La loi du genre : interview de Drieu Godefridi

Contrepoints interviewe Drieu Godefridi à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage,

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La loi du genre : interview de Drieu Godefridi

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 30 juillet 2015
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Par la rédaction de Contrepoints.

Drieu GodefridiContrepoints : Drieu Godefridi, bonjour. Vous publiez La loi du genre, qui sort fin août et qui est en pré-vente sur Amazon. Pouvez-vous nous dire, en quelques mots, quelle en est la thèse ?

Drieu Godefridi : très volontiers. Ma thèse est double. D’une part, quoi qu’en disent ses partisans, la théorie du genre est une réalité. L’objet de la théorie du genre est l’étude de l’évolution, dans le temps et dans l’espace, des catégories du masculin et du féminin. Les définitions de ce qui est féminin, par exemple dans la France de Louis XIV, chez les Bochimans ou dans la Suède et l’Arabie saoudite de nos jours, d’évidence ne sont pas identiques. C’est l’évolution de ces conceptions, leur rapport aux autres catégories culturelles de la société considérée, ainsi qu’aux différences naturelles, qui est l’objet propre de la théorie du genre.

Par ailleurs je distingue, au sein de la théorie du genre, deux courants : le courant homosexualiste, et le courant féministe. Ces deux courants ont en commun de questionner l’altérité entre hommes et femmes, mais ils divergent pour le surplus. Les féministes du genre font abstraction de la biologie, sans la renier pour autant, en ayant pour objectif d’imposer une stricte égalité matérielle et des rôles entre hommes et femmes, dans la société. Quant au courant homosexualiste, porté par la philosophe américaine Judith Butler, il nie la différence biologique entre hommes et femmes (ou son autonomie par rapport au langage, ce qui revient au même), pour exiger le démontage des catégories du masculin et du féminin au profit de toute une série de catégories alternatives, notamment apparentées à l’homosexualité (fem, butch, garou, trans, queer, drag, etc.). Le projet de Butler est révolutionnaire au sens fort du terme, puisqu’il suppose une redéfinition radicale de ce qu’est l’être humain, désormais perçu comme une page blanche sur laquelle chacun vient inscrire le genre, donc le sexe, qui lui convient. Car il faut bien comprendre que, selon Butler et ses disciples, c’est le genre qui, en dernière analyse, détermine notre représentation du sexe : le sexe est une réalité culturelle de part en part.

La loi du genreVous qualifiez les féministes du genre « d’idiotes utiles » du genre homosexualiste. Qu’est-ce à dire ?

Que les féministes du genre qui pensent que les auteurs du genre homosexualiste se soucient des intérêts des femmes devraient lire plus attentivement Trouble dans le genre, de Butler. Comment soutenir que des théories qui reposent sur la négation de la catégorie « femme » – pur fantasme culturel selon Judith Butler, Monique Wittig, etc. – soient de nature à avancer les intérêts de la femme ? Do you have a vagina ? fut-il demandé à Monique Wittig lors d’une conférence. À quoi cette intellectuelle répondit tranquillement « No », ce qui est cohérent avec son point de vue intégralement culturaliste et naïvement idéaliste (selon lequel le langage crée la réalité).

Sylviane Agacinski a bien cerné la manœuvre en parlant de « subversion du féminisme » par le genre homosexualiste : sous couvert de féminisme, il s’agit d’avancer des intérêts certes légitimes, mais complètement distincts, qui sont ceux de la communauté homosexuelle. Tout à leur obsession d’une égale répartition des tâches ménagères entre hommes et femmes – la grande affaire des féministes du genre, le croiriez-vous ? – ces féministes ne comprennent pas qu’elles s’inscrivent dans une théorie plus globale qui sape le fondement même du combat des femmes, en niant la spécificité, et en dernière analyse la réalité même, de leur sexe.

En quelques mots, pourquoi nos lecteurs devraient-ils acheter La loi du genre ?

