50% femmes dans les grandes écoles français, Autant d’enfants de « riches » que d’ouvriers ou d’artisans (la classe moyenne on s’en tape on ne sait toujours pas trop ce que c’est soit on est riche – les autres – soit on est pauvres – nous), même pourcentage pour toutes les ethnies et religions voir même toutes les orientations sexuelles. Comme ça on a un peu de tout. Ou alors beaucoup de rien …

    L’égalité comme en France c’est le nivellement par le bas !!

    J’ai fait une prépa, je viens d’une famille plutôt aisée (car mes parents, venant de familles différents : très modeste pour mon père qui a fait une grande école d’ingenieur et aisée pour la mère qui n’a pas fait d’étude mais à une très bonne situation car a énormément travaillé, se sont bougés le c** toute leur vie !!!) et j’ai trimé en prépa. Une prépa de province pas parisienne car je n’avais pas le niveau. Et j’ai intégré une tres bonne école de commerce (que je finance avec un prêt étudiant car mes parents n’ont pas non plus les moyens de sortir 40,000 balles comme ca). C’est moins prestigieux que central ou l’X pour le français lambda mais ça me va. Par contre ça m’énerve un peu de me retrouver avec des admissions parallèles (même s’ils ne sont pas nombreux), qui n’auraient jamais eu le niveau d’aller en prépa et qui se retrouvent là par ce qu’en école de commerce, comme c’est pour les riches, il faut de la mixité sociale. Comme ils n’ont pas le niveau d’accéder aux écoles par la « voie royale » alors faisons un concours bidon pour leur permettre d’intégrer … (Ce qui est particulièrement injuste pour les camarades qui viennent de failles tres tres modestes mais qui se sont fait chier en prépa et qui ont intégré de moins « bonnes écoles »…)

  • excellent article

  • En 1971 nous étions moins de 10% de filles dans mon école d’ingénieurs. Je pense que l’on progresse tout doucement, ce ne sont pas des lois discriminatoires qui vont arranger les choses: ce n’est pas en tirant sur les poireaux qu’on les fait pousser!
    L’essentiel me semble que les filles soient libres de choisir leur avenir, sans que l’on cherche à penser pour elles. Surtout pas les politiques!!!

  • Les commentaires sont fermés.

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