Les lecteurs de Contrepoints achèteront La loi du genre s’ils veulent savoir, en 90 pages, l’essentiel de ce qu’il y a à savoir sur la théorie du genre. Plus modestement, je dirais que c’est une introduction à une théorie dont l’influence contemporaine, notamment en droit occidental, ne doit pas être sous-estimée, particulièrement d’un point de vue libéral.

En effet, c’est toute la tradition du droit, dans la tradition libérale, qui vise à brider l’arbitraire de l’État, et à le bannir dans le champ du droit pénal. Or, des théories aussi fantaisistes et mal assises que le genre, qui perçoivent de la violence jusque dans les catégories du langage, exigent l’invention de toute une cascade de nouveaux délits – délit général de violence psychologique, délit de violence économique, etc. – qui livrent l’individu pieds et poings liés à l’arbitraire de la puissance publique.

  • Drieu Godefridi, La loi du genre, collection « Les insoumis », Les Belles Lettres, août 2015, 80 pages.

 

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  • « sous couvert de féminisme, il s’agit d’avancer des intérêts certes légitimes, mais complètement distincts, qui sont ceux de la communauté homosexuelle. »

    Vous êtes au courant qu’il existe des femmes homosexuelles ? Il me semble, si mes souvenirs sont exacts, qu’on leur a même trouvé un nom, on les nomme les « lesbiennes. »

    D’autre part : Qu’est-ce que c’est le féminisme ? Selon moi c’est la liberté d’une femme d’être elle-même, d’être une « prude » ou une « pute » (ou un peu des deux), de s’habiller en bonne sœur ou de porter des mini-jupes, d’avoir ou de ne pas avoir des enfants, de se focaliser sur ses enfants ou sur une carrière professionnelle, d’être une infirmière ou une policière, une sage-femme ou une militaire, etc… D’être une secrétaire ou une chef d’entreprise. Bref, pour en revenir à mon propos, le féminisme c’est aussi la liberté pour une femme d’aimer qui elle veut: un jeune adulte ou un vieillard, un riche ou un pauvre, un blanc ou noir, un catholique ou un protestant, un juif ou un musulman, UN HOMME OU UNE FEMME ( c’est-à-dire, en l’occurrence, la liberté d’être hétéro ou homo ou bi). Par conséquent on ne peut pas affirmer, tel que le fait l’article, que les intérêts de la « communauté homosexuelle » sont nécessairement « complètement distincts » de ceux des femmes.

    • « Vous êtes au courant qu’il existe des femmes homosexuelles ? Il me semble, si mes souvenirs sont exacts, qu’on leur a même trouvé un nom, on les nomme les « lesbiennes. » »

      En quoi ça change le projet homosexualité de nier le sexe féminin?

      « Par conséquent on ne peut pas affirmer, tel que le fait l’article, que les intérêts de la « communauté homosexuelle » sont nécessairement « complètement distincts » de ceux des femmes »

      Ce sont les intérêts des tenants de la théorie homosexualiste du genre (et non les homosexuels) qui sont contraires à ceux des féministes (et non des femmes).

      « D’autre part : Qu’est-ce que c’est le féminisme ? Selon moi c’est la liberté d’une femme d’être elle-même, d’être une « prude » ou une « pute » (ou un peu des deux), de s’habiller en bonne sœur ou de porter des mini-jupes, d’avoir ou de ne pas avoir des enfants, de se focaliser sur ses enfants ou sur une carrière professionnelle, d’être une infirmière ou une policière, une sage-femme ou une militaire, etc… »

      Grand bien vous fasse. Mais le féminisme, c’est avant tout des groupes organisés avec une doctrine et un certain agenda politique. Votre avis à peu de poids (a moins que vous parliez en tant que porte-parole des féministes).

      • @Moi : L’article affirme qu’il existe deux courants au sein de la « théorie du genre » : un courant qui nie la différence biologique entre hommes et femmes (que l’article appelle courant « homosexualiste »), et un autre courant qui ne fait pas cette erreur (que l’article appelle courant féministe.)

        Posons-nous cette question : Si ce qui pose problème à l’article ce n’est pas l’homosexualité en soi mais le fait que le courant « homosexualiste » nie la réalité, pourquoi ne pas tout simplement parler d’un courant « niant la réalité » ? Pourquoi nous retrouvons-nous à lier homosexualité et négation de la réalité ?

        • « Pourquoi nous retrouvons-nous à lier homosexualité et négation de la réalité ? »

          On ne l’est pas. Simplement votre courant « niant la réalité » se trouve aussi être homosexualiste. Pourquoi devrions-nous passer sous le tapis une partie de ce dont ils se revendiquent?

    • « Vous êtes au courant qu’il existe des femmes homosexuelles ? »
      A partir du moment où il n’y a plus de « femmes », il n’y a plus non plus de « femmes homosexuelles » …
      Au demeurant, la sexualité n’est une ontologie, c’est une pratique, et une pratique qui n’est pas caractérisante de la plupart des individus (contrairement à la profession) . , on change de sexualité selon

    • « D’autre part : Qu’est-ce que c’est le féminisme ? Selon moi c’est la liberté d’une femme d’être elle-même[…] »
      OK, mais le féminisme « moderne » est passé de votre définition, fort libérale au demeurant, à une tyrannie de la pensée prude. Sous des dehors féministes, on a une police de la pensée organisée par les gens les plus conservateurs qui soient.
      Ce « féminisme » est une catastrophe.

      • @Tridir : Quelle logique il y a t-il à devenir conservateur pour s’opposer à un féminisme trop conservateur ? Aucune. C’est parfaitement illogique. Pourtant c’est ce que font la plupart des libéraux.

        • « la plupart des libéraux »
          A moins que vous n’ayez accès à des statistiques que je n’ai pas, je trouve cette affirmation bien péremptoire. A priori, à part les libéraux-conservateurs (et encore), la plupart des courants libéraux sont parfaitement compatibles avec le féminisme. Féminisme évidemment au sens originel du terme, pas la version moderne dévoyée.

        • Ce n’est pas parce qu’on s’oppose aux féministes qu’on est conservateurs. Ce n’est pas non plus parce qu’on s’oppose à des courants qui se trouvent être majoritairement homosexuels/homosexualistes qu’on est homophobe.

          Enfin, ce n’est pas parce qu’on rejette la théorie du genre qu’on est homophobe/conservateur/anti-femmes.

        • Le féminisme n’a plus aucune raison d’être en occident, l’égalité est parfaite devant la loi. Le libéralisme est tout ce qui peut protégé la liberté.

          Maintenant ce n’est plus rien que le regroupement des victimes professionnelles qui s’inventent des problèmes un peu partout et qui transforme à peu près n’importe quoi en déli. La dernière en mode, la microagression. C’est une secte et un moyen d’obtenir des privilèges. Le féminisme est fondamentalement misogyne, il impose sa conception du monde en prétendant que les femmes leur appartien comme du bétail.

    • Qu’est-ce que c’est le féminisme ?

      C’est le fascisme du vagin et un drame personnel.

  • J’avais lu « de la violence de genre à la négation du droit », livre à la fois passionnant et démontrant le terrorisme intellectuel dont relève la théorie du genre de Judith Butler. C’est une forme de terrorisme qui a pour caractéristique de trouver des relais officiels jusque sur le terrain éducatif, pour ne pas parler du judiciaire. Je ne manquerai pas ce nouvel ouvrage de Drieu Godefridi. Selon le commentaire du livre, la pensée de l’auteur évolue, distinguant le féminisme du genre et le genre homosexualiste.

    De nos jours, en dehors de ses formes extrêmes, le féminisme se réduit, il est vrai, à une lutte pour l’égalité laquelle, comme toutes les prétentions égalitaristes, se retourne contre ses supposés bénéficiaires. A compétences égales, celui qui peut se permettre d’accepter un salaire inférieur est favorisé, en réalité. L’égalitarisme détruit un « avantage comparatif » dont bénéficient en pratique de nombreuses femmes. Or les compétences sont aux moins égales, ou plutôt également distribuées.

    A une époque, j’étais passionné par le féminisme. C’était l’époque où sa raison d’être était la libération de la femme : droit de s’exprimer librement, d’aller et de venir, d’exercer la profession de son choix, de disposer de son corps comme elle l’entendait. A cette libération, correspondait une libération de son partenaire aussi, débarrassé du devoir de paraître supérieur, au profit de l’expression libre de ses sentiments. Est-on arrivé au bout de ce combat ? Rien n’est moins sûr, même si on ne se contente pas de considérer l’asservissement oriental de la femme. En occident, cette manière de ramener le féminisme à des luttes de pouvoir entre hommes et femmes est fort peu libératrice, pour les femmes comme pour les hommes.

    Bien sûr, il reste la violence, fléau dont l’éradication demeure nécessaire.

  • Bonjour Drieu Godefridi,

    Distinction intéressante. Mais les féministes sont-ils les « idiots utiles » du genre homosexuel ?

    J’ai personnellement des doutes. Quand on voit le pouvoir qu’ont les féministes du genre, à la fois dans les instances politiques (Convention d’Istanbul) et dans les universités, ça laisse songeur. Ces gens sont-ils réellement des « idiots utiles » ou au contraire ont une vision politique claire et déterminée ?

    Voir mes articles sur la redéfinition du viol en cours en Grande-Bretagne et aux USA. Alison Saunders est-elle une idiote, ou au contraire une personne déterminée à renverser des normes juridiques séculaires ? Avec pour conséquence de permettre à certaines personnes, principalement des femmes, d’attaquer en justice, et faire condamner, des hommes, sur des bases arbitraires. Je rappelle qu’en grande-Bretagne, le viol est un crime réalisé avec un pénis donc par définition une femme ne peut pas être accusée de viol. Dans ce type d’arbitraire juridique, l’homme est à la merci de la femme, ce qui me semble avoir une signification politique très claire.

    http://www.contrepoints.org/2015/07/24/215365-le-feminisme-radical-est-une-menace-pour-letat-de-droit-2
    http://www.contrepoints.org/2015/06/11/210467-le-feminisme-radical-est-une-menace-pour-letat-de-droit

    De plus je me permettrais de remettre en question l’idée selon laquelle le Genre essaierait de gommer les différences entre les hommes et les femmes.

    En effet il y a ce « petit » chapitre du Genre que sont les « violences faites aux femmes ». On postule ici une différence d’essence entre les hommes et les femmes : les hommes sont les « auteurs » de violence, les femmes les « victimes ».

    Ce qui me fait redéfinir le Genre de la façon suivante : le Genre consiste selon moi en une série de concepts permettant d’analyser les interactions entre les hommes et les femmes en présentant les femmes comme les victimes. Ces concepts étant conçus pour servir de support à des revendications politiques, tout en ayant une cohérence apparente.

    Ce qui permet de comprendre d’une part pourquoi dans le domaine du travail, le Genre essaie de gommer les différences : cela permet de dire que « les femmes étant parfaitement identiques aux hommes », l’existence du différentiel salarial est la preuve que les femmes sont victimes d’une injustice. Et donc qu’il faut aider les femmes.

    D’autre part pourquoi dans le domaine des violences, le Genre postule que les hommes et les femmes ont des essences différentes. Ce qui est bien-sûr totalement contradictoire avec le point-de-vue précédent. Cela permet de dire : « il faut protéger les victimes et punir les auteurs de violences ». Càd protéger les femmes et punir les hommes.

    Je pense que la tentative de gommer les différences H/F, de façon tout à fait sélective dans certains domaines, et de créer une différence essentielle dans d’autres, montre clairement que les concepts du genre sont opportunistes. Le Genre est le support intellectuel d’un mouvement politique qui essaie de trouver des arguments pour justifier un traitement de faveur envers les femmes.

    Et cet argument, unique, est bien-sûr celui de « protéger les femmes en détresse ».

    Mais au final je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait que ces évolutions ne sont ni dans l’intérêt des femmes, ni des hommes. Encourager le ressentiment d’un sexe envers l’autre sur fonds de guerre des sexes n’est dans l’intérêt de personne.

    • Très bonne synthèse et grande clarté des propos dans cette réponse .
      Bravo Mr Borgrave

      Il ne faut pas sous estimer non plus le courant homosexualiste qui lui aussi vise à instaurer des lois spécifiques en sa faveur.
      En fait si on veut élargir le débat, c’est contre toutes les lois specifiques à un groupe d’individus qu’il faut se méfier et combattre( lois contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, bientôt l’islamophobie,…), au risque de passer pour ce que l’on est pas !

      • +1. Sans oublier qu’a l’appuie de la théorie du genre, on apporte que des études biaisées, du terrorisme intellectuel et de la violence (physique peut-être pas, mais légale, évidement).

  • En tant qu’homosexuel je quitte finalement a la lecture de cet article religieux la pensée libérale car je ne peux évidemment pas cautionner l’homophobie qui me nuit et dont fut notamment victime Alan Turing. Good bye le libéralisme et son Lévitique !

    • L’article ne fait rien de tout cela. Vous êtes un menteur, bon débarras.

      • N’étant pas hétérosexualiste je suis évidemment un menteur comme touts les païens exterminés par l’Eglise qui détient forcément la vérité. Etant contre la théorie du genre moi même mais parce que cette théorie émane des « sciences » sociales et que la vraie science doit être défendue notamment la biologie et bien évidemment la génétique il ne m’est pas possible d’attaquer ce nouvel avatar de la science prolétarienne qu’est cette théorie du genre en compagnie d’anti-darwiniens bigots qui parlent d’homosexualisme. Au revoir !

        • Du tout, le fait de faire dire aux libéraux des choses qu’ils ne disent pas oui.
          La théorie des genres à été amplement débunkée ici, mais elle servira à commettre des crimes en toute légalité, comme ceux commis contre les homosexuel, avec la totale complaisance des socialistes, encore une fois.
          La pire choses que les religieux peuvent faire c’est s’opposer au mariage pour des raisons traditionnelles. (raison qui me passe 100ft au dessus de la tête)
          Les socialistes eux ont le pouvoir et ce sont encore une fois eux qui commenterons ces crimes, en inventant des faux-délis, en faisant de l’endoctrinement. Ce sont eux les plus dangereux.

          • La théorie du genre est le retour plus ou moins sournois des idées de Trofim Lyssenko contre la biologie et je m’étonne que personne ne parle de ça. De toute façon la biologie en France est déjà sinistrée avec le matraquage qu’on subis a propos du nazisme et par les actions terroristes d’écologistes contre les OGM.

            • Pourtant il y a des textes a profusion qui denonce cela ici.
              +1000, il faut leur donner qu’ils ont excellent pour faire passer la bullshit pour de la science.

              • Ok. Les théoriciens du genre sont biophobes parce que marxistes et pas besoin d’aller aux Etats-unis d’Amérique pour les trouvés puisque nous avons en France même notamment le sociologue Eric Fassin et la neuroscientifique (sic !) Catherine Vidal pour dénoncer la neurobiologie et en particulier la neuro-endocrinologie et la génétique comme des pseudo-sciences nazies. Cordialement.

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Pierre Valentin est diplômé de philosophie et de science politique, ainsi que l'auteur de la première note en France sur l'idéologie woke en 2021 pour la Fondapol. Il publie en ce moment Comprendre la Révolution Woke chez Gallimard dans la collection Le Débat.

